Logis de Caractère Bouvron Patrimoine architectural

Maisons de caractère             Bouvron                          Architecture civile

le château de Quéhillac (XVI-XVIIème siècle), édifié pour Jean Fourché, ancien maire de Nantes et maître à la Chambre des Comptes de Bretagne. En 1550, François (François de Maure), comte de Maure, baron de Lohéac et maître de Quéhillac épouse une Rohan. Quéhillac passe par héritage dans les maisons de la famille de La Rochechouart-Mortemart pour échoir en 1595 à Jean Fourché de la Courousserie, maire de Nantes en 1597 et procureur général syndic des Etats de Bretagne, dont la famille se perpétua dans ce lieu longtemps. Louise Fourché, dame de Quéhillac, née en 1620, épouse en 1640 Nicolas Fouquet, surintendant des Finances qui fut arrêté à Nantes, et dont elle a une fille, Marie, baptisée à l’abbaye de Blanche-Couronne en 1641. La famille Fouché s’allie aux Fouquet (ou Foucquet) et aux Walsh de Sérant. Jadis, cette seigneurie comprenait Villefrégon, Le Verger et Vilhouin avec les chapelles de Saint-Julien et de Saint-André-du-Chatel. Le château possède un pigeonnier (XVI-XVIIème siècle), des écuries et une chapelle privée dédiée à Saint Guillaume. Propriété de Jean Fourché, seigneur du Bezou en 1653. En 1790, un prêtre, nommé Le Floch-Moën, assurait le service religieux de la chapelle de Quehillac ;

l’ancien manoir du Verger (XVIIème siècle). Ce manoir a souffert au temps de la Ligue à cause des troupes de Mercoeur. Propriété successive d’Adrien Massonneau, procureur fiscal de la cour et juridiction de la seigneurie de Quéhillac (en 1613), de la famille Bessard du Parc (en 1774) du comte Charles-Guillaume Walsh de Serrant (vers 1830). L’ édifice était l’oeuvre d’un aïeul du comte de Serrant (ou Sérant), époux d’une Quéhillac. Le manoir actuel date de 1912 et il est édifié pour Edgar Walsh de Serrant ;

la gentilhommière (XVI-XVIIème siècle) du Bois-Lesné. Cette demeure est mentionnée dès 1437. Il s’agit, semble-t-il, de la demeure des chapelains attachés à la chapelle Saint-Julien ;

le manoir de Vilhouin ou Ville-Houin (1950). Il s’agit du siège d’une seigneurie de haute, moyenne et basse justice s’étendant sur plusieurs paroisses : Bouvron, Fay et Campbon. Elle possédait jadis une chapelle privée, un étang et un moulin à eau. En 1538, Vilhouin appartenait à Jean Le Bel, seigneur de la Rochefordière. Propriété des familles Cadoran, Jacques Cassard et Fourché de Quéhillac. La demeure passe entre les mains de Jacob Pineau (Pinault) des Bois-Briand, vers 1679, de la famille Pierre Fourché de Quéhillac vers 1681, de la famille Walsh de Serrant vers 1775, puis de la famille Waldeck-Rousseau au XIXème siècle. Détruit sous l’occupation allemande, le manoir est reconstruit vers 1950 ;

l’ancien presbytère (XIXème siècle), situé route de Fay-de-Bretagne. Ce presbytère, qui est mentionné dès 1630, sert de caserne sous la Révolution. Le bâtiment actuel est reconstruit au milieu du XIXème siècle ;

l’ancien hôtel Guihot (1900), situé rue Louis-Guihot et édifié pour Louis Guihot. L’hôtel est ensuite transformé en maison de retraite tenue par les Sœurs de Saint-Philbert de Grandlieu ;

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Seule la petite seigneurie de Vilhouin, en effet, sera huguenote, avec les Pineau, au milieu du XVIIe siècle ; mais la tiédeur de leur zèle ne résistera pas à la révocation de l’Édit de Nantes. La seigneurie de Quéhillac et généralement la paroisse de Bouvron demeurent un fief catholique. En cette année 1562, le seigneur de Quéhillac est le comte Claude de Maure, fils de François de Maure et d’Hélène de Rohan. En 1554, il avait épousé Françoise de Pompadour.

