Pays de Blain Patrimoine religieux

Patrimoine religieux du Pays de Blain

Chapelle St Roch           Blain                   Patrimoine religieux

Vous pourrez également demander les clés (au château de la Groulais) de la chapelle St Roch (XVe siècle), distante d’un kilomètre, qui abrite une fresque immense (plus de 100m2) exécutée au XXe siècle, selon la technique millénaire a fresco, représentant notamment une danse macabre.

Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p178

C’est en été que l’on pourra voir œuvrer les artistes au Centre de le fresque qui, pour vous encourager à poursuivre la découverte et admirer les réalisations achevées, gardent précieusement, et la remettent à qui le désire, la clé de la chapelle Saint-Roch, perchée sur une butte mégalithique à environ un kilomètre du château. Construite en 1450, pour conjurer la peste noire qui ravageait la population, puis fortement remaniée au XIXe siècle, elle est un petit joyau de la campagne blinoise, abritant, sous sa charpente en bois, la plus grande fresque du XXe siècle en France.

Sous les doigts des compagnons de St Roch, les ocres, les ors et les bleus célestes ont peu à peu donné vie à des scènes de l’histoire chrétienne, dont l’une des rares représentations de la Danse macabre. Plus de cent mètres carré sont entièrement « fresqués ». De quoi ressusciter les murs séculaires de la petite chapelle qui, sans un tel projet, se voyait progressivement vouée à l’abandon. Elle est définitivement inscrite dans l’histoire des sites peints.

Guide Siloë Loire-Atlantique 2002 p 195.

C’est pour conjurer la peste noire qu’Alain de Rohan fit élever en 1450 la chapelle St Roch. Après avoir été le siège de la frairie du château, elle subit des remaniements et des adjonctions au cours du siècle dernier, époque où on lui ajoute notamment une chapelle servant d’enfeu et où on la surmonte d’un clocheton.

Lieu de pèlerinage jusqu’en 1966, elle est aujourd’hui propriété de la commune qui en a assuré la restauration. On y remarque une belle charpente sous laquelle sont représentées une danse macabre et des scènes de la vie de St Roch.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 157.

la chapelle Saint-Roch (XV-XIXème siècle), édifiée en 1450 par Alain VIII de Rohan. La chapelle est remaniée au XIXème siècle par la famille Jollan de Clerville qui ajoute un petit clocher et une chapelle sud servant d’enfeu. L’édifice est la propriété de la commune depuis 1870 ;

infobretagne.com

La chapelle Saint-Roch de Blain est une chapelle édifiée en 1450 par Alain IX de Rohan après que la peste se fut abattue sur Blain (Loire-Atlantique). Les Blinois jurèrent d’élever une chapelle à Dieu si la maladie les épargnait. La chapelle a été construite sur l’emplacement d’un lieu de culte païen appelé « Pierre Folle ». Elle a longtemps servi de siège à la frairie du château. Jusqu’en 1966, c’était un lieu de pèlerinage.

Fortement remaniée au XIXe, elle abrite la plus grande fresque du XXe siècle[réf. nécessaire], réalisée par l’association « Château et Essor blinois » de 1990 à 1993 dans la technique « a fresco ». Une œuvre de plus de 100 m2, dont l’une des rares représentations de la Danse Macabre et d’autres scènes de la vie chrétienne.

Wikipedia.org

La chapelle St Roch fut construite en 1450 par Alain IX de Rohan pour conjurer la peste noire qui sévissait dans la région.

Cette chapelle, la dernière de Blain, était le siège de la frairie du Château. Edifiée sur une butte mégalithique (le petit Roc Fou), comme la plupart des lieux saints bretons, elle christianisa un site sacré druidique. Soumise aux règles en vigueur chez les Compagnons bâtisseurs, elle est orientée ouest-est. La porte est au couchant, à l’ouest, elle s’ouvre sur l’ombre, le pays des morts, pour aller vers l’est, le chœur, la lumière, l’espace sacré où se déroule la divine Liturgie. Visite : Demander la clef à l’Office de Tourisme

Otsi.blain.free.fr

Chapelle Saint-Roch (XV-XIXème siècle), édifiée en 1450 par Alain IX de Rohan pour conjurer la peste noire qui sévit. Cette chapelle était le siège de la frairie du château. Dans ce lieu-dit existaient jadis deux pitons rocheux: « le grand roc fou », démoli pour en extraire la pierre, et « le petit roc fou » sur lequel se trouve la chapelle. Elle aurait été construite, dit-on, dès les premiers siècles, avec des pierres consacrées au culte druidique. Elle était autrefois entourée de forêts. Ne restent de ces forêts qui étaient continues jusqu’à Nantes, se rejoignant avec les forêts de la Chapelle-sur-Erdre, que la forêt de la Groulais et la forêt du Gâvre.

Longue de 13 mètres, large de 7, elle possède 3 fenêtres ogivales dans le choeur et 2 dans la nef; les poutres sont apparentes. Autrefois le retable de l’autel était composé de 5 à 6 images coloriées réunies dans un cadre de bois. Il y eut jadis, adossée à l’arrière de la chapelle, une petite construction, appellée l’Ermitage, détruite vers 1793. Les processions allaient à la chapelle à la Saint-Roch et à la Saint-Marc pour les biens de la terre. On y faisait bénir les semences et on déposait une poignait de grains dans une « gedde » que l’on offrait ensuite aux pauvres.

