Pays de Nort/Erdre Patrimoine de Pays

Patrimoine de Pays

Le Mont Juillet                Les Touches                       Petit Patrimoine

Sur ce mamelon rocheux dressé à l’Ouest, d’une hauteur de 52 mètres (point culminant de la commune), se dresse un calvaire.

On y a retrouvé des silex éclatés et taillés ainsi que des haches polies qui témoignent de l’implantation préceltique datant du Néolithique.

Il aurait été occupé par les Romains qui l’auraient ensuite utilisé comme un observatoire. Cependant cette hypothèse n’est pas validée puisque le site ne comporte aucune trace gallo-romaine. Dès le Moyen Age, un moulin y fut dressé, puis 4 autres y fonctionnèrent jusqu’à la seconde guerre mondiale. L’un d’entre eux devint un calvaire à la fin du 19ème – début 20ème siècle.

http://www.lestouches.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=60

Bulletin Paroissial Des Touches

N° 86 Dimanche 18 Août 1907 – Le Mont Juillet –

En prenant la grande route de Nort, nous trouvons dès le bourg une forte côte qui nous conduit au Mont-Juillet ou à la Butte du Mont, comme on dit dans le pays. …

Le Mont est formé de rochers très durs. Au Sud-Ouest, une carrière ouverte depuis bien des années l’a fortement entamé en s’avançant très près des maisons. On y extrait de la pierre pour les routes.

Sur les flancs sont plantées des vignes qui gèlent difficilement qui fournissent d’excellents vins.

Comme le vent n’y manque pas, on a construit quatre moulins qui semble se toucher. Si jamais les moulins disparaissent, le Mont-Juillet ne sera plus reconnaissable.

Jean Servant (1733-1788), Meunier au Mont Juillet depuis 1751, ensuite de Père en Fils :

– Jean Servant (1775-1851); – Pierre Servant (1814-1892); – Louis-Félix Prosper Servant (1847-1923);

– Louis-Félix Servant (1883-1918), quand il est mort à la guerre 14-18, son Père a continué l’exploitation presque jusqu’à sa mort en Novembre 1923.

Le Moulin et la Maison ont ensuite été vendus à la Paroisse des Touches en 1924, et le Calvaire a été édifié courant 1925, pour être inauguré le 31 Janvier 1926.

http://dossiersanc.voila.net/cal/calmj.htm

Le Christ est porté en Procession au Mont Juillet au cours du Jubilé du 31 Janvier 1926 pour être placé sur le Calvaire édifié courant 1925, sur la base d’un des moulins, celui de la famille Servant.

http://www.infobretagne.com/touches.htm

Le mont Juillet : mamelon rocheux dressé à l’ouest d’une hauteur de 52 m. Dès le Moyen Âge un moulin y fut dressé, puis trois autres y fonctionnèrent jusqu’à la seconde guerre mondiale. Sur l’un d’eux fut érigé en calvaire en 1926. Aujourd’hui c’est un jardin public

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Touches

Moulins du Mont-juillet :

· Moulin Servant : moulin banal de la Seigneurie du Pont-Hus, c’est le plus ancien moulin de la commune, datant du Moyen-Âge. Exploité par la famille Servant depuis le milieu du 18ème siècle, elle en devient propriétaire grâce à Louise Abeline, veuve Servant, qui le rachète durant la révolution (comme le moulin des Buttes). La famille l’exploite durant tout le 19ème siècle, et le début 20ème jusque vers 1924. Il est alors vendu à la paroisse des Touches, qui le transforme en Calvaire en 1926… il domine le bourg depuis cette date.

· Moulin Tardiveau : construit après la révolution, il est la propriété de la famille Tardiveau au début du 20ème siècle, et est exploité par le meunier Ménoret. Il est détruit vers 1915 pour cause de ruine.

· Moulin Goupil : construit après la révolution, il appartient et est exploité par la famille Goupil au début du 20ème siècle. Le moulin est arrêté vers 1932-1933… aujourd’hui ne subsiste que sa base.

