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Patrimoine religieux
Chapelle St Marcellin (Mouais) Les marches de Bretagne au Moyen-Age
Guide Pratique Pays de Châteaubriant 2008 p 11 (patrimoine religieux)
Située en bordure de la Chère, la chapelle est l’un des témoins de l’histoire de la plus petite commune de Loire-Atlantique dont les origines remonteraient au 9ème siècle. Elle a été reconstruite à l’emplacement d’une fontaine dédiée à Ste Apolline. La chapelle se raconte grâce à une bande son et un document de visite sur place (1€) . Les clés de la chapelle sont disponibles au café commerce « Chez Mou’ais » tous les jours sauf le mercredi. Le mardi après midi prendre les clés en mairie 44590 Mouais Tél : 02 40 07 73 41 .
GP 2009 : idem .
Guide Gallimard 1992 p 355,356.
La chapelle située à l’entrée du bourg en venant de Sion les Mines et placée sous le vocable de St Marcellin dont Conwoïon a rapporté de Rome les reliques, date du 15ème siècle . L’ancienne paroisse de Mouais donnée en 852 par Erispoë, roi de Bretagne, à Conwoïon, abbé de Redon, resta près de 1000 ans sous la tutelle de l’abbaye .
Pays de Châteaubriant 1990 p 19.
La chapelle St Marcellin, située à l’entrée du bourg, en venant de Sion les Mines, date du 15ème siècle.
La Torre 1990 .
Chapelle St Marcellin
Charles Bruneau 1904 .
Au bas du bourg, au nord-est, se trouve la chapelle romane de St Marcellin, qui contient des statues anciennes de St Marcellin, St Fiacre et Ste Apolline; On y fait des pèlerinages .
Orieux Vincent 1895 .
Au levant du bourg et bordant la Chère, petite chapelle romane rectangulaire .
Chapron 1901 .
Au bas du coteau est du bourg, chapelle St Marcellin, procession et pèlerinage à la fête du patron et le mardi des « Revaisons » (Rogations).
Statues anciennes des saints Fiacre et Marcellin et de Ste Apolline, celle-ci invoquée contre le mal de dents .
Loire-Atlantique 1998 .
La campagne est reine en son royaume. Haie de palis tout près de l’église, chapelle du 9ème siècle à la sortie du bourg .
Guide Routard 2005-2006 .
Voir la chapelle St Marcellin du 9ème siècle (demander la clé en mairie) .
Flohic 1999 p 380 :
Le répertoire de l’abbé Grégoire, datant de 1790, décrit cette chapelle comme très ancienne. Certains font remonter ses origines jusqu’au 9ème siècle. Les reliques de St Marcellin auraient été rapportées de Rome par l’abbé Conwoyon, de Redon, et déposées dans l’église du monastère .
Siloë 2002 .
Dernière escale sur la Chère, Mouais est un de ces villages qui semblent avoir suspendu le temps, où les témoins du passé sont tout simplement dans l’ordre des choses, sous les arches de son pont de pierre ou sous la voute de sa chapelle . Cette dernière aurait été édifiée vers 855 par les moines bénédictins de l’abbaye de Redon qui, fuyant les invasions normandes, se seraient installés dans le village.
En contrebas du bourg, un manoir, un moulin et sa roue à aubes. Rien ne semble pouvoir troubler la sérénité du site.
Illustration d’une photo de l’église : D’après la légende, des Normands dévastèrent le monastère de St Sauveur de Redon. L’abbé saint Convoyon partit, avec ses moines et ses reliques. Ils remontèrent la Vilaine et le ruisseau de la Chère. Le rocher du tertre leur barra le passage. C’est là qu’ils bâtirent cette église (?) .
Voir aussi église Notre Dame n° 45 et fichier word
Située en bordure de la Chère, la Chapelle est un des témoins de l’histoire de la plus petite commune de Loire-Atlantique dont les origines remonteraient au IXe siècle. Elle a été reconstruite à l’emplacement d’une fontaine dédiée à Sainte Apolline.
« La Chapelle se raconte » grâce à une bande son et un document de visite sur place.
Site de l’ADT
La chapelle Saint-Marcellin. Cette chapelle semble dater du IXème siècle. On y trouve les statues de saint Marcellin, saint Fiacre et sainte Apolline. Les reliques de saint Marcellin (pape de 296 à 304 et martyr) auraient été rapportées de Rome par l’abbé Convoyon ou Conwoïon de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon et déposées dans l’église du monastère de Mouais. C’est le pape Léon IV qui les donna aux moines de Redon venus en visite à Rome vers les années 847-848 (cette donation est mentionnée dans les GSR – Gesta Sanctorum Rotonensium)
Cette chapelle a été rénovée par l’APCM pour un cout global de 60 000 € partagés à 30% par le Conseil Général, 20% l’Etat, 25 % Le ministère de l’intérieur ainsi que du concours des souscripteurs à hauteur de 7798 €.
La chapelle est désormais ouverte au grand public. Site PaysdeChâteaubriant
C’est une étrange histoire pour temps de Noël, figurez-vous que Mouais, la plus petite commune de Loire-Atlantique, a une grande histoire puisqu’on en trouve trace écrite dès l’an 852 lorsque Erispoë, prince de la Province de Bretagne, donna le territoire de Mouais à l’abbaye Saint Sauveur de Redon. L’abbé Conwoyon y construisit un monastère en 864. C’est de cette époque que daterait la chapelle Saint-Marcellin, une des rares chapelles de France édifiées sur une fontaine, miraculeuse bien entendu, dédiée à Sainte Apolline, la sainte qui guérit le mal de dents.
http://www.journal-la-mee.fr/23700-mouais-apolline-sous-le-toit-de
Eglise St Pierre et St Paul (Derval) Architecture du 17e au 19e siècle
La Torre 1990 .
Eglise 19ème .
Charles Bruneau 1904 .
L’église paroissiale, St Pierre et St Paul, plein cintre, est moderne . Sa fondation est antérieure au 11ème siècle .
Orieux Vincent 1895 .
Eglise St Pierre et St Paul : 1884, plein cintre, nef et transept, chevet circulaire.
Histoire : L’église de Derval dépendait, dès le 11ème siècle, de l’abbaye de St Nicolas d’Angers .
Flohic 1999 .
L’église actuelle de style néo-roman succède à un édifice devenu vétuste et trop exigu . En 1939, le curé Racineux envisage son agrandissement .
Projet comprenant deux ailes de transept, une tribune et une sacristie. Malgré la guerre, les travaux sont réalisés en moins de deux ans.
Le clocher est réalisé en 1950 .
Intérieur de l’église : – Bannière (19ème siècle) Cette bannière est dédiée aux saints patrons de la paroisse, les apôtres Pierre et Paul .
– Chœur (1846) . Sur l’autel en marbre de Carrare sont représentées les trois vertus théologales : la foi, l’espérance, la charité.
Au fond de l’abside, l’Assomption de la vierge est réalisée par le sculpteur Charles Ménard.
Les vitraux représentent St Louis Marie Grignon de Montfort et St Bernard.
– Le Pardon de Ste Anne la Palud ( 20ème siècle) . Cette grande verrière représente une scène typique de Bretagne,
avec ses bretonnes costumées, la mer et des pêcheurs
– Cinq autres verrières ornent l’église : Celles de St Sébastien et de la vierge datent de 1846, les trois autres représentent Ste Odile, patronne de l’Alsace, le curé d’Ars et Jeanne d’Arc, patronne de la France .
Eglises de Chœur à Cœur 2001 .
L’église actuelle a été construite en 1846 . Elle est meublée et ornée en style néo-Renaissance . Un siècle plus tard, en 1939, le curé Racineux avec l’accord du conseil municipal présidé par M. Hay de Slade entreprend son agrandissement. Malgré la guerre, les travaux sont réalisés en trois ans. La plupart des charrois de matériaux sont effectués par les cultivateurs et de nombreux donateurs apportent alors leur contribution financière.
En entrant dans l’église, nous sommes frappés par la grandeur de l’édifice, la beauté de ses tableaux et de ses vitraux. Ceux-ci sont l’œuvre du peintre verrier Albert Gsell (auteur des vitraux de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre). Durant la seconde guerre mondiale, l’abbé Racineux, alors curé, fit appel à lui qui était réfugié à Guémené-Penfao.
1) Tournée vers l’ouest, Ste Anne, patronne des bretons. Le vitrail représente le pardon de Ste Anne-la-Palud (Finistère sud). Le pèlerinage quitte la chapelle en direction du rivage. En tête, de jeunes bretonnes costumées porte la bannière et la statue de la sainte. Scène typique de la Bretagne avec ses costumes, la mer et les barques de pêcheurs. En haut, Ste Anne entourée d’angelots.
2) Tournée vers l’est, Ste Odile, patronne de l’Alsace. Des groupes de pèlerins, en costumes alsaciens font l’ascension du mont où se trouve la basilique qui lui est dédiée. Ce vitrail a été offert par la famille Baron. Mme Baron qui avait des origines alsaciennes, y figure avec ses trois enfants.
3) Ste Jeanne d’Arc. En haut, Ste Jeanne d’arc est entourée de rois, de reines et d’évêques, tandis qu’au centre, le Christ baise le drapeau français, sur la place de la cathédrale de Reims. En bas, des unités de divers corps d’armée défilent en tenue de parade (tirailleurs sénégalais et des spahis marocains aux uniformes éclatants).
4) St jean Marie Vianney, curé d’Ars, et St patron des curés. En haut, le curé d’Ars bénit la procession qui vient de quitter la basilique. Le clergé a pris le visage des trois prêtres desservant la paroisse de Derval : le curé Racineux et ses deux vicaires. Pour une autre représentation du curé d’Ars, voir en l’église ND de l’Assomption de Mouais.
Parmi les plus belles du 20ème siècle dans la région, ces verrières ont été inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Le maître-autel est en marbre de Carrare. Le bas-relief représente les trois vertus théologales (qui font rechercher Dieu) : la foi, l’espérance et la charité.
La foi se présente sous les traits d’une femme avec le calice et le cierge
L’espérance se présente comme une femme portant l’ancre marine (espoir de l’arrivée au ciel)
La charité est une femme avec un enfant qu’elle materne avec amour.
Le nouvel autel, en chêne massif, est orné de statues en bois des quatre Evangélistes.
BL 1999 : La construction de l’église paroissiale, placée sous le vocable de St Pierre et St Paul, commencée en 1846, ne s’achèvera qu’en 1950, avec la réalisation du clocher. L’un des vitraux, réalisé lors de la dernière guerre, par le maître verrier Gsell retient particulièrement l’attention. Il s’agit tout autant d’une œuvre d’art et d’un manifeste de patriotisme. L’artiste qui a représenté le pardon de Ste Anne la Palud a choisi de faire figurer le texte suivant dans sa composition : « La France groupée sur la place de Reims célébrant sa glorieuse libératrice pendant que l’ange de la patrie, passant sur la ville, embrasse au passage le drapeau français. »
Flohic 1999 : p 371
Le pardon de Ste Anne la Palud XXème siècle Maître Verrier : Gsell Vitrail
Cette grande verrière représente une scène typique de Bretagne, avec ses Bretonnes costumées, la mer et les pêcheurs.
Cinq autres verrières ornent l’église : celles de St Sébastien et de la vierge datent de 1846. Les trois autres représentent Ste Odile, patronne de l’Alsace, le curé d’Ars et Jeanne d’Arc, patronne de la France.
