Pays de Blain Maisons Châteaux

Patrimoine architectural du Pays de Blain

Château de la Groulais            Blain                   Architecture civile

L’origine de ce vaste édifice remonte à 1108, lorsque le Duc de Bretagne, Alain Fergent, demande au seigneur Guégon de faire construire une place fortifiée pour défendre la région contre la menace française. Deux grandes familles se succèdent dans ce Château : les Clisson, puis les Rohan au XVe siècle.

Henri Ier de Rohan introduit le protestantisme dans la région, ce qui vaudra plusieurs sièges au château pendant les guerres de Religion.

Les parties classées monuments historiques appartiennent aujourd’hui à la commune. Elles abritent le Centre de la fresque, qui propose des stages d’initiation à la peinture murale, et l’Atelier de l’imprimerie ancienne, au rez-de-chaussée, où l’on découvre les techniques typographiques de Gutemberg jusqu’au années 1960. Dans la tour du Pont-levis, la superbe charpente conique en bois de chêne date du XVIe siècle.

Guide Evasion Bretagne-Sud Hachette Livre 2010.

Château de la Groulais. Le château de Blain, dont l’édification remonte au XIIe siècle, a connu une histoire longue et tourmentée. Il est entièrement détruit dès le XIIIe siècle par le Duc de Bretagne Jean Ier le Roux, contre qui Olivier Ier de Clisson, propriétaire du domaine, s’est révolté. Les successeurs d’Olivier entreprendront la reconstruction du château; Olivier V notamment– le Connétable – restaurera les fortifications originelles, qu’il complètera de quatre tours.

C’est par sa fille Béatrix, mariée au vicomte Alain VIII de Rohan, que la forteresse passe aux mains de cette illustre famille, pour devenir au XVIe siècle, un vaste et luxueux château-fort bien défendu. Mais les Rohan, converti au protestantisme, sont attaqués par les troupes du Duc de Mercoeur pendant les Guerres de Religion ; le château, incendié, tombe en ruines. L’ancien ouvrage militaire, dévasté, se transforme au cours des siècles suivants en une demeure agréable, entourée par la forêt de Groulais, réserve de chasse des Rohan. La Révolution n’épargne pas le château, dont une partie sera restaurée à partir du XIXe siècle dans un style néogothique. C’est à la fin du XXe siècle que la tour du pont-levis et ses courtines, la tour de la prison, les tours sud-est et sud-ouest, la tour du connétable et la façade du logis du roi (fermé à la visite) sont classées aux Monuments historiques. Depuis 1989, l’association Château Essor Blinois œuvre à la restauration et à l’animation du site. La partie du château ouverte au public propose régulièrement des expositions temporaires et abrite un atelier d’imprimerie.

Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p 177-178

Blain, le port. Les plaisanciers attacheront ici leurs amarres pour se promener autour du Château de la Groulais qui se dresse sur la rive droite. Construit en 1104 par Alain IV Fergent, duc de Bretagne, cette puissante forteresse devient l’illustre demeure de deux grandes familles qui ont marqué l’histoire du pays, les Clisson et les Rohan. Si les guerres et la Révolution lui font subir incendies et pillages, l’entre-deux guerres lui promet des lendemains meilleurs. Racheté par le prince de Grèce et sa femme, Marie Bonaparte, il est restauré et retrouve sa splendeur. Aujourd’hui, le Logis du Roi est converti en hôtellerie. Les parties du XIVe siècle accueillent diverses expositions et un atelier de fresques.

Guide Siloë Loire-Atlantique 2002 p 180.

Au début du XIIe siècle, le duc de Bretagne, Alain Fergent y construit un premier château qui viendra compléter la ceinture fortifiée des marches de Bretagne aux côtés de Châteaubriant, Vitré, Fougères… Deux grandes familles vont se succéder à sa tête : les Clisson, dont le célèbre Olivier, connétable de France et les Rohan, notamment Henri Ier, chef des calvinistes après Henri IV. Sous son règne, nombre de familles protestantes du Poitou viendront s’installer autour de Blain. Dominant les berges de l’Isac dont il surveillait les abords, le château est constitué de deux enceintes concentriques, La Grande enceinte encerclant le Petit Chastel. Du château d’Alain Fergent, il ne reste que les fondations. Un second bâtiment l’a remplacé à la fin du XIIIe siècle, considérablement agrandi par Olivier de Clisson au XIVe siècle. Au début du XVe siècle, il échoit à la famille de Rohan. Vendu au XIXe siècle, il est acquis en 1918 par la Princesse Bonaparte, épouse du Prince de Grèce. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands, les Anglais, puis les Américains l’occupent tour à tour.

La Grande enceinte comporte la Tour du Pont-levis (Très belle charpente en coupole), flanquée de murailles qui la relie à la tour sud et à la tour des prisons.

Le Petit Chastel comprend la tour du connétable, bel exemple d’architecture gothique militaire du XIVe siècle. Le Logis du Roi (plusieurs rois de France y ont séjourné), remanié au XIXe siècle, étire sa belle façade le long du canal. Le château abrite aujourd’hui une école de fresque dont on peut voir les travaux dans la chapelle St Roch, à l’entrée de Blain.

Guides Bleus Hachette Pays-de-la-Loire 2003 p 117-118.

La construction du nouveau château de Blain, due à Olivier II de Clisson dure un demi-siècle et s’étend de 1270 à 1320. L’édifice, comme c’est souvent le cas, remplace un château bâti sur les rives de l’Isac, au début du XIIe siècle, sous Alain Fergent. Intervenant à son tour, Olivier IV, le célèbre connétable, est à l’origine d’une troisième forteresse, beaucoup plus vaste et puissante que les précédentes. Celle-ci passe aux Rohan par le mariage de sa fille Béatrice avec Alain VIII de Rohan. Henri Ier de Rohan, converti au calvinisme, entraine à sa suite plusieurs familles de l’aristocratie. Le château, quant à lui, subit plusieurs sièges et est repris successivement par Jean de Montauban et le duc de Mercoeur. …

Pendant l’occupation, les vieilles murailles abritent successivement les Anglais, les Allemands et les Américains. Quelques années plus tard, c’est un négociant en bois de Blain, Louis Brétesché, qui l’achète. A peine est-il entré en possession de ce domaine qu’il revend la demeure aux frères de St Jean Baptiste de la Salle, ne conservant que les bois. Les religieux y établissent le collège St Laurent, qui fonctionne jusqu’en 1983.

C’est la tour du connétable, haute de quarante-cinq mètres, qui constitue l’élément le plus impressionnant de l’ancienne forteresse. Elle est flanquée d’une tour d’escalier carrée. Cette tour, protégée par des fossés et un pont-levis, constituait l’un des éléments du système défensif mis en place par le connétable.

A proximité, le logis du roi, ainsi nommé à la suite de visite de plusieurs souverains, notamment Charles VIII et Henri II, respectivement venus en 1490 et 1551, édifié au XVe siècle, a fait l’objet d’une restauration à la fin du siècle dernier. Non seulement les corniches et les encadrements d’ouverture mais aussi les toitures et les têtes de cheminées sont alors refaits tandis que des gargouilles sont mises en place. Ces « restaurations », pas toujours très orthodoxes sur le plan stylistique, sont poursuivis à l’intérieur du bâtiment par le prince de Grèce qui rétablit, également à mi-hauteur, la tour du moulin. …

L’imposante tour du pont-levis, coiffée d’un toit d’ardoise en poivrière marque l’entrée de la forteresse, dominant des douves sèches.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 156, 157 

Le château comptait, à une époque, jusqu’à douze tours. Aujourd’hui, il en reste neuf3, plus ou moins entières.

Le Petit Chastel en comporte quatre :

La Tour du Moulin (nord-ouest), ronde, avec un toit-terrasse et mâchicoulis ;

La Tour du Connétable (nord-est), ronde, avec toit conique, plus une une tourelle-escalier carrée saillante, couverts d’ardoises, datant de 1386, et mesurant 45 m par 15 m ;

La Tour du Donjon des Armes (sud-ouest), détruite sur ordre de Richelieu, en 1629 ;

La Tour de l’Horloge, rasée en 1804, il n’en restent que les fondations.

La Grande Enceinte en a six :

La Tour Nord-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre ;

La Tour Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, en fer-à-cheval ;

La Tour Sud-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, surplombée par la Tour de la Prison (xive siècle) (25 m par 8,5 m), couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Pont-Levis, xive siècle, 40 m par 15 m, couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Sud-Ouest, en fer-à-cheval, protégeait le pont-levis.