· Moulin Pressart : construit après la révolution, il est la propriété de Mademoiselle Pressart au début du 20ème siècle, et est exploité par le meunier Dupas. Arrêt de son exploitation vers 1920… le moulin est aujourd’hui détruit.

Les Touches Les Moulins de la commune Christian Marchand 2012.

La Carrière du Mont Juillet a été exploitée avant 1900, ensuite de 1949 à 1960 par M. Victor Marchand, et de 1972 à 1985 par la Société Eline. La Carrière très profonde + de 15 mètres d’après un échosondeur enrégistré depuis une barque sur le plan d’eau, est devenue une importante réserve d’eau.

http://dossiersanc.voila.net/mont/carrieremj.htm

« Aménagement du Mont Juillet en 2004 »

http://dossiers_hl.voila.net/mont/mj.htm

Le mont Juillet : mamelon rocheux dressé à l’ouest d’une hauteur de 52 m. Dès le Moyen Âge un moulin y fut dressé, puis trois autres y fonctionnèrent jusqu’à la seconde guerre mondiale. Sur l’un d’eux fut érigé en calvaire en 1926. Aujourd’hui c’est un jardin public

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Touches

Le Calvaire du Mont Juillet à Les Touches, point culminant de la commune, est illuminé chaque soir.

A cet endroit, des aménagements mis en place vous permettent de passer de bons moments : tables de pique nique, lieu de balades..

 http://www.cceg.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=384

Deux aires de piques-niques (situées au Parc du Mont Juillet et à l’étang de la Martelière).

Profitez du parc du Mont Juillet, de ses aménagements (aire de pique-nique et de jeux pour enfants) et de son panorama situé au pied du calvaire (ancien moulin à vent).

http://www.visorando.com/index.php?component=rando&task=showRandoPrint&idRandonnee=20448

Le Pont St Georges             Nort/Erdre                     Petit Patrimoine

Depuis cet été, les piétons longent, en toute sécurité, le pont Saint-Georges par une passerelle.

a travers l’histoire

Un ancien pont existait depuis fort longtemps en ce lieu, mais il était complètement délabré au 18ème siècle, obligeant la population à affronter, notamment en hiver, les inondations de l’Erdre. ainsi les riverains voulant circuler entre la butte Saint-Georges et le bourg, s’exposaient dangereusement à la noyade. aucune habitation d’ailleurs n’était construite au bord de la rivière.

C’est en 1750 que le Duc D’aiguillon, commandant en chef des troupes de Bretagne, soucieux d’aménager la région, décide de procéder à l’édification d’un nouvel ouvrage, sur le lieu même de l’ancien. après l’obtention de fonds et l’élimination des vestiges du précédent pont, les travaux débutent en 1755.

Quatre années sont nécessaires pour la pose des fondations. Selon les plans de l’époque, elles sont composées de 401 pieux de 8 mètres de long et 35 centimètres de diamètre tirés de 401 chênes provenant, essentiellement, de la forêt de Vioreau. Les pieux étaient enfoncés à l’aide d’un appareil appelé “sonnette à tiraude”, actionné par une vingtaine d’hommes.

De nombreux transporteurs locaux assurent, souvent au moyen de charrettes, la livraison des pierres. La rivière permet, également, d’acheminer ces matériaux, en provenance des carrières voisines (Tomble-houx, Les Touches, Chantenay, Orvault).

L’avancée des travaux est lente en raison des problèmes rencontrés par les autorités de Bretagne et de Nantes, face aux entrepreneurs choisis. La malhonnêteté et l’incompétence de ces derniers, entraînent l’arrêt du chantier pendant plusieurs mois. Les conditions de travail, à l’époque, ne sont pas particulièrement favorables.