Au moment de sa réalisation, en pleine guerre, ce vitrail est un symbole de patriotisme, renforcé par le choix de l’artiste de faire figurer l’inscription suivante : « La France groupée sur la Place de Reims célébrant sa glorieuse libératrice pendant que l’ange de la patrie, passant sur la ville, embrasse au passage le drapeau français. »
Eglise Notre Dame (Mouais) Architecture du 17e au 19e siècle
Guide Bleu 1995 .
Eglise des 17ème et 18ème siècle très rénovée.
Guide Gallimard 1992 .
L’église, des 17ème et 18ème siècles, notablement restaurée, conserve des objets remarquables, dont une cloche datée de 1422 et un tableau du 18ème siècle, la vierge aux cerises.
Petit Futé 1995 .
A voir, …, l’église du 18ème siècle à la voute lambrissée, toujours à Mouais, avec ses peintures et sa cloche datée de 1400.
Pays de Châteaubriant 1990 .
L’église du 18ème a été restaurée. Elle possède une voute lambrissée, de belles statues en bois sculpté, cinq grandes peintures du 18ème, une cloche datée de 1400.
La Torre 1990 .
Eglise remaniée au 17ème, clocher 19ème, reconstruite avec ses matériaux anciens : édifice lambrissé, vestiges d’un retable, statues anciennes en bois, christ 15ème, antiphonaires 15ème, peintures 18ème.
Charles Bruneau 1904 .
L’église paroissiale Notre Dame, plein cintre,, du 17ème siècle, a été restaurée et augmentée d’une travée et d’un clocher au 18ème siècle;
Elle possède quelques restes du 15ème et notamment une cloche qui porte la date de 1422.
Orieux Vincent 1895 .
Agrandie et restaurée au milieu du 19ème siècle; Plein-cintre, nef, transept, chevet plat;
Le crépis recouvre des parties qui sembles romanes. Cloche de 1422.
Chapron 1901 .
Eglise du 18ème siècle (autel et retable de même époque), augmentée d’une travée et d’un clocher en pierre et brique
Loire-Atlantique 1998 .
…Haie de palis tout près de l’église …
Flohic 1999 .
Eglise Notre Dame de la Trinité (11ème,16ème, 20ème siècles)
Cette église de style roman aurait été agrandie au 16ème siècle, avant un remaniement et une diminution dans la seconde moitié du 20ème siècle.
La voute est ornée de fresques de Joël Dabin.
Chœur (11ème, 13ème, 20ème siècles)
Le chœur de l’église a conservé sa configuration d’origine, exceptée la poutre de gloire, qui date du 20ème siècle.
Il abrite un christ du 15ème siècle et une vierge de l’assomption en bois polychrome très ancienne.
Cloche (1422, Fondeur : G.Jubier)
Cette cloche en Fa porte cette inscription : « Saint Julien de la Moaye M CCCC XX II Jubier nous fist ».
Une croix grecque pattée et huit petits motifs de losange servent de ponctuation. C’est la plus ancienne du département.
Vierge aux cerises (18ème siècle, peintre : Langier)
Ce tableau comprend une représentation inhabituelle de la vierge dans un style pastoral.
Statue du 16ème siècle de St julien de Brioude en bois polychrome.
Vitrail (maître-verrier : Bazin)
Lors de la restauration de l’église, des vitraux ont été réalisés. L’un représente les armes de Sion, offertes par le Dr Daguin. L’autre vitrail est aux armes de Mouais et a été financé par la commune …
Guide Bleu 2003 .
…le village de Mouais possède … une charmante petite église de style roman très remanié, Notre Dame de l’Assomption.
Elle contient une cloche datée de 1422, un tableau représentant « La Verge aux cerises » (1847), au charme très pastoral, des sculptures de Jean Fréour et une étonnante voûte peinte (1933).
Photocopie non datée .
D’après la légende, des Normands dévastèrent le monastère de St Sauveur de Redon. L’abbé St Convoyon partit, avec ses moines et ses reliques.
Ils remontèrent la Vilaine et le ruisseau de la Chère. Le rocher du tertre leur barra le passage. C’est là qu’ils bâtirent cette église .
Châteaux, Manoirs
Ruines du Château de Derval (Derval) Les marches de Bretagne au Moyen-Age
Guide Pratique Loisirs Pays de Châteaubriant 2008 p9
Tour St Clair : Vestige d’un château, fief anglais pendant la Guerre de Cent ans qui a subi les assauts de Bertrand DuGuesclin .
Visite libre . Panneaux d’interprétation sur le site .
GP 2009 : Idem .
Guide Bleu 1995 .
Sur la D44 en direction de Mouais, à 2 km de l’agglomération, ruines de l’ancien château appelé « tour St Clair » : c’était le chef lieu de la puissante baronnie de Derval et un des éléments de défense de la seconde ligne de Bretagne.
Guide Gallimard 1992 .
A 2km au sud en direction de Mouais, se dressent les vestiges du château de Derval appelé Tour St Clair, l’une des forteresses les plus puissantes de haute Bretagne. Flanquée alors de neuf tours, entourée de fossés et d’un étang, elle appartenait en 1373, pendant la Guerre de Cent ans, à l’anglais robert Knolle, protégé du duc Jean IV et adversaire de Bertrand du Guesclin. (voir suite p 18)
Petit Futé 1995 .
On peut observer également, à 1,5 km de Mouais les ruines du Château St Clair.
Pays de Châteaubriant 1990 .
A 1,5 km de Mouais, sont visibles quelques restes du Château St Clair, l’ancien château de Derval (propriété privée)
Ce château était l’un des plus puissants de Bretagne. En 1373 les troupes anglaises qui occupaient la forteresse résistèrent aux assauts de du Guesclin et du Duc d’Anjou; deux siècles plus tard, le château fut détruit . Il avait, à l’origine, la forme d’un rectangle d’environ 50 mètres de longueur, fortifié à chaque angle par une grosse tour ronde. Il n’en reste plus que le donjon entouré par une douve profonde.
La Torre 1990 .
Mentionné au XIème siècle, son château fut une des places fortes de Bretagne
Charles Bruneau 1904 .
A 2 kilomètres nord du bourg, se trouvent les ruines du château fort seigneurial, du 13ème siècle, qui était considéré comme une des principales places fortes de Bretagne. Il était flanqué de neuf tours et défendu par une double enceinte. On y voit encore les douves et une partie du donjon.
En 1373, il appartenait à Robert Knolles qui y fut assiégé par Bertrand Du Guesclin.
En 1451, il fut érigé en baronnie en faveur de Jean de Derval. Il fut pris en 1590 par le duc de Mercoeur. C’est Henri IV qui le fit démolir en 1593.
Orieux Vincent 1895 . P344, 345
Le château de Derval (2,4 km au N du bourg) fut une place très forte avec de nombreuses tours, de larges douves et une double enceinte.
Au 13ème siècle, le seigneur de Derval augmenta les revenus de l’abbaye de Melleray.
Le duc Jean IV, qui avait été secouru par les Anglais, pendant la guerre de succession, avait donné la seigneurie et le château de Derval à robert Knolles.
Celui-ci y fut assiégé en 1373 par Duguesclin qui tenait pour la France et n’y eut qu’un demi-succès; la place, restée fidèle à Jean IV, lui échappa en 1378.
Le château fut pris par Mercoeur en 1590 puis repris en 1593 pour Henri IV qui le fit démanteler.
Les prisonniers faits à Port Louis en 1625 Y furent internés.
Arch. : M.A. : Ruines du Château de Derval dit Saint Clair : tour à demi ruinée sur un tertre entourée d’une large douve, débris de maçonnerie, traces de douves et de remparts en terre.
Loire Atlantique 1998 .
Entre Mouais et Derval se dresse la tour St Clair, donjon de l’une des plus puissantes forteresses de Bretagne et seul vestige qu’il en reste.
Environnement boisé et douve profonde à ses pieds. Le fantôme de Du Guesclin n’a plus qu’à sortir ses armes.
Flohic 1999 .
Après la mort de Jean III, Jean de Montfort, devenu duc de Bretagne fait don de Derval à son allié robert Knolles, chef des armées anglaises.
En 1373, Du Guesclin termine la reconquête des places fortes détenues par les Anglais et, avec 400 gentil-hommes bretons, il vient faire le siège de Derval, seule forteresse avec Brest à résister encore.
Derval est défendu par un lieutenant de Knolles, celui-ci étant retenu à Brest. Après de violents assauts et le siège trainant en longueur, on arrive finalement à un accord : un délai de 40 jours est accordé aux assiégés pour fortifier leur défense; en contrepartie, ils livrent 3 otages comme preuve de leur bonne foi.
Le terme arrivé, Knolles, revenu de Brest, désavoue le traité, ce qui entraine l’exécution des otages. En réponse, il fait décapiter quatre prisonniers et contraint ainsi du Guesclin à lever le siège
Siloë 2002 : p 167
La tour St Clair est tout ce qu’il reste de l’une des plus puissantes forteresse de Bretagne, jadis fortifiée et flanquée de 9 tours rondes, détruite par les assauts de Bertrand Duguesclin (?) au 16ème siècle (?).
Guide Gallimard 1992 : p50
1341 Guerre de succession.
En 1341, à la mort de Jean III, Jean de Montfort, son demi-frère et Jeanne de Penthièvre, sa nièce, épouse de Charles de Blois, rivalisent pour la succession du duché. Montfort obtient l’aide du roi d’Angleterre, Edouard III, déjà engagé dans la Guerre de Cent Ans.
En 1347, Charles de Blois est capturé par les Anglais et la guerre de succession s’enlise jusqu’à ce que, en 1365, Jean de Montfort soit reconnu par le roi de France, Charles X et devienne Jean IV.
Mais l’accord est vite annulé car le duc se range à nouveau au côté des Anglais.
Le conflit franco-breton prend fin en 1381 quand Jean IV prête hommage au roi de France. Le règne de Jean V (1399-1442) marque l’apogée de la civilisation bretonne.
Bretagne Loire-Atlantique 1999 : p186
Si les ruines de la Tour St Clair, sur la route de Mouais, sont les derniers vestiges encore visibles de l’antique forteresse qui, condamnée par l’édit de Nantes à être démolie, servit par la suite de carrière de pierre, le territoire de la commune compte un grand nombre de châteaux et de manoirs.
Bretagne Loire-Atlantique 1999 . p185
Au 10ème siècle, le bourg et l’église sont ravagés par les Normands. Un château, destiné à défendre cette région de marches, est élevé au cours du siècle suivant.
Au cours des deux derniers siècles du M.A., la guerre n’épargne pas le Comté nantais et la guerre de succession de Bretagne, qui dure pendant 40 ans de 1341 à 1381, fait entrer la région dans la guerre de Cent ans. En outre, et même si après la signature du second traité de Guérande, le 15 janvier1381, les Montfort réussissent à faire du duché un îlot de paix jusqu’au règne du duc François II, les chevauchées n’épargnent pas pour autant les campagnes. Les marches et les côtes sont alors également pillées
Ainsi, lorsqu’en 1373 Du Guesclin achève la reconquête des places fortes détenues par les Anglais, il échoue devant Derval et se voit contraint de lever le siège du Château. Celui-ci était encore occupé par le capitaine robert Knolle après 1388. suite p 18
Guide Bleu 2003 Pays de la Loire : p 156
Appartenant au système défensif des marches de Bretagne, ce gros bourg fut longtemps déchiré entre Bretons, Anglais et Français.
