Canal de Nantes à Brest Blain Sites naturels ou aménagés
Le canal de Nantes à Brest, une belle inutile.
Près de 360 kilomètres jalonnés de 232 écluses, telle est la distance parcourue par le canal de Nantes à Brest au travers des quatre départements de la Loire-Atlantique, du Morbihan, des Côtes d’Armor et du Finistère. Cette entreprise, dont la réalisation devait s’écouler sur une trentaine d’années, trouve son origine dans les guerres napoléoniennes. En effet, il s’agissait non seulement d’ouvrir une nouvelle voie navigable à l’intérieur des terres mais encore de contourner le blocus maritime imposé par l’Angleterre et surtout d’assurer l’approvisionnement du plus vaste de nos arsenaux. Les travaux commencèrent en 1806. On y employa notamment 400 prisonniers de guerre espagnols, logés pour la circonstance au château de Blain. Achevée la première, la portion du canal située en Loire-Atlantique fut inaugurée en janvier 1834. On pouvait alors, en franchissant une vingtaine d’écluses, parcourir la centaine de kilomètres séparant Nantes de Redon. Très rapidement concurrencé par le chemin de fer, le canal de Nantes à Brest eut, du point de vue économique, une existence des plus brèves. En effet, si, au cours de la seule année 1838, près de 6000 navires franchirent l’écluse de Nantes, la navigation commerciale ne cessa par la suite de diminuer et cessa progressivement dans les années 1960 pour faire place au tourisme fluvial qui connaît aujourd’hui un grand développement.
Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 157.
Voie d’eau de 360 km, 236 écluses, pour une dénivellation de 555 m. Aménagement de huit rivières; Erdre, Isac, Oust, Blavet, Doué, Kergoat, Hyères, Aulne.
Création de trois canaux de jonction pour relier successivement ces rivières en franchissant des reliefs; liaison Erdre-Isac (Bief de partage Bout de bois), liaison Oust-Blavet (bief Hilvern-Bel-Air), liaison Blavet-Aulne (Bief de partage Glomel).
Le Petit-Futé 2009-2010 Loire-Atlantique p 93.
Entre 1890 et 1914, la navigation sur le canal atteignit la moyenne annuelle de 35000t. Elle ralentit puis disparut à cause de la construction en travers du canal, du barrage de Guerlédan, en 1928, et surtout du développement des transports routier et ferroviaire. Depuis les années 1960, des « coches d’eau », des péniches de plaisance, ont remplacé les bateaux marchands. A Blain, Guenrouët, et St Nicolas-de-Redon, des quais spacieux aux maçonneries bien ordonnées rappellent cette époque prospère. Le Mistral, dernier automoteur pour le transport de sable de la Loire, cessa son activité en 1977.
Guide Gallimard 1998 Nantes-Côte de Jade p 323.
Lancée par l’empereur Napoléon 1er en 1804, la construction du Canal commence en fait en 1811 et s’achève en 1842, première année de libre navigation sur toute sa longueur. La section de Nantes à Redon comporte 17 écluses dont 9 sur les communes de Blain et La Chevallerais.
Le canal est longtemps utilisé comme voie commerciale, pour le transport par péniche. Au Port de Blain, au début du siècle dernier, on déchargeait des denrées alimentaires, des barriques de vin, du sable de Loire, des engrais…Et la péniche repartait avec un fret de pommes à cidre, de troncs de chêne, de sabots du Gâvre, de charbon de bois… A la vitesse du pas du cheval ! C’est maintenant l’activité de plaisance qui, avec la pêche et la randonnée, fait la vie du canal.
L’idée vacances : louer une péniche, la piloter à son rythme, et s’offrir une vue originale sur l’intérieur du pays.
http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/decouvrir/le-canal.html
1er janvier 1842 : la voie d’eau entre Nantes et Brest de 360 km est ouverte à la navigation sur toute sa longueur8 ;
1858 : inauguration du canal par Napoléon III et l’Impératrice Eugénie sur le site de l’écluse maritime de « Guilly Glaz ».
Le développement du chemin de fer à partir des années 1850 (notamment la ligne Carhaix-Châteaulin-Camaret en 1911), la construction de routes et la construction du barrage hydroélectrique de Guerlédan (qui isole les parties finistérienne et costarmoricaine du reste du réseau et donne naissance au plus grand lac artificiel breton, le lac de Guerlédan) à partir de 1923, mettent un terme au « fret » (composé de denrées alimentaires — céréales, vins, sucre, sel ; de matières premières — bois, sable de Loire, ardoise, tuffeau angevin, houille pour les forges de Loudéac ; engrais agricoles — chaux du Maine et Loire, sable calcaire ; produits divers — charbon, cire, chanvre, lin…9) par voie d’eau douce entre Nantes et la rade de Brest, d’autant plus que le canal était d’un gabarit trop faible pour la batellerie bretonne qui avait pourtant motorisé ses bateaux dans les années 1930. Le trafic, ayant progressé de 10 000 tonnes (1859) à 174 000 tonnes (1911), a dès lors décliné. C’est en 1942 que le dernier chaland franchit l’écluse de Châteauneuf-du-Faou10.
