Château de la Groulais Blain Patrimoine architectural

Château de la Groulais            Blain                   Architecture civile

L’origine de ce vaste édifice remonte à 1108, lorsque le Duc de Bretagne, Alain Fergent, demande au seigneur Guégon de faire construire une place fortifiée pour défendre la région contre la menace française. Deux grandes familles se succèdent dans ce Château : les Clisson, puis les Rohan au XVe siècle.

Henri Ier de Rohan introduit le protestantisme dans la région, ce qui vaudra plusieurs sièges au château pendant les guerres de Religion.

Les parties classées monuments historiques appartiennent aujourd’hui à la commune. Elles abritent le Centre de la fresque, qui propose des stages d’initiation à la peinture murale, et l’Atelier de l’imprimerie ancienne, au rez-de-chaussée, où l’on découvre les techniques typographiques de Gutemberg jusqu’au années 1960. Dans la tour du Pont-levis, la superbe charpente conique en bois de chêne date du XVIe siècle.

Guide Evasion Bretagne-Sud Hachette Livre 2010.

Château de la Groulais. Le château de Blain, dont l’édification remonte au XIIe siècle, a connu une histoire longue et tourmentée. Il est entièrement détruit dès le XIIIe siècle par le Duc de Bretagne Jean Ier le Roux, contre qui Olivier Ier de Clisson, propriétaire du domaine, s’est révolté. Les successeurs d’Olivier entreprendront la reconstruction du château; Olivier V notamment– le Connétable – restaurera les fortifications originelles, qu’il complètera de quatre tours.

C’est par sa fille Béatrix, mariée au vicomte Alain VIII de Rohan, que la forteresse passe aux mains de cette illustre famille, pour devenir au XVIe siècle, un vaste et luxueux château-fort bien défendu. Mais les Rohan, converti au protestantisme, sont attaqués par les troupes du Duc de Mercoeur pendant les Guerres de Religion ; le château, incendié, tombe en ruines. L’ancien ouvrage militaire, dévasté, se transforme au cours des siècles suivants en une demeure agréable, entourée par la forêt de Groulais, réserve de chasse des Rohan. La Révolution n’épargne pas le château, dont une partie sera restaurée à partir du XIXe siècle dans un style néogothique. C’est à la fin du XXe siècle que la tour du pont-levis et ses courtines, la tour de la prison, les tours sud-est et sud-ouest, la tour du connétable et la façade du logis du roi (fermé à la visite) sont classées aux Monuments historiques. Depuis 1989, l’association Château Essor Blinois œuvre à la restauration et à l’animation du site. La partie du château ouverte au public propose régulièrement des expositions temporaires et abrite un atelier d’imprimerie.

Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p 177-178

Blain, le port. Les plaisanciers attacheront ici leurs amarres pour se promener autour du Château de la Groulais qui se dresse sur la rive droite. Construit en 1104 par Alain IV Fergent, duc de Bretagne, cette puissante forteresse devient l’illustre demeure de deux grandes familles qui ont marqué l’histoire du pays, les Clisson et les Rohan. Si les guerres et la Révolution lui font subir incendies et pillages, l’entre-deux guerres lui promet des lendemains meilleurs. Racheté par le prince de Grèce et sa femme, Marie Bonaparte, il est restauré et retrouve sa splendeur. Aujourd’hui, le Logis du Roi est converti en hôtellerie. Les parties du XIVe siècle accueillent diverses expositions et un atelier de fresques.

Guide Siloë Loire-Atlantique 2002 p 180.

Au début du XIIe siècle, le duc de Bretagne, Alain Fergent y construit un premier château qui viendra compléter la ceinture fortifiée des marches de Bretagne aux côtés de Châteaubriant, Vitré, Fougères… Deux grandes familles vont se succéder à sa tête : les Clisson, dont le célèbre Olivier, connétable de France et les Rohan, notamment Henri Ier, chef des calvinistes après Henri IV. Sous son règne, nombre de familles protestantes du Poitou viendront s’installer autour de Blain. Dominant les berges de l’Isac dont il surveillait les abords, le château est constitué de deux enceintes concentriques, La Grande enceinte encerclant le Petit Chastel. Du château d’Alain Fergent, il ne reste que les fondations. Un second bâtiment l’a remplacé à la fin du XIIIe siècle, considérablement agrandi par Olivier de Clisson au XIVe siècle. Au début du XVe siècle, il échoit à la famille de Rohan. Vendu au XIXe siècle, il est acquis en 1918 par la Princesse Bonaparte, épouse du Prince de Grèce. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands, les Anglais, puis les Américains l’occupent tour à tour.