Le jour du Vendredi Saint certains sortaient très tôt des maisons pour soulever le couvercle des ruches endormies et balayaient le tin avec un petit balai en genêt, puis couraient à Saint-Roch nettoyer la chapelle avec le même balai pour s’assurer, disaient-ils, une bonne récolte de miel dans l’année.

Au cours du XIXème, la chapelle fut restaurée par la famille Jollan de Clerville, dans un style gothique, avec un faux plafond en plâtre, et en y ajoutant un porche et un petit clocheton. Une chapelle latérale fut édifiée pour servir d’enfeu aux donateurs des restaurations. Elle abrite le tombeau de l’un de ses membres.

Saint Roch fut beaucoup prié au XVIIème siècle, au temps des grandes épidémies comme la peste ou le typhus. Les mères y amenaient aussi leurs enfants atteints de la « rache » ou eczéma. La chapelle est restée un lieu de pèlerinage, notamment pour se préserver des épizooties ou des épidémies, jusqu’en 1969, avec des processions jusqu’en 1966.

Du temps des Rogations, on se rendait en procession à la chapelle Saint-Roch pour obtenir la bénédiction du Seigneur sur les biens de la terre. L’édifice est la propriété de la commune depuis 1870. C’est en 1990 que l’association « Château et Essor Blinois » décide de la magnifier en recouvrant ses murs de peintures à fresque. Pendant 3 ans, les artisans et créateurs vont redonner couleurs et vie à cette chapelle. Ils vont retracer sur ses murs la vie de Saint-Roch et rappeler différents passages des évangiles, entre autres avec une magnifique « Danse Macabre » (1993).

Lafrancedesclochers.xooit.com

Au début des années 1990, le Centre de la Fresque de Blain s’est attaché à lui redonner des couleurs et de la vie:

Fresque pignon ouest effectuée en 1991 : La Vierge Portière, l’Apocalypse et les Saints. 1992 : Parabole de Saint-Marc concernant le Royaume de Dieu.

1993 : La Danse Macabre. La mort emporte le roi, emporte l’évêque, emporte le soldat mais n’emporte pas la femme car seule la femme donne la vie.

La vie de Saint-Roch. Il donne aux plus pauvres, il soigne les pestiférés, il est emprisonné… Vrajalu.chez.com /

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Chapelle St Julien           Bouvron                          Patrimoine religieux

Sur la frairie de la Gavalais s’élève la chapelle Saint-Julien, dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier. Elle abrite une statue représentant le saint en costume militaire.

Endommagée à la Révolution, cette chapelle a été plusieurs fois restaurée.

Les plus récents travaux de sauvegarde datent en 1962.        http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/autres-curiosites.html

La chapelle Saint-Julien. Située dans le hameau de Saint-Julien, sur la RD43, cette chapelle s’élevait autrefois sur la frairie de la Gavalais ( village situé à 2,5 km au sud-ouest de la chapelle). Elle est dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier et abrite une statue le représentant en costume militaire. Endommagée à la Révolution, cette chapelle a été plusieurs fois restaurée. Elle s’est effondrée une nuit d’hiver 1915, et a été reconstruite à l’initiative de l’abbé Pierre Roberdel en 1962.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouvron_(Loire-Atlantique)

Cette chapelle (XV-XIX-XXème siècle) est dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier. Elle est située aux Aulnais. À l’origine, elle était la chapelle seigneuriale du manoir de Ville-Frégon (Villefrégon) qui a disparu aujourd’hui.

Dans une petite pièce accolée à la chapelle, qui servit plus tard de sacristie, vivait l’ermite Guillaume Lacour. Ce petit ermitage, 2,5 m sur 3 m, était doté d’une cheminée et d’une fenêtre. Une fontaine au dehors fournissait l’ermite en eau. Cette fontaine n’existe plus aujourd’hui.

À la révolution, le toit en fut enlevé pour éviter que la chapelle et l’ermitage ne soient brûlés. La chapelle étant en piteux état depuis la révolution, les habitants des Aulnais se sont cotisés pour la rebâtir en 1839. Elle a été bénite le lundi de Pentecôte 1839. Une nuit de 1915, elle s’effondre subitement.

La chapelle actuelle a été rebâtie vers l’année 1963. Construit à l’emplacement exact du précédent, le nouvel édifice est sur le même plan mais à l’orientation inverse, sans l’ermitage mais avec un clocher en plus. Les pierres qui encadrent la porte principale, la porte latérale sud et la fenêtre du chœur sont celles de l’édifice disparu. On y a ajouté une porte latérale nord venant d’une maison en ruine. Le pignon de façade est plus élevé et est surmonté de la croix de la première chapelle. Un oculus rond perce cette façade. La toiture est plus élevée et légèrement cintrée. La fenêtre du chœur, qui était avant en verre blanc, est ornée d’un vitrail représentant saint Julien.

http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=44023_2

la chapelle Saint-Julien (XV-XXème siècle), dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier et située à coté du village des Aulnais, près de l’unique maison du hameau de Saint-Julien, sur la route de Malville à Quilly, entre les carrefours de Saint-Eloi sur la D16 et de la Croix-Blanche sur la N171.

Elle fut à l’origine la chapelle seigneuriale du manoir de Ville-Frégon (Villefrégon), disparu aujourd’hui, dont il restait des ruines au début du XXème siècle. A la révolution, le toit en fut enlevé pour éviter que la chapelle et l’ermitage ne furent brûlé, selon l’Almanach paroissial de Bouvron en 1909

Un ermite, Guillaume Lacour, vivait dans cette chapelle, dans une petite pièce accolée à l’édifice, qui servit plus tard de sacristie. Cet ermitage avait des dimensions étroites: deux mètres cinquante sur trois, avec une petite fenêtre ensoleillée (40 cm de coté) et une cheminée au fond. Une fontaine était au-dehors, pour pourvoir aux besoins en eau de l’ermite. Elle fut bouchée en 1963.

Cette chapelle s’est subitement effondrée, hormis la sacristie, une nuit de l’hiver 1915. La chapelle actuelle a été rebâtie vers l’année 1963, grâce à un don d’un million fait spontanément et dans ce but exprès et à une collecte recueillie dans le voisinage. L’abbé Pierre Roberdel, auteur du livre Bouvron au cours des siècles fut le principal initiateur de cette reconstruction. Le nouvel édifice à été construit à l’emplacement exact du précédent, sur le même plan mais à l’orientation inverse, sans l’ermitage mais avec un joli clocher en plus. Les pierres qui encadrent la porte principale, la porte latérale sud et la fenêtre du choeur sont celles de l’édifice disparu. Mais on y a ajouté une porte latérale nord venant d’une maison en ruine à la Guichardais. Le pignon de façade, plus élevé et surmonté de la croix de la première chapelle, est percé d’un bel oculus rond. La toiture nouvelle est plus élevée et légérement cintrée à l’ancienne. L’actuel autel est la pierre consacrée de l’autel de la première chapelle de Saint-Nicolas du Pouliguen. Elle était réduite à l’état de marchepied devant la porte de la buanderie de la cure. La fenêtre du choeur, qui était avant en verre blanc, est ornée d’un vitrail représentant Saint-Julien.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t37-Bouvron-44130.htm

il semble qu’à partir du XVIIIème siècle, il n’y ait plus de prêtre-chapelain à Saint-Julien ; du jour où la seigneurie de Ville-Frégon fut jointe à celle de Quéhillac, en 1706. Cette dernière avait son propre chapelain qui desservait la chapelle St Mathieu au château.

Cette chapelle, appartenant alors à la famille Turquetil, propriétaire de Ville-Frégon, est restaurée en 1836, avant d’être donnée à la Fabrique de Bouvron, le 6 novembre 1836. Elle est reconstruite vers 1963 par l’entreprise Bourriaud (Pierre Chotard pour la toiture) à l’initiative de l’abbé Pierre Roberdel ;

http://www.infobretagne.com/bouvron.htm

En 1674, cet édifice est appelé « Chapelle St Julien » et en 1690 « Chapelle de Villefresgon » du nom du tout proche château seigneurial;

Une fois l’ermite de St Julien arrêté en juillet 1791, la chapelle fut brûlée. Elle resta en ruines jusqu’en 1829. Commencèrent alors les réparations quand le propriétaire de Villefrégon l’eut donnée à la Fabrique de Bouvron. Elle ne fut rouverte et bénie solennellement que le 20 mai 1839. A la chapelle était adjoint un petit ermitage servant à la fois de sacristie et de lieu d’accueil pour les voyageurs pauvres et les pèlerins, puisque la chapelle est placée sous la protection de St Julien l’Hospitalier. La chapelle actuelle a été construite à l’emplacement de l’ancienne chapelle, mais orientée dans le sens opposé, l’entrée donnant sur la route départementale désormais, vers l’Est. On a utilisé deux encadrements en pierre d’origine, datant environ du XVe siècle, pour la porte principale et une porte latérale; l’encadrement d’une autre porte latérale, de même facture, provient d’un ancien petit manoir du village voisin de la Guichardais .(d’après Hervé Tremblay, « Bouvron et ses villages », pages 114-116).

http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/44-Loire-Atlantique/44023-Bouvron/125123-ChapelleStJulien

Du château de Villefrégon dépendait la chapelle Saint Julien l’Hospitalier, au service des pèlerins allant de Redon vers Nantes. Celle-ci a été reconstruite il y a quelques dizaines d’années.

http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html

Chapelle St André           Bouvron                          Patrimoine religieux

Dans la frairie de Paribou, on trouve, au village du Châtel, la chapelle Saint-André, patron de la paroisse dès le Xe siècle. Cette

Chapelle remplaça un oratoire édifié en 1895 sur les restes d’une chapelle primitive.

Au Moyen Âge, les lépreux au long manteau à capuchon jouaient de la crécelle pour signaler leur passage et trouvaient refuge dans les maladreries érigées autour de cette chapelle. Dans ces mêmes lieux, il existait un prieuré servi par les moines bénédictins de Saint-Gildas des Bois.

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/autres-curiosites.html

La chapelle Saint-André située au lieu-dit le Chatel, à 1 km au sud-est de Bouvron, elle est dédiée dès le xe siècle au premier apôtre du Christ, patron de la paroisse. Au Moyen Âge, autour de la chapelle, on érige des maladreries, où les lépreux trouvent refuge et réconfort. Le site Saint-André a longtemps été un centre d’affaires et de foires.