Aujourd’hui, les chevaux de halage (dont la vitesse moyenne était de 2 km/h en charge) ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux amateurs de canoës ou kayaks, aux plaisanciers sur péniches, voiliers ou bateaux motorisés, l’outil industriel et commercial s’étant mué en axe touristique.
La Loire-Atlantique comporte 18 écluses sur environ 74 km. L’écluse no 1 de Saint-Félix délimite le début du canal entre la Loire et l’Erdre.
Le canal de Nantes à Brest est jalonné de 238 écluses dont 18 englouties par le barrage de Guerlédan (la dernière écluse est la 237 mais il existe une 17 bis à Redon). Les huit cours d’eau canalisés sont : l’Erdre, l’Isac, l’Oust, le Blavet, le Doré, le Kergoat, l’Hyères et l’Aulne. On dénombre trois biefs de partage sur le canal de Nantes à Brest : Bout-de-Bois (altitude 20 mètres), Hilvern (altitude 129 m), Grande Tranchée à Glomel (altitude 184 m). Les travaux ont coûté 160 millions de francs-or de 1860 (soit 150 millions d’euros en 2000).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Nantes_%C3%A0_Brest
L’objectif historique du canal était d’abord purement militaire. Il devait permettre de déjouer le blocus naval instauré alors par la marine britannique. Puis il est devenu économique, avec le transport de minerais, de produits agricoles, de bois… C’est l’avènement du chemin de fer qui a été fatal au rôle économique du canal. Aujourd’hui, les plaisanciers ont remplacé les mariniers et ce sont eux qui font revivre ce canal devenu touristique.
http://www.loire-atlantique.fr/jcms/cg_89025/le-canal-de-nantes-a-brest
Le canal de Nantes à Brest, écluse après écluse, est à découvrir à bord d’un bateau de tourisme fluvial ou en vélo, le long du chemin de halage, aménagé spécialement pour cette pratique familiale en toute sécurité.
Port fluvial Blain Sites naturels ou aménagés
Blain. Il y a des pontons d’amarrage dans le port, situés près des restaurants, le centre ville est à 5 minutes à pied et il y a des toilettes et des douches sur le quai.
http://www.leboat.fr/destination/france/brittany/the_best_of_brittany_cruise
Voie Verte du canal de Nantes à Brest en Loire-Atlantique
Activités possibles : Course à pied Equitation Marche Vélo tout chemin VTC Vélo tout terrain VTT Revêtement : Sol stabilisé bien roulant Cette Voie Verte est aménagée sur le chemin de halage du Nantes à Brest par le Conseil Général de Loire-Atlantique. Elle s’étend sur 75 km entre l’Erdre et la Vilaine, de l’écluse de Quiheix à Nort-sur-Erdre à l’écluse de la Digue à St Nicolas-de-Redon. C’est un parcours très sûr (peu de traversées de routes), facile (plat, barrières non gênantes), et bucolique, avec des écluses fleuries et des paysages variés. A noter : le contre halage est aménagé sur 30 km pour les cavaliers. La randonnée peut se poursuivre le long du canal jusqu’à Châteaulin. Cette Voie Verte sur le chemin de halage du canal de Nantes à Brest a été aménagée par le Conseil Général de Loire-Atlantique en 2007. Cela officialise et autorise une fréquentation par les cyclistes et les piétons, qui était déjà importante. Le début du parcours se fait dans un paysage ouvert de culture et d’élevage. Après l’écluse du Pas d’Heric (D39), la voie est sur la rive sud. On rejoint ensuite le vallée de L’Isac, un affluent de la Vilaine, au niveau des étangs et de la base de loisir le Pommain. Deux kms plus loin, on repasse sur la rive nord avant la halte nautique de La Chevalleraie, on longe le château médiéval de la Groulaie, et on traverse le charmant petit port de Blain. Le canal suit la vallée sinueuse de l’Isac jusqu’au port des Bellions. Malgré l’absence de dénivelé, le paysage est assez changeant avec des parties ombragées et des zones humides où la rivière élargie abrite une flore et une faune variées et de nombreuses espèces d’oiseaux.
http://www.af3v.org/spip.php?page=imprimer&voie=227
la création d’un Canal reliant Nantes avec Brest fut approuvée en 1810 par Napoléon 1er afin de déjouer le Blocus Continental imposé par les Anglais.
Commencés en 1806, suspendus en 1814 à cause de la chute de l’empire, les travaux reprendront en 1825 pour s’achever en 1842.