La Grande enceinte comporte la Tour du Pont-levis (Très belle charpente en coupole), flanquée de murailles qui la relie à la tour sud et à la tour des prisons.

Le Petit Chastel comprend la tour du connétable, bel exemple d’architecture gothique militaire du XIVe siècle. Le Logis du Roi (plusieurs rois de France y ont séjourné), remanié au XIXe siècle, étire sa belle façade le long du canal. Le château abrite aujourd’hui une école de fresque dont on peut voir les travaux dans la chapelle St Roch, à l’entrée de Blain.

Guides Bleus Hachette Pays-de-la-Loire 2003 p 117-118.

La construction du nouveau château de Blain, due à Olivier II de Clisson dure un demi-siècle et s’étend de 1270 à 1320. L’édifice, comme c’est souvent le cas, remplace un château bâti sur les rives de l’Isac, au début du XIIe siècle, sous Alain Fergent. Intervenant à son tour, Olivier IV, le célèbre connétable, est à l’origine d’une troisième forteresse, beaucoup plus vaste et puissante que les précédentes. Celle-ci passe aux Rohan par le mariage de sa fille Béatrice avec Alain VIII de Rohan. Henri Ier de Rohan, converti au calvinisme, entraine à sa suite plusieurs familles de l’aristocratie. Le château, quant à lui, subit plusieurs sièges et est repris successivement par Jean de Montauban et le duc de Mercoeur. …

Pendant l’occupation, les vieilles murailles abritent successivement les Anglais, les Allemands et les Américains. Quelques années plus tard, c’est un négociant en bois de Blain, Louis Brétesché, qui l’achète. A peine est-il entré en possession de ce domaine qu’il revend la demeure aux frères de St Jean Baptiste de la Salle, ne conservant que les bois. Les religieux y établissent le collège St Laurent, qui fonctionne jusqu’en 1983.

C’est la tour du connétable, haute de quarante-cinq mètres, qui constitue l’élément le plus impressionnant de l’ancienne forteresse. Elle est flanquée d’une tour d’escalier carrée. Cette tour, protégée par des fossés et un pont-levis, constituait l’un des éléments du système défensif mis en place par le connétable.

A proximité, le logis du roi, ainsi nommé à la suite de visite de plusieurs souverains, notamment Charles VIII et Henri II, respectivement venus en 1490 et 1551, édifié au XVe siècle, a fait l’objet d’une restauration à la fin du siècle dernier. Non seulement les corniches et les encadrements d’ouverture mais aussi les toitures et les têtes de cheminées sont alors refaits tandis que des gargouilles sont mises en place. Ces « restaurations », pas toujours très orthodoxes sur le plan stylistique, sont poursuivis à l’intérieur du bâtiment par le prince de Grèce qui rétablit, également à mi-hauteur, la tour du moulin. …

L’imposante tour du pont-levis, coiffée d’un toit d’ardoise en poivrière marque l’entrée de la forteresse, dominant des douves sèches.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 156, 157 

Le château comptait, à une époque, jusqu’à douze tours. Aujourd’hui, il en reste neuf3, plus ou moins entières.

Le Petit Chastel en comporte quatre :

La Tour du Moulin (nord-ouest), ronde, avec un toit-terrasse et mâchicoulis ;

La Tour du Connétable (nord-est), ronde, avec toit conique, plus une une tourelle-escalier carrée saillante, couverts d’ardoises, datant de 1386, et mesurant 45 m par 15 m ;

La Tour du Donjon des Armes (sud-ouest), détruite sur ordre de Richelieu, en 1629 ;

La Tour de l’Horloge, rasée en 1804, il n’en restent que les fondations.

La Grande Enceinte en a six :

La Tour Nord-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre ;

La Tour Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, en fer-à-cheval ;

La Tour Sud-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, surplombée par la Tour de la Prison (xive siècle) (25 m par 8,5 m), couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Pont-Levis, xive siècle, 40 m par 15 m, couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Sud-Ouest, en fer-à-cheval, protégeait le pont-levis.

Le Logis du Roy (dont le rez-de-chaussée accueille actuellement un restaurant), xve siècle, entre les tours du Conétable et du Moulin, et devant lequel se trouve un jardin à la française. Refait par Marie Bonaparte (Princesse de Grèce), au xixe siècle, il est dans le style Renaissance, avec de hautes lucarnes à pinacles, des gargouilles et des cheminées à dessins de briques et d’ardoise.