Le Logis du Roy (dont le rez-de-chaussée accueille actuellement un restaurant), xve siècle, entre les tours du Conétable et du Moulin, et devant lequel se trouve un jardin à la française. Refait par Marie Bonaparte (Princesse de Grèce), au xixe siècle, il est dans le style Renaissance, avec de hautes lucarnes à pinacles, des gargouilles et des cheminées à dessins de briques et d’ardoise.

Le Logis de la Reine, détruit par Richelieu, se trouvait entre la tour du Moulin et la tour du Donjon des Armes. Il n’en restent que les parties basses et les caves.

Le château s’étale sur une superficie de 4,4 hectares, incluant douves et fossés, alimentés par l’Isac, autrefois. L’espace dans ce qui reste de l’enceinte fortifiée (la Grande Enceinte), aménagé en pelouse, reçoit, annuellement, des reconstitutions médiévales. Le parking visiteurs occupe une grande partie de l’ancienne cour d’honneur.

L’entrée principale se faisait par une porte monumentale, au nord-ouest, au lieu-dit les Pavés, dans la rue Olivier V de Clisson. L’entrée du château-fort actuel se situe au sud-ouest, par le pont-levis (condamné car écroulé). La Grande Enceinte est la partie classée et communale.

De la chapelle du xvie siècle, disparue, ne subsiste que la crypte. Les bâtiments de la métairie, à côté de la porte monumentale, sont devenus des gîtes.

Le château-fort abrite le Centre de la fresque, atelier de la technique de peinture a fresco, et le Musée de l’Imprimerie Ancienne.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Blain

Le château de Blain, est l’un des maillons d’une chaîne de forteresses qui ceinturaient la Bretagne. Placé sur la rive gauche de l’Isac, il est solidement assis sur un socle rocheux de schiste qui affleure au milieu de terrains marécageux, inondés par la rivière (Isac), dont il commande le passage.

Composé de deux enceintes fortifiées : le « Petit Chastel », qui occupe 1 hectare 26 ares, et la « Grande enceinte » qui, elle, mesure 3 hectares 14 ares, fossés compris, le château de la Groulais était l’un des plus imposants de Bretagne.

Construit par Alain IV Fergent, duc de Bretagne et comte de Nantes, au tout début du XIIe siècle, vers 1104, il est donné en fief au Chevalier Guégon, premier seigneur connu de Blain.

Ce sont ensuite les Clisson qui seront propriétaires des lieux. D’Olivier I à Olivier V, c’est ce dernier, Connétable de France, qui en fera une forteresse redoutable.

A sa mort, sa fille Béatrix, mariée à Alain VIII de Rohan hérite des possessions blinoises. Le Château de la Groulais entre ainsi dans le patrimoine d’une des plus grandes familles de l’époque : les Rohan. Grands constructeurs ceux-ci apporteront tout le luxe et le confort à cette bâtisse qui avait jusque là une vocation purement militaire. Avec eux, Blain et son château rayonneront sur toute la France : Anne de Bretagne et son époux le Roi Louis XII, le Roi Henri II et d’autres hauts personnages séjourneront à Blain.

Henri II de Rohan Duc et pair de France, fut le plus célèbre membre de cette famille protestante qui jouera un rôle prépondérant dans la Guerre de religions et sera impliqué dans la célèbre « Affaire du Collier de la Reine »

Peu à peu les Rohan se détachent de cette résidence ; le château passe entre les mains de nombreux propriétaires dont Marie BONAPARTE… La Fondation de LA SALLE.

Dans les années 70, une partie du château devient communale et classée « Monuments Historiques ». Depuis un lourd travail de réhabilitation a été effectué permettant de confier la gestion des lieux à une association locale : « Château Essor Blinois ».

Aujourd’hui, ces parties classées M.H. accueillent : un Musée de l’Imprimerie Ancienne, des expositions d’art contemporain, une compagnie médiévale « La Maisnie du Connétable », ainsi que des fêtes de reconstitutions médiévales en septembre. La commune quant à elle poursuit ses travaux préservant ainsi cet illustre témoignage de notre passé pour les jeunes générations.

http://www.ville-blain.fr/blain/menu_principal/bienvenue_a_blain/tourisme/le_chateau/le_chateau_de_blain

La construction du premier château est ordonnée par Alain IV Fergent, duc de Bretagne et comte de Nantes, au tout début du XIIe siècle, vers 1108. La seigneurie de Blain est ensuite donnée en fief au chevalier Guégon. Par le mariage de son descendant, Hervé de Blain, en 1225 avec Constance de Pontchâteau, veuve de Guillaume de Clisson, le domaine de Blain passe entre les mains de cette puissante famille de Bretagne, qui cherche a rivaliser avec la famille ducale elle-même. Ainsi, suite à la révolte du fils de Constance, Olivier Ier de Clisson, dit le Veil, le duc Jean Ier le Roux confisque l’ensemble de ses terres et ordonne le démantèlement de ses châteaux, dont celui de Blain, rasé en 1260. A la mort d’Olivier Ier, en 1262, son fils Olivier II, dit le Jeune, plus diplomate récupère les biens familiaux et obtient l’autorisation de reconstruire et d’agrandir le château. Ainsi, c’est à cette époque que sont élevées la tour du Pont-levis, les deux courtines qui l’encadrent ainsi que la tour des Prisons. A la fin du XIIIe siècle, le château a déjà une ampleur considérable. Le 2 août 1343, Olivier III de Clisson est condamné pour intelligence avec l’Angleterre et décapité aux halles de Paris, puis sa tête est exposée sur les remparts de Nantes. Sa veuve, Jeanne de Belleville jure de le venger et engage une grande partie de sa fortune dans l’armement de trois navires de guerre, afin de pratiquer la piraterie le long des côtes françaises. Elle entraîne avec elle ses deux fils, dont Olivier IV qui est par la suite nommé connétable de France à la mort de Bertrand Du Guesclin en 1380. Il poursuit la restauration et la reconstruction du château dès 1370. Ainsi il bâtit le Petit Castel (ou Châtel), quadrilatère composé de deux logis, nommés par la suite Logis du Roi et Logis de la Reine, de quatre tours d’angles et de deux hauts remparts auxquels sont adossées des galeries. A sa mort, en 1407, c’est sa fille Béatrix, mariée au Vicomte Alain VIII de Rohan, qui hérite de la seigneurie de Blain. Le château de la Groulais devient donc la possession d’une famille dont l’importance en Bretagne puis en France ne cesse de croître durant les quatre siècles qui suivent.

Sous l’influence de la famille d’Albret, à laquelle il sont liés, les Rohan se convertissent au protestantisme au milieu du XVIe siècle et Henri Ier de Rohan, premier vicomte calviniste fait interdire le culte catholique à Blain. Le château souffre de manière très importante des différentes guerres de religion. Déjà, en 1586, René II, fils d’Henri Ier est tué pendant les guerres de la ligues, alors qu’il commande la place de la Rochelle. Sa veuve, Catherine de Parthenay, préfère se réfugier dans le Poitou et se protéger ainsi des raids menés par le duc de Mercoeur, chef de la Ligue en Bretagne. Le château de Blain, occupé par Mercoeur est pris par Jean de Montauban, seigneur du Goust, près de Malville, en 1589. A la fin de 1591, Mercoeur fait assiéger la forteresse par plus de 4000 soldats espagnols. Une fois prise elle est livrée aux flammes, dont seules les tours de l’Horloge, du Connétable et du Pont-levis réchappent.

En 1603, Henri II de Rohan (1579-1638) est fait duc et pair de France par le roi Henri IV, sans doute en reconnaissance de l’engagement protestant marqué par cette famille, ce qui lui donne dès lors une stature nationale. Nommé généralissime de tous les Réformés, Henri II mène trois guerres contre Louis XIII entre 1622 et 1629, à l’issue desquelles il est condamné pour crime de lèse-majesté. Richelieu ordonne le démantèlement de ses forteresses. Même si la condamnation à mort n’est pas exécutée, une partie des fortifications est détruite, le château perdant ainsi tout rôle militaire. Le vaste chantier de reconstruction entrepris par Catherine de Parthenay dès 1598 est alors abandonné, et seuls le Logis du roi, la chapelle et les tours du Connétable, de l’Horloge et du Pont-levis sont restaurés. Le château de Blain devient alors une luxueuse résidence où les Rohan séjournent régulièrement au cours des XVIIe et XVIIIe siècle. On aménage le parc pour la promenade, on transforme une partie des douves en jardin, une orangerie est construite, ainsi qu’une grande pièce d’eau à l’extérieur de l’enceinte principale.

Texte de Lukas PERROTIN, médiéviste et animateur du patrimoine.

http://theo-makarios.over-blog.com/article-394302.html

Le château comptait, à une époque, jusqu’à douze tours. Aujourd’hui, il en reste neuf3, plus ou moins entières.

Le Petit Chastel en comporte quatre :

La Tour du Moulin (nord-ouest), ronde, avec un toit-terrasse et mâchicoulis ;

La Tour du Connétable (nord-est), ronde, avec toit conique, plus une une tourelle-escalier carrée saillante, couverts d’ardoises, datant de 1386, et mesurant 45 m par 15 m ;

La Tour du Donjon des Armes (sud-ouest), détruite sur ordre de Richelieu, en 1629 ;

La Tour de l’Horloge, rasée en 1804, il n’en restent que les fondations.

La Grande Enceinte en a six :

La Tour Nord-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre ;

La Tour Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, en fer-à-cheval ;

La Tour Sud-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, surplombée par la Tour de la Prison (xive siècle) (25 m par 8,5 m), couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Pont-Levis, xive siècle, 40 m par 15 m, couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Sud-Ouest, en fer-à-cheval, protégeait le pont-levis.

Le Logis du Roy (dont le rez-de-chaussée accueille actuellement un restaurant), xve siècle, entre les tours du Conétable et du Moulin, et devant lequel se trouve un jardin à la française. Refait par Marie Bonaparte (Princesse de Grèce), au xixe siècle, il est dans le style Renaissance, avec de hautes lucarnes à pinacles, des gargouilles et des cheminées à dessins de briques et d’ardoise.

Le Logis de la Reine, détruit par Richelieu, se trouvait entre la tour du Moulin et la tour du Donjon des Armes. Il n’en restent que les parties basses et les caves.

Le château s’étale sur une superficie de 4,4 hectares, incluant douves et fossés, alimentés par l’Isac, autrefois. L’espace dans ce qui reste de l’enceinte fortifiée (la Grande Enceinte), aménagé en pelouse, reçoit, annuellement, des reconstitutions médiévales. Le parking visiteurs occupe une grande partie de l’ancienne cour d’honneur.

L’entrée principale se faisait par une porte monumentale, au nord-ouest, au lieu-dit les Pavés, dans la rue Olivier V de Clisson. L’entrée du château-fort actuel se situe au sud-ouest, par le pont-levis (condamné car écroulé). La Grande Enceinte est la partie classée et communale.

De la chapelle du xvie siècle, disparue, ne subsiste que la crypte. Les bâtiments de la métairie, à côté de la porte monumentale, sont devenus des gîtes.

Le château-fort abrite le Centre de la fresque, atelier de la technique de peinture a fresco, et le Musée de l’Imprimerie Ancienne.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Blain

Le château de Blain, est l’un des maillons d’une chaîne de forteresses qui ceinturaient la Bretagne. Placé sur la rive gauche de l’Isac, il est solidement assis sur un socle rocheux de schiste qui affleure au milieu de terrains marécageux, inondés par la rivière (Isac), dont il commande le passage.

Composé de deux enceintes fortifiées : le « Petit Chastel », qui occupe 1 hectare 26 ares, et la « Grande enceinte » qui, elle, mesure 3 hectares 14 ares, fossés compris, le château de la Groulais était l’un des plus imposants de Bretagne.

Construit par Alain IV Fergent, duc de Bretagne et comte de Nantes, au tout début du XIIe siècle, vers 1104, il est donné en fief au Chevalier Guégon, premier seigneur connu de Blain.

Ce sont ensuite les Clisson qui seront propriétaires des lieux. D’Olivier I à Olivier V, c’est ce dernier, Connétable de France, qui en fera une forteresse redoutable.

A sa mort, sa fille Béatrix, mariée à Alain VIII de Rohan hérite des possessions blinoises. Le Château de la Groulais entre ainsi dans le patrimoine d’une des plus grandes familles de l’époque : les Rohan. Grands constructeurs ceux-ci apporteront tout le luxe et le confort à cette bâtisse qui avait jusque là une vocation purement militaire. Avec eux, Blain et son château rayonneront sur toute la France : Anne de Bretagne et son époux le Roi Louis XII, le Roi Henri II et d’autres hauts personnages séjourneront à Blain.

Henri II de Rohan Duc et pair de France, fut le plus célèbre membre de cette famille protestante qui jouera un rôle prépondérant dans la Guerre de religions et sera impliqué dans la célèbre « Affaire du Collier de la Reine »

Peu à peu les Rohan se détachent de cette résidence ; le château passe entre les mains de nombreux propriétaires dont Marie BONAPARTE… La Fondation de LA SALLE.

Dans les années 70, une partie du château devient communale et classée « Monuments Historiques ». Depuis un lourd travail de réhabilitation a été effectué permettant de confier la gestion des lieux à une association locale : « Château Essor Blinois ».

Aujourd’hui, ces parties classées M.H. accueillent : un Musée de l’Imprimerie Ancienne, des expositions d’art contemporain, une compagnie médiévale « La Maisnie du Connétable », ainsi que des fêtes de reconstitutions médiévales en septembre. La commune quant à elle poursuit ses travaux préservant ainsi cet illustre témoignage de notre passé pour les jeunes générations.

http://www.ville-blain.fr/blain/menu_principal/bienvenue_a_blain/tourisme/le_chateau/le_chateau_de_blain

Cœur de ville            Blain                Architecture civile

Blain        Le site fut très tôt voué à l’industrie métallurgique, comme en témoignent les centaines de haches de bronze découvertes dans les environs.

Durant l’âge du fer, cette vocation s’est confirmée, renforcée alors à la période gallo-romaine. Les filons de minerai de fer, expoités à ciel ouvert, zèbrent les environs. Cette cité gallo-romaine des Namnètes devait avoir une importance considérable puisque sept voies y convergeaient. …

Guides Bleus Hachette Pays-de-la-Loire 2003 p 117.

A l’ombre de cette imposante forteresse, s’élèvent plusieurs manoirs. Deux d’entre eux, ceux de la Cour-Mortier et du Pordo, sont édifiés au XVe siècle tandis que c’est deux siècles plus tard qu’est entreprise la constructions des manoirs de la Gracinais et du Vigneau. Le propriétaire de celui-ci, Jean de Moayre, fait bénir par le recteur de Blain une chapelle, le 29 septembre 1666. Celle-ci, restaurée en 1893, existe toujours.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 156.

le manoir de la Cour-Mortier (XVème siècle), situé au n° 2 rue du 8 mai. Propriété de Jean Mortier en 1472, de Pierre Mortier en 1540, de Diane de l’Estoc ou Lestoc (épouse de Samuel Amproux, sieur de La Haye) en 1664 ;

l’hôtel de la Gerbe de Blé (XVI-XVIIème siècle), situé place Jean-Guihard. Propriété de la famille Launay (au cours du XIXème siècle), puis de la famille Collet-Provost (vers 1900) ;

http://www.infobretagne.com/blain.htm

Le Manoir de la Cour-Mortier (Blain)

Le Manoir de la Cour Mortier du XVe Siècle appartenait en 1472 à Jéhan Mortier, châtelain de Blain.

En 1625, Jacques Jollan de Clerville épousa en secondes noces une demoiselle Marie de Lestoc, protestante.

En 1671, la Cour Mortier était la propriété de Diane de Lestoc, Dame de la Haye. A son décès, cette huguenotière revint aux Jollan de Clerville, qui au XVIIIe siècle devinrent Jollan de la Cour-Mortier. Le dernier descendant de cette branche, le commandant Simon, fut maire de Blain et mourut en 1966.

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/autres-curiosites.html

Ce manoir date du XVè siècle et fut construit avec de la pierre calcaire et la pierre de Nozay. Après avoir été la propriété de nombreux châtelains du Gâvre, le manoir appartient au maire de Blain en 1794, Pierre-Jacques Jollan de la Cour Mortier. La partie est du bâtiment a été rachetée et restaurée par la commune. Il abrite désormais des salles de réunion pour la municipalité ou des associations.

http://otsi.blain2.free.fr/1visite_guidee_de_la_ville.htm

Manoir de la Cour-Mortier (XVe siècle) (Pierre calcaire et pierre de Nozay)

Ce manoir appartient en 1472 à Jean Mortier, châtelain de Blain, et à Pierre Mortier en 1540. En 1664, La-Cour-Mortier est une huguenotière, propriété de Diane de l’Estoc, femme de Samuel Amproux, sieur de La Haye. Pierre Du Chesne, protestant de Bergerac, et sa femme Anne Loyau, protestante de Mouchamps, y sont fermiers. Il y tiennent également l’hôtellerie de la Croix-Verte. En 1794, le maire de Blain est Pierre-Jacques Jollan de la Cour-Mortier.

La partie est du bâtiment a été rachetée et restaurée par la commune.

Hôtel de la Gerbe de Blé (XVIe et XVIIe siècle) (Pierre et calcaire)

Cet hôtel est le dernier conservé sur les quatre hôtels qui existaient autrefois autour de la Place de l’église. L’hôtel du Lion d’Or mentionné en 1684 comme cabaret, l’hôtel de la Boule d’Or et l’hôtel du Pélican ont disparu. Ce bâtiment a conservé son aspect d’origine. Au cours du XIXe siècle, il est tenu par la famille Launay et vers 1900 par la famille Collet-Provost. Le Patrimoine des communes de Loire-Atlantique Editions Flohic 1999 p128,129.

Maisons de caractère             Bouvron                          Architecture civile

le château de Quéhillac (XVI-XVIIème siècle), édifié pour Jean Fourché, ancien maire de Nantes et maître à la Chambre des Comptes de Bretagne. En 1550, François (François de Maure), comte de Maure, baron de Lohéac et maître de Quéhillac épouse une Rohan. Quéhillac passe par héritage dans les maisons de la famille de La Rochechouart-Mortemart pour échoir en 1595 à Jean Fourché de la Courousserie, maire de Nantes en 1597 et procureur général syndic des Etats de Bretagne, dont la famille se perpétua dans ce lieu longtemps. Louise Fourché, dame de Quéhillac, née en 1620, épouse en 1640 Nicolas Fouquet, surintendant des Finances qui fut arrêté à Nantes, et dont elle a une fille, Marie, baptisée à l’abbaye de Blanche-Couronne en 1641. La famille Fouché s’allie aux Fouquet (ou Foucquet) et aux Walsh de Sérant. Jadis, cette seigneurie comprenait Villefrégon, Le Verger et Vilhouin avec les chapelles de Saint-Julien et de Saint-André-du-Chatel. Le château possède un pigeonnier (XVI-XVIIème siècle), des écuries et une chapelle privée dédiée à Saint Guillaume. Propriété de Jean Fourché, seigneur du Bezou en 1653. En 1790, un prêtre, nommé Le Floch-Moën, assurait le service religieux de la chapelle de Quehillac ;

l’ancien manoir du Verger (XVIIème siècle). Ce manoir a souffert au temps de la Ligue à cause des troupes de Mercoeur. Propriété successive d’Adrien Massonneau, procureur fiscal de la cour et juridiction de la seigneurie de Quéhillac (en 1613), de la famille Bessard du Parc (en 1774) du comte Charles-Guillaume Walsh de Serrant (vers 1830). L’ édifice était l’oeuvre d’un aïeul du comte de Serrant (ou Sérant), époux d’une Quéhillac. Le manoir actuel date de 1912 et il est édifié pour Edgar Walsh de Serrant ;

la gentilhommière (XVI-XVIIème siècle) du Bois-Lesné. Cette demeure est mentionnée dès 1437. Il s’agit, semble-t-il, de la demeure des chapelains attachés à la chapelle Saint-Julien ;

le manoir de Vilhouin ou Ville-Houin (1950). Il s’agit du siège d’une seigneurie de haute, moyenne et basse justice s’étendant sur plusieurs paroisses : Bouvron, Fay et Campbon. Elle possédait jadis une chapelle privée, un étang et un moulin à eau. En 1538, Vilhouin appartenait à Jean Le Bel, seigneur de la Rochefordière. Propriété des familles Cadoran, Jacques Cassard et Fourché de Quéhillac. La demeure passe entre les mains de Jacob Pineau (Pinault) des Bois-Briand, vers 1679, de la famille Pierre Fourché de Quéhillac vers 1681, de la famille Walsh de Serrant vers 1775, puis de la famille Waldeck-Rousseau au XIXème siècle. Détruit sous l’occupation allemande, le manoir est reconstruit vers 1950 ;

l’ancien presbytère (XIXème siècle), situé route de Fay-de-Bretagne. Ce presbytère, qui est mentionné dès 1630, sert de caserne sous la Révolution. Le bâtiment actuel est reconstruit au milieu du XIXème siècle ;

l’ancien hôtel Guihot (1900), situé rue Louis-Guihot et édifié pour Louis Guihot. L’hôtel est ensuite transformé en maison de retraite tenue par les Sœurs de Saint-Philbert de Grandlieu ;

http://www.infobretagne.com/bouvron.htm

Seule la petite seigneurie de Vilhouin, en effet, sera huguenote, avec les Pineau, au milieu du XVIIe siècle ; mais la tiédeur de leur zèle ne résistera pas à la révocation de l’Édit de Nantes. La seigneurie de Quéhillac et généralement la paroisse de Bouvron demeurent un fief catholique. En cette année 1562, le seigneur de Quéhillac est le comte Claude de Maure, fils de François de Maure et d’Hélène de Rohan. En 1554, il avait épousé Françoise de Pompadour.

Le 22 décembre 1596, Jean Fourché est élu maire de Nantes.

Devant les échecs successifs de ses troupes et de ses alliés, le duc de Mercoeur pense à vendre sa reddition au roi Henri IV. Le 20 mars 1598, par le traité d’Angers, le duc de Mercoeur renonce à son gouvernement de Bretagne et s’engage à remettre au roi la ville et le château de Nantes. Il obtient en échange notamment dix millions d’écus, plus que le budget de la Couronne de France, pour lui et ses partisans. Or, parmi ses proches partisans se trouve Jean Fourché. En outre, Henri IV ayant été satisfait des talents de Jean Fourché comme diplomate dans la reddition de Mercoeur, accorde à celui-ci, pour compenser la perte de sa charge de maire de Nantes, celle de maître des Comptes de Bretagne.

Un nouveau château pour un grand destin.

C’est probablement à partir de la belle cagnotte procurée par le roi Henri IV que Jean Fourché, seigneur de la Courousserie, fait édifier ou remanier le château de Quéhillac, de style Henri IV, que l’on peut admirer encore aujourd’hui.  La petite-fille de Jean Fourché, Louise Fourché, épousera à Nantes, en janvier 1640, l’illustre Nicolas Foucquet, l’écureuil maudit. En janvier 1640, à Nantes, l’archidiacre Jean Fourché célèbre le mariage de sa nièce, Louise Fourché, héritière de Mathieu Fourché, seigneur de Quéhillac, avec Nicolas Foucquet. Les Fourché possédaient diverses terres en Bouvron, dont la seigneurie de Quéhillac ; mais Guyonne Bouriau, la mère de Louise Fourché, résidait surtout à Nantes, rue de Verdun, non loin de l’Hôtel de Ville, où Jean Fourché exerça sa fonction de maire. Nicolas Foucquet, bien qu’étant le principal seigneur de la paroisse de Bouvron, n’y est jamais venu. Il rencontrait les Fourché à Nantes, chez sa belle-mère. En 1645, il est à Nantes pour un baptême et il en profite pour régler une partie de la succession Fourché. En novembre 1653, devenu surintendant des Finances, il vend la plupart des rentes Fourché. Le 16 décembre, il vend Quéhillac à son cousin Fourché.

Le 5 septembre 1661, Louis XIV est à Nantes où il fait arrêter, par d’Artagnan, son surintendant Nicolas Foucquet. Après un procès injuste, celui-ci est condamné à la prison à vie, victime de la jalousie de Colbert.

Lemée à Villefrégon. Des actes de 1735 à 1737 mentionnent un certain Charles Lemée, marchand, « demeurant au lieu noble de Villefrégon ». Les Lemée étaient originaires de Blain ; on les trouve alors comme marchands-tanneurs , qualifés d’ « honorables personnes », habitant sur les bords de la rivière d’Isar. Cette vieille famille blinoise comptait bon nombre d’alliances avec les familles de notables de la région de Blain.

http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html

éléments protégés MH pigeonnier ; chapelle ; jardin ; mur de clôture ; douves ; allée ; élévation ; décor intérieur

époque de construction 4e quart 16e siècle ; 1er quart 17e siècle historique Le manoir de Quéhillac et ses dépendances (chapelle, logis du chapelain, écuries, fuie, potager clos de murs, pont, douves) composent un ensemble architectural des 16e et 17e siècles. protection MH : Les façades et couvrements du château proprement dit ; les fuie et chapelle en totalité (avec les peintures murales de la chapelle en particulier) ; les façades et couvrements de la maison du chapelain ; le « jardin » avec ses murs de clôture et les constructions qui s’y greffent (la maison dite du jardinier en particulier) ; les douves et les deux ponts d’accès ; l’ensemble des allées du parc boisé  inscription par arrêté du 22 11 2002

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee