Forêt domaniale du Gâvre Le Gâvre Sites naturels ou aménagés
Le nom de Gâvre est d’origine celtique : gavr désignerait une chèvre ou un chevreuil. Propriété des Ducs de Bretagne depuis le XIIIe siècle, elle fut exploitée au XVIIe s, sous l’impulsion de Colbert, pour approvisionner les chantiers navals : il fallait à l’époque entre 2000 et 4000 chênes pour construire un vaisseau!
Depuis la fin du XVIIIe s, elle est incorporée au domaine de l’Etat. Aujourd’hui, avec 2180 ha de Chênes et 2245 ha de pins, le domaine produit du bois destiné au chauffage, ainsi qu’à la tonnellerie, l’ébénisterie et la construction. Les autorités du parc veillent à l’accueil du public et à la protection des espèces rares.
Dans la forêt, on peut croiser avec un peu de chance rapaces, passereaux, cerfs et chauves-souris. Guide Evasion Bretagne-Sud Hachette Livre 2010 .
Forêt du Gâvre La plus importante forêt du département– et le plus grand massif forestier de Bretagne après Brocéliande– couvre près de 4500 ha au nord-ouest de Blain. Elle est majoritairement plantée de Chênes, mais aussi de pins sylvestres et maritimes, de hêtres, auxquels s’ajoutent quelques châtaigniers, charmes et bouleaux. Elle appartenait au XIe siècle aux ducs de Nantes, avant de devenir propriété des ducs de Bretagne puis de la couronne de France en 1491, après le mariage d’Anne de Bretagne avec le roi Charles VIII. C’est en 1810 que sont tracées les 10 allées qui la desservent, au départ du grand carrefour de l’Etoile (à 5,5 km de Blain par la D15). Vous trouverez à cet endroit le plan des nombreux sentiers qui la traversent, permettant la promenade à pied, à cheval ou à vélo. La forêt abrite également une faune importante : cerfs, biches, chevreuils. Ces derniers, appelés gavr en celtique ont donné leur nom au domaine. On recense également soixante-dix espèces d’oiseaux dans cette zone d’intérêt communautaire pour les oiseaux (classement européen). Parcours de santé, balade ornithologique, cueillette des champignons… Chacun trouvera une raison d’arpenter la forêt …
Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p178-179
La forêt du Gâvre couvre 4457 hectares. La forêt du Gâvre, forêt domaniale depuis 1791, est aujourd’hui gérée par l’Office National des Eaux et Forêts.
La gestion des forêts fut une des préoccupations constantes depuis le XVIIe siècle. Le bois de qualité-bois d’œuvre-devait être préservé. Or le bois d’œuvre était la caractéristique de la forêt du Gâvre. Cela modela l’économie de la région et entraina une dynamique. La construction navale, l’architecture, les industries de transformation, les métiers de l’artisanat employaient, chênes, hêtre, châtaigniers, frênes et ormes. Au cœur même de la forêt vivaient bûcherons, charbonniers, sabotiers et, non loin, charpentiers et charrons. La gestion raisonnée de ce massif forestier a réparé les destructions dues au pacage libre d’un trop important troupeau durant le XVIIIe siècle. Aujourd’hui l’équilibre est trouvé qui privilégie écologie, économie et tourisme vert pour notre plus grand plaisir.
Autour de la Forêt du Gâvre date? Béchard-Dizerbo.
La forêt du GAVRE qui couvre 4500 ha est le plus grand massif forestier domanial de Bretagne. « GAVRE » vient du mot celto-breton « gaor » qui signifie chèvre ou chevreuil et qui, par mutation, devient « gavr ». Propriété des comtes de Nantes au XIe siècle, cette forêt devient ducale, propriété des ducs de Bretagne ; puis forêt royale par la réunion de la Bretagne au domaine de France lors du mariage d’Anne de Bretagne avec Charles VIII, le 6 décembre 1491 ; après la Révolution, elle devient domaniale.
La forêt fournit bois de chauffage et bois de construction, ; puis des bois de marine pour construire les vaisseaux dans les arsenaux de Nantes, Lorient et Brest ; elle est source d’énergie pour les forges, verreries et tanneries lors du développement de l’industrie.
Forêt d’aujourd’hui
La forêt est composée pour moitié de feuillus (chêne sessile, hêtre, alisier, merisier) et moitié de résineux (pin sylvestre, pin maritime et laricio). Son exploitation poursuit un triple objectif : la protection d’un milieu naturel sensible et fragile, la production de bois d’œuvre de qualité et l’accueil du public en partenariat avec le Conseil général 44.
Le randonneur dispose de sentiers pédagogiques, pédestres, équestres, d’interprétation ainsi que d’abris et de tables de pique-nique. Il peut également découvrir un arboretum. La période automnale, avec la profusion des champignons, le flamboiement des feuilles et le brame du cerf, est une période privilégiée pour la balade en forêt gâvraise…
http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/decouvrir/la-foret-du-gavre.html
Gâvre proviendrait du breton gavr (ou gaor) signifiant « chèvre » ou « chevreuil ». La forêt fut en effet un des principaux domaines de chasse des ducs de Bretagne pendant le Moyen Âge et la Renaissance.
D’après Ernest Nègre4, il existait au xiie siècle des références à la forêt du Gâvre sous le nom de Gavrium silva. Cet auteur rattache ce nom à une des formes de la langue d’oïl (le gallo) : « Gavre » qui pourrait définir un « droit […] qu’un puissant seigneur percevait sur un vassal qui voulait s’assurer de sa protection ». D’autre part, la localité du Gâvre avait la particularité d’avoir des importants privilèges et exemptions, qui pourrait se définir comme des droits acquis : elle était donc une ville franche. D’après le travail d’Ernest Nègre, l’origine du Gâvres dans le Morbihan serait différente de celle du Gâvre dans la Loire-Atlantique. Elle serait bretonne via le mot gavr, chèvre ou chevreuil.
http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_du_G%C3%A2vre
Avec 2180 hectares de chênes, et 2245 hectares de pins, le massif forestier gâvrais produit chaque année quelques 20 000 m3 de bois par an, destiné à la tonnelerie, à l’ébénisterie, la menuiserie, la construction, le chauffage, ou, plus noble destinée encore, la construction navale.
Au XIXè siècle, la Forêt du Gâvre produisait également de grandes quantités de bois utilisé pour la fabrication de sabots. Ce sont entre 16 500 et 30 000 paires de sabots qui étaient exportées jusqu’en Amérique du Nord.
Très récemment, c’est encore dans les hautes futaies de la forêt du Gâvre qu’on est venu s’approvisionner pour la quille de la Recouvrance , goëlette construite par la ville de Brest pour « Brest 92 »; pour le Clipper du Port-Musée de Douarnenez; et pour la construction de la réplique de la frégate de Lafayette « l’Hermione », à Rochefort sur Mer.
Deux sentiers de découverte sont balisés en forêt du Gâvre : l’un présente les divers stades de la chênaie, et l’autre les multiples végétaux présents en forêt. Les enseignants peuvent se procurer de la documentation permettant de préparer des sorties en forêt dans le cadre d’un projet pédagogique avec leur classe.
http://www.legavre.fr/fr/information-detail/22420/la-foret-domaniale-gavre