Le Logis de la Reine, détruit par Richelieu, se trouvait entre la tour du Moulin et la tour du Donjon des Armes. Il n’en restent que les parties basses et les caves.

Le château s’étale sur une superficie de 4,4 hectares, incluant douves et fossés, alimentés par l’Isac, autrefois. L’espace dans ce qui reste de l’enceinte fortifiée (la Grande Enceinte), aménagé en pelouse, reçoit, annuellement, des reconstitutions médiévales. Le parking visiteurs occupe une grande partie de l’ancienne cour d’honneur.

L’entrée principale se faisait par une porte monumentale, au nord-ouest, au lieu-dit les Pavés, dans la rue Olivier V de Clisson. L’entrée du château-fort actuel se situe au sud-ouest, par le pont-levis (condamné car écroulé). La Grande Enceinte est la partie classée et communale.

De la chapelle du xvie siècle, disparue, ne subsiste que la crypte. Les bâtiments de la métairie, à côté de la porte monumentale, sont devenus des gîtes.

Le château-fort abrite le Centre de la fresque, atelier de la technique de peinture a fresco, et le Musée de l’Imprimerie Ancienne.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Blain

Le château de Blain, est l’un des maillons d’une chaîne de forteresses qui ceinturaient la Bretagne. Placé sur la rive gauche de l’Isac, il est solidement assis sur un socle rocheux de schiste qui affleure au milieu de terrains marécageux, inondés par la rivière (Isac), dont il commande le passage.

Composé de deux enceintes fortifiées : le « Petit Chastel », qui occupe 1 hectare 26 ares, et la « Grande enceinte » qui, elle, mesure 3 hectares 14 ares, fossés compris, le château de la Groulais était l’un des plus imposants de Bretagne.

Construit par Alain IV Fergent, duc de Bretagne et comte de Nantes, au tout début du XIIe siècle, vers 1104, il est donné en fief au Chevalier Guégon, premier seigneur connu de Blain.

Ce sont ensuite les Clisson qui seront propriétaires des lieux. D’Olivier I à Olivier V, c’est ce dernier, Connétable de France, qui en fera une forteresse redoutable.

A sa mort, sa fille Béatrix, mariée à Alain VIII de Rohan hérite des possessions blinoises. Le Château de la Groulais entre ainsi dans le patrimoine d’une des plus grandes familles de l’époque : les Rohan. Grands constructeurs ceux-ci apporteront tout le luxe et le confort à cette bâtisse qui avait jusque là une vocation purement militaire. Avec eux, Blain et son château rayonneront sur toute la France : Anne de Bretagne et son époux le Roi Louis XII, le Roi Henri II et d’autres hauts personnages séjourneront à Blain.

Henri II de Rohan Duc et pair de France, fut le plus célèbre membre de cette famille protestante qui jouera un rôle prépondérant dans la Guerre de religions et sera impliqué dans la célèbre « Affaire du Collier de la Reine »

Peu à peu les Rohan se détachent de cette résidence ; le château passe entre les mains de nombreux propriétaires dont Marie BONAPARTE… La Fondation de LA SALLE.

Dans les années 70, une partie du château devient communale et classée « Monuments Historiques ». Depuis un lourd travail de réhabilitation a été effectué permettant de confier la gestion des lieux à une association locale : « Château Essor Blinois ».

Aujourd’hui, ces parties classées M.H. accueillent : un Musée de l’Imprimerie Ancienne, des expositions d’art contemporain, une compagnie médiévale « La Maisnie du Connétable », ainsi que des fêtes de reconstitutions médiévales en septembre. La commune quant à elle poursuit ses travaux préservant ainsi cet illustre témoignage de notre passé pour les jeunes générations.

http://www.ville-blain.fr/blain/menu_principal/bienvenue_a_blain/tourisme/le_chateau/le_chateau_de_blain

