Pays de Nort/Erdre Industries Communications

Industrie, Communications

Le Moulin des Buttes             Les Touches                   Patrimoine économique

Le Moulin des Buttes           Il date de la fin du 19ème – début 20ème siècle et a été construit en pierre. C’est aujourd’hui le seul moulin qui subsiste aux Touches.

Il produisait de la farine blanche qui était utilisée pour la fabrication du pain. Il écrasait également des céréales pour le bétail. Il fonctionna successivement avec des voiles puis à l’électricité. Il devint ensuite une minoterie, c’est-à-dire une meunerie. La partie basse qui entoure le moulin constituait le magasin. La minoterie produisait de la farine pour le pain, et le moulin la farine pour les bêtes. Ce n’est qu’en 1991 que l’activité cessa.

Autrefois la commune comptait 8 moulins à vent et un moulin à eau.

http://www.lestouches.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=62

Rencontre aujourd’hui avec Christian Marchand, passionné d’histoire, président de l’association Histoire et patrimoine. Il s’est notamment intéressé à l’histoire des moulins de sa commune, les Touches. La bourgade a connu jusqu’à 11 moulins (9 moulins à vent et 2 moulins à eau). Aujourd’hui, il ne subsiste qu’un moulin, le moulin des Buttes. On devine également la base de l’ancien moulin du Mont Juillet, transformé en calvaire.

http://www.pulceo.com/videos/les-touches/histoire/les-moulins-des-touches

10 moulins (9 moulins à vent et un moulin à eau) dont 4 moulins à vent situés au Mont-Juillet, le moulin des Buttes (XIX-XXème siècle) situé sur le chemin du Moulin-des-Buttes, le moulin situé à la Brunière, le moulin situé au Rochettes, le moulin situé aux Chesnaux, le moulin situé à la Papionnière, ainsi que le moulin à eau de la Chaussée ;

http://www.infobretagne.com/touches.htm

Au XVIII ème siècle, tous les moulins sur le territoire des Touches étaient des moulins banaux. Un moulin banal était attaché à une seigneurie, les vassaux du seigneur du lieu étaient obligés d’aller faire moudre leur grain dans ce moulin, moyennant une redevance.

Le moulin de la Brunière était attaché au seigneur de la Rigaudière, celui du Mont-Juillet et celui des Buttes attachés au seigneur du Pont-Hus, celui des Chesnaux attaché au seigneur du Meix, puis par héritage au seigneur de Lucinière, celui des Rochettes et le moulin à eau de la Chaussée au seigneur du Vernay, puis par héritage au seigneur de Lucinière. La Révolution a supprimé tous les droits d’exclusivité des seigneurs, et c’est donc à partir de là qu’ont été construits d’autres moulins sur la Commune : 3 supplémentaires sur le Mont-Juillet, et celui de la Papionnière.

http://dossiershl.voila.net/div/dixmoulins.htm

Moulin à vent des Rochettes : moulin banal de la Seigneurie du Vernay (Les Touches), puis par héritage de la Seigneurie de Lucinière (Nort-sur-Erdre, aujourd’hui Joué-sur-Erdre). Exploité successivement durant le 19ème siècle par les meuniers Renou, Bouvet, Rousseau, et Douet. Moulin arrêté fin du 19ème siècle. Il y a quelques années une maison à été construite sur ses ruines.

Moulin à eau de la Chaussée : construit sur le ruisseau appelé Montigné, Il était exploité par le meunier du moulin à vent des Rochettes, tout proche (en fonction du vent et de l’eau… ou de leur absence !), et était donc également un moulin banal de la Seigneurie du Vernay, puis de Lucinière. Fin d’exploitation vers 1820. La chaussée qui servit de retenue d’eau est encore visible aujourd’hui.

Moulin à vent des Chesneaux : moulin banal de la Seigneurie du Meix (Les Touches), puis par héritage de la Seigneurie de Lucinière. Exploité successivement durant le 19ème siècle par les meuniers Durocher, puis Bourgneuf . Moulin arrêté fin du 19ème siècle. Une maison est construite à sa place, peut-être avec une partie de ses pierres ??

Moulin à vent de la Brunière (ou de la Rigaudière, ou de la Bergerie) : Moulin banal de la Seigneurie de la Rigaudière (Les Touches). Racheté pendant la révolution par les sieurs Deshaies & Foucaud , il est exploité par la famille Hardy durant tout le 19ème siècle. Fin d’exploitation au tout début du 20ème siècle. Plus de traces du moulin aujourd’hui.

Moulin à eau de Montigné : moulin banal de la Seigneurie de Montigné, construit sur le ruisseau du même nom. Il était exploité par le meunier du moulin à vent de la Pancarte (Nort-sur-Erdre), tout proche et également propriété du Seigneur de Montigné. Fin d’exploitation vers 1700. La chaussée est encore partiellement visible aujourd’hui.

Moulin de la Papionnière : construit après la révolution, et exploité successivement jusque fin du 19ème siècle par les meuniers Bourgneuf, Renoux, et Louiseau . Plus de traces de ce moulin.

Moulin des Buttes : moulin banal de la Seigneurie du Pont-Hus… un des plus anciens de la commune. Exploité à partir de 1745 par la famille Abeline, il est racheté à la révolution par Louise Abeline, veuve Servant. Par héritage, il appartient à la famille Goupil depuis environ 1810. Il a été transformé en minoterie après la guerre 39-45. Le dernier meunier touchois, Ferdinand Goupil, l’a exploité jusqu’à l’aube des années 1990. C’est le seul moulin encore debout dans sa presque intégralité (manque les ailes).

Moulins du Mont-juillet :

· Moulin Servant : moulin banal de la Seigneurie du Pont-Hus, c’est le plus ancien moulin de la commune, datant du Moyen-Âge. Exploité par la famille Servant depuis le milieu du 18ème siècle, elle en devient propriétaire grâce à Louise Abeline, veuve Servant, qui le rachète durant la révolution (comme le moulin des Buttes). La famille l’exploite durant tout le 19ème siècle, et le début 20ème jusque vers 1924. Il est alors vendu à la paroisse des Touches, qui le transforme en Calvaire en 1926… il domine le bourg depuis cette date.

· Moulin Tardiveau : construit après la révolution, il est la propriété de la famille Tardiveau au début du 20ème siècle, et est exploité par le meunier Ménoret. Il est détruit vers 1915 pour cause de ruine.

· Moulin Goupil : construit après la révolution, il appartient et est exploité par la famille Goupil au début du 20ème siècle. Le moulin est arrêté vers 1932-1933… aujourd’hui ne subsiste que sa base.

· Moulin Pressart : construit après la révolution, il est la propriété de Mademoiselle Pressart au début du 20ème siècle, et est exploité par le meunier Dupas. Arrêt de son exploitation vers 1920… le moulin est aujourd’hui détruit. Les Touches Les Moulins de la commune Christian Marchand 2012

Grand Moulin des Places               Saint-Mars du Désert                     Patrimoine économique

Fin janvier 2009, Le Grand Moulin des Places à Saint-Mars-du-Désert (44), ancien moulin à farine construit en 1905 et exploité jusqu’en 1948, a retrouvé un toit mais aussi des ailes. Pas une mince affaire pour soulever le toit de 11 t puis les ailes de 3,5t.

Ces ailes, d’un diamètre de 19,20 m, fonctionneront comme des pales d’éolienne et fabriqueront de l’électricité qui sera réinjectée dans le réseau EDF. Avec une puissance de 35kW/h, la production d’énergie estimée est de 70 000 kWh/an, soit l’équivalent de la consommation moyenne annuelle de vingt maisons, hors chauffage : c’est une première en France !

Les ailes de ce premier moulin aérogénérateur seront toujours bien orientées en fonction du vent grâce à un papillon d’orientation automatique.

Vous pourrez l’admirer sur le circuit pédestre « Le détour des Moulins » – Saint-Mars-du-Désert (44850) – 12 km – 3 h environ.

http://gnerando44.over-blog.com/article-27673650.html

Le 18 septembre 2009, Monsieur Jean-Marc AURAY procédait à l’inauguration de son moulin en présence de nombreuses personnalités, des partenaires de la restauration, de nombreux amis et de sa famille. Etaient également présents des représentants de nombreuses associations molinophiles, en premier lieu desquelles, la Loire-Atlantique avec notre ami Jean-Yves Tardiveau. La FFAM, était représentée par Jean-Claude Baron président des Moulins d’Anjou.

Le moulin des Places est situé au cœur d’une importante entreprise de pépinières, « Les Pépinières du Val d’Erdre ». Le moulin était présent sur le site des Places lorsque Jean Marc Auray s’y est installé il y a plus de trente ans.

Le moulin était un moulin farinier. Le dernier meunier, François Bretagne, l’a exploité de 1930 à 1948. Ensuite, il connut, comme beaucoup de ses congénères, une « longue nuit d’abandon » de plus de 60 années.

Le principe est que tout est automatique. Il n’est besoin d’aucune intervention humaine. L’orientation au vent est faite par un moulinet d’orientation sur le modèle de celui de l’Epinay. Il est totalement mécanique donc sans électronique. Le rapport de démultiplication n’a pas été précisé mais celui de l’Epinay est de 836. Cela signifie qu’il faut 836 tours de l’hélice du papillon pour faire tourner le toit du moulin d’un tour complet

Les ailes sont des ailes sur le principe Berton, formées de 11 planches articulées sur 6 verons pivotants. La tringlerie de commande d’ouverture et fermeture est actionnée au travers de l’arbre de couche par le dispositif utilisant le principe de celui de la Fée (système breveté).

L’arbre de couche est totalement métallique. Il repose sur deux roulements et, est équipé, à l’intérieur, d’une poulie pour la production d’électricité et d’un frein pour immobiliser les ailes en cas de trop fort vent.

L’électricité produite est injectée sur le réseau EDF par un dispositif de couplage automatique dès que la vitesse du vent permet une production significative.

La production annuelle d’électricité est estimée à 70 000 kWh.

La tour du moulin et le petit bâtiment attenant ont été restaurés avec soin. Le projet a obtenu le label de la Fondation du patrimoine.

http://www.moulinsdefrance.org/france/pays_de_le_loire/m_44_11.htm

Le Grand Moulin des Places est situé au cœur des pépinières du Val d’Erdre à Saint-Mars-du-Désert (Loire-Atlantique). Ce moulin

construit au 18e siècle a été exploité par un meunier jusqu’en 1948. A l’époque avec le vent comme force motrice, il pouvait moudre deux tonnes de blé chaque jour. Inexploité, il est tombé peu à peu en ruine. Jean-Marc Auray, son propriétaire ne pouvait se résoudre à laisser sa tour continuer à se délabrer à quelques pas de sa maison L’idée de concevoir un aérogénérateur tout en conservant l’architecture d’origine du moulin allait peu à peu se concrétiser. Les travaux de rénovation de la tour démarrent au printemps 2008, les ailes sont posées fin janvier 2009. Mais il faudra attendre septembre 2009 pour l’inauguration de cette éolienne d’un nouveau genre. De l’extérieur, le Grand Moulin des Places a retrouvé son authenticité avec ses ailes, son toit et sa tour traditionnels (certaines pièces d’origine ont même été conservées mais tout le chapiteau et les ailes ont été refaits). Il a retrouvé son allure d’antan. Ses ailes, en sapin de lamellé-collé de 19 mètres de diamètre et de trois tonnes, se dressent sur son toit de 15 tonnes posé sur un chemin de roulement. Mais sous son toit se cachent des équipements des plus modernes grâce auxquels il affiche désormais la capacité de production énergétique de 70 MWh par an, soit de quoi alimenter en électricité une vingtaine d’habitations. La machinerie du moulin des Places procure une puissance électrique maximale de 35 kW.

http://www.mesures.com/archives/822-ABB-Moulin.pdf

Canal de Nantes à Brest                       Héric                  Sites naturels ou aménagés

1842. Le canal de Nantes à Brest est livré à la navigation dans sa totalité.  

 http://www.glenac.com/ASSEMBLAGE/Canal%20nantes%20Brest.htm

Ecluse du Pas d’Héric 7 Héric 1,3   32,3       Ecluse de La Remaudais 8 Héric 8,3             40,6

distance entre écluses en km        distance cumulée en km commentaires 

 http://www.canauxdebretagne.org/docs/files/ecluses_cnb.pdf

Commencés en 1806, les travaux s’achevèrent en 1833. . Il a établi des communications, diminué les frais d’exploitation de la forêt du GAVRE, facilité le défrichement des landes et puissamment contribué au progrès agricole de notre département. La navigation du versant de la Loire a été inaugurée en 1828 par la Duchesse du BERRY, mais cette partie n’a été livrée au public qu’après achèvement de la conduite alimentaire de VIOREAU à BOUT DE BOIS. Dans la fraction qui nous intéresse, la canal joint la Loire à la Vilaine.

http://www.heric.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=52

C’est au sud de la commune de Nort sur Erdre, que débute le Canal de Nantes à Brest. Les berges, le chemin de halage vous invitent à la balade, à la découverte d’un véritable havre de paix. Sa jonction avec l’Erdre à l’écluse de Quiheix, permet au plaisancier de rejoindre Sucé-sur-Erdre et Nantes.

http://www.cceg.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=648

Traversé sur 12 km par le canal de Nantes à Brest, Héric se partage le site de Bout de Bois avec les communes de Saffré et de la Chevallerais.

Ce plan d’eau, parallèle au canal est aménagé et propose dans un cadre de verdure de belles journées détentes au bord de l’eau : tables de pique-nique, parcours de santé, aire de jeux pour les enfants, roselière avec réserve ornithologique, sanitaire, zone de pêche, restaurants à proximité.

http://www.canauxdebretagne.org/canaux-de-bretagne_association_adherents_fiche_24.htm

Le canal de Nantes à Brest traverse la Bretagne et emprunte successivement les cours de l’Erdre, l’Isac, de l’Oust et de l’Aulne sur 385 km de long. Les travaux ont été amorcés en 1811 sous Napoléon, afin de relier la Loire aux arsenaux brestois et déjouer ainsi le blocus naval anglais. Toutefois, le canal et ses 238 écluses n’ont été livrés à la navigation que le 1er janvier 1842. Pour garantir en continu l’alimentation en eau du Canal de Nantes à Brest à partir du lac de Vioreau, une « rigole alimentaire » court sur 21 kilomètres, de l’Etang de la Provostière jusqu’au lieu-dit Bout de Bois, pour rejoindre le point le plus haut du canal. En Loire-Atlantique, 15 biefs et 16 écluses permettent aux plaisanciers de passer de l’Erdre à la Vilaine. Pour compenser les pertes en eau engendrées par les éclusages et l’évaporation naturelle, le canal est alimenté par 5 réservoirs, des rigoles et des ouvrages hydrauliques (aqueducs, siphons, vannages, tunnels).

http://www.valderdre.fr/xjml517/index.php?option=com_content&view=article&id=98&Itemi

De 1812 à 1816 se déroulèrent les premiers travaux. Le terrassement du bief de partage de Bout de bois est attribué à M. Lamotte et Boursier, la construction de la maison éclusière du Pas d’Héric est confiée à M.Bizet . Elle servira de référence de prix pour marchander les autres maisons éclusières.

