Pont de Vilhouin Fay-de-Bretagne Patrimoine de Pays

Pont de Vilhouin                     Fay de Bretagne                      Petit Patrimoine

26 janvier 2013 Fay-de-Bretagne : Le Pont de Villhouin sera consolidé.         Le village de Fay de Bretagne (Faouell) en Loire-Atlantique abrite, tout à l’ouest de son territoire, en limite de Bouvron, une petite merveille cachée. Un pont dit « romain », à Vilhouin, qui est en fait gothique (XIIIe-XIVe siècle) et se trouve tout au bout de la retenue d’eau du même nom (sur le territoire communal de Bouvron) qui alimentait jadis deux moulins à foulon.

Le pont de Vilhouin est perdu dans les arbres et les broussailles, et depuis longtemps, certains demandaient à éclaircir la jungle locale. Seulement, « si on abat les arbres, le pont tombe », nous précise Mme Sardais, maire de Fay. Les racines des arbres se sont en fait étroitement mêlées aux fondations du pont. Une consolidation a été budgétée par la mairie et sera réalisée en 2013. Les conditions techniques du projet ne sont pas encore connues et un cabinet d’études sera missionné.

http://breizhjournal.wordpress.com/2013/01/

le pont de Vilhouin (Moyen Age), qui enjambe le ruisseau du Pont-aux-Meuniers ; http://www.infobretagne.com/fay-de-bretagne.htm

Fay de Bretagne : un pont gothique sera consolidé Saluons la volonté de la mairie de Fay (Faouell) d’entretenir son patrimoine.

Le pont médiéval de Villhouin, situé à l’ouest de la commune, au bout d’une retenue d’eau qui jadis alimentait deux moulins à foulon, s’étant en partie écroulé, il a été décidé, après avoir missionné un cabinet d’études en raison de la complexité du dossier, d’inscrire les travaux de restauration au budget 2013.

http://www.sppef.fr/tag/pont-de-vilhouin/

Circuit des Baugères – Fay de Bretagne (11 km) circuit pédestre, équestre et VTT

Le pont gothique à deux arches enjambe le ruisseau du Pont aux Meuniers, en aval de la retenue d’eau de Vilhouin où se situaient deux moulins, l’un et l’autre à foulon. Ce pont est aussi appelé «Pont Romain». http://www.tracegps.com/fr/parcours/circuit10436.htm#

Un foulon, du latin fullo, est un bâtiment (le plus souvent un moulin à eau, gynaeceum en latin) où l’on battait ou foulait les draps, ou la laine tissée dans de l’argile smectique pour les assouplir et les dégraisser. Le moulin était exploité par un ouvrier foulon ou foulonnier. Il pouvait aussi servir pour les cuirs et peaux.

Le principe de fonctionnement est un arbre entraîné par une roue hydraulique qui tourne devant une batterie de maillets, placés en position de bascule au-dessus des cuves à drap ou autre textile ainsi que pour le tannage des peaux

On utilisait de la terre à foulon, ou argile smectique (une argile qui a la propriété d’absorber les matières grasses), pour le foulonnage des laines afin de dégraisser les étoffes2. Cette opération permettait aussi de resserrer les fibres du tissu pour lui donner de l’épaisseur et du moelleux. Le battage hydraulique, avec de lourds maillets de bois frappant de la laine tissée, est une opération d’apprêt complémentaire du filage et du tissage ; le foulage pouvait apporter jusqu’à 50 % de plus-value par rapport à une pièce de tissu non foulée3.

Les moulins à foulons étaient aussi employés par les mégissiers pour le battage des peaux, des cuirs.

Les moulins à foulon se sont développés, depuis l’antiquité, sur les lieux où on disposait d’une source abondante en eau et, autant que possible, peu éloignés des élevages de moutons producteurs de laine. Ces moulins qui ont un gros besoin en eau, se sont développés sur les cours d’eau au profit de petits seigneurs, qui en détenaient les droits seigneuriaux dans le cadre des banalités. Ceux-ci les baillaient à des fermiers, qui utilisaient des ouvriers foulons ou foulonniers. Avec Henri IV, les moulins à foulons sont règlementés, voire contrôlés et deviennent des « manufactures ».

Ces installations sont, ou étaient, en usage dans toutes les régions du monde, où le lavage de la laine ou le tannage des peaux demandait une grande manutention et une quantité d’eau disponible. Avec l’essor industriel, au xixe siècle, ces moulins ont été, à quelques exceptions près, remplacés par des installations modernes; principalement pour la fabrication du feutre de l’industrie chapelière. https://fr.wikipedia.org/wiki/Foulon_(moulin)

Fouler des draps consistait en les dégraisser puis à les feutrer pour les rendre plus doux et plus souples…

Autrefois le foulonnage était réalisé dans des moulins à foulons , installés sur les rivières, le foulonnage exigeant une grande force motrice

Pour cela, on plaçait l’étoffe dans une cuve remplie d’eau et de terre glaise (dégraissage), puis elle était frappée successivement par trois paires de pilons mus par la force hydraulique ( foulage) http://patrick.serou.free.fr/definition-fouler.html

A.− TECHNOL. Comprimer, presser quelque chose en appuyant de façon répétée avec les mains, les pieds ou par un moyen mécanique. TEXT. Fouler les étoffes. Les apprêter, les travailler dans un foulon. On foule le drap pour le rendre plus ferme, plus serré (Ac.1835).Les noms d’Argile smectique, Smectite ou Terre à foulon sont appliqués aux argiles qui servent à fouler les draps (Lapparent, Minér.,1899, p. 480). http://www.cnrtl.fr/definition/fouler

le manoir de Vilhouin ou Ville-Houin (1950). Il s’agit du siège d’une seigneurie de haute, moyenne et basse justice s’étendant sur plusieurs paroisses : Bouvron, Fay et Campbon. Elle possédait jadis une chapelle privée, un étang et un moulin à eau. En 1538, Vilhouin appartenait à Jean Le Bel, seigneur de la Rochefordière. Propriété des familles Cadoran, Jacques Cassard et Fourché de Quéhillac. La demeure passe entre les mains de Jacob Pineau (Pinault) des Bois-Briand, vers 1679, de la famille Pierre Fourché de Quéhillac vers 1681, de la famille Walsh de Serrant vers 1775, puis de la famille Waldeck-Rousseau au XIXème siècle. Détruit sous l’occupation allemande, le manoir est reconstruit vers 1950 ; http://www.infobretagne.com/bouvron.htm

Le siège de cette seigneurie était situé à l’est de la commune, dans la frairie de Paribou, à la limite des paroisses de Bouvron et Fay, au bord d’un petit ruisseau allant se jeter dans l’Isac. LEBEL (vers 1503 – vers 1540) Le premier seigneur de Vilhouin que mentionnent les archives est l’écuyer Guillaume LEBEL. Toutefois, on trouve aussi des mentions de Guillaume et Jean Lebel, en Bouvron, sans autres précisions, dès 1494 et 1500.

http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html