7 Haches Pierre Polie
.Des expérimentations d’abattage d’arbre montrent qu’il y a assez peu de différence de temps si l’on utilise la pierre polie (la plus rapide) ou si on utilise la pierre taillée. Par contre la fabrication d’un outil totalement poli demande cent fois plus de temps que celui d’un outil semblable seulement taillé. Certains préhistoriens pensent que les outils totalement polis étaient des objets de luxe (qui pour certains tentent d’imiter les outils de métal qui font leur apparition).
En même temps qu’il utilise la pierre polie l’homme continue de fabriquer et d’utiliser des pierres taillées sans retouches de polissage.
Les haches trouvées à Nozay ont été découverte dans le bourg sans aucune autre précision.
Il s’agit de haches appartenant à une collection particulière, elles ne sont plus visibles actuellement, à l’inverse de celles découvertes à Treffieux et que nous vous présentons en illustration.
6 Ancienne Foire de Beaulieu
Sur la Lande de Beaulieu, la Foire de Beaulieu était aussi connue dans les annales du Moyen-âge que celle de Béré. Elle durait trois jours et l’on y venait de Bretagne, d’Anjou et du Poitou pour les échanges de produits.
Jadis, la foire de Beaulieu se prolongeait au-delà des trois jours, car les baladins, les saltimbanques, les guérisseurs, les colporteurs, les diseurs de bonne aventure ne quittaient pas facilement la place.
Le premier jour, les commerçants de Nozay, s’installaient avec leurs marchandises aux places réservées, et d’autres les entouraient. Le soir commençait la bombance, on mangeait boudins et saucisses avec de la galette de blé noir, tout en goûtant le premier cidre de septembre.
La deuxième journée était la foire aux brebis et aux porcs, les moutons noirs dits de lande étaient particulièrement nombreux. Le troisième jour était réservé aux bêtes à cornes et aux chevaux. Les visiteurs venaient de loin à cheval, car les carrioles étaient encore peu en usage à cause des mauvaises voies de communication.
La foire de Beaulieu s’accompagnait d’un pèlerinage à ND de Pitié, chapelle vénérée avec vierge guérisseuse.
10 Château du Bé
Le Château du Bé est une butte de terre de 45 mètres de diamètre qui culmine à 43,50 mètres au dessus d’un terrain situé lui à 40 mètres d’altitude.
Cette butte est en forme de cratère entourée de talus de trois mètres, cernée par des fossés d’un à deux mètres de profondeur.
Il ne s’agit ni d’une motte féodale, ni d’un tumulus et la présence de combustible (charbon de bois) au sein de la structure indique une destination métallurgique bien qu’aucun indice certain ne nous permette de savoir s’il s’agissait d’une métallurgie de l’étain ou du fer.
Ces buttes pourraient être liées avec l’exploitation de la cassitérite et serait en quelque sorte des magasins fortifiés en même temps que des miradors permettant de surveiller à la fois les alentours et la mine.
Une autre hypothèse est soutenue : d’abord magasins fortifiés et peut-être habitat de mineurs, ces buttes ont pu être employées à d’autres usages industriels d’abord, puis de siècles en siècles militaires; chaque occupation ayant pu détruire les traces de la précédente
11 Torque du Bé
Ce collier en or, argent et cuivre est constitué d’une tige massive de section carrée et torsadée,il s’effile vers les extrémités et se termine par des fermoirs en forme de simples crochets obtenus par martelage.
Il mesure 14,5 cm de hauteur sur 16 cm de largeur et sa section varie de 3,4 mm à 3,6 mm . Son poids est d’à peine 107 grammes. Ce torque appartenait à la collection privée Fortuné Parenteau cédée en 1882 au musée archéologique de Nantes où il est visible actuellement.
Le torque en or fut découvert en 1878 par un fermier qui ne voulut jamais révéler l’endroit exact de sa trouvaille et se contenta d’indique vaguement le pied du château de terre du Bé.
Le Château du Bé est une butte de terre de 45 mètres de diamètre qui culmine à 43,50 mètres au dessus d’un terrain situé lui à 40 mètres d’altitude. Cette butte est en forme de cratère entourée de talus de trois mètres, cernée par des fossés d’un à deux mètres de profondeur.
La présence de combustible (charbon de bois) au sein de la structure indique une destination métallurgique bien qu’aucun indice certain ne nous permette de savoir s’il s’agissait d’une métallurgie de l’étain ou du fer.
12 Légende Serpent Toulon
Autrefois, les bois de la Croix-Merhan, entre Nozay et Marsac, étaient infestés de vipères.
Le fermier de la Croix Merhan étant un jour à chauffer son four, vit venir à lui un vieux mendiant inconnu, qui lui demanda si les reptiles l’incommodaient toujours.
Sur sa réponse affirmative, il lui dit qu’il connaissait un moyen de l’en débarrasser, mais que pour cela il fallait nommer les fiefs de la châtellenie sans en omettre un seul.
Il procéda donc à leur appel, en nommant tour à tour toutes les terres de la région . À chaque nom qu’il appelait, un certain nombre de reptiles venaient se précipiter dans le four embrasé, mais il eut la malchance d’en oublier une, où fréquentait un serpent gigantesque.
Ce serpent, pour venger la mort de ses congénères, poursuivit le mendiant jusqu’au moulin à vent de Toulon.
Notre homme, consentit à laisser prendre à son ennemi quelques gouttes de son sang et le serpent put ainsi se gaver du sang du mendiant, qui resta presque mort.
Quand Pierre de Cornulier, seigneur de Toulon, reconstruisit au 16e le moulin seigneurial, il fit sculpter l’histoire au linteau de la porte.
1 Ancien Étang de la Villatte
La ferme appelée l’Etang rappelle l’ancien étang de la Villatte de 30 ha de superficie, alimenté par le ru de la Villatte, et asséché après 1920.
Sur l’une de ses rives, un gros bloc de schiste se voyait autrefois, appelé le tombeau de Gargantua.
L’étang alimentait un moulin à eau.
Comme en témoigne cette citation, l’étang de la Villatte et son moulin existait déjà au XVIe siècle :
Le domaine proche de la châtellenie de Nozay se composait de ce qui suit : « Le château, pourpris et parc de Ville-au-Chef, … — l’étang de la Villatte et son moulin en Nozay, — les moulins des Grées et de Bas aussi en Nozay, — le moulin à vent de la Grande Lande en Abbaretz, — un autre moulin à vent et un moulin à drap avec sa chaussée en Jans,— … » d’après un aveu du XVIe siècle.
Un incendie détruisit en 1910 celui qui existait alors, et fut reconstruit et mécanisé dans les années 1920-25, car l’étang était alors asséché. Il brûla à nouveau le 8 mai 1936, réparé et rouvert le 18 décembre 1945.
Depuis 1973, la famille Bourseau, meuniers de père en fils depuis 1825, a repris ces bâtiments.
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8 Menhir de Coisbrac
.Le menhir de Couëbrac est un mégalithe en quartz blanc, veiné de rose avec quelques petites inclusions de cassitérite. Sa hauteur est de 2,80 m. Il mesure 60 à 75 cm d’épaisseur et 2,15 m de largeur.
Le menhir est situé sur la commune de Nozay, au village de Coisbrac. Il se trouve à l’extrémité d’un large promontoire couvert de lande, se terminant au-dessus d’une petite gorge rocheuse.
Cette brèche dans la roche est un site d’extraction de schiste où passe le ruisseau de Cétray, qui se jette dans un affluent de la rivière du Don.
Ce menhir est décrit au mois de janvier 1881 par l’archéologue Pitre de Lisle du Dréneuc, qui lui avait été signalé par l’historien local Alcide Leroux, parmi d’autres vestiges mégalithiques nozéens.
Le monument est classé au titre des monuments historiques en 1928.
9 Anciennes Garennes de la Ville-au-Chef
La Ville-au-Chef fut un rendez-vous de chasse pour les Rieux, puis pour les Laval.
Les Garennes de la Ville-au-Chef étaient célèbres comme celles de Clisson.
Jean de Laval, seigneur de Châteaubriant, Gouverneur de Bretagne, en avait fait une maison de plaisance, au temps de Françoise de Foix, maîtresse de François Ier.
La cour y séjourna en 1532, pendant un mois, et de grandes chasses et fêtes diverses y furent données.
Les Rohan, détenteurs de meutes pour le gros gibier et les loups, se rencontrèrent avec les Laval et les Montmorency, au parc de la Ville-au-Chef, alors bien entretenu, avec tout autour d’abondantes réserves de faisans, de perdrix.
La grande ceinture de murs en pierre de Nozay qui entourait la le parc de la Ville-au-Chef et dont il reste quelques vestiges témoigne encore de l’importance de cette réserve de chasse et de l’intérêt de cette résidence d’été.