La chapelle a bénéficié de rénovations successives et d’une solennelle bénédiction, en 1963, après avoir été rebâtie en plus grand et en retrait de la route.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouvron_(Loire-Atlantique)

Les premières attestations de la chapelle retrouvées aux Archives Nationales remontent aux années 1469 et 1480. Cet édifice appartenait à un prieuré dépendant de l’abbaye bénédictine de St Gildas-des-Bois. Le prieuré est attesté à partir de 1382: « Prioratus de Bouveron debet pro decima anni 1382 V sol. » (Hervé Tremblay, « Dictionnaire des noms de lieux de Bouvron », p. 54). La chapelle de Saint André est située dans le village (ou hameau) du Châtel, au sud-ouest du bourg de Bouvron, en bordure d’un petit ruisseau. Elle a été édifiée non loin d’une motte féodale qui a donné son nom au village du Châtel; des vestiges de cette motte se voyaient encore au XIXe siècle. Une maladrerie se situait tout près, de l’autre côté du ruisseau; une fontaine St André se situait aussi au pied de la motte féodale; elle a été détruite dans la deuxième moitié du XXe siècle. Une importante foire aux bestiaux se tenait le jour de la St André auprès de la chapelle. Le seigneur de Quéhillac, principal seigneur du lieu, tenait les plaids généraux de sa juridiction le lendemain de la foire de la Saint-André. Certaines traditions locales ont d’ailleurs voulu voir dans ce prieuré St André du Châtel le premier lieu de culte de la paroisse de Bouvron. Après la disparition de la chapelle médiévale, un oratoire a été construit en 1895 avec des pierres de l’ancienne église paroissiale que l’on venait de démolir. (d’après Hervé Tremblay, « Bouvron et ses villages »).

http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/44-Loire-Atlantique/44023-Bouvron/123489-ChapelleStAndre

la chapelle Saint-André , située au Châtel (frairie du Paribou).Cette chapelle remplace un lieu de culte édifié en 1895 avec les pierres en excédent de la nouvelle église St-Sauveur à Bouvron que l’on venait de démolir sur l’emplacement d’une ancienne chapelle primitive. On y voit une statue de Saint-André en bois polychrome et datée du XVIIIème siècle.

« Châtel » vient du latin « castrum » et désigne un petit fort sans doute érigé par les Romains pour surveiller la région, avec une petite garnison. Sous la protection de celle-ci s’établit un début de bourg ainsi que le premier centre religieux de Bouvron.

La chapelle est dédiée dès le Xe siècle au premier apôtre du Christ, saint-patron de la paroisse. Un prieuré est construit à coté de la chapelle, et subsista jusqu’à la Révolution. Au Moyen-Âge, autour de la chapelle, on érige une maladrerie, où les lépreux trouvent refuge et réconfort….La chapelle semble avoir été une halte pour les pélérins vers Saint-Jacques de Compostelle ou la Terre Sainte. Le site Saint-andré a été longtemps un important centre d’affaires et de foire, cette Foire Saint-André, même transférée au bourg, garde une importance notoire. Par ailleurs le saint, à cause du supplice qui lui fut infligé sur une croix penchée, était invoqué par les poitrinaires et les asthmatiques.

L’édifice de 1895 avait été payé par les habitants du Châtel, hameau où se trouve la chapelle Saint-André. après avoir obtenu du curé Meslier qu’on leur abandonne la belle statue de Saint-André qui se trouvait dans la chapelle Saint-Mathurin qu’on avait décidé de démolir pour agrandir le cimetière. L’architecte de la nouvelle église, M. Ganachaud, leur offrit gratuitement les matériaux avec les excédents de la nouvelle église. La balustrade du choeur de l’ancienne église servit de clôture extérieure au nouvel édifice.

En 1962 une généreuse donatrice offrit de rebâtir une chapelle plus grande qui fut édifiée un peu en retrait du chemin devenu route. La bénédiction eut lieu le 30 septembre 1962 par le chanoine Bachelier, ancien professeur au Petit Séminaire des Couëts. Jean Briand en fut l’architecte et dirigea les travaux. La pierre d’autel du XVe est celle de l’ancienne église des XI ème et XII ème siècles, la cloche vient de l’école Sainte-Marie (ancienne école publique des garçons) tenue autrefois par les frères de Ploërmel. Une statue de la sainte Vierge se trouve à gauche en entrant et l’autel est séparé de la nef par un bas jubé en fer forgé. La statue polychrome du saint (XVIe) est actuellement en restauration par la mairie et sera remise dans l’église paroissiale.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t37-Bouvron-44130.htm

La statue de Saint-André, hébergé dans la chapelle du même nom, avait fait l’objet d’un programme de restauration de la part de la commune. Cette oeuvre de la fin XVIII e , en bois polychrome, a subi une contamination importante d’insectes xylophages.

Après être passée dans l’atelier de Pascale Roumégoux, restauratrice en sculptures, pour une consolidation des parties vermoulues et une protection de surface, cette statue va prendre place dans l’église et bénéficier de la part du conservateur départemental des antiquités et objets d’arts d’une protection sécurisée au titre des monuments historiques.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-statue-de-Saint-Andre-est-de-retour

au cours du XIIIe siècle …Cette église paroissiale et le prieuré Saint-André du Châtel ne dépendaient plus désormais de Redon mais de l’abbaye bénédictine de Saint-Gildas. Le prieuré Saint-André avec sa chapelle était sous la protection d’un château médiéval, qui a donné son nom au village du Châtel.

http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html

Eglise ND de Bonne Nouvelle                 La Chevallerais                         Patrimoine religieux

Dans l’église de La Chevallerais, au clocher d’ardoise si caractéristique, on trouve une cloche du XVe siècle issue de l’ancienne abbaye de Bout de Bois, une des plus anciennes dans le département.

L’église abrite aussi la statuette polychrome de « Notre Dame de Bonne Nouvelle ». Lors d’épisodes tragiques de la révolution, la chapelle construite à l’emplacement actuel de l’église a été brûlée, et la statuette aurait été sauvée de l’incendie par un soldat qui l’aurait confiée à une fillette…

A proximité de l’église, un oratoire a été érigé, en mémoire de cet évènement.

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/eglise-de-la-chevallerais.htm

Eglise Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (1853). Cet édifice religieux construit en 1853 remplace l’ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle érigée en 1620, brûlée en 1794, lors de la retraite des Vendéens, puis reconstruite. La chaire, qui appartenait primitivement à l’église abbatiale de Paimpont, date du XIII-XIVème siècle : cette chaire est restaurée en 1860. La statue Notre-Dame de Bonne Nouvelle, en bois polychrome, date du XVIIIème siècle : elle est aussi restaurée en 1860. En 1993., l’église a été entièrement restaurée.

La construction d’une chapelle, dite du Voeu, premier élément figurant dans les archives de Saffré, daterait de 1620.Elle aurait été consécutive à un accident de chasse dont l’auteur involontaire aurait promis cette construction dédiée à Notre Dame de Bonnes Nouvelles, si sa victime guérissait de ses blessures. Ces chasseurs appartenaient à la noblesse, se considéraient comme des chevaliers, d’où le nom donné au lieu de leurs rendez-vous : LA CHEVALLERAYE. La statue polychrome de Notre-Dame de la Bonne Nouvelle a été miraculeusement sauvée en 1793 par une fillette. Elle est toujours dans le patrimoine communal.

L’autel du transept gauche (nord) est dédié à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle; celui du transept droit est dédié à Saint-Joseph. Le monument aux morts encadre la porte de la sacristie du transept droit. Au fond du transept nord, une cloche est fixée au mur. L’église est construite dans un style mêlant néo-roman et néo-gothique : les fenêtres sont en arc brisé tandis que l’abside, soutenue par des contreforts, est hémi-circulaire. Une belle flèche , bien charpentée, surmonte la façade. Il faut noter que la chapelle des fonts baptismaux se trouvait immédiatement à gauche en entrant, sous le porche, comme l’atteste le vitrail représentant le baptême de Clovis. Cependant, contrairement à l’usage répandu, cette chapelle a été transformée en débarras et les fonts baptismaux transportés, après le concile Vatican II sans doute, à gauche de l’autel. A droite sous le porche se trouve l’escalier d’accès au clocher. Il est aussi assez rare de voir une horloge accrochée à la tribune, au-dessus de l’entrée.

Francedesclochers.xooit.com

Autrefois, le territoire était une forêt qui rejoignait celles de la Groulais et de Saffré.

La construction d’une chapelle, dite du Voeu, premier élément figurant dans les archives de Saffré, daterait de 1620.

Elle aurait été consécutive à un accident de chasse dont l’auteur involontaire aurait promis cette construction dédiée à Notre Dame de Bonnes Nouvelles, si sa victime guérissait de ses blessures. Ces chasseurs appartenaient à la noblesse, se considéraient comme des chevaliers, d’où le nom donné au lieu de leurs rendez-vous :LA CHEVALLERAYE. La chapelle fut incendiée en 1794 par les patriotes du district de Blain.

fut miraculeusement sauvée par une fillette à qui un des soudards la confia. La statuette polychrome fait toujours partie du patrimoine paroissial.

Elle y reste jusqu’en 1950, date où elle est érigée en Commune.

Mairie-lachevallerais.fr

PATRIMOINE de LA CHEVALLERAIS l’église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (1853). Cet édifice religieux remplace l’ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. La chaire, qui appartenait primitivement à l’église abbatiale de Paimpont, date du XIII-XIVème siècle : cette chaire est restaurée en 1860. La statue Notre-Dame de Bonne Nouvelle, en bois polychrome, date du XVIIIème siècle : elle est restaurée en 1860 ;

l’ancienne chapelle de La Chevallerais, incendiée en 1793. En 1757, eut lieu le baptême de la cloche : la marraine est Marie Hochedé de La Pinsonnais et le parrain est le chevalier Rouault, seigneur de Tréguel ; la croix (1888), édifiée par Clément Lebastard ;

chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. Cette chapelle est brûlée en 1794, lors de la retraite des Vendéens. Une nouvelle église est édifiée en 1853 et remplace la chapelle qui avait été reconstruite. La Chevallerais, section de la commune de Puceul depuis 1887, est érigée en commune par arrêté du 11 octobre 1949 par démembrement de Puceul.

infobretagne.com

EGLISE NOTRE DAME DE BONNES NOUVELLES

Détruite en 1794 , lors de la débâcle des armées de Vendée la chapelle primitive est reconstruite à la Restauration. Trop petite pour le bourg alors en expansion, elle est remplacée en 1853 par cette église , qui à pour modèle l’ancienne église de ST Jacques de Nantes. La Corniche est en pierre bleue de Nozay. Par souci d’économie, la voûte de pierre initialement prévue est remplacée par une charpente de Bois. Le Clocher restauré, a une base renflée se prolongeant en une flèche légère. CLOCHE DE DAME 0LIVE DE LACCI XVè siècle BRONZE

Vers 1794, après l’incendie de la chapelle, l’aubergiste Legoux cède pour 151 F une petite cloche, provenant d’un couvent voisin, à la paroisse de la chevallerais. C’est la cloche de Dame Olive de lacci qui,comme l’indique la légende en lettre gothiques gravées sur le Bronze, l’avait offerte l’abbaye de Bout-de-Bois, en MCCCCXLIIII, 1654.Son poids est de 53 KG.

LA CHAIRE XIIIe XIV siècle vers 1860 Bois de Chêne

Dans l’ Eglise Notre Dame de bonnes nouvelles Cette Chaire, qui appartenait à l’église abbatiale de Paimpont, a été réalisée par la main d’un moine Bénédictin. C’est le docteur Foulon, Frère du Curé de la Chevallerais, qui la retrouve, vers 1860 dans les combles de l’abbaye. Elle est alors restaurée par un ouvrier Nantais et vernie au tampon.

NOTRE DAME DE BONNES NOUVELLES STATUE XVIII Siècle

Bois polychrome dans l’église Lors de l’incendie de la chapelle en 1794, suite àl’affrontement entre les patriotes et l’armée de Vendée Cette statue aurait été sauvée, par une fillette de 13ans.A l’arrivée de M. FOULON Curé vers 1860 elle est restauré et polychromée.

Otsi.blain2.free.fr

Eglise Notre Dame                  Le Gâvre                         Patrimoine religieux

L’une des curiosités du village est l’église Notre-Dame. L’extérieur est banal, mais elle possède une très belle voûte lambrissée et d’étonnants vitraux (1920) évoquant la guerre de 1914-1918. On y voit la vierge et le christ protégeant l’armée française contre les Allemands. Les soldats français sont dépeints sous les traits d’habitants du village. Pendant la Seconde Guerre mondiale, on les avait camouflés avec de la peinture.

Guides Bleus Hachette Pays-de-la-Loire 2003 p 119.

Église Notre-Dame : à l’origine, Pierre de Dreux édifie une chapelle ducale en 1226, dont il ne reste aujourd’hui qu’une partie de chœur. Au milieu du xve siècle, le connétable Arthur de Richemont en agrandit la nef et la fait surmonter d’une voûte. Le chœur est orné de vitraux de 1930 qui représentent des événements ayant marqué la ville du Gâvre. Le côté droit du bâtiment est ajouté en 1814 et en 1911, la façade est remaniée avec la construction d’un clocher latéral. La charpente est terminée par des engoulents polychromes représentants des monstres à gueule ouverte.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_G%C3%A2vre

De l’ancienne Chapelle ducale érigée par Pierre de Dreux en 1226, il ne reste qu’une partie du Choeur. Au milieu du Xvè siècle, le Connétable Arthur de Richemont en agrandit la nef et la fait surmonter d’une voûte lambrissée. Le Choeur est orné de vitraux. Le Côté droit du bâtiment est ajouté en 1814? et en 1911, la façade est remaniée avec la construction d’un clocher latéral.

http://otsi.blain2.free.fr/1gavre.htm

l’église Notre-Dame (XV-XVIIIème siècle). Il s’agit, à l’origine, de l’ancienne chapelle ducale, érigée par Pierre de Dreux en 1226. Il ne subsiste qu’une partie du chœur de l’ancienne chapelle. La nef est agrandie au milieu du XVème siècle par le connétable Arthur Richemont : on remarque des poutres transversales engoulées par des chimères et des monstres. La partie droite de l’édifice est ajoutée en 1814 et en 1911 (en ce qui concerne le clocher). La charpente date du XVème siècle. On y trouve des statues dédiées à Pierre de Dreux, Françoise d’Amboise et Arthur de Richemont. Les vitraux, œuvre des verriers Lefort et Coquet, datent de 1920. Le vitrail du mur Nord représente une Vierge accompagnant des soldats. Les vitraux du chœur représentent Jeanne d’Arc, Arthur de Richemont, et le mariage de Françoise d’Amboise avec Pierre II, duc de Bretagne. Le vitrail du mur Sud représente le Christ assistant au départ d’un bataillon de soldats français ;

http://www.infobretagne.com/gavre.htm

Situation – informations : Eglise – Le sacré cœur de jésus bénit une troupe de soldats debout, s’apprêtant à monter au feu, drapeau en avant, et le général Foch en tête Auteur(s) du monument : Henri Uzureau

Situation – informations : Eglise – La vierge de Lourdes accompagne l’assaut des Français du 118e de Quimper et du 154e de Bar-le-Duc, drapeaux tricolres en tête, contre les Allemands avec leurs casques à pointe. La scène se passe à proximité d’un village en ruine Auteur(s) du monument : Henri Uzureau

http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/fr/resultypes.php?typ=36

l’église Notre-Dame (XV-XIX ème siècle). Il s’agit, à l’origine, de l’ancienne chapelle ducale, érigée par Pierre de Dreux en 1226, qui constitue maintenant le choeur de l’église. La nef est agrandie au milieu du XVème siècle par le connétable Arthur Richemont. En 1909 , l’abbé Hamon devint curé du Gâvre avec mission d’améliorer l’église. La municipalité du « Bourg du Gâvre » suivit l’exemple de celle de la « Ville de Blain ». L’architecte nantais Bougouin a le mérite de l’avoir restaurée en lui conservant son plan au sol et en l’embellissant sans nuire à son style du XV ème. La partie droite de l’édifice est ajoutée en 1814, la tribune et les colonnes rondes sont construites en 1843. La façade est de 1911; sur cette façade se trouvent 3 statues : Pierre de DREUX, fondateur du Gâvre en 1226, Françoise d’Amboise et Arthur de RICHEMONT, représenté en soldat. Le clocher est ajouté aussi en 1911 et sa flèche reproduit celles du XVIIème : elle est haute et fine et se base sur un dôme à l’impériale en ardoises. Quant à la façade, elle vient des églises médiévales de Paris, comme Saint-Germain l’Auxerrois ou Saint-Séverin. Une des cloches est de 1630, la deuxième de 1911.

La charpente de la nef date du XVème siècle. Les poutres tranversales sont terminées par des « engoulents » polychromes représentats des montres. On y trouve des statues dédiées à Pierre de Dreux, Françoise d’Amboise et Arthur de Richemont. Les vitraux, œuvre des verriers Lefort et Coquet, datent de 1920. D’autres sont de Henri Usureau, de Nantes, et datent de 1930. Deux vitraux du mur Nord représentent, l’un, la Vierge accompagnant des soldats et l’autre, le Christ assistant au départ d’un bataillon français. Les vitraux du chœur représentent Jeanne d’Arc, Arthur de Richemont, et le mariage de Françoise d’Amboise avec Pierre II, duc de Bretagne. Ceux du bas-coté représentent les sacrements de l’Eglise. Dans la petite chapelle latérale sur le coté, se trouve aussi un oculus et un vitrail représentant Sainte-Geneviève tandis que le vitrail qui éclaire l’autel latéral représente Jésus Christ enfant travaillant le bois avec Joseph, qui était charpentier, sous le regard de la Vierge.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t48-Gavre-Le-44130.htm

La façade est remaniée avec la construction d’un clocher latéral. La ville du Gâvre n’ayant pas de paroisse, le culte est assuré par les prêtres de la paroisse de Plessé. Ce n’est que le 23 avril 1730 qu’elle est érigée en paroisse par l’évêque de Nantes sous le nom de Notre-Dame, et eçoit Joseph Enry comme premier recteur, un de ses successeurs, réfractaire à la Constitution civile du clergé est noyé par Carrier. Les cloches sont fondues à la même époque.

Charpente vers le XVe siècle Cette charpente repose sur des entraits terminés par des engoulants polychromes représentant des monstres à gueule ouverte; De chaque côté du chœur, des sculptures sur bois représentent des têtes de personnages dont les sujets et les auteurs restent enigmatiques.

Vitraux 1930 verriers Lefort et Coquet Ces vitraux représentent des événements historiques qui ont marqué la ville du Gâvre. Celui du mur nord représente une vierge accompagnant et protégeant des soldats pendant la guerre de 1914-1918. Ces évocations de l’armée française mettant en déroute l’armée allemande devant des maisons incendiées, jugée provocatrice durant l’occupation, est ecouverte d’une couche de peinture bleue. Son pendant représente le Christ assistant au départ d’un bataillon français dont les visages sont des portraits de Gâvrais. Les vitraux du chœur représentent l’un Jeanne d’ Arc et Arthur de Richemont, l’autre le mariage de Françoise d’Amboise avec Pierre II, duc de Bretagne.

Flohic 1999 p 153

Chapelle de la Magdeleine                         Le Gâvre                      Patrimoine religieux

Chapelle Sainte Madeleine          XIIe-début du XIXe siècles        Terre et pierre    La Madeleine d’Iff

Cette chapelle est édifiée à l’époque de l’origine de toutes les maladreries de St Lazare, dont Marie-Madeleine était la sœur. La léproserie est confiée à l’abbaye de Blanche-Couronne, elle-même fondée en 1160. La chapelle, qui assure le culte de la léproserie, reste le seul témoin de de la présence de cette communauté. Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la vierge de Notre-Dame-de-Grâce. Les caractéristiques de construction initiale, notamment les ouvertures, sont conservées malgré les interventions effectuées, et tépoignent du changement qui s’opère dans l’architecture des édifices religieux : L’arc en plein-cintre cède le pas à l’arc brisé.

Charpente XII, XIVe siècles Chapelle Ste Madeleine

Cette charpente repose sur un seul tronc, équarri à l’herminette, qui court le long des deux côtés du mur. L’assemblage de l’ensemble est rendu possible grâce à des chevilles. Sur l’une des poutres, figure la date de 1199, qui confirme l’ancienneté de la réalisation.