De 1812 à 1814, 4 bataillons de prisonniers espagnols sont affectés au Service des Ponts et Chaussées pour les travaux du canal en Loire Inférieure dans les landes des Jarriais. Mais logement étroit, de piètre qualité ( baraques en terre couverte de chaume et de gazon, sans aération ni chauffage, paillasses à même le sol humide), nourriture insuffisante et mauvais pain, un salaire « retenu » pour les 4/5e (payes de 30c puis 1 F par jour) provoquent révoltes, désertions et épidémies. Rejetés par la population jusque dans la mort, les prisonniers sont enterrés sur les bords du canal. Les prisonniers sont répartis en bataillons de 400 prisonniers, surveillés par deux officiers, douze sous-officiers et un brigade de gendarmerie. Le travail avance à pas de fourmi.

Le canal de Nantes à Brest comporte trois biefs de partage: le premier se trouve à Bout-de-Bois (altitude 20 mètres), entre les vallées de l’Erdre et de l’Isac. Le second bief se trouve à Hilvem (altitude 129 mètres), entre les vallées de l’Oust et du Blavet. Le troisième bief se trouve à Glomel (altitude 184 mètres), entre les vallées du Blavet et de l’Aulne. Les ingénieurs doivent trouver un moyen d’amener de l’eau, d’une façon artificielle, dans la section la plus haute du canal, qu’on appelle bief de partage, là où le canal franchit une crête pour relier deux vallées. A chaque fois qu’une péniche descend d’un côté ou de l’autre de la crête par une écluse, elle soustrait 300 mètres cubes d’eau au bief de partage. Quel que soit le nombre de péniches qui passent sur le bief de partage, la hauteur d’eau doit rester stable. Pour ce faire, il faut alimenter le bief par une arrivée d’eau régulière, et suffisante pour compenser les pertes en éclusage.

Le bief le plus élevé ( bief de partage) est alimenté en eau grâce à la création de plusieurs étangs ou réservoirs reliés entre eux par des rigoles. L’eau est amenée au bief par une rigole alimentaire afin de compenser les pertes d’eau dues aux éclusages, à l’évaporation ….

http://jb.lebourdon.free.fr/index.php?

Le point de partage est à Bout-de-Bois, dans la commune de Héric. Au-delà du bief de partage, l’Isac sert de canal jusqu’à la Vilaine.

L’ouverture de ce canal a été un immense bienfait pour notre agriculture. Elle a établi des communications auparavant impraticables, diminué les frais d’exploitation de la forêt du Gâvre, facilité le défrichement d’une vaste étendue de landes et, par suite, elle a puissamment contribué au progrès agricole de la partie septentrionale du département (A. Andouard).

http://www.infobretagne.com/nantes-brest-canal.htm

ZNIEFF 520120026 – ZONES VOISINES DU CANAL DE NANTES A BREST A L’OUEST DU PAS D’HERIC 2ème génération

Ensemble diversifié de milieux à peu près naturels avec végétation aquatique et amphibies en bordure du canal, pelouses, landes sèches et humides tourbeuses, fourrés et zones boisées diverses.

Zone très intéressante du point de vue floristique abritant diverses espèces végétales d’intérêt patrimonial (Plantes rares et protégées).

Intéressante diversité faunistique, avec entre autre la présence de plusieurs lépidoptères rhopalocères rare et/ou menacés dans notre région.

Intérêt mammalogique : présence très régulière de la Loutre. http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/520120026/tab/commentaires

La Rigole alimentaire (Arcades)                  Nort/Erdre                  Sites naturels ou aménagés

 on arrive par celle du Pas d’Héric au bief de partage de Bout de Bois, le premier et le plus long de tout le canal. C’est là qu’aboutit le rigole de Vioreau, conduisant les eaux captées, 20km plus loin, sur le réservoir du même nom. C’est en ce lieu que se devinent la sagacité et l’ingéniosité des concepteurs du canal. Il suffit, en quittant quelque temps le canal, de suivre cette rigole pour découvrir, grandeur nature, le système hydraulique et le technique employée pour relier les bassins de la Loire et de la Vilaine! Cette rigole se fraye un chemin de passage en franchissant les vallons au moyen de quatre aqueducs de huit à dix arches chacun (La Nochère, le PréBouzier, les Essarts, et le Gué de la Roche) et un souterrain de 600 m ! … les eaux de ces étangs (la Provostière et la Poitevinière), ont été utilisées, près de deux siècles plus tard (après la Guerre de trente ans qui a vu l’aménagement des ces étangs par des prisonniers espagnols) pour alimenter le bief de partage creusé par d’autres prisonniers espagnols, des guerres de l’Empire cette fois.

Le Canal de Nantes à Brest 1999 éditions Ouest-France p 38, 39

La Rigole Alimentaire Dite aussi «petit canal», d’une longueur de 21,3 Km, elle fut construite de 1833 à 1836 pour maintenir le niveau d’eau du canal. Elle est alimentée par le réservoir de Vioreau. Elle emprunte un souterrain de 600 mètres et 4 arcades. De nombreux petits ponts de pierre enjambent la rigole. Les bords du petit canal accueillent des sentiers ombragés, de magnifiques arbres et une flore très variée.

http://www.valderdre.fr

La Rigole alimentaire et les Arcades à Nort-sur-Erdre : alimentée par le lac de Vioreau (200 ha, dont un sentier fait le tour en trois heures). Rigole alimentaire de 21,3 km qui fut créée entre 1833 et 1836 pour maintenir un niveau d’eau constant dans le canal de Nantes à Brest et permettre une navigation permanente. Elle franchit les vallons dans la campagne de Nort-sur-Erdre, et sur quatre aqueducs à grandes arches.

http://www.magazine-racines.fr/rubrique/decouverte/decouverte230.pdf

ALimentée par le lac de Vioreau, la Rigole alimentaire fût créée entre 1833 et 1836 dans le but de maintenir un niveau d’eau constant dans le canal de Nantes à Brest et de permettre une navigation permanente.

Cette rigole se fraye un chemin de passage en franchissant les vallons au moyen de quatres aqueducs de huit à dix arches chacun. (La Nochère, le Pré-Bourcier, le Gué de la Roche et les Essarts) et un souterrain de 600 mètres. La Pré-Bourcier est haute de 11,40m et longue de 76m et possède 12 arches.

La rigole longue de 21,3km, est un véritable petit canal atteignant 1 mètre de profondeur, déversant un courant d’eau d’un kilomètre par heure. La rigole relie le réservoir de Vioreau au Canal de Nantes à Brest après l’écluse du Pas d’Héric, avec une pente de 14cm/km.

Quant à la réserve d’eau alimentant l’ensemble, elle comporte le petit et le grand réservoir de Vioreau reliés aux étangs de la Provostière et de le Poitevinière.

Le réservoir de Vioreau, aménagé au XIXeme siècle, à une etendue d’eau de 200ha. Long de 130m environ, son barrage foctionne grace à un système de vannes à lever ou baisser.

http://canal.nantes-brest.vtt.over-blog.com/article-la-rigole-d-alimentation-du-canal-70309835.html

Circuit des Arcades Partez à la découverte d’un circuit hors du commun, en empruntant les bords de « La Rigole Alimentaire ».

Également prénommée « Petit Canal », la rigole relie le Lac de Vioreau au Canal de Nantes à Brest, au niveau de l’écluse du « Pas d’Héric ». Elle permet l’alimentation en eau de la première section du canal pour compenser la baisse de niveau due aux éclusages et à l’évaporation durant l’été. Sa construction est un chef-d’œuvre technique! Avec une pente de seulement 14 cm par kilomètre sur 21,3km de long; la rigole traverse la vallée de l’Erdre grâce à quatre aqueducs de huit à dix arcades et chemine en souterrain sur 600m. Elle est, par ailleurs, enjambée par de nombreux petits ponts de pierre pittoresques…

Durant votre balade, vous pourrez admirer le Château de la Lucinière et son domaine boisé de l’autre côté de la Vallée de l’Erdre.

http://www.visorando.com/randonnee-nort-sur-erdre.html

Au nord du Pays d’Ancenis, de grands plans d’eau constituent les réservoirs d’alimentation du canal de Nantes à Brest en Loire-Atlantique, compensant les pertes en eau du canal dues à l’éclusage et à l’évaporation naturelle.