La construction du premier château est ordonnée par Alain IV Fergent, duc de Bretagne et comte de Nantes, au tout début du XIIe siècle, vers 1108. La seigneurie de Blain est ensuite donnée en fief au chevalier Guégon. Par le mariage de son descendant, Hervé de Blain, en 1225 avec Constance de Pontchâteau, veuve de Guillaume de Clisson, le domaine de Blain passe entre les mains de cette puissante famille de Bretagne, qui cherche a rivaliser avec la famille ducale elle-même. Ainsi, suite à la révolte du fils de Constance, Olivier Ier de Clisson, dit le Veil, le duc Jean Ier le Roux confisque l’ensemble de ses terres et ordonne le démantèlement de ses châteaux, dont celui de Blain, rasé en 1260. A la mort d’Olivier Ier, en 1262, son fils Olivier II, dit le Jeune, plus diplomate récupère les biens familiaux et obtient l’autorisation de reconstruire et d’agrandir le château. Ainsi, c’est à cette époque que sont élevées la tour du Pont-levis, les deux courtines qui l’encadrent ainsi que la tour des Prisons. A la fin du XIIIe siècle, le château a déjà une ampleur considérable. Le 2 août 1343, Olivier III de Clisson est condamné pour intelligence avec l’Angleterre et décapité aux halles de Paris, puis sa tête est exposée sur les remparts de Nantes. Sa veuve, Jeanne de Belleville jure de le venger et engage une grande partie de sa fortune dans l’armement de trois navires de guerre, afin de pratiquer la piraterie le long des côtes françaises. Elle entraîne avec elle ses deux fils, dont Olivier IV qui est par la suite nommé connétable de France à la mort de Bertrand Du Guesclin en 1380. Il poursuit la restauration et la reconstruction du château dès 1370. Ainsi il bâtit le Petit Castel (ou Châtel), quadrilatère composé de deux logis, nommés par la suite Logis du Roi et Logis de la Reine, de quatre tours d’angles et de deux hauts remparts auxquels sont adossées des galeries. A sa mort, en 1407, c’est sa fille Béatrix, mariée au Vicomte Alain VIII de Rohan, qui hérite de la seigneurie de Blain. Le château de la Groulais devient donc la possession d’une famille dont l’importance en Bretagne puis en France ne cesse de croître durant les quatre siècles qui suivent.

Sous l’influence de la famille d’Albret, à laquelle il sont liés, les Rohan se convertissent au protestantisme au milieu du XVIe siècle et Henri Ier de Rohan, premier vicomte calviniste fait interdire le culte catholique à Blain. Le château souffre de manière très importante des différentes guerres de religion. Déjà, en 1586, René II, fils d’Henri Ier est tué pendant les guerres de la ligues, alors qu’il commande la place de la Rochelle. Sa veuve, Catherine de Parthenay, préfère se réfugier dans le Poitou et se protéger ainsi des raids menés par le duc de Mercoeur, chef de la Ligue en Bretagne. Le château de Blain, occupé par Mercoeur est pris par Jean de Montauban, seigneur du Goust, près de Malville, en 1589. A la fin de 1591, Mercoeur fait assiéger la forteresse par plus de 4000 soldats espagnols. Une fois prise elle est livrée aux flammes, dont seules les tours de l’Horloge, du Connétable et du Pont-levis réchappent.

En 1603, Henri II de Rohan (1579-1638) est fait duc et pair de France par le roi Henri IV, sans doute en reconnaissance de l’engagement protestant marqué par cette famille, ce qui lui donne dès lors une stature nationale. Nommé généralissime de tous les Réformés, Henri II mène trois guerres contre Louis XIII entre 1622 et 1629, à l’issue desquelles il est condamné pour crime de lèse-majesté. Richelieu ordonne le démantèlement de ses forteresses. Même si la condamnation à mort n’est pas exécutée, une partie des fortifications est détruite, le château perdant ainsi tout rôle militaire. Le vaste chantier de reconstruction entrepris par Catherine de Parthenay dès 1598 est alors abandonné, et seuls le Logis du roi, la chapelle et les tours du Connétable, de l’Horloge et du Pont-levis sont restaurés. Le château de Blain devient alors une luxueuse résidence où les Rohan séjournent régulièrement au cours des XVIIe et XVIIIe siècle. On aménage le parc pour la promenade, on transforme une partie des douves en jardin, une orangerie est construite, ainsi qu’une grande pièce d’eau à l’extérieur de l’enceinte principale.

Texte de Lukas PERROTIN, médiéviste et animateur du patrimoine.

http://theo-makarios.over-blog.com/article-394302.html

Le château comptait, à une époque, jusqu’à douze tours. Aujourd’hui, il en reste neuf3, plus ou moins entières.

Le Petit Chastel en comporte quatre :

La Tour du Moulin (nord-ouest), ronde, avec un toit-terrasse et mâchicoulis ;

La Tour du Connétable (nord-est), ronde, avec toit conique, plus une une tourelle-escalier carrée saillante, couverts d’ardoises, datant de 1386, et mesurant 45 m par 15 m ;

La Tour du Donjon des Armes (sud-ouest), détruite sur ordre de Richelieu, en 1629 ;

La Tour de l’Horloge, rasée en 1804, il n’en restent que les fondations.