Au nord-est, vers Mouais, on aperçoit encore les ruines de l’ancien château défensif appelées Tour St Clair (12ème siècle).
Histoire de la Loire-Atlantique Bordessoules 1984 :
Au 14ème et 15ème siècles la guerre n’épargne pas le Pays Nantais (1341-1381, guerre de succession de Bretagne).
De 1381 au règne de François II, le duché, grâce aux Montfort, reste un îlot de paix. Les chevauchées n’épargnent pas pour autant les campagnes.
Les Marches et les côtes souffrent fréquemment de pilleries : Le capitaine anglais R Knolles se maintient dans le château de Derval au-delà de 1388.
Xxxxx
Les ruines de la tour St Clair, sur la route de Mouais, sont les derniers vestiges encore visibles de l’antique forteresse qui, condamnée par l’Edit de Nantes à être démolie, servit par la suite de carrière de pierre.
Industrie, Communications
Histoire des forges de Châteaubriant (Généralités) Fer et Forges, Mines et carrières
Guide Bleu 1995 :
… La métallurgie moderne, utilisant l’énergie hydraulique avec la production de fonte dans un haut fourneau et l’affinage de la fonte dans la forge hydraulique, fut introduite en Bretagne sans doute au premier tiers du 16ème siècle, mais elle ne se généralisa qu’un siècle plus tard.
Les grands seigneurs fonciers ont trouvé dans l’exploitation des forges une valorisation particulièrement rentable de leur patrimoine forestier.
Chaque forge nécessitait une réserve foncière de 2000 à 3000 hectares.
Guide Gallimard 1992 : p347
Fonctionnement :
L’eau de l’étang de retenue est amenée par une roue à aubes jusqu’au premier atelier : le haut fourneau. Par l’intermédiaire de l’arbre à came, la roue actionne le soufflet qui porte le fer du creuset à 1536°C. Pour cette combustion, on jette par le gueulard, en haut, un mélange de minerai de fer et de charbon de bois. La fonte ainsi fabriquée s’écoule alors jusqu’à terre.
Dans un deuxième atelier : la forge ou l’affinerie, la fonte est débitée en barres de fer oblongues de cinq à six mètres, les gueuses. Cet affinage s’accompagne du martelage qui permet de dégager les scories de la masse de fer obtenue.
Dans un troisième atelier : la fenderie, les barres invendues sont transformées en baguettes de fer destinées à la clouterie.
L’atelier de moulage produit des fontes moulées, allant des marmites aux canons, en passant par les chenets et les poêlons.
P346 La métallurgie du fer dans le Pays de Châteaubriant remonte à la période celtique. Les tas de scories, résidus des bas fourneaux qui jonchent les forêts témoignent de l’intense activité industrielle qui a été dispersée dans cette contrée jusqu’au 16ème siècle.
L’apparition de la technique de la métallurgie en deux temps, venue de la principauté de Liège, comprenait, après la production de la fonte dans le haut fourneau, l’affinage de la fonte dans la forge hydraulique pour donner du fer.
Cette technique a permis un essor considérable de la métallurgie au bois.
Dans cette région, c’est au 17ème siècle que les grands établissements métallurgiques, employant la force hydraulique, voient le jour, opérant une véritable concentration industrielle : La Hunaudière vers 1630, Moisdon en 1668, La Blisière en 1678.
Ces usines sont la propriété de grandes familles (les maîtres des forges).Moisdon et Gravotel dépendent de la baronnie de Châteaubriant, propriété des Condé depuis la mort sur l’échafaud du dernier Connétable de Montmorency en 1632.
Le choix de l’emplacement d’une forge était déterminé par la présence de minerai de fer, de forêts (combustibles pour les hauts fourneaux), d’eau (source d’énergie indispensable).
Bretagne Loire-Atlantique 1999 :
Le processus de participation des grandes familles aristocratiques à l’aventure industrielle, engagé au 17ème siècle a largement bénéficié à Moisdon la rivière dont l’essentiel des richesses provenait, sous l’Ancien Régime, des activités métallurgiques qui s’étaient développées sur son territoire.
Guide Bleu 2000 : Bretagne nord p 410
La métallurgie moderne est apparue en Bretagne au début du 16ème siècle. Energie hydraulique, production de fonte dans un haut fourneau et affinage dans la forge hydraulique se généralisent au 17ème siècle. Les grands seigneurs locaux rentabilisent alors au maximum leur patrimoine forestier.
A la veille de la Révolution 13 hauts fourneaux et 21 forges ne produisent que 7000 t de fonte et 3200 t de fer forgé.
Dans les années 1860, la métallurgie au coke entraine le déclin des forges anciennes de l’ouest au profit de l’est de la France.
Guides Bleus Hachette 2003 p 158.
XVIIe siècle : La révolution moderne.
Les techniques modernes de production et d’affinage de la fonte dans les hauts fourneaux et les forges ont été introduites dans la région au XVIIe siècle.
Le minerai de fer est placé dans le haut fourneau avec du charbon de bois. L’eau des étangs, par l’intermédiaire de canaux et d’une roue, actionne un gigantesque soufflet qui active la combustion de ce fer pour produire de la fonte. La fonte est ensuite affinée dans un second atelier, la forge, avec ses affineries et son marteau, activé lui aussi par la force de l ‘eau; elle est débitée en barre de fer.A ce stade la masse de fer est martelée à l’aide de puissants marteaux, eux aussi activés par la force motrice de l’eau. La fenderie est l’atelier où les grosses barres de fer sont débitées en baguettes plus fines, utilisées pour faire des clous.
Dans la moulerie, on produit toutes les pièces moulées, des boulets de canon aux poêles et aux chaudrons.
Une seconde révolution technologique s’esquisse au XIXe siècle, et l’arrivée des machines à vapeur et du coke comme combustible.
C’est l’époque des grandes forges à l’anglaise, comme celles de Basse-Indre, sur l’estuaire de la Loire, ou celle d’Abbaretz qui échouera faute d’argent.
Chapelle St Eloi (Sion les Mines) Fer et Forges, Mines et carrières
Guide Pratique accueil Loisirs Pays de Châteaubriant 2009 p 18 (Etangs) .
La Hunaudière (Sion les Mines) 4 km autour de l’étang vous permettront d’observer les richesses faune et flore de l’étang et de cheminer sur les traces des anciens fondeurs avec la maison de directeur, les maisons des maîtres des forges, la chapelle St Eloi.
Guide Bleu 1995 .
A l’intérieur du village, on peut voir un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
Vers le sud, dans le bois qui borde l’étang, chapelle St Eloi (17ème siècle)
Guide Gallimard 1992 .
La chapelle (sur le site de la Hunaudière), qui porte le nom de St Eloi, patron des forgerons, s’élève au sud dans le bois qui borde l’étang.
Petit Futé 1995 .
Dans les bois se trouve la petite chapelle St Eloi, patron des forgerons et l’ancien fenil.
Pays de Châteaubriant 1990 .
Le bois (sur le site de la Hunaudière) abrite la petite chapelle St Eloi (patron des forgerons) auprès de la butte de scories ou « laitier » provenant de la forge.
Charles Bruneau 1904 .
Au village de la Hunaudière, 5 km ESE, où les seigneurs de sion possédaient des forges, on trouve quelques maisons du 18ème siècle et la chapelle St Eloi du 17ème siècle, qui contient d’anciennes statues. Ce lieu est très pittoresque.
Loire-Atlantique 1998 . Dans le bois qui longe l’étang de la Hunaudière, saint Eloi, patron des forgerons, veille dans sa petite chapelle depuis le 17ème siècle.
Flohic 1999 .
Chapelle St Eloi (Grès armoricain et enduit gratté, fin du 18ème siècle)
Cette chapelle a été bâtie sur l’emplacement d’un édifice plus ancien en réutilisant certains éléments, les entraits notamment, d’une charpente semblant remonter au 17ème siècle. Jusqu’à la Révolution, elle est desservie par un chapelain résidant sur le site. …
Statue de St Eloi (20ème siècle, bois, sculpteur : Bernard Hélion).
Saint Eloi, orfèvre et grand argentier du roi Dagobert Ier, quitte au 7ème siècle la cour de celui-ci pour se consacrer à la vie religieuse.
Evêque de Noyon, fondateur de monastères influencés par le courant colombanien, il est devenu en outre le patron des forgerons.
Siloë 2002 .
St Eloi, patron des forgerons, veille dans sa petite chapelle, depuis le 17ème siècle.
Guide Routard 2005 .
Forges de la Hunaudière : … On découvre les maisons d’ouvriers, la chaussée et le pont des bourbiers, le déversoir, une cheminée d’affinage, les écuries, la chapelle St Eloi, la butte des laitiers, les maisons de maître (18ème et 19ème siècles), la maison du directeur…
Personnage réel, il est devenu au fil des siècles un héros de légendes et l’un des saints les plus populaires de la chrétienté occidentale. Il est le patron de nombreuses corporations liées au travail des métaux comme les orfèvres ou les forgerons. La tradition veut même qu’avant d’être maître orfèvre, il aurait été un maréchal ferrant. Un jour, afin de ferrer plus à l’aise le sabot d’un cheval rétif, il lui aurait coupé la patte, l’aurait placée sur son enclume et l’aurait rajustée sans difficulté !
Peu de saints sont plus populaires que Saint-Eloi. Sa fête se célébrait deux fois par an :
– La Saint-Eloi d’hiver le 1er décembre
– La Saint-Eloi d’été le 21 juin (pour la translation de ses reliques)
Saint-eloi-château-gombert.com
Né près de Limoges vers 588, Saint Eloi fut orfèvre et maître de la monnaie du roi Clotaire II puis trésorier et conseiller de Dagobert 1er. En 632, il est ordonné prêtre et fonde un premier monastère. Il devient ensuite évêque et à la mort de Dagobert quitte la cour et se consacre à sa charge ecclésiastique. Il meurt à Noyon le 1er décembre 659.
Bldt.net
Maisons de Maître de Forge de la Hunaudière (Sion les Mines) Fer et Forges, Mines et carrières
Guide Pratique Accueil Loisirs Pays de châteaubriant 2009 p 18
(Etangs) . La Hunaudière (Sion les Mines)
4 km autour de l’étang vous permettront d’observer les richesses faune et flore de l’étang et de cheminer sur les traces des anciens fondeurs avec la maison de directeur, les maisons des maîtres des forges, la chapelle St Eloi.
Guide Bleu 1995 .
Il subsiste trois maisons principales des 18ème et 19ème siècles. La plus importante est datée de 1825.
Guide Gallimard 1992 .
Aujourd’hui subsistent des maisons d’ouvriers et deux maisons de maître des 18ème et 19ème siècle.
Petit Futé 1995 .
Site des forges de la Hunaudière : On peut encore voir les anciennes maisons des maîtres des forges, les longères, les cheminées d’affinerie, le pont du 18ème siècle.
Pays de Châteaubriant 1990 .
Les bâtiments classés « Monuments Historiques » sont en cours de restauration sur la rive de l’étang : Il s’agit des anciennes maisons des maîtres des forges.
Il reste dans le village quelques longères d’ouvriers.
Charles Bruneau 1904 .