De 1880 à 1930, le trafic commercial est intense sur le canal. Les bateaux non-motorisés sont tirés par des chevaux depuis la berge. Mais de 1930 à 1970, le chemin de fer puis la route lui font concurrence. Sur ce Canal, 238 écluses se succèdent sur 360 kilomètres de longueur. La section du Canal de Nantes-Redon comprend 17 écluses et permet de parcourir environ 100 kms, en empruntant l’Erdre et le lit de l’Isac. Le canal va alors se reconvertir dans le tourisme fluvial. Le temps d’un week-end ou de vacances. On peut aujourd’hui louer des bateaux habitables, pilotables sans permis, et découvrir au fil de l’eau de superbes endroits.Jugez-en par vous même.
http://otsi.blain2.free.fr/1lecanaldenantesabrest.htm
Le Bassin du canal de Nantes à Brest . Blain se distingue par son port important sur le canal qui fait face à un imposant château adossé d’un parc boisé. Le canal se distingue lui par les alignements d’arbres de haut jet (platanes, chênes, peupliers, tilleuls), de peupliers ou plus ponctuellement de conifères le long du chemin de halage. Axe de loisirs par excellence le canal, que l’on l’emprunte à pieds à vélo ou en péniche, est un axe de découverte lent du paysage.
http://www.paysages.loire-atlantique.gouv.fr/pdf/Le_bocage_suspendu_du_sillon_de_Bretagne.pdf
Le canal servait au transport de marchandises. Elles étaient transportées dans des péniches.. Elles s’arrêtaient au port de Blain pour décharger du sable, du charbon, des céréales, des engrais…..sucre,orange, pâte à papier, poteau à mine, sable, colis pour artisans, charbon, barriques de vin, et de la chaux.
Il y a 200m3 ou 200 000 litres d’eau dans une écluse Sur Blain, il y a 6 écluses. Il y en a 17 entre Redon et Nantes. Il y en a 238 entre Nantes et Brest
Sur le port de Blain, aujourd’hui il y a des restaurants. Les péniches ne passent plus ce sont maintenant des bateaux à moteur, des bateaux de tourisme.
Le port n’est plus un lieu de travail mais un lieu de loisirs et de randonnées. On y trouve quelques péniches qui sont à quai et qui servent d’habitation.
On a construit une passerelle pour accéder au château.
http://plano.free.fr/2007/2007-2008/exposes/canal-de-nantes-a-brest.pdf
Si les aspects militaires ont été le premier moteur pour déclencher le projet, très rapidement l’intérêt économique va devenir une évidence. Ce moyen de transport sera d’autant plus utile que les routes à l’intérieur de la Bretagne sont peu nombreuses et de piètre qualité. Le canal contribuera pour une bonne part au développement économique de la Bretagne. http://marie.pilthnipp.pagesperso-orange.fr/
L’Isac est une rivière française qui coule d’est en ouest dans la partie nord du département de Loire-Atlantique. C’est un affluent en rive gauche de la Vilaine. Son cours est en grande partie emprunté par le Canal de Nantes à Brest. La longueur de son cours d’eau est de 69,3 km1. L’Isac prend naissance sur le territoire de la commune d’Abbaretz. Elle se jette dans la Vilaine au niveau de Fégréac, face à la ville de Rieux qui se situe déjà dans le département du Morbihan.
La rivière passait à Blain avant la construction du Canal de Nantes à Brest. Elle n’est maintenant plus visible, mais on devine son cours par quelques méandres sur la rive non aménagée du Canal (généralement la rive sans chemin de halage). http://fr.wikipedia.org/wiki/Isac
Construit en début du 19ème siècle, le canal de Nantes à Brest remplit aujourd’hui un rôle touristique. Des péniches circulent d’écluse en écluse. Des promeneurs à pied ou à vélo empruntent le chemin de halage utilisé autrefois par les chevaux pour tirer les bateaux.
La création du canal, initialement prévue pour des raisons militaires se révéla bénéfique au commerce, et contribua à l’essor de l’agriculture et de l’industrie bretonnes : les péniches, d’abord à voile et traînées par des chevaux sur les chemins de halage, puis à moteur, assurèrent jusqu’aux années 1950 le transport du bois, du sable, du blé, de l’ardoise, des engrais et des denrées alimentaires (café et sucre).
http://www.ouest-atlantis.com/org/velo/tourdelamitie.htm
A partir de 1923, avec la construction du barrage de Guerlédan et les progrès du chemin de fer, la Canal perd peu à peu sa vocation commerciale de transport de marchandises en Bretagne intérieure. Le canal semblait condamné, mais sa vocation touristique le remet au cœur d’une dynamique économique, touristique et environnementale. Aujourd’hui, les chevaux de halage ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs et le canal ouvre ses écluses aux plaisanciers.