La Grande Enceinte en a six :

La Tour Nord-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre ;

La Tour Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, en fer-à-cheval ;

La Tour Sud-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, surplombée par la Tour de la Prison (xive siècle) (25 m par 8,5 m), couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Pont-Levis, xive siècle, 40 m par 15 m, couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Sud-Ouest, en fer-à-cheval, protégeait le pont-levis.

Le Logis du Roy (dont le rez-de-chaussée accueille actuellement un restaurant), xve siècle, entre les tours du Conétable et du Moulin, et devant lequel se trouve un jardin à la française. Refait par Marie Bonaparte (Princesse de Grèce), au xixe siècle, il est dans le style Renaissance, avec de hautes lucarnes à pinacles, des gargouilles et des cheminées à dessins de briques et d’ardoise.

Le Logis de la Reine, détruit par Richelieu, se trouvait entre la tour du Moulin et la tour du Donjon des Armes. Il n’en restent que les parties basses et les caves.

Le château s’étale sur une superficie de 4,4 hectares, incluant douves et fossés, alimentés par l’Isac, autrefois. L’espace dans ce qui reste de l’enceinte fortifiée (la Grande Enceinte), aménagé en pelouse, reçoit, annuellement, des reconstitutions médiévales. Le parking visiteurs occupe une grande partie de l’ancienne cour d’honneur.

L’entrée principale se faisait par une porte monumentale, au nord-ouest, au lieu-dit les Pavés, dans la rue Olivier V de Clisson. L’entrée du château-fort actuel se situe au sud-ouest, par le pont-levis (condamné car écroulé). La Grande Enceinte est la partie classée et communale.

De la chapelle du xvie siècle, disparue, ne subsiste que la crypte. Les bâtiments de la métairie, à côté de la porte monumentale, sont devenus des gîtes.

Le château-fort abrite le Centre de la fresque, atelier de la technique de peinture a fresco, et le Musée de l’Imprimerie Ancienne.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Blain

Le château de Blain, est l’un des maillons d’une chaîne de forteresses qui ceinturaient la Bretagne. Placé sur la rive gauche de l’Isac, il est solidement assis sur un socle rocheux de schiste qui affleure au milieu de terrains marécageux, inondés par la rivière (Isac), dont il commande le passage.

Composé de deux enceintes fortifiées : le « Petit Chastel », qui occupe 1 hectare 26 ares, et la « Grande enceinte » qui, elle, mesure 3 hectares 14 ares, fossés compris, le château de la Groulais était l’un des plus imposants de Bretagne.

Construit par Alain IV Fergent, duc de Bretagne et comte de Nantes, au tout début du XIIe siècle, vers 1104, il est donné en fief au Chevalier Guégon, premier seigneur connu de Blain.

Ce sont ensuite les Clisson qui seront propriétaires des lieux. D’Olivier I à Olivier V, c’est ce dernier, Connétable de France, qui en fera une forteresse redoutable.

A sa mort, sa fille Béatrix, mariée à Alain VIII de Rohan hérite des possessions blinoises. Le Château de la Groulais entre ainsi dans le patrimoine d’une des plus grandes familles de l’époque : les Rohan. Grands constructeurs ceux-ci apporteront tout le luxe et le confort à cette bâtisse qui avait jusque là une vocation purement militaire. Avec eux, Blain et son château rayonneront sur toute la France : Anne de Bretagne et son époux le Roi Louis XII, le Roi Henri II et d’autres hauts personnages séjourneront à Blain.

Henri II de Rohan Duc et pair de France, fut le plus célèbre membre de cette famille protestante qui jouera un rôle prépondérant dans la Guerre de religions et sera impliqué dans la célèbre « Affaire du Collier de la Reine »

Peu à peu les Rohan se détachent de cette résidence ; le château passe entre les mains de nombreux propriétaires dont Marie BONAPARTE… La Fondation de LA SALLE.

Dans les années 70, une partie du château devient communale et classée « Monuments Historiques ». Depuis un lourd travail de réhabilitation a été effectué permettant de confier la gestion des lieux à une association locale : « Château Essor Blinois ».

Aujourd’hui, ces parties classées M.H. accueillent : un Musée de l’Imprimerie Ancienne, des expositions d’art contemporain, une compagnie médiévale « La Maisnie du Connétable », ainsi que des fêtes de reconstitutions médiévales en septembre. La commune quant à elle poursuit ses travaux préservant ainsi cet illustre témoignage de notre passé pour les jeunes générations.

http://www.ville-blain.fr/blain/menu_principal/bienvenue_a_blain/tourisme/le_chateau/le_chateau_de_blain