Canal de Nantes à Brest La Chevallerais

Canal de Nantes à Brest    La Chevallerais      Voie de communication

Lancée par l’empereur Napoléon 1er en 1804, la construction du Canal commence en fait en 1811 et s’achève en 1842, première année de libre navigation sur toute sa longueur. La section de Nantes à Redon comporte 17 écluses dont 9 sur les communes de Blain et La Chevallerais.

Le canal est longtemps utilisé comme voie commerciale, pour le transport par péniche.

Au Port de Blain, au début du siècle dernier, on déchargeait des denrées alimentaires, des barriques de vin, du sable de Loire, des engrais…

Et la péniche repartait avec un fret de pommes à cidre, de troncs de chêne, de sabots du Gâvre, de charbon de bois… A la vitesse du pas du cheval !

C’est maintenant l’activité de plaisance qui, avec la pêche et la randonnée, fait la vie du canal.

L’idée vacances : louer une péniche, la piloter à son rythme, et s’offrir une vue originale sur l’intérieur du pays.

Halte Nautique La Remaudais à La Chevallerais http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/decouvrir/le-canal.html

Plus long bief : Isac, n°17bis (28 km) La construction en 1930 du barrage de Guerlédan qui, malgré la clause du cahier des charges qui lui imposait de ne pas couper la navigation, n’a jamais été équipé d’un ouvrage de franchissement, a causé un grand tort à la batellerie bretonne, et cause le même tort aujourd’hui au tourisme fluvial qui l’a remplacée. http://projetbabel.org/fluvial/rica_nantes-brest-canal.htm

La cale de La Chevallerais Dans les années 30, les bateaux y déchargeaient du sable, des sacs de chaux, des engrais entreposés dans la petit maison du syndicat.

http://martine6.perso.neuf.fr/decidela/canal/souvenirs.htm

De l’Erdre à l’Aulne, le canal mesure 364 km, mais seul 20 % de sa longueur (soit environ 73 km) est artificiel.

Huit cours d’eau sont canalisés pour l’alimenter, ou aménagés pour les rendre navigables, devenant les ramifications d’un assez surprenant réseau navigable breton. Les dates clés : 1803 : l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Guy Bouessel est chargé de l’étude du projet ;

1804 : Bouëssel se rend sur le terrain4 ; 1806 : timide début du chantier, sur la section Nantes-Redon5 ;

1811 : des décrets autorisent l’emploi de prisonniers de guerre et de condamnés, répartis en bataillons5.

Suite au décret impérial de construction des canaux de Bretagne signé le 7 juin 1811 par Napoléon, début des travaux aux deux extrémités (en Loire-Inférieure et dans le Finistère). Le 7 septembre 1811, pose de la première pierre de la première écluse sur l’actuel « bief de Guilly Glaz », à la frontière des communes de Port-Launay et Châteaulin ; 1812-1814 : construction du « bief des Bouts-de-Bois », par des Espagnols prisonniers de guerre ; ces forçats, logés dans le camp des Jarriais, près de Saffré, connaissent des conditions très dures ; ils sont libérés en 1814;

Ces ouvriers, parfois des paysans (des recruteurs battant la campagne), rarement des mendiants (bien que le préfet des Côtes-du-Nord le comte de Bagneux prenne un arrêt anti-mendicité à cet effet), souvent des bagnards ou des prisonniers de guerre (camp militaire de Glomel, prisonniers espagnols dans les landes des Jarriais en Loire-Inférieure, payés 30 centimes puis un franc par jour mais une bonne part du salaire est retenu pour la nourriture, l’habillement, le logement et les soins, ce qui provoque révoltes et désertions, poussant les attributaires des adjudications à les payer au volume déblayé)

1er janvier 1842 : la voie d’eau entre Nantes et Brest de 360 km est ouverte à la navigation sur toute sa longueur8 ;

1855 : mise en eau du bassin de Redon8 ;

1858 : inauguration du canal par Napoléon III et l’Impératrice Eugénie sur le site de l’écluse maritime de « Guilly Glaz ».

Le développement du chemin de fer à partir des années 1850 (notamment la ligne Carhaix-Châteaulin-Camaret en 1911), la construction de routes et la construction du barrage hydroélectrique de Guerlédan (qui isole les parties finistérienne et costarmoricaine du reste du réseau et donne naissance au plus grand lac artificiel breton, le lac de Guerlédan) à partir de 1923, mettent un terme au « fret » (composé de denrées alimentaires — céréales, vins, sucre, sel ; de matières premières — bois, sable de Loire, ardoise, tuffeau angevin, houille pour les forges de Loudéac ; engrais agricoles — chaux du Maine et Loire, sable calcaire ; produits divers — charbon, cire, chanvre, lin…10) par voie d’eau douce entre Nantes et la rade de Brest, d’autant plus que le canal était d’un gabarit trop faible pour la batellerie bretonne qui avait pourtant motorisé ses bateaux dans les années 1930. Le trafic, ayant progressé de 10 000 tonnes (1859) à 174 000 tonnes (1911), a dès lors décliné. C’est en 1942 que le dernier chaland franchit l’écluse de Châteauneuf-du-Faou11.

Aujourd’hui, les chevaux de halage (dont la vitesse moyenne était de 2 km/h en charge) ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux amateurs de canoës ou kayaks, aux plaisanciers sur péniches, voiliers ou bateaux motorisés, l’outil industriel et commercial s’étant mué en axe touristique.

La Loire-Atlantique comporte 18 écluses sur environ 74 km. L’écluse no 1 de Saint-Félix délimite le début du canal entre la Loire et l’Erdre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Nantes_%C3%A0_Brest

Le 7 septembre 1811, la pose de la première pierre de l’écluse de Port Launay marque le début des travaux qui vont aboutir à la jonction de quatre bassins fluviaux (Loire, Vilaine, Blavet, Aulne), huit rivières et trois biefs de partage des eaux sur un parcours de 364 km, avec la construction de 238 écluses.

Les travaux effectués par des prisonniers de guerre espagnols, soldats déserteurs et bagnards de Brest, paysans, femmes et enfants, ont duré des années. Le canal de Nantes à Brest est livré dans son intégralité à la navigation en 1842 et inauguré en 1858 par Napoléon III.

A partir de 1923, avec la construction du barrage de Guerlédan et les progrès du chemin de fer, la Canal perd peu à peu sa vocation

commerciale de transport de marchandises en Bretagne intérieure. Le canal semblait condamné, mais sa vocation touristique le remet au cœur d’une dynamique économique, touristique et environnementale.Aujourd’hui, les chevaux de halage ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs et le canal ouvre ses écluses aux plaisanciers. http://www.groupe-ps-bretagne.org