Au village de la Hunaudière, 5 km ESE, où les seigneurs de sion possédaient des forges, on trouve quelques maisons du 18ème siècle et la chapelle St Eloi du 17ème siècle, qui contient d’anciennes statues. Ce lieu est très pittoresque.
Loire-Atantique 1998 .
La maison de maître du 18ème siècle resplendit sur les bords de l’étang et les maisons d’ouvriers se serrent les unes contre les autres à l’intérieur du village.
Le site est pittoresque et reposant.
Flohic 1999 .
Maison des Maîtres (1825, grès armoricain, schiste et tuffeau)
Bâtie sous la Restauration par François Demangeat, qui rachète en 1809 les Forges de la Hunaudière vendues comme bien national, cette maison est destinée à loger le personnel de direction. Elle comporte deux niveaux d’habitation comprenant chacun deux appartements.
Le soubassement est occupé par les caves et une grande pièce sans doute vouée au logement d’un garde.
L’emploi du tuffeau pour les parements, la corniche et le chaînes d’angle dénote une certaine volonté ostentatoire de la part du constructeur.
Elle succède à l’ancienne maison des maîtres, dont les origines remonteraient au 16ème ou 17ème siècle et qui a été transformée de nombreuses fois à la fin du 18ème siècle au moment de la rénovation des forges par louis Gérard Malherbe.
Siloë 2002 .
Classées Monuments Historiques, les maisons des maîtres du 18ème siècle se dressent sur les rives de l’étang et les maisons d’ouvriers se serrent les unes contre les autres à l’intérieur du village. Le site est pittoresque et reposant.
Guide Routard 2005 .
Forges de la Hunaudière : … On découvre les maisons d’ouvriers, la chaussée et le pont des bourbiers, le déversoir, une cheminée d’affinage, les écuries, la chapelle St Eloi, la butte des laitiers, les maisons de maître (18ème et 19ème siècles), la maison du directeur…
Guide Bleu 2000 . P 411
L’établissement de la Hunaudière est né à la fin du 16ème siècle grâce à la famille La Chapelle.
Il reste peu d’éléments des ateliers mais trois maisons principales des 18ème et 19ème siècles ont survécu.
Le village abrite un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
P 159 A Sion les Mines se trouvent les forges de la Hunaudière, créées à la fin du 16ème siècle et leur atelier de fonderie d’art.
Le tuffeau : la pierre de Touraine
Craie de couleur laiteuse ou blonde, le tuffeau a été massivement exploité dans la vallée de la Loire, en Touraine et en Anjou du XVIIe au XIXe siècle. Façonné en moellons ou en pierre de taille, il a été utilisé pour la construction, dans l’habitat rural comme dans les plus riches demeures.
Pierre d’œuvre noble, le tuffeau blanc a servi à bâtir des châteaux (dont les célèbres châteaux de la Loire …) et des demeures bourgeoises.
Agé de 90 millions d’années, les sédiments déposés ont subi un tassement qui, par pression, a permis leur recristallisation et leur cimentation.
Kazeo.com(histoire du tuffeau)
Ces sédiments dont certains sont âgé de 90 millions d’années, ont subi un tassement qui, par pression, a permis leur recristallisation et leur cimentation. Le Tuffeau est le résultat de cette lente et longue transformation du sédiment en roche par cimentation de particules fossiles entre elles.
Free.fr
Le tuffeau est une sorte de craie qui s’est formée il y a 90 millions d’années dans les sédiments déposés au fond de la mer.
Gralon.net
Maisons d’ouvriers de forge de la Hunaudière (Sion les Mines) Fer et Forges, Mines et carrières
Guide Bleu 1995 .
A l’intérieur du village on peut voir un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
Guide Gallimard 1992 .
Aujourd’hui subsistent des maisons d’ouvriers et deux maisons de maître des 18ème et 19ème siècle.
Pays de Châteaubriant 1990 .
Les bâtiments classés « Monuments Historiques » sont en cours de restauration sur la rive de l’étang : Il s’agit des anciennes maisons des maîtres des forges. Il reste dans le village quelques longères d’ouvriers.
Loire-Atlantique 1998 .
La maison de maître du 18ème siècle resplendit sur les bords de l’étang et les maisons d’ouvriers se serrent les unes contre les autres à l’intérieur du village. Le site est pittoresque et reposant.
Les Forges du Pays de Châteaubriant 1992 .
Dans le village subsistent des maisons d’ouvriers alignées le long de la rue principale. Chaque unité ne comportait en général qu’une pièce.
Guide Bleu 2000 . Bretagne nord
Le village abrite un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
Petit Futé 1995 .
Site des forges de la Hunaudière : On peut encore voir les anciennes maisons des maîtres des forges, les longères, les cheminées d’affinerie, le pont du 18ème siècle.
Flohic 1999 .
Longère (milieu du 18ème siècle, Grès armoricain et schiste)
Dans les grandes forges au bois, le chômage technique n’était pas rare, et un des soucis permanents de la direction était de conserver sur place un personnel qualifié qui, rémunéré à la tâche, aurait pu être tenté d’aller travailler dans d’autres établissements où l’activité était constante.
Pour ce faire, on leur concédait un certains nombre d’avantages, dont le logement et le chauffage.
Les maisons bâties en longères de part et d’autre de la rue principale du village sont construites à cet usage par la direction des forges.
Chaque maison comprend une grande salle au rez-de-chaussée, séparée en deux par une cloison de planches, et un grenier.
Siloë 2002 .
Classées Monuments Historiques, les maisons des maîtres du 18ème siècle se dressent sur les rives de l’étang et les maisons d’ouvriers se serrent les unes contre les autres à l’intérieur du village. Le site est pittoresque et reposant.
Guide Routard 2005 .
Forges de la Hunaudière :
… On découvre les maisons d’ouvriers, la chaussée et le pont des bourbiers, le déversoir, une cheminée d’affinage, les écuries, la chapelle St Eloi, la butte des laitiers, les maisons de maître (18ème et 19ème siècles), la maison du directeur…
Guide Bleu 2000 : Pays de la Loire
Les forges fournissent des emplois nouveaux aux gens de la région qui deviennent bûcherons, charbonniers, mineurs, meuniers, voituriers, forgerons … C’est la naissance d’une classe ouvrière distincte de la classe paysanne. Chaque forge emploie ainsi de 150 à 300 ouvriers dont trente à quarante travaillent dans les ateliers. Les savoir-faire se transmettent souvent de père en fils, créant de véritables dynastie de forgerons ou d’ouvriers. On leur fournit le logement et ils perçoivent un salaire, à la différence des fermiers qui n’ont que très peu d’argent liquide. Ils investissent alors dans la terre et finissent par former une petite bourgeoisie prospère. La famille Trébuchet est un bon exemple de cette réussite, tous comme les fondeurs Franco, les fendeurs Letellier ou les affineurs Laumaille.
Les forges du pays de Châteaubriant 1992 :
Dans le village subsistent des maisons d’ouvriers alignées le long de la rue principale.
C’est au travers de ces longères qui abritent alors les ouvriers de La Hunaudière, ou de La Forge-Neuve en Moisdon, que transparaît le mieux la dimension humaine. Mis à part les techniciens et les commis, une quarantaine d’hommes environ travaillent à la production du fer, dans divers ateliers : l’affinage, la forge, la moulerie (où l’on produit des objets à l’identique).
Espace-sciences.org (source : jean Franco) (1996)
Chaque forge emploie 150 à 300 ouvriers dont seulement une trentaine dans les trois ateliers : le haut fourneau, l’affinerie et la fenderie. Ces techniciens du fer perpétuent sur des générations la tradition du métier, en allant de forge en forge. Chaque famille a sa spécialité. Par exemple, les aïeux de Sophie Trébuchet (mère de Victor Hugo) sont des fondeurs de père en fils, chargés de l’élaboration de la fonte dans le haut fourneau, jugeant la qualité du minerai et dosant les matières premières. Ainsi, se sont perpétuées de véritables dynasties de forgerons.
Chateaubriant.org
Sophie Trébuchet est née en 1772, rue des Carmélites à Nantes
Châteaubriant.org
Les ancêtres paternels de Sophie étaient des maîtres-fondeurs et leur demeure, La Renaudière, au Petit-Auverné, était habitée par une tante qu’elle visitait régulièrement, parcourant la campagne à cheval. Les Trébuchet jouissaient à l’époque d’un certain prestige dans cette partie de la Bretagne.
Sophie Trébuchet, née le 19 juin 1772 à Nantes et morte le 27 juin 1821 à Paris, est connue pour avoir été la femme de Joseph Léopold Sigisbert Hugo et la mère de Victor Hugo
Wikipedia.org
Anciennes Forges de la Hunaudière (Sion les Mines) Fer et Forges, Mines et carrières
Guide Pratique Accueil Loisirs Pays de châteaubriant 2008 p 13 (patrimoine industriel) .
Les forges de la Hunaudière (Sion les Mines) .
Ancien site métallurgique de la fin du 16ème siècle, situé dans un cadre naturel magnifique. Animation fonderie tous les mardis après-midi (ouvert tous les mardis à 14h45) (Tél : 02 40 28 94 29) Pour les groupes, visite commentée sur demande (durée : 2h30) (4€ adulte, 2€ – 16 ans) (3,5 € groupe)
GP 2009 : idem .
Guide Bleu 1995 .
L’établissement de la Hunaudière a dû naître à la fin du 16ème siècle grâce à la puissante famille protestante des La Chapelle qui possédaient les seigneuries de Fougeray, La Roche-Giffard, Sion et Domnaiche.
Des ateliers, il reste peu d’éléments : canaux d’alimentation, cheminée d’affinerie construite vers 1785 et ruines d’une fenderie. …
Guide Gallimard 1992 .
Les forges de la Hunaudière, qui dépendent du Marquisat de Fougeray sont longtemps la propriété de la famille protestante La Chapelle qui en est dépossédée à la révocation de l’Edit de Nantes. Cédées au maréchal de Créqui, ces terres sont vendues par ses héritiers en 1749, à un conseiller au parlement de Rennes Charles Loquet de Granville, membre d’une famille d’armateurs malouins. L’atelier de moulerie produit des fontes moulées, allant des marmites aux canons, en passant par les chenets et les poêlons. P 355 La Hunaudière. Etablissement composé d’un haut fourneau de forge et fenderie, il est né dans la première moitié du 17ème siècle grâce à l’initiative de la famille La Chapelle qui possédait les seigneuries de Sion et de Fougeray.
Aujourd’hui subsistent des maisons d’ouvriers et deux maisons de maître des 18 et 19ème siècles.
Les bâtiments industriels ont été en grande partie détruits: seule une cheminée d’affinerie, construite en 1785 et les élévations de la fenderie sont encore visibles. A 3 km au NE les étangs de Chahin alimentaient en énergie deux fenderies, ateliers annexes de la forge de la Hunaudière.
Petit Futé 1995 .
Sion les mines permet d’admirer le site des forges de la Hunaudière.
Le minerai extrait permit jusqu’en 1884 de produire des ouvrages moulés.
On peut encore voir les anciennes maisons des maîtres des forges, les longères, les cheminées d’affinerie, le pont du 18ème siècle.
Dans les bois se trouve la petite chapelle St Eloi, patrons des forgerons et l’ancien fenil.
Pays de Châteaubriant 1990 .
Le site touristique principal est constitué par les anciennes forges de la Hunaudière. Le minerai extrait dans la région servait à produire des ouvrages moulés et ce jusqu’en 1884. … On peut observer également d’autres vestiges tels que l’une des cheminées d’affinerie, les canaux qui alimentaient en eau les mécanismes de l’usine et le pont du 18ème siècle sur la rivière.
Loire-Atlantique 1998 . P 347
La fonte est produite dans le haut fourneau et affinée dans la forge hydraulique pour donner du fer : cette nouvelle technique en deux temps donne un nouveau souffle à l’industrie métallurgique, déjà existante dans la région à l’époque celtique et qui devient le principal moteur de l’économie locale pendant deux siècles. Trois grands établissements voient le jour : la Hunaudière en 1630, la Forge-Neuve en 1668, et la Blisière en 1678, tous trois propriétés des grandes familles La Chapelle, Condé et Saget, les Maîtres des forges. …
P 39 La Hunaudière, un étang et le souvenir des forges…Des ateliers, il ne reste qu’une cheminée d’affinage et les ruines d’une fenderie.
Siloë 2002 .
La Hunaudière : un étang, des forges.
Les roues à aube ont cessé de brasser l’eau. Les soufflets ne ronflent plus
L’établissement produisait des clous, du lest pour les bateaux, des fers à repasser ou encore des barres de fer pour les maréchaux-ferrants.
Déjà présente à l’époque celtique, l’industrie métallurgique fut le principal moteur de l’économie locale à partir du 16ème siècle.
Alimenté en bois provenant des nombreuses forêts de la région, le haut-fourneau produisait la fonte, affinée ensuite dans la forge hydraulique pour donner du fer. Cette technique en deux temps se vit supplantée au 19ème siècle par la forge dite « à l’anglaise » avec le coke qui remplaça le charbon de bois.
Ouvertes en 1630, les forges de la Hunaudière furent les dernières à éteindre leurs fourneaux en 1884. (visites guidées 02 40 28 40 05).
Des ateliers, il reste une cheminée d’affinage et les ruines d’une fonderie. ( Ateliers d’initiation à la fonderie d’art).
Guide Bleu 2000 .
P 410 La forge de la Hunaudière est implanté par la puissante famille protestante de la Chapelle …
P 411 L’établissement de la Hunaudière est né à la fin du 16ème siècle grâce à la famille La Chapelle.
Il reste peu d’éléments des ateliers mais trois maisons principales des 18ème et 19ème siècles ont survécu.
Le village abrite un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
P 159 A Sion les Mines se trouvent les forges de la Hunaudière, créées à la fin du 16ème siècle et leur atelier de fonderie d’art.
Un parcours commenté de l’histoire du site des Forges est proposé en milieu d’après midi permettant de découvrir notamment l’ancienne cheminée d’affinage de 1785, les vestiges de la fenderie et de la clouterie, ainsi que l’ ancien fenil construit par le Prince de Condé.
Eléments protégés : Ancienne maison de maître et maison de maître de 1825, à l’exception des parties classées (cad. F 428, 562) : inscription par arrêté du 1er avril 1986 ; Le pont en pierre à double arche dit des bourbiers ; la fonderie ; la chapelle Saint-Eloi ; les façades et les toitures de l’ancienne maison de maître ; les façades et les toitures de la maison de maître de 1825 (cad. YA 72, 55 ; F 428, 562) : classement par arrêté du 6 juillet 1987 ;
http://www.monumentum.fr/forge-hunaudiere-pa00108826.html
Anciennes forges à bois de La Hunaudière XVIIème siècle : pont en pierre « des Bourbiers », fenderie, chapelle Saint-Eloi, maison de maître et autre maison de maître 1825; pont en bois, cheminée d’affinerie et maison du directeur, deux bourbiers, maisons d’ouvriers . Marché artisanal et campagnard à La Hunaudière : 15 août. Etang de La Hunaudière. Visites guidées des forges de La Hunaudière. Randonnées autour de l’étang. Office de tourisme. Pour en savoir plus, il existe un site sur les forges de la Hunaudière.
http://rre44.free.fr/chateaubriant/rresion/pages/sion.html
Au XIXème siècle, les forges locales vont subsister jusque vers 1880. La métallurgie au bois s’éteint définitivement face à la concurrence des forges à “l’anglaise” qui emploient du coke dans les hauts fourneaux. Le dernier fourneau du Pays de Châteaubriant à cesser son activité est celui de la Hunaudière au début de l’année 1884.
http://www.chateaubriant.org/1012-Les-Forges-de-la-Hunaudiere
Au XIXème siècle, les forges locales vont subsister jusque vers 1880. La métallurgie au bois s’éteint définitivement face à la concurrence des forges à “l’anglaise” qui emploient du coke dans les hauts fourneaux. Le dernier fourneau du Pays de Châteaubriant à cesser son activité est celui de la Hunaudière au début de l’année 1884.
Chateaubriant.org
Au 18ème siècle, la durée d’allumage des hauts fourneaux allait généralement de cinq à neuf mois en fonction de la disponibilité de l’énergie hydraulique ; ils étaient rechargés par le gueulard en charbon de bois, minerai et castine ; la fonte était coulée une à deux fois par jour.Le réaménagement de la grande halle de la Forge de Moisdon est achevé. Une nouvelle exposition est en préparation.
La gueuse de fonte passait ensuite dans une cheminée d’affinage ou affinerie afin d’être débarrassée d’une partie du carbone qu’elle contenait. La loupe de ferrécupérée était ensuite martelée à chaud sous forme de barres. Ces éléments étaient ensuite aplatis par unlaminoir et fendus en baguette dans l’atelier de fenderie.
Sur le site de la Hunaudière subsiste une cheminée d’affinerie, et les murs de l’atelier de fenderie. Le lieu est surtout marqué par l’imposante présence de la maison des maîtres de forge qui a été construite en 1825, et est aujourd’hui inscrite pour ses façades aux Monuments Historiques.
http://www.pays-chateaubriant.fr/article/articleprint/1541/1/93/
Tous les mardi* après midi de 14 h 45 à 17 h 30, un atelier de démonstration de fonderie d’art est ouvert au public sur le site historique des Forges de la Hunaudière. Animé par les Fondeurs du Castelbriantais, il a attiré plus de 1 100 visiteurs en 2007.
L’atelier est ouvert au public chaque mardi* de 14 h 45 à 17 h 30 avec explication par un des animateurs de toutes les étapes de conception des pièces, de la fabrication des moules en début d’après midi jusqu’à la coulée du bronze ou de l’aluminium en fusion à 17 h 00, puis le démoulage des pièces produites. Un parcours commenté de l’histoire du site des Forges est proposé en milieu d’après midi permettant de découvrir notamment l’ancienne cheminée d’affinage de 1785, les vestiges de la fenderie et de la clouterie, ainsi que l’ ancien fenil construit par le Prince de Condé.
Eléments protégés :
Ancienne maison de maître et maison de maître de 1825, à l’exception des parties classées (cad. F 428, 562) : inscription par arrêté du 1er avril 1986 ; Le pont en pierre à double arche dit des bourbiers ; la fonderie ; la chapelle Saint-Eloi ; les façades et les toitures de l’ancienne maison de maître ; les façades et les toitures de la maison de maître de 1825 (cad. YA 72, 55 ; F 428, 562) : classement par arrêté du 6 juillet 1987 ; Le pont en bois sur le trop-plein pavé ; la cheminée d’affinerie et la maison du directeur ; les deux bourbiers ; deux maisons d’ouvrier (cad. F 527, 563, 441, 442 ; YA 72) : inscription par arrêté du 6 juillet 1987
http://www.monumentum.fr/forge-hunaudiere-pa00108826.html
Anciennes forges à bois de La Hunaudière XVIIème siècle : pont en pierre « des Bourbiers », fenderie, chapelle Saint-Eloi, maison de maître et autre maison de maître 1825; pont en bois, cheminée d’affinerie et maison du directeur, deux bourbiers, maisons d’ouvriers . Marché artisanal et campagnard à La Hunaudière : 15 août. Etang de La Hunaudière. Visites guidées des forges de La Hunaudière. Randonnées autour de l’étang. Office de tourisme. Pour en savoir plus, il existe un site sur les forges de la Hunaudière. http://rre44.free.fr/chateaubriant/rresion/pages/sion.html
Au XIXème siècle, les forges locales vont subsister jusque vers 1880. La métallurgie au bois s’éteint définitivement face à la concurrence des forges à “l’anglaise” qui emploient du coke dans les hauts fourneaux. Le dernier fourneau du Pays de Châteaubriant à cesser son activité est celui de la Hunaudière au début de l’année 1884.
http://www.chateaubriant.org/1012-Les-Forges-de-la-Hunaudiere
Maisons d’ouvriers de la Forge neuve (Moisdon la Rivière) Fer et Forges, Mines et carrières
Petit Futé 2009 :
Ancien site de forges industrielles du 17ème siècle. La forge Neuve est l’une des forges les mieux conservées de la région. Son étang de 20 ha se prête idéalement aux balades à travers landes et bois de pins. La maison de pays, ancienne halle à charbon abrite l’exposition des forges du pays de Châteaubriant et retrace l’histoire de la métallurgie de la région.
La halle à charbon, les hauts fourneaux, l’emplacement des différents ateliers, l’affinerie, la fonderie, les déversoirs, l’étang des forges, les vestiges du manoir du maître de forge et une rue bordée de maisons d’ouvriers sont à voir. Toutes les constructions sont classées aux Monuments Historiques.
Guide Gallimard 1992 :
p 344 : Forge Neuve : De nombreux bâtiments annexes (aux hauts fourneaux, forge et fenderie) témoignent encore de ces activités :
.Halles à charbon, maisons de maître, maisons d’ouvriers.
P 347 Les grandes forges pèsent d’un poids croissant dans les ressouces financières des seigneuries tout autant que dans la vie économique du pays.
Chaque forge emploie 150 à 300 ouvriers dont seulement 30 à 40, dits internes, travaillent dans les trois ateliers : le fourneau, la forge, la fenderie.
Chaque famille a sa spécialité :
maître fondeurs (Trébuchet, Franco), maîtres affineurs, maître chauffeurs (Laumaille, Cavé), maîtres fendeurs (Letellier, Louvigné).
Le reste des ouvriers, dits externes, comprend mineurs, charbonniers, bucherons, voituriers.
Pays de Châteaubriant 1990 :
p 17 : (A la Forge Neuve) De beaux Bâtiments subsistent toujours :
La halle à charbon qui possède une magnifique charpente (actuelle Maison de Pays, Exposition des forges du Pays de châteaubriant)
La maison du maître de forge sur une hauteur qui domine le site.
Une très belle rue bordée de petites maisons ouvrières.
Guide Bleu 1995 :
Il subsiste de nombreux bâtiments annexes (aux ateliers de forge), halles à charbon, maisons d’ouvriers et deux maison de maître :
L’une du 17ème siècle située en aval de la forge.
L’autre du 18ème siècle beaucoup plus importante qui du haut de la colline domine l’étang.
La grande halle de la forge abrite une exposition permanente qui retrace l’exploitation du fer dans le Pays de Châteaubriant des origines à nos jours.