Le 22 décembre 1596, Jean Fourché est élu maire de Nantes.

Devant les échecs successifs de ses troupes et de ses alliés, le duc de Mercoeur pense à vendre sa reddition au roi Henri IV. Le 20 mars 1598, par le traité d’Angers, le duc de Mercoeur renonce à son gouvernement de Bretagne et s’engage à remettre au roi la ville et le château de Nantes. Il obtient en échange notamment dix millions d’écus, plus que le budget de la Couronne de France, pour lui et ses partisans. Or, parmi ses proches partisans se trouve Jean Fourché. En outre, Henri IV ayant été satisfait des talents de Jean Fourché comme diplomate dans la reddition de Mercoeur, accorde à celui-ci, pour compenser la perte de sa charge de maire de Nantes, celle de maître des Comptes de Bretagne.

Un nouveau château pour un grand destin.

C’est probablement à partir de la belle cagnotte procurée par le roi Henri IV que Jean Fourché, seigneur de la Courousserie, fait édifier ou remanier le château de Quéhillac, de style Henri IV, que l’on peut admirer encore aujourd’hui.  La petite-fille de Jean Fourché, Louise Fourché, épousera à Nantes, en janvier 1640, l’illustre Nicolas Foucquet, l’écureuil maudit. En janvier 1640, à Nantes, l’archidiacre Jean Fourché célèbre le mariage de sa nièce, Louise Fourché, héritière de Mathieu Fourché, seigneur de Quéhillac, avec Nicolas Foucquet. Les Fourché possédaient diverses terres en Bouvron, dont la seigneurie de Quéhillac ; mais Guyonne Bouriau, la mère de Louise Fourché, résidait surtout à Nantes, rue de Verdun, non loin de l’Hôtel de Ville, où Jean Fourché exerça sa fonction de maire. Nicolas Foucquet, bien qu’étant le principal seigneur de la paroisse de Bouvron, n’y est jamais venu. Il rencontrait les Fourché à Nantes, chez sa belle-mère. En 1645, il est à Nantes pour un baptême et il en profite pour régler une partie de la succession Fourché. En novembre 1653, devenu surintendant des Finances, il vend la plupart des rentes Fourché. Le 16 décembre, il vend Quéhillac à son cousin Fourché.

Le 5 septembre 1661, Louis XIV est à Nantes où il fait arrêter, par d’Artagnan, son surintendant Nicolas Foucquet. Après un procès injuste, celui-ci est condamné à la prison à vie, victime de la jalousie de Colbert.

Lemée à Villefrégon. Des actes de 1735 à 1737 mentionnent un certain Charles Lemée, marchand, « demeurant au lieu noble de Villefrégon ». Les Lemée étaient originaires de Blain ; on les trouve alors comme marchands-tanneurs , qualifés d’ « honorables personnes », habitant sur les bords de la rivière d’Isar. Cette vieille famille blinoise comptait bon nombre d’alliances avec les familles de notables de la région de Blain.

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éléments protégés MH pigeonnier ; chapelle ; jardin ; mur de clôture ; douves ; allée ; élévation ; décor intérieur

époque de construction 4e quart 16e siècle ; 1er quart 17e siècle historique Le manoir de Quéhillac et ses dépendances (chapelle, logis du chapelain, écuries, fuie, potager clos de murs, pont, douves) composent un ensemble architectural des 16e et 17e siècles. protection MH : Les façades et couvrements du château proprement dit ; les fuie et chapelle en totalité (avec les peintures murales de la chapelle en particulier) ; les façades et couvrements de la maison du chapelain ; le « jardin » avec ses murs de clôture et les constructions qui s’y greffent (la maison dite du jardinier en particulier) ; les douves et les deux ponts d’accès ; l’ensemble des allées du parc boisé  inscription par arrêté du 22 11 2002

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee