Abbaretz Archéologie Histoire

Abbaretz Archéologie Histoire

Abbaretz 11 14 25 Tombe de G. de Corson

La tombe du chanoine Amédée Guillotin de Corson est située au cimetière d’Abbaretz.

Les Guillotin de Corson descendent d’une famille bourgeoise originaire du Morbihan

Amédée-Aimé Guillotin de Corson, né à Nozay, le 26 mai 1837 est un historien français, spécialiste de l’histoire de la Bretagne.

Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages d’histoire locale dont le plus important est Le pouillé historique de l’archevêché de Rennes paru en six volumes entre 1880 et 1886.

La famille Guillotin de Corson a également donné deux maires à la commune.

Abbaretz 1 14 26 Chapelle funéraire

Cette chapelle funéraire (XVII-XVIIIème siècle) est située au cimetière ;

Elle possède des chapiteaux ouvragés et de longues colonnettes taillées et sculptées.

Elle a été édifiée pour recueillir les tombeaux des successeurs des Montmorency, et notamment les famille Goyon de Marcé et Charrette.

Les Montmorency, officiers dans les armées du roi, étaient seigneurs de La Rivière, de Montjonnet et de la Touche.

Ils s’allieront aux de Cornulier, de Carcado et de Molac.

Abbaretz 30 27 Vestiges Gallo-Romains

Au lieu-dit les Vanneries des fragments de tegulae et des tessons de céramiques sans doute romaine vus au Musée de Châteaubriant en 1985 (collection Davy).

La revue Archéologique publiée en 1919 aux éditions Ernest Leroux indique : « Les découvertes de la Vannerie et du Bois-Vert sur Abbaretz ajoutent un élément de plus. Elles font mention de tuiles à rebords …. ».

Les tegulae sont des tuiles gallo-romaines plates. Elles sont de forme légèrement trapézoïdales. Les deux bords de côté sont pourvus d’un rebord caractéristique, qui permet d’identifier facilement les débris.

Abbaretz 26 28 Outils de Mine antiques

En 1952, La Société Nantaise des Minerais de l’Ouest a repris l’extraction du minerai d’étain identique dans son principe à l’exploitation ancienne.

Du fond de la tranchée comblée par les mineurs depuis 1952 ont été trouvés 2 coins de bois notamment et une bonne douzaine de lames de bois qui pourraient être des houes.

Une demi-douzaine de masses de fer pouvaient servir à casser ou à concasser le quartz.

L’exploitation d’Abbaretz-Nozay a été en activité au cours des trois premiers siècles de l’ère chrétienne comme le suggèrent les monnaies, les outils et le culot d’amphore retrouvés dans la fouille antique.

Abbaretz 23 28 31 Tombeaux mérovingiens

À la fin du XIXe siècle, ont été détruits des tombeaux par un agriculteur de Montjounet.

Mais c’est surtout au bourg d’Abbaretz qu’abondent ces vieilles sépultures ; depuis l’église paroissiale jusqu’à la chapelle Saint Symphorien, sur près de 200 mètres.

Quand on reconstruisit l’église, on rencontra beaucoup de ces cercueils antiques. Ils sont invariablement composés de six pierres d’ardoise : quatre d’environ 1m60 de long, formant les quatre côtés de la bière, et deux petites fermant les extrémités.

Léon Maître a signalé de semblables sépultures à Carquefou et Plessé et les pense contemporaines des derniers mérovingiens.

Abbaretz 11 14 35 « Château » du Bois-Vert

Au Bois Vert une structure en terre, en forme de fer à cheval (diam. 50 m sur 30 m) avec talus (haut. 7 m) et fossé doit être mise en relation avec un gisement de Cassitérite (bioxyde d’étain).

La présence de combustible (Charbon de bois) au sein de la structure indique une destination métallurgique, sans savoir s’il s’agissait d’une métallurgie de l’étain ou du fer.

D’abords magasins fortifiés et peut-être habitat des mineurs, ces buttes ont pu être employées à d’autres usages industriels d’abord, puis de siècles en siècles militaires .

Chaque occupation ayant pu détruire les traces de la précédente.

Abbaretz 11 14 36 Buttes du Château

Les Buttes du Château, près du bourg d’Abbaretz, au NO étaient décrites, en 1895 par Eugène Orieux comme les restes de travaux en terre sur une grande étendue, avec de grandes douves.

Charles Bruneau en 1904 indique : au nord du bourg sont encore visibles d’anciens retranchements en terre.

Guillotin de Corson, dans sa monographie sur Abbaretz, en 1898 s’interroge sur la présence, à Abbaretz, d’un Châtellier paroissial entouré de fortifications en terre. Mais il signale qu’un châtellier industriel semble tout voisin aux buttes du Château.