L’étang de la Provostière (75 ha) fournissait autrefois l’énergie hydraulique nécessaire au fonctionnement des forges. Il a été racheté par l’Etat en 1882 et a alors été relié, par la rigole des Aujaux au Lac de Vioreau, grand réservoir de 220 ha construit spécialement à cette époque. Le Lac de Vioreau alimente ainsi le bief de partage de Bout de Bois, situé à Héric par une rigole alimentaire longue de 21 km.

Pour assurer une pente constante à cette rigole (1 cm par km), la construction de 4 aqueducs et passages souterrains a été nécessaire. Le « parcours des Arcades » (nom donné aux aqueducs) emmène ainsi le promeneur du barrage de Vioreau au Pas d’Héric en passant par Nort-sur-Erdre, sans doute l’une des plus belles balades de Loire-Atlantique.

http://www.pays-ancenis-tourisme.fr/decouvrir-le-pays-dancenis/paysages-faune-et-flore/etangs-et-forets/alimentation-du-canal-nantes-brest/

Canal de Nantes à Brest                       Nort/Erdre                  Sites naturels ou aménagés

Le Canal de Nantes à Brest         Son embouchure sur l’Erdre se situe à Quiheix, à 6 km du centre ville. La commune compte 6 écluses. Le projet de relier Nantes aux deux grands ports de guerre bretons (Brest et Lorient) fut approuvé en 1810 par Napoléon 1er.

Après de longs travaux difficiles, dont certains furent réalisés par des prisonniers espagnols (entre autre sur le bief de Bout de Bois),. le canal fut livré à la navigation sur toute sa longueur (385 km) le 1er janvier 1842. Le canal connut un trafic important. notamment grâce aux péniches. Il ne conserve aujourd’hui qu’une seule vocation: le tourisme fluvial.

http://www.valderdre.fr/xjml517/index.php?option=com_content&view=article&id=89&Itemid=81

La commune est bordée par l’Erdre qui y devient navigable jusqu’à Nantes. Elle est également arrosée par le Canal de Nantes à Brest, sur le parcours duquel on rencontre ici six écluses : Quiheix, La Tindière, La Rabinière, La Haie Pacoret, Cramezeul, Le Pas d’Héric. Le relief est peu prononcé avec une altitude moyenne d’une dizaine de mètres allant de 2 mètres sur les bords de l’Erdre à 73 mètres aux Moulins des Pierres-Blanches

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nort-sur-Erdre

nom numéro commune distance entre écluses en km distance cumulée en km

Ecluse St Félix 1 Nantes Ecluse de Quiheix 2 Nort sur Erdre 21,7 21,7 Ecluse de La Tindière 3 Nort sur Erdre 4,5 26,2

Ecluse de La Rabinière 4 Nort sur Erdre 2,7 28,9 Ecluse de La Haie Pacoret 5 Nort sur Erdre 1,1 30

Ecluse de Cramezeul 6 Nort sur Erdre 1 31 Ecluse du Pas d’Héric 7 Héric 1,3 32,3

http://www.canauxdebretagne.org/docs/files/ecluses_cnb.pdf

Les projets de construction du canal de Nantes à Brest ont été commencés sous l’Ancien Régime. Ils connaîtront un début de réalisation sous Napoléon 1er pour des raisons stratégiques. En 1804, la construction du canal commence par les deux extrémités en Loire Inférieure (Loire Atlantique) et dans le Finistère. Il faudra 38 ans pour terminer les travaux (en 1842). Coût de l’opération : 160 millions de franc-or de 1860, un équivalent actuel estimé à 150 millions d’euros environ. http://www.travelingexperience.com/sejours/9994f227aeb2ff298.55626354/fiche_technique.pdf