Flohic 1999, pp151,152

la chapelle Sainte-Madeleine (XIIème siècle – début du XIXème siècle). Cette chapelle, fondée par Pierre de Dreux en 1199, servait jadis de lieu de culte pour une léproserie administrée par un prieuré. Le prieuré dépendait de l’abbaye de Blanche-Couronne : il avait droit de pâture pour 50 bêtes à cornes et autant de porcs. La fenêtre de l’autel est curieuse avec un meneau en forme de Y. Une niche est à droite avec un arc trilobé. De tous temps on y a vénéré une statue de la Vierge, haute de 1,10 m et datant du XVème. La Vierge est représentée debout, serrant sur sa poitrine l’enfant Jésus reposant sur son bras gauche, tandis qu’elle l’entoure de son bras droit. Le buste est entièrement dévié, attitude propre aux madones du XVème siècle. On peut apprécier diversement la restauration de la chapelle, du moins doit-on se réjouir qu’on ait laissé, à la base du clocher moderne, les ailerons de l’ancienne époque.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t48-Gavre-Le-44130.htm

Chapelle de la Magdelaine

Des vitraux contemporains pour la chapelle de la Magdelaine au Gâvre La chapelle de la Magdelaine est située dans un hameau au cœur de la forêt du Gâvre (44130). Ce prieuré bénédictin, fondé au XIIe siècle, a été bâti sur un ancien lieu de culte à Vénus. La chapelle abrite une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVIe siècle représentant la Vierge allaitante. Celle-ci est protégée au titre des Monuments Historiques.

Pour les six baies de l’édifice, Solène Daoudal a proposé une création contemporaine inspirée de l’esprit des lieux.

Il s’agit de ceindre le bâtiment d’une “fôret vitrail” qui évoque les bois qui cernent le hameau & la chapelle de la Magdelaine.

Des rameaux d’émail jouent du contraste entre les applats mats du verre dépoli & les transparences colorées des verres soufflés.

Entre le souvenir de Vénus, la dédicace à Marie-Madeleine & le culte à la vierge allaitante, ce sont des figures de femmes & de mères qui sacralisent ici l’espace. En évoquant une nature florissante, le motif des vitraux participe du même schéma symbolique : la fôret, un des premiers visage de la “mère nature”, relève du registre du féminin sacré. La baie d’axe a été choisie pour accueillir les premiers vitraux. Une recherche de mécénat est actuellement menée pour finaliser le projet.

La pose des vitraux a permis de réhabiliter la baie à meneau qui était auparavant masquée par une fenêtre de bois largement cimentée. Le choix technique de vitraux en un seul panneau a permis de ne pas diviser les lancettes horizontalement par des barlotières qui auraient alourdi le dessin & fragilisé le meneau. La solidité de la verrière est alors garantie par plusieurs facteurs : l’entrelacement du chemin de plomb, le choix d’un plomb armé d’acier pour fermer le panneau & l’ajout de deux vergettes par lancette. Scellées dans la pierre & maintenues au vitrail par des attaches soudées en bague, elles sont forgées pour suivre la ligne des plomb & se fondre dans le dessin. Un travail mené selon les normes des Monuments Historiques par l’atelier Solène Daoudal en collaboration avec le vitrailliste Laurent Rosier (Atelier Versicolore, Goven 35580). Atelier verrier Solène Daoudal L’Esturmel 44390 Saffré

http://www.ateliersolenedaoudal.fr/index.php?/creation/chapelle-de-la-magdelaine/

Cette chapelle est édifiée à l’époque de toutes les maladreries de Saint Lazare, dont Marie-Madeleine était la sœur.

La léproserie* est confiée à l’abbaye de Blanche Couronne, elle-même fondée en 1160.

Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la Vierge de Notre-Dame de Grâce.

* : lieux d’isolement et de prise en charge des malades de la lèpre http://www.legavre.fr/fr/information-detail/22415/la-chapelle-magdelaine

Construite en 1199 pour assurer le culte d’une léproserie, la chapelle reste le seul témoin de cette communauté isolée au milieu des bois pendant plusieurs siècles. Si la restauration effectuée à la fin du XIX e siècle a dénaturé une partie de l’édifice, la chapelle porte encore dans ses murs et sa charpente, les caractères de son époque. En particulier dans ses ouvertures romanes et gothiques et surtout son joyau : une magnifique piscine qui fait corps avec la maçonnerie, ainsi que le bénitier. Propriété des habitants du village, elle est l’objet de toute leur attention.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Idee-balade-la-chapelle-de-la-Magdeleine-_44062-avd-20120817-63420201_actuLocale.Htm

la chapelle Sainte-Madeleine (XIIème siècle – début du XIXème siècle). Cette chapelle, fondée par Pierre de Dreux, servait jadis de lieu de culte pour une léproserie administrée par un prieuré. Le prieuré dépendait de l’abbaye de Blanche-Couronne : il avait droit de pâture pour 50 bêtes à cornes et autant de porcs. La fenêtre de l’autel est curieuse avec un meneau en forme de Y. Une piscine est à droite avec un arc trilobé. La statue de Notre-Dame de Grâce date du XVème siècle : elle est en pierre blanche et la Vierge soutient son enfant, collé contre le sein gauche ;

Au XIIème siècle, à l’orée de la forêt de Gâvre, suite aux retours des Croisades, une léproserie s’installe avec une chapelle, dédiée à sainte Madeleine et dépendant de l’abbaye de Blanche-Couronne fondée en 1160 sur le territoire de La Chapelle-Launay en Loire-Atlantique

http://www.infobretagne.com/gavre.htm