Chapelle de la Magdeleine Le Gâvre Patrimoine religieux
Chapelle Sainte Madeleine XIIe-début du XIXe siècles Terre et pierre La Madeleine d’Iff
Cette chapelle est édifiée à l’époque de l’origine de toutes les maladreries de St Lazare, dont Marie-Madeleine était la sœur. La léproserie est confiée à l’abbaye de Blanche-Couronne, elle-même fondée en 1160. La chapelle, qui assure le culte de la léproserie, reste le seul témoin de de la présence de cette communauté. Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la vierge de Notre-Dame-de-Grâce. Les caractéristiques de construction initiale, notamment les ouvertures, sont conservées malgré les interventions effectuées, et tépoignent du changement qui s’opère dans l’architecture des édifices religieux : L’arc en plein-cintre cède le pas à l’arc brisé.
Charpente XII, XIVe siècles Chapelle Ste Madeleine
Cette charpente repose sur un seul tronc, équarri à l’herminette, qui court le long des deux côtés du mur. L’assemblage de l’ensemble est rendu possible grâce à des chevilles. Sur l’une des poutres, figure la date de 1199, qui confirme l’ancienneté de la réalisation.
Flohic 1999, pp151,152
la chapelle Sainte-Madeleine (XIIème siècle – début du XIXème siècle). Cette chapelle, fondée par Pierre de Dreux en 1199, servait jadis de lieu de culte pour une léproserie administrée par un prieuré. Le prieuré dépendait de l’abbaye de Blanche-Couronne : il avait droit de pâture pour 50 bêtes à cornes et autant de porcs. La fenêtre de l’autel est curieuse avec un meneau en forme de Y. Une niche est à droite avec un arc trilobé. De tous temps on y a vénéré une statue de la Vierge, haute de 1,10 m et datant du XVème. La Vierge est représentée debout, serrant sur sa poitrine l’enfant Jésus reposant sur son bras gauche, tandis qu’elle l’entoure de son bras droit. Le buste est entièrement dévié, attitude propre aux madones du XVème siècle. On peut apprécier diversement la restauration de la chapelle, du moins doit-on se réjouir qu’on ait laissé, à la base du clocher moderne, les ailerons de l’ancienne époque.
http://lafrancedesclochers.xooit.com/t48-Gavre-Le-44130.htm
Chapelle de la Magdelaine
Des vitraux contemporains pour la chapelle de la Magdelaine au Gâvre La chapelle de la Magdelaine est située dans un hameau au cœur de la forêt du Gâvre (44130). Ce prieuré bénédictin, fondé au XIIe siècle, a été bâti sur un ancien lieu de culte à Vénus. La chapelle abrite une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVIe siècle représentant la Vierge allaitante. Celle-ci est protégée au titre des Monuments Historiques.
Pour les six baies de l’édifice, Solène Daoudal a proposé une création contemporaine inspirée de l’esprit des lieux.
Il s’agit de ceindre le bâtiment d’une “fôret vitrail” qui évoque les bois qui cernent le hameau & la chapelle de la Magdelaine.
Des rameaux d’émail jouent du contraste entre les applats mats du verre dépoli & les transparences colorées des verres soufflés.
Entre le souvenir de Vénus, la dédicace à Marie-Madeleine & le culte à la vierge allaitante, ce sont des figures de femmes & de mères qui sacralisent ici l’espace. En évoquant une nature florissante, le motif des vitraux participe du même schéma symbolique : la fôret, un des premiers visage de la “mère nature”, relève du registre du féminin sacré. La baie d’axe a été choisie pour accueillir les premiers vitraux. Une recherche de mécénat est actuellement menée pour finaliser le projet.
La pose des vitraux a permis de réhabiliter la baie à meneau qui était auparavant masquée par une fenêtre de bois largement cimentée. Le choix technique de vitraux en un seul panneau a permis de ne pas diviser les lancettes horizontalement par des barlotières qui auraient alourdi le dessin & fragilisé le meneau. La solidité de la verrière est alors garantie par plusieurs facteurs : l’entrelacement du chemin de plomb, le choix d’un plomb armé d’acier pour fermer le panneau & l’ajout de deux vergettes par lancette. Scellées dans la pierre & maintenues au vitrail par des attaches soudées en bague, elles sont forgées pour suivre la ligne des plomb & se fondre dans le dessin. Un travail mené selon les normes des Monuments Historiques par l’atelier Solène Daoudal en collaboration avec le vitrailliste Laurent Rosier (Atelier Versicolore, Goven 35580). Atelier verrier Solène Daoudal L’Esturmel 44390 Saffré
http://www.ateliersolenedaoudal.fr/index.php?/creation/chapelle-de-la-magdelaine/
Cette chapelle est édifiée à l’époque de toutes les maladreries de Saint Lazare, dont Marie-Madeleine était la sœur.
La léproserie* est confiée à l’abbaye de Blanche Couronne, elle-même fondée en 1160.
Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la Vierge de Notre-Dame de Grâce.
* : lieux d’isolement et de prise en charge des malades de la lèpre http://www.legavre.fr/fr/information-detail/22415/la-chapelle-magdelaine
Construite en 1199 pour assurer le culte d’une léproserie, la chapelle reste le seul témoin de cette communauté isolée au milieu des bois pendant plusieurs siècles. Si la restauration effectuée à la fin du XIX e siècle a dénaturé une partie de l’édifice, la chapelle porte encore dans ses murs et sa charpente, les caractères de son époque. En particulier dans ses ouvertures romanes et gothiques et surtout son joyau : une magnifique piscine qui fait corps avec la maçonnerie, ainsi que le bénitier. Propriété des habitants du village, elle est l’objet de toute leur attention.
la chapelle Sainte-Madeleine (XIIème siècle – début du XIXème siècle). Cette chapelle, fondée par Pierre de Dreux, servait jadis de lieu de culte pour une léproserie administrée par un prieuré. Le prieuré dépendait de l’abbaye de Blanche-Couronne : il avait droit de pâture pour 50 bêtes à cornes et autant de porcs. La fenêtre de l’autel est curieuse avec un meneau en forme de Y. Une piscine est à droite avec un arc trilobé. La statue de Notre-Dame de Grâce date du XVème siècle : elle est en pierre blanche et la Vierge soutient son enfant, collé contre le sein gauche ;
Au XIIème siècle, à l’orée de la forêt de Gâvre, suite aux retours des Croisades, une léproserie s’installe avec une chapelle, dédiée à sainte Madeleine et dépendant de l’abbaye de Blanche-Couronne fondée en 1160 sur le territoire de La Chapelle-Launay en Loire-Atlantique