Bretagne Loire-Atlantique 1999 :
p184 … A l’ombre de ces grands seigneurs (Condé, Créqui, Villeroy) naissaient de nouvelles dynasties, celles des maîtres de forges. …
Le même phénomène s’observe chez les ouvriers, qui apparaissent comme de véritables « techniciens du fer » et constituent des lignages dont les membres sont fort recherchés pour leur compétence. Plusieurs familles apparaissent ainsi telles les Luneau, les Franco ou les Laumaillé qui, pendant plusieurs générations, fournissent des fendeurs, des affineurs, des chauffeurs ou des fondeurs mouleurs aux différentes forges du pays de la Mée. Enfin, qui ne connaît les Trébuchet, fondeurs à Issé et à Moisdon dont est issue Sophie Trébuchet, mère de l’auteur de Notre Dame de Paris et de Quatre vingt treize.
p 191 : Il reste aujourd’hui de nombreux témoignages de l’activité déployée par René Saget (créateur de la Forge Neuve) et ses successeurs.
Parmi ceux-ci on peut citer la chaussée de l’étang, édifiée en 1668, les maisons d’ouvriers, dont la construction s’étendit du règne de Louis XIV à la Seconde République. Ajoutons-y la maison construite en 1670 pour Laurent Gobert, conseiller au parlement de Bretagne et associé à Saget, le manoir du maître de forges, belle et vaste construction de schiste augmentée d’une chapelle bénie en 1747 ou encore les deux halles à charbon, édifiées respectivement en 1669 et 1787.
Cette dernière, construction de schiste recouverte d’un toit à comble brisé, abrite une exposition permanente retraçant l’histoire de l’exploitation du fer dans la région.
Loire Atlantique 1998 :
Vingt à trente ouvriers, logés sur le site travaillent dans les différents ateliers de la forge et plus de trois cents sont employés comme mineurs, charbonniers, bûcherons, voituriers.
Guide Bleu 2000 :
P 411 L’établissement de la Hunaudière est né à la fin du 16ème siècle grâce à la famille La Chapelle.
Il reste peu d’éléments des ateliers mais trois maisons principales des 18ème et 19ème siècles ont survécu.
Le village abrite un alignement de maisons d’ouvriers du 18ème siècle.
— les ouvriers de la forêt (ouvriers externes), manoeuvres recrutés au niveau local, journaliers souvent, apparemment 200 à 300 personnes occupées à extraire le minerai de fer dans la forêt de Senonches, à abattre les arbres, à fabriquer le charbon de bois (c’était le plus gros effectif) et à assurer le transport à la forge du minerai et du combustible sur le dos des chevaux.
— les ouvriers du fer (ouvriers internes), peu nombreux, 20 à 30 personnes, lorsqu’il n’y avait pas de transformation ce qui était le cas à Dampierre, donc 10% de l’effectif global. Ceux-là étaient logés sur place; il s’agissait de techniciens exerçant un métier considéré comme prestigieux mais très compartimenté. On était ou fondeur (haut-fourneau), ou affineur ou marteleur (forge), ou fendeur (laminoir).
Lesforgesdedampierresurblevy.com
les maisons d’ouvriers (1668-1851). Au XVIIIème siècle, on comptabilise 21 logements d’ouvriers.
Ces logements ont été restaurés jusqu’en 1851 ;
infobretagne.com
Pour l’année 1787 à la Forge Neuve, le nombre de personnes employées est de 172 en hiver contre 565 en été dont 60 techniciens l’hiver (période de forte activité) et 11 en été (période d’entretien), et 112 autres travailleurs en hiver contre 554 en été.
Paysdechateaubriant.fr
Patrimoine de Pays, Commémorations
Stèle de la Brosse (Sion les Mines) La Résistance de 1939 à 1945 dans le Pays de Châteaubriant
Petit Futé 2009 p 118 :
Le site de la Sablière est classé monument historique. On trouve aussi des stèles à la forêt de Juigné-les-Moutiers et à Sion les Mines, Célébrant la mémoire des combattants.
Flohic 1999 : p 393
Stèle de la Résistance (1944) Granit. Lieu-dit « La Brosse ».
Ce monument commémore la mort de jeunes résistants la nuit du 10 au 11 juillet 1944. Après le démantèlement du Maquis de Saffré, en juin 1944, les résistants qui sont parvenus à s’échapper se cachent dans la région. Un petit groupe se dissimule en forêt de Domnèche, venant coucher à la nuit tombée, dans le grenier à foin du père David à la Brosse. Le 10 juillet, ils tombent sous les balles lors d’une embuscade. Quatre d’entre eux sont achevés à coups de crosse, et deux autres meurent en détention.
Juin 1944 : 80 résistants sont tués par les allemands au maquis de Saffré. Les fuyards se réfugient dans la forêt de Domnaiche. Quatre fuyards sont exécutés par les allemands à la Brosse, à Sion-les-Mines.
Ecole.lusanger.free.fr
Entre les Forges de la Hunaudière et le Moulin du pont. En ce lieu ont été exécutés quatre jeunes, rescapés de l’attaque du Maquis de Saffré.
Aupaysdechateaubriant.com (site de l’ADT)
– Combat de Sion-les-Mines le 11 Juillet 1944 :
La stèle de la Brosse. Les 4 tués au combat et 2 morts en déportation. Articles de presse.
Voila.net
La Brosse, 11 juillet 1944
Après l’attaque du Maquis de Saffré, le 28 juin 1944, (lire page 99) des maquisards réussissent à s’enfuir. Une quinzaine d’entre eux atteignent Treffieux où ils sont hébergés pour la nuit dans une grange. Puis ils prennent la direction de La Hunaudière où ils décident d’établir un nouveau maquis dans la forêt de la Brosse. Les jeunes se rendent souvent à Sion pour se ravitailler et, comme partout, la Gestapo en est vite informée.
Une nuit, une quarantaine d’Allemands guettent la rentrée des Réfractaires, vers 4 heures du matin, à proximité de la ferme des DAVID. Arrivés en camion, les Allemands se divisent en trois groupes. L’un, face à la route. Un deuxième dans le creux du fossé et le troisième de l’autre côté de la route sur le haut du talus. Les jeunes maquisards, insouciants, ne se doutent de rien et, tout à coup, ils sont pris sous un feu croisé. Des centaines de douilles : les maquisards n’ont aucune chance d’échapper à ce guet-apens.
Sept d’entre eux sont étendus dans le chemin. Deux blessés, Eugène EVAIN et Raymond LEBORDAIS, roués de coups, sont jetés dans un camion (ils mourront en déportation). Un troisième qui râle encore est achevé d’un coup de mousqueton.
Quatre autres sont laissés pour morts. Ils se nomment Louis DENIEUL, Robert GASTINEAU, Paul LEBORDAIS, Roger COLLET et Auguste COLLET. Mais ce dernier, qui n’est pas mort, trouve la force de garder les yeux entrouverts et de se laisser tourner et retourner sans bouger, malgré ses blessures. Quand les Allemands sont partis, il se traîne jusqu’à la ferme voisine où il alerte Pierre DAVID que les coups de feu ont tenu en éveil. Celui-ci soigne le blessé et le conduit jusque chez le Docteur DAGUIN (qui est aussi maire de Sion) : Auguste COLLET est sauvé. Le commis Georges TERRIEN l’emmène chez ses parents à St Vincent des Landes, au péril de sa vie. Acte courageux qui pouvait valoir la mort immédiate au blessé et au conducteur de la carriole.
Le lendemain les Allemands préviennent le docteur DAGUIN qu’il doit faire enterrer CINQ de ses administrés, cinq « terroristes », en fosse commune. Le docteur DAGUIN refuse et commande QUATRE cercueils. Une cérémonie émouvante rassemble les habitants des villages voisins pour une inhumation à La Brosse, sur les lieux mêmes du guet-apens.
journal-la-mee.fr
Environnement, Sites Naturels
Forêt de Domnaiche (Lusanger) Observation de la Nature
Guide Bleu 1995 .
A l’est de la commune s’étend la forêt de Domnaiche qui fut autrefois le siège d’une châtellenie.
Près d’un étang, subsistent les pans de mur de ce qui fut l’ancien château de Domnaiche, construit, dit-on, à l’emplacement d’un ancien camp romain.
Guide Gallimard 1992 .
A l’est du bourg s’étend la forêt de Domnaiche dans laquelle subsiste, au bord d’un étang, les ruines d’un château médiéval situé non loin de l’ancienne voie romaine, qui porte le nom de « chaussée de joyance ». Ce château aurait été construit à l’emplacement d’un ancien camp romain.
A l’ouest de la forêt, s’élèvent les menhirs de la Pierre, de Chasseloup et du tertre Gicquel, mais surtout de la Pierre du Hochu, bloc de quartz piqué, haut de près de 3 mètres. PF 1995 . Par la D 775, on arrive à Derval, au bord de la Chère(?), en ayant longé la magnifique forêt de Domnaiche.
Pays de Châteaubriant 1990 .
La forêt de Domnaiche (750 ha, domaine privé) contient les ruines d’un vieux château-fort datant probablement du 10ème siècle.
En bordure d’un étang, il en reste quelques traces. Toujours dans la forêt, mais à proximité du bourg, un petit sentier permet d’accéder à un menhir : la « Pierre du Hochu » ou « Pierre à la Bergère », haut de 2,7 mètres.
La Torre 1990 .
Menhir dit « la Pierre du Hochu » dans la forêt de Domnaiche (MH). Vestiges d’un château-fort. CB 1904 . La maison seigneuriale était le Château de Domnèches à 4km ENE du bourg. Dans la forêt de ce nom, on trouve encore les ruines d’un châtelier entouré de remblais et de canaux.
Sur les bords de la forêt de Domnèches, on voit la Pierre de la Bergère, un des plus beaux menhirs de la région. Dans la forêt de Domnèches, à la Joyance, traces de voie romaine.
Orieux Vincent 1895 .
A l’est, la grande forêt de Domnaiche est à cheval sur le plateau. Epoque Gallo-romaine : Trace de voie dans la forêt de Domnaiche. M.A. : Débris du château, deux tours et des douves.
Bretagne Loire-Atlantique 1999 .
(L’alignement de la Grée-Galot) constitue, avec le menhir de la Forêt de Domnèche, familièrement appelé pierre du Hochu, un nouveau témoignage de l’occupation de la région à l’époque préhistorique.
Là encore, les traces d’industrie métallurgique sont fort anciennes. Celles retrouvées en forêt de Domnèche permettent de penser que l’exploitation du sous-sol, déjà entreprise par les Gaulois, s’est très probablement intensifiée pendant l’occupation romaine. Elle se poursuivit longtemps et, au 17ème siècle, la forêt abritait un haut fourneau. La forêt de Domnèche abrite les vestiges d’un château, dont l’origine remonte à l’époque gallo-romaine et qui fut autrefois le siège d’une haute justice s’étendant sur les paroisses de Lusanger et St Aubin des Châteaux et d’une maîtrise des eaux et forêts.
Quelques pans de murs viennent en rappeler l’existence.
Domnaiche : 750 ha de forêt privée, sur la commune de Lusanger.
Domnesche, Domnaiche : au fil du temps le nom a quelque peu varié. Le château en ruine portait-il ce nom ? Deux villages en lisière de la forêt s’appellent encore Domnaiche et « Launay de Domnaiche ». Des mégalithes sont signalés : le menhir de Briangault et celui du Hochu. [Il y en avait davantage avant que l’abbé Cotteux ne les détruise pour faire son « fameux » calvaire de Louisfert !]
La mémoire populaire a gardé le souvenir de deux abbayes toutes proches (à Couetoux et Briangault), de maquisards rescapés du Maquis de Saffré et d’incendies dramatiques (1938, 1944 et 1976 notamment). La forêt était lieu de travail des charbonniers et des forgerons qui y avaient installé des bas-fourneaux pour exploiter le minerai de fer. Ce n’est pas pour rien qu’on se trouve à proximité des Forges de la Hunaudière . On trouve encore dans la forêt une parcelle appelée « les mines » . La forêt de Domnaiche c’est 40 % de feuillus et 60 % de résineux. Ces derniers ont été plantés, en raison de leur croissance rapide, à la suite de l’incendie de 1976. La forêt de Domnaiche est inscrite au PEFC (Programme Européen Forêt Certifiée) Elle doit respecter un cahier des charges et fournir un produit labellisé. Par exemple le Douglas produit ici est « classe 3 naturelle », c’est-à-dire utilisable en extérieur. C’est un bois de grande qualité, équivalent à un bois traité du commerce traditionnel, mais non traité et moins cher ! L’entretien de la forêt consiste aussi à préserver la biodiversité par exemple en conservant des bois morts pour servir d’abris pour la faune.
C’est l’un des aspects de cette forêt : la chasse est réservée aux actionnaires du groupement forestier. Chevreuils, sangliers, lièvres, blaireaux, renards, bécasses, faisans vénérés, etc. Chasse à courre, battues, déterrages : 5 ou 6 jours par mois d’octobre à février. Il arrive que des riverains de la forêt se plaignent des nuisances (restrictions de circulation par exemple). (1)
Ne vous risquez pas à des incursions « sauvages » : il est si simple d’avoir les autorisations souhaitées.
Journal-la-mee.fr
Ecrit le 26 novembre 2008
A l’entrée de la forêt, en bordure de la route départementale, ce corps de bâtiments annonce en effet déjà les différentes activités développées sur Domnaiche : sylviculture et exploitation forestière bien sûr, mais également chasse, accueil du public et valorisation du patrimoine.
Valoriser 740 hectares de forêt n’est pas un simple hobby. L’enjeu économique est d’importance
Grosso modo, la forêt est placée sous trois « régimes » différents, naturellement réunis dans un seul et unique Plan Simple de Gestion
- La série feuillue, de 276 ha, où le chêne est l’essence principale
- La série résineuse en gestion directe, sur 268 ha (pins maritimes principalement, mais aussi sylvestres et laricios).
- la surface résineuse sous contrat du FFN (Fonds Forestier National) depuis 1964, sur 146 ha, et gérée par la DDAF de Loire-Atlantique (pins maritimes et laricios, épicéas communs et de Sitka). Un incendie a détruit en 1976 une grande partie de ce contrat ; en 1978, une centaine d’hectares a donc été reconstituée en pins maritimes et laricios de Corse
Si les revenus sylvicoles constituent le premier poste des recettes du Groupement, ce ne sont pas pour autant les seuls.
La chasse est en effet considérée non comme un accessoire mais comme un volet complémentaire et indissociable de la production forestière. Traditionnellement très apprécié des bécassiers, ce massif affirme aussi désormais sa vocation pour le grand gibier, chevreuil et sanglier
Crpf-paysdelaloire.fr
Etang de la Hunaudière (Sion les Mines) Observation de la Nature
Guide Pratique Accueil Loisirs Pays de châteaubriant 2009 p 18 (Etangs) .
La Hunaudière (Sion les Mines)
4 km autour de l’étang vous permettront d’observer les richesses faune et flore de l’étang et de cheminer sur les traces des anciens fondeurs avec la maison de directeur, les maisons des maîtres des forges, la chapelle St Eloi.
Siloë 2002 .
Face au bois qui longe l’étang se trouve l’ancien fenil servant au stockage de la nourriture des animaux de trait alors utilisés pour les transports.
Chemins de Nature en Loire-Atlantique 2000 : p 68
Aux siècles précédents (le 19ème siècle), les étangs servaient à l’industrie du fer, et avaient été créés pour alimenter des forges.
La région de Châteaubriant et d’Ancenis a été choisie dès le 16ème siècle parce qu’elle disposait sur place de minerai de fer, ainsi que d’importantes forêts.
Il ne manquait plus que la force hydraulique …
Flohic 1999 :
p 388 Sion les Mines, Cheminée d’affinage.
Le village de la Hunaudière est construit à partir de la seconde moitié du 16ème siècle autour d’une forge au bois, dont l’activité s’est poursuivie jusqu’à la fin du 19ème siècle. Plusieurs édifices témoignent encore de ce passé industriel, tels l’étang établi sur le cours de la rivière la Chère, et son barrage de retenue. …
. L’étang de la Hunaudière, d’une superficie de 14ha, constitue la réserve d’eau assurant le fonctionnement des ateliers, il est traversé par la Chère qui prend sa source dans la région de Soudan, et qui traverse Châteaubriant avant d’arriver dans l’étang de la Hunaudière
La Chère prend sa source du côté de Soudan, au nord de la forêt de Juigné. Son bassin versant représente 450 km².
– Elle s’écoule sur 60 km avant sa confluence avec la Vilaine.
Le bassin versant amont de la Chère est situé sur des roches imperméables, ce qui entraîne un coefficient de ruissellement élevé et un temps de réponse assez court en cas de crue.
Journal-la-mee.fr
La Chère est une rivière qui prend sa source à proximité de Soudan (au nord-ouest de la forêt de Juigné en Loire-Atlantique) et qui se jette dans la Vilaine non loin de Sainte-Anne-sur-Vilaine dans le département d’ Ille-et-Vilaine, à la limite du département de la Loire-Atlantique.
Wikipedia.org
La Chère prend sa source à Soudan. Elle rejoint la Vilaine au niveau des marais de Ste Anne sur Vilaine. Elle mesure 66 km. Son bassin versant couvre 452 km², 18 communes sur 25 concernées sont adhérentes au syndicat de bassin versant.
Pays de chateaubriant.com
C’est au début du 17ème siècle, qu’une nouvelle technique de fabrication du fer est introduite dans le pays pour répondre aux besoins croissant de fer liés au développement économique. Cette technique Wallonne, nécessite de l’énergie, pour pouvoir atteindre les températures nécessaires dans le Haut fourneau pour une fusion complète du minerai.
Une promenade autour de l’étang (4km) qui vous permet de découvrir la faune et la flore, un pique nique dans les sous bois, ou une partie de pêche, ce sont les différentes manières de découvrir le site des Forges de la Hunaudière.
Mais, saviez vous que ce site est artificiel, entièrement créé de la main de l’homme.
La seule source d’énergie importante et qui puisse être stockée est l’énergie hydraulique. Ce qui a donné lieu à l’utilisation de la force hydraulique, c’est la raison de la création, sur la Chère, de l’étang de la Hunaudière (14ha) et d’une industrie métallurgique sur ce site.
Le système hydraulique
Pour faire fonctionner ces forges utilisant la technique en 2 temps, il est nécessaire de pouvoir disposer de sources d’énergie, nous sommes au début 17ème et les sources d’énergie sont limitées. A cette époque seule l’eau est une énergie que l’on peut stocker. Ce sera donc la source d’énergie qui fera fonctionner les divers ateliers du site. L’étang de la Hunaudière, d’une superficie de 14ha, constitue la réserve d’eau assurant le fonctionnement des ateliers, il est traversé par la Chère qui prend sa source dans la région de Soudan, et qui traverse Châteaubriant avant d’arriver dans l’étang de la Hunaudière. La Chère a comme affluent le Négery qui reçoit ses eaux de 2 étangs d’une superficie de 18ha eux-mêmes alimentés par les marais de la Hattais situés sur la commune de Ruffigné.
Les ateliers ne fonctionneront que lorsque les quantités d’eau seront suffisantes pour entraîner les roues hydrauliques, c’est-à-dire uniquement durant les mois d’octobre à avril.
Lesforgesdelahunaudière.fr
Etang à riches végétations aquatiques bordé de ceintures d’hélophytes, de zones marécageuses localement étendues, de prairies inondables et d’un bosquet.
Intérêt avi-faunistique :
Site intéressant pour le stationnement de l’avifaune aquatique hivernante en complémentarité avec les autres étangs de la région (étang de Chahin, etc…).
Avifaune nicheuse diversifiée avec 5 espèces aquatiques et palustres), dont un anatidé nicheur occasionnel, localisé et peu abondant dans notre région.
Intérêt floristique : Intéressantes ceintures de végétations périphériques et présence d’espèces végétales peu communes au niveau du boisement situé sur la bordure sud-ouest de l’étang.
Ecologie.gouv.fr
(DREAL Pays de la Loire)
Berges de la Chère (Mouais) Pêche, Promenade
Guide Pratique Accueil Loisirs Pays de Châteaubriant 2008
p 17 (vallée de la Chère) .
Partie de Soudan, la Chère longe les remparts du Château de Châteaubriant, baigne le Bas du Tertre sous le charmant bourg de St Aubin des Châteaux, se repose dans l’étang de la Hunaudière, site des anciennes forges, anime le moulin du Pont encore en activité, traverse le bourg de Mouais, plus petite commune de Loire-Atlantique et poursuit son cours vers le Grand-Fougeray . GP 2009 : rien .
Guide Bleu 1995 .
Petite commune sur les bords de la Chère, qui resta pendant près de mille ans sous la tutelle des abbés de Redon jusqu’à la Révolution.
Pays de Châteaubriant 1990 .
Le bourg est situé au pied d’un coteau boisé baigné par la Chère. Il a été créé au 9ème siècle par les moines de Redon qui fuyaient les Normands en remontant la rivière. Au bord de la Chère, l’ancien moulin à eau qui possède encore sa roue et l’étang contribuent également au charme de cette commune.
La Torre 1990 . Rives de la Chère.
Orieux Vincent 1895 .
Au pied du bourg, moulin à eau établi sur la Chère.
Guide Bleu 1995 .
(moulin) Sur la Chère, moulin du 19ème siècle, ayant conservé sa roue à aubes.
Guide Gallimard 1992 . (moulin)
Au bord de la Chère, un charmant moulin à eau a encore sa roue à aubes.
Charles Bruneau 1904 .
(moulin) Moulin à eau.
Loire-Atlantique 1998 . (moulin)
En contrebas du village, un joli manoir, un moulin et sa roue à aubes sur la Chère.
Chapron 1901 . (moulin) . Vieux pont ruiné sur la Chère, ancien moulin de la Cour (La Cour : moulin sur la Chère).
Illustration d’une photo de l’église :
D’après la légende, des Normands dévastèrent le monastère de St Sauveur de Redon. L’abbé saint Convoyon partit, avec ses moines et ses reliques. Ils remontèrent la Vilaine et le ruisseau de la Chère. Le rocher du tertre leur barra le passage. C’est là qu’ils bâtirent cette église (?) .
Guide Routard 2005 :
Descendre la rue du lavoir : belles demeures anciennes, avec leurs puits et four à pain. Balade le long de la Mée (?)
La Chère prend sa source sur la commune de Soudan et parcourt 66 km avant de se jeter dans la Vilaine au niveau des marais de Sainte-Anne-sur- Vilaine. La superficie de son bassin versant est de 450 km².