Le Canal de Nantes à Brest livré à la navigation en 1842. La commune compte six écluses sur son territoire : Quiheix, La Tindière, La Rabinière, La Haie Pacoret, Cramezeul, Le Pas d’Héric

http://www.nort-sur-erdre.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=89

La construction du canal débutera en 1811 mais après l’exil de Napoléon ce n’est qu’en 1824 que les travaux commenceront réellement. Ceux-ci souvent pénibles s’achèveront en 1842 avec la construction de 237 écluses. L’arrivée du chemin de fer et de l’automobile fera qu’après la « grande guerre » le canal tombera peu à peu en désuetude. La construction en 1923 du barrage de guerledan achèvera l’ère du transport maritime entre Nantes et Brest. Aujourd’hui seul le tourisme est le véritable moteur de la renaissance du canal.

le canal a une longeur de 364 kilometres. 20 pourcent de cette longueur est canalisée, le reste est composé de huit rivières canalisées. Il s’agit de l’Erdre, l’Isac, l’Oust, le Blavet, le Doré, le Kergoat, l’Hyères et l’Aulne. Il possède 237 écluses pour une dénivellation totale de 555 mètres. Les trois canaux de jonction entre ces différentes rivières sont respectivement le Bief du bout du bois qui relie l’Erdre à l’Isac et qui est alimenté par l’étang de vioreau, Le Bief d’Hilvern qui relie l’Oust au Blavet alimenté par le barrage de bosméléac et celui de Glomel qui relie le Blavet et l’Aulne alimenté par l’étang du korong. Le canal commence par une écluse maritime celle de St félix près de Nantes et se termine par une autre écluse maritime, celle de Guily-Glaz. Il traverse la loire atlantique, l’Ille et vilaine, le morbihan, les côtes d’Armor et le Finistère.

http://cheminsdebretagne.pagesperso-orange.fr/CanalNantesBrest.html

Les travaux de construction de ce canal ne commenceront qu’en 1804 sous l’Empire, pour des raisons stratégiques avec la reprise des hostilités avec l’Angleterre et le Blocus continental. La supériorité de la flotte anglaise sur les mers oblige Napoléon Ier à assurer l’approvisionnement des arsenaux de Brest et Lorient par une voie fluviale intérieure la reliant à la Loire par Nantes.

Travaux titanesques de jonction entre quatre bassins fluviaux (Loire, Vilaine, Blavet, Aulne), huit rivières (Erdre, Isac, Oust, Blavet, Kergoat, Doré, Hyères, et Aulne), trois biefs de partage des eaux (Bout-de-Bois : 19,83m, Hilvern : 128,71m, Tranchée de Glomel : 183,85m) et 236 écluses pour un parcours de 360 km… Prisonniers de guerre espagnols, soldats déserteurs et bagnards de Brest, paysans, femmes et enfants vont s’échiner des années durant dans ces travaux. Le canal de Nantes à Brest est livré dans son intégralité à la navigation en 1842.

La batellerie bretonne va assurer à cette voie d’eau une vocation commerciale dans le transport de marchandises à l’intérieur de la province. La construction de routes et le développement des voies ferrées marqueront le déclin des activités de transport sur le canal.

La construction du barrage hydroélectrique de Guerlédan isolera dans les années 30 les parties finistérienne et costarmoricaine du reste du réseau.

Le canal semblait condamné, mais sa vocation touristique le remet au cœur d’une dynamique économique, sociale, environnementale et au cœur de nombreux projets. http://www.canauxdebretagne.org/canaux-de-bretagne_canal-de-nantes-a-brest_histoire.htm