1774 : le pont Le pont présente six arches : trois centrales et trois coté bourg. L’ensemble est enserré dans les rampes d’accès (levées), longues de 320 mètres. Le parapet sera posé en 1820. aujourd’hui, les Nortais, pétris de L’histoire de leur localité, n’ignorent pas que “le pont” a joué un rôle non négligeable pendant la révolution de 1789. Lors des guerres de Vendée, dans la nuit du 27 au 28 juin 1793, le citoyen Meuris, à la tête de quelques centaines d’hommes, réussit à interdire pendant plusieurs heures, le passage du pont, à l’armée Vendéenne dont l’objectif était la prise de Nantes. Il se dit qu’une femme indiqua le passage du Gué aux assaillants, qui purent prendre les défenseurs à revers et dégager le pont. Ce retard, pris par l’armée Vendéenne, fut une des principales causes de “la non prise” de Nantes.

ainsi, depuis 1774, le pont Saint-Georges, remplit, contre vents et marées, sa merveilleuse mission de rapprocher les hommes, laissant couler en toute liberté “la plus belle rivière de France”. G. LASSUS pour l’association HONORT

Nort-sur-Erdre Infos Mars 2012

Honort. La construction du Pont St Georges à Nort-sur-Erdre (1755-1774) 1ère partie.2003 Gérard Fourage

Texte d’accompagnement d’une série de documents tirés des Archives Départementales d’Ille-et-Vilaine et des Archives Nationales

Propos tirés d’une étude de Gérard Fourage, historien amateur local très éclairé pour le compte du groupe de recherche et d’études sur Nort (association Honort (Histoire-Traditions généalogie Nort-sur-Erdre))

A nort-sur-Erdre, l’actuel Pont Saint Georges a été finalement fort peu modifié depuis sa conception et sa construction entre 1755 et 1774. Preuve s’il en faut encore de la solidité et de la fiabilité de cet ouvrage d’art qui après plus de deux siècles de service, supporte encore allégrement les contraintes de la circulation actuelle.

Le Pont St Georges a été construit à la fin du règne de Louis XV, entre 1755 et 1774. D’abord par l’entreprise Edmé François Aubert relayée, à partir de 1763, par un nantais nommé Brissault.

Les caractéristiques de l’ouvrage ont été âprement disputées entre deux ingénieurs des Ponts et Chaussée. En fait les querelles d’expert ont fait perdre beaucoup de temps.

Quant au financement de l’ouvrage, il a été assuré par la province de Bretagne pour un montant de 120 000 Livres environ, somme considérable à l’époque.

L’ouvrage est établi pratiquement à l’emplacement d’un ancien pont qui n’avait que deux arches et qui était en ruines.

Le nouveau pont possède trois arches marinières pour la navigation et en outre, du côté de Nort, trois arches de décharge pour l’écoulement des eaux en cas de crues. Le Pont se développe sur une longueur de 320 m environ, formant « les Ponts et Levées de Nort » et reliant à travers les marais , le bourg de Nort et le faubourg de St Georges.

Il a fallu un volume considérable de bois pour assurer la solidité de la construction : Les Ponts et Levées de Nort sont fondés sur des pilotis et sur des grillages de madriers. Le rocher est à 8 m de profondeur sous le fond de la rivière et chaque pile de pont prend appui sur 56 pilotis de même longueur, chaque culée sur 70 pieux. Ce sont au total 401 troncs de chêne qui sotiennent la masse du pont.

En 1996 une restauration du pont a été effectuée. Actuellement, aux jours de pointe, 12à 15 000 véhicules transitent par ce pont.

Atout majeur du tourisme nortais, l’Erdre a longtemps constitué un obstacle à la traversée de la ville. Ce n’est qu’en 1774 que fut achevé le pont reliant le quartier Saint Georges au bourg de Nort sur Erdre. Commencée en 1753, sa construction demandera plus de 20 ans. Long de 218 mètres, le pont comptait alors 6 arches. Il fut le théâtre d’un tragique épisode de la guerre de Vendée. Le 27 juin 1793 au soir, un corps de 4000 hommes conduit par Cathelineau et d’Elbée, arrive à Nort pour traverser l’Erdre et se heurte au bataillon républicain commandé par Meuris. La rue Meuris immortalise le courage des patriotes nortais. La statue Saint Georges ne fut érigée qu’en 1873. Les travaux de restauration du pont en 1995 ont révélé la perfection de l’oeuvre d’art.