Les cours d’eau ont été progressivement transformés en une succession d’étangs par la présence de petits barrages ou suite à l’arrêt de la manipulation des moulins à eau. Le bassin de la Chère présentant un sous-sol imperméable, il n’y a pas de nappe souterraine. Ainsi, il existe naturellement de grandes variations de débit entre l’hiver et l’été.
Plaquette : « le bassin de la Chère : mode d’emploi »
Journal-la-mee.fr
Mouais est situé au pied d’un escarpement boisé au nord du département à mi-chemin entre Nantes et Rennes, environ à 4 kilomètres de Derval. C’est une des plus petites communes de la Loire Atlantique de par sa superficie. La rivière Chère traverse les terres de Mouais au sud du bourg. Le promeneur qui longe ses berges, arrive ainsi devant un moulin à eau avec sa roue à aubes.
Site.google.com/site/ventdouestlepaysdelamee (généalogie)
La Chère prend sa source du côté de Soudan, au nord de la forêt de Juigné. Son bassin versant représente 450 km².
– Elle s’écoule sur 60 km avant sa confluence avec la Vilaine.
Le bassin versant amont de la Chère est situé sur des roches imperméables, ce qui entraîne un coefficient de ruissellement élevé et un temps de réponse assez court en cas de crue.
Journal-la-mee.fr
La Chère est une rivière qui prend sa source à proximité de Soudan (au nord-ouest de la forêt de Juigné en Loire-Atlantique) et qui se jette dans la Vilaine non loin de Sainte-Anne-sur-Vilaine dans le département d’ Ille-et-Vilaine, à la limite du département de la Loire-Atlantique.
Wikipedia.org
La Chère prend sa source à Soudan. Elle rejoint la Vilaine au niveau des marais de Ste Anne sur Vilaine. Elle mesure 66 km. Son bassin versant couvre 452 km², 18 communes sur 25 concernées sont adhérentes au syndicat de bassin versant.
Pays de chateaubriant.com
La commune est traversée par la rivière Chère, affluent de la Vilaine. celle-ci forme une partie de la limite entre Mouais et Derval[4].
Le plan d’eau sur la Chère au sud du bourg autour duquel a été aménagé un itinéraire pédestre appelé « La Chapelle Saint Marcellin à Mouais »[22].
Wikipedia.org
Vingt-cinq communes sont concernées par ce cours d’eau, 15 sont adhérentes au syndicat. Celui-ci s’efforce de réaliser les aménagements nécessaires à la bonne qualité de l’eau en prenant en compte la vallée de la Chère et de ses affluents (notamment l’Aron et le Néguerry) , les zones humides, les 23 moulins, les barrages, les activités agricoles et les loisirs (pêche, tourisme lié à l’eau).
Le syndicat regroupe 18 communes sur les 25 concernées, pas seulement les communes traversées par la Chère, mais aussi celles de son bassin versant, c’est-à-dire celles qui collectent les eaux de pluie qui vont grossir la rivière. Celles aussi qui sont traversées par l’Aron et le Néguerry, affluents de la Chère
Journal-la-mée.fr
Panorama sur la Chère (Derval) Pêche, Promenade
Pays de Châteaubriant 1990 .
Le bourg, situé sur une hauteur dominant la vallée de la Chère (vues très étendues en venant (?) de Mouais)
La Torre 1990 .
Vaste panorama au nord sur la vallée de la Chère.
Orieux Vincent 1895 .
Le plateau de Châteaubriant la traverse (Derval) et la divise entre les bassins de la chère et du Don.
La Chère forme sa limite nord et le Don sa limite sud.
Ecrit le 25 mai 2005 : La Chère prend sa source du côté de Soudan, au nord de la forêt de Juigné. Son bassin versant représente 450 km².
– Elle s’écoule sur 60 km avant sa confluence avec la Vilaine.
– Le débit de la rivière est de 10 m3 par seconde à Châteaubriant. (lors des périodes de crue)
La rivière paresse pour descendre à 1,98 m3/s à Derval (avec un maxi de 7,67 m3/s et un mini de 0,10 m3/s)
Le bassin versant amont de la Chère est situé sur des roches imperméables, ce qui entraîne un coefficient de ruissellement élevé et un temps de réponse assez court en cas de crue.
Journal-la-mee.fr
La Chère prend sa source à Soudan. Elle rejoint la Vilaine au niveau des marais de Ste Anne sur Vilaine. Elle mesure 66 km. Son bassin versant couvre 452 km², 18 communes sur 25 concernées sont adhérentes au syndicat de bassin versant.
Pays de chateaubriant.com
Des coteaux de la Chère où vous pourrez admirer les beaux paysages vallonnés jusqu’aux plateaux en passant par le beau site des Forges de la Hunaudière, que de découvertes pour tous les sens. ( sentier de randonnée de Sion à la Hunaudière et retour vers Sion les mines)
Tourisme-derval.fr
Ecrit le 13 avril 2005 : Syndicat de la Chère
Le syndicat regroupe 18 communes sur les 25 concernées, pas seulement les communes traversées par la Chère, mais aussi celles de son bassin versant, c’est-à-dire celles qui collectent les eaux de pluie qui vont grossir la rivière et y apportent, éventuellement, des polluants. Celles aussi qui sont traversées par l’Aron et le Néguerry, affluents de la Chère.
Ecrit le 3 novembre 2004 : Pour la bonne qualité de l’eau
Le Syndicat de la Chère s’est réuni récemment à Ercé en La Mée sous la direction d’Yves Daniel, maire de Mouais.
Vingt-cinq communes sont concernées par ce cours d’eau, 15 sont adhérentes au syndicat.
Celui-ci s’efforce de réaliser les aménagements nécessaires à la bonne qualité de l’eau en prenant en compte la vallée de la Chère et de ses affluents (notamment l’Aron et le Néguerry) , les zones humides, les 23 moulins, les barrages, les activités agricoles et les loisirs (pêche, tourisme lié à l’eau).
L’ACPM (actions pour les chômeurs) vient de terminer le travail de nettoyage des berges de la Chère. Un entretien régulier sera fait à raison d’un cinquième des rives par an.
Journal-la-mée.fr
Le Syndicat de la Chère
Créé en 1977, le Syndicat de la Chère regroupe actuellement 14 communes et une communauté de 4 communes, en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine, sur les 25 communes possédant au moins une partie de leur territoire sur le bassin versant de la Chère. Ces 18 communes ont décidé de s’associer pour intervenir au niveau de l’aménagement hydraulique et plus généralement, dans la gestion de l’eau.
La Chère
La Chère prend sa source sur la commune de Soudan et parcourt 66 km avant de se jeter dans la Vilaine au niveau des marais de Sainte-Anne-sur- Vilaine. La superficie de son bassin versant est de 450 km².
Plaquette : « le bassin de la Chère : mode d’emploi » Journal-la-mée.fr
Ile du Gué (Jans) Pêche, Promenade
Guide Pratique Accueil Loisirs Pays de châteaubriant 2008
p17(Sites naturels et étangs : Vallée du Don) .
Vallée du Don : De st Julien de Vouvantes à Nozay, en passant par Moisdon la rivière et Jans, la vallée du Don offre des panoramas riches et variés et des paysages agréables.
GP 2009 : rien .
La Torre 1990 . Rives du Don
Orieux Vincent 1895 .
Cette commune est située au sud du canton (de Derval) dans le bassin du Don, entre Derval et Nozay.
Elle est arrosée par le Don et ses deux gros affluents: la Cosne à droite et le paradel à gauche.
Celui-ci forme, avec une partie du Don, la limite sud de la commune.
La vallée du Don, large et boisée renferme environ 300 ha de prairies.
CB 1904 . Les rives du Don sont remarquables et, à l’étang des fées, à 2 km sud-est, les bords enchanteurs forment des perspectives agréables.
Il y a un endroit remarquable : – L’ île du Gué (sur le Don)
D’une longueur de 92,1 km1, le Don prend sa source dans les Marches de Bretagne-Anjou dans la commune de Saint-Michel-et-Chanveauxdans le Maine-et-Loire2.Le Don (Don en breton également) est une rivière française d’une longueur de 119 km[1] qui coule avant tout dans le nord du département de la Loire-Atlantique. C’est un affluent de la Vilaine en rive gauche.
Le Don prend sa source dans les Marches de Bretagne-Anjou dans la commune de Saint-Michel-et-Chanveaux dans le Maine-et-Loire. La rivière coule vers l’ouest en traversant le bourg de Saint-Julien-de-Vouvantes, le Petit-Auverné où il reçoit les eaux du Petit-Don. Les deux rivières unies traversent Moisdon-la-Rivière, puis les bourgs d’Issé, de Treffieux et de Jans, où il trouve la rivière nommé Cône.
Après être passée sous la RN 137, elle continue vers Marsac-sur-Don, Guémené-Penfao, puis Massérac où elle se jette dans la Vilaine à la limite entre la Loire-Atlantique et l’Ille-et-Vilaine.
Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,002 m³ par seconde (deux litres), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est très sévère, le cours d’eau étant alors réduit à un mince filet d’eau. Mais ce fait est fréquent parmi les rivières de la région coulant sur le vieux socle armoricain peu perméable sur lequel les eaux des précipitations ruissellent rapidement.
Wikipedia.org
Affluent important de la Vilaine.
Nota : connue aussi sous le nom de Canut.
Elle nait dans les Marches de Bretagne-Anjou, dans la commune de Saint-Michel-et-Chanveaux (département du Maine-et-Loire, région Pays de la Loire).
Longueur : 110 km environ.
Bassin : 620 km² et débit moyen : 3,77 m3/s (mesuré à Guémené-Penfao).
Départements traversés : Maine-et-Loire (49), Loire-Atlantique (44).
Principales villes traversées : Saint-Michel-et-Chanveaux, Saint-Julien-de-Vouvantes, le Petit-Auverné, Moisdon-la-Rivière, Issé, de Treffieux, Jans, Marsac-sur-Don, Guémené-Penfao, Massérac.
Principaux affluents : Don ou Petit-Don (20 km), la Touche (17,3 km), Cône (28 km), Sauzignac (19 km).
Elle se jette dans la Vilaine vers Massérac , à la limite entre les départements de Loire-Atlantique et d’Ille-et-Vilaine.
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Le Don qui coule d’est en ouest s’est frayé un passage au milieu des schistes ardoisiers créant un paysage sauvage et escarpé, recouvert de landes. Les crêtes schisteuses offrent des points de vues panoramiques sur la vallée boisée où s’égrènent des villages à l’habitat traditionnel.
Le Pays de la Mée est traversé d’Est en Ouest par le Don. Cette rivière prend sa source dans la commune de Saint-Michel et Chanveaux dans le Maine-et-Loire, dans les Bois de Chanveaux à 100 m d’altitude.
Le Don a une longueur de 110 km et va se jeter dans la Vilaine à travers le lac de Murin à hauteur des communes d’Avessac et de Massérac.
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Au Nord-Est de la Loire, on trouve le « Bocage angevin », cette région départementale, qui correspond approximativement aux Pays de Châteaubriant et d’Ancenis
Il s’agit d’un ensemble de plateaux d’altitude voisine de 100 m (le point culminant du département est la colline de la Bretèche, près de Châteaubriant), à la géologie variée (schistes et grès primaires, faluns tertiaires), traversé d’est en ouest par les vallées de la Chère, du Don et de l’Erdre.
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