Pays de Blain Patrimoine

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Patrimoine de Pays du Pays de Blain

Sites naturels ou aménagés du Pays de Blain

Patrimoine religieux du Pays de Blain

Chapelle St Roch           Blain                   Patrimoine religieux

Vous pourrez également demander les clés (au château de la Groulais) de la chapelle St Roch (XVe siècle), distante d’un kilomètre, qui abrite une fresque immense (plus de 100m2) exécutée au XXe siècle, selon la technique millénaire a fresco, représentant notamment une danse macabre.

Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p178

C’est en été que l’on pourra voir œuvrer les artistes au Centre de le fresque qui, pour vous encourager à poursuivre la découverte et admirer les réalisations achevées, gardent précieusement, et la remettent à qui le désire, la clé de la chapelle Saint-Roch, perchée sur une butte mégalithique à environ un kilomètre du château. Construite en 1450, pour conjurer la peste noire qui ravageait la population, puis fortement remaniée au XIXe siècle, elle est un petit joyau de la campagne blinoise, abritant, sous sa charpente en bois, la plus grande fresque du XXe siècle en France.

Sous les doigts des compagnons de St Roch, les ocres, les ors et les bleus célestes ont peu à peu donné vie à des scènes de l’histoire chrétienne, dont l’une des rares représentations de la Danse macabre. Plus de cent mètres carré sont entièrement « fresqués ». De quoi ressusciter les murs séculaires de la petite chapelle qui, sans un tel projet, se voyait progressivement vouée à l’abandon. Elle est définitivement inscrite dans l’histoire des sites peints.

Guide Siloë Loire-Atlantique 2002 p 195.

C’est pour conjurer la peste noire qu’Alain de Rohan fit élever en 1450 la chapelle St Roch. Après avoir été le siège de la frairie du château, elle subit des remaniements et des adjonctions au cours du siècle dernier, époque où on lui ajoute notamment une chapelle servant d’enfeu et où on la surmonte d’un clocheton.

Lieu de pèlerinage jusqu’en 1966, elle est aujourd’hui propriété de la commune qui en a assuré la restauration. On y remarque une belle charpente sous laquelle sont représentées une danse macabre et des scènes de la vie de St Roch.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 157.

la chapelle Saint-Roch (XV-XIXème siècle), édifiée en 1450 par Alain VIII de Rohan. La chapelle est remaniée au XIXème siècle par la famille Jollan de Clerville qui ajoute un petit clocher et une chapelle sud servant d’enfeu. L’édifice est la propriété de la commune depuis 1870 ;

infobretagne.com

La chapelle Saint-Roch de Blain est une chapelle édifiée en 1450 par Alain IX de Rohan après que la peste se fut abattue sur Blain (Loire-Atlantique). Les Blinois jurèrent d’élever une chapelle à Dieu si la maladie les épargnait. La chapelle a été construite sur l’emplacement d’un lieu de culte païen appelé « Pierre Folle ». Elle a longtemps servi de siège à la frairie du château. Jusqu’en 1966, c’était un lieu de pèlerinage.

Fortement remaniée au XIXe, elle abrite la plus grande fresque du XXe siècle[réf. nécessaire], réalisée par l’association « Château et Essor blinois » de 1990 à 1993 dans la technique « a fresco ». Une œuvre de plus de 100 m2, dont l’une des rares représentations de la Danse Macabre et d’autres scènes de la vie chrétienne.

Wikipedia.org

La chapelle St Roch fut construite en 1450 par Alain IX de Rohan pour conjurer la peste noire qui sévissait dans la région.

Cette chapelle, la dernière de Blain, était le siège de la frairie du Château. Edifiée sur une butte mégalithique (le petit Roc Fou), comme la plupart des lieux saints bretons, elle christianisa un site sacré druidique. Soumise aux règles en vigueur chez les Compagnons bâtisseurs, elle est orientée ouest-est. La porte est au couchant, à l’ouest, elle s’ouvre sur l’ombre, le pays des morts, pour aller vers l’est, le chœur, la lumière, l’espace sacré où se déroule la divine Liturgie. Visite : Demander la clef à l’Office de Tourisme

Otsi.blain.free.fr

Chapelle Saint-Roch (XV-XIXème siècle), édifiée en 1450 par Alain IX de Rohan pour conjurer la peste noire qui sévit. Cette chapelle était le siège de la frairie du château. Dans ce lieu-dit existaient jadis deux pitons rocheux: « le grand roc fou », démoli pour en extraire la pierre, et « le petit roc fou » sur lequel se trouve la chapelle. Elle aurait été construite, dit-on, dès les premiers siècles, avec des pierres consacrées au culte druidique. Elle était autrefois entourée de forêts. Ne restent de ces forêts qui étaient continues jusqu’à Nantes, se rejoignant avec les forêts de la Chapelle-sur-Erdre, que la forêt de la Groulais et la forêt du Gâvre.

Longue de 13 mètres, large de 7, elle possède 3 fenêtres ogivales dans le choeur et 2 dans la nef; les poutres sont apparentes. Autrefois le retable de l’autel était composé de 5 à 6 images coloriées réunies dans un cadre de bois. Il y eut jadis, adossée à l’arrière de la chapelle, une petite construction, appellée l’Ermitage, détruite vers 1793. Les processions allaient à la chapelle à la Saint-Roch et à la Saint-Marc pour les biens de la terre. On y faisait bénir les semences et on déposait une poignait de grains dans une « gedde » que l’on offrait ensuite aux pauvres.

Le jour du Vendredi Saint certains sortaient très tôt des maisons pour soulever le couvercle des ruches endormies et balayaient le tin avec un petit balai en genêt, puis couraient à Saint-Roch nettoyer la chapelle avec le même balai pour s’assurer, disaient-ils, une bonne récolte de miel dans l’année.

Au cours du XIXème, la chapelle fut restaurée par la famille Jollan de Clerville, dans un style gothique, avec un faux plafond en plâtre, et en y ajoutant un porche et un petit clocheton. Une chapelle latérale fut édifiée pour servir d’enfeu aux donateurs des restaurations. Elle abrite le tombeau de l’un de ses membres.

Saint Roch fut beaucoup prié au XVIIème siècle, au temps des grandes épidémies comme la peste ou le typhus. Les mères y amenaient aussi leurs enfants atteints de la « rache » ou eczéma. La chapelle est restée un lieu de pèlerinage, notamment pour se préserver des épizooties ou des épidémies, jusqu’en 1969, avec des processions jusqu’en 1966.

Du temps des Rogations, on se rendait en procession à la chapelle Saint-Roch pour obtenir la bénédiction du Seigneur sur les biens de la terre. L’édifice est la propriété de la commune depuis 1870. C’est en 1990 que l’association « Château et Essor Blinois » décide de la magnifier en recouvrant ses murs de peintures à fresque. Pendant 3 ans, les artisans et créateurs vont redonner couleurs et vie à cette chapelle. Ils vont retracer sur ses murs la vie de Saint-Roch et rappeler différents passages des évangiles, entre autres avec une magnifique « Danse Macabre » (1993).

Lafrancedesclochers.xooit.com

Au début des années 1990, le Centre de la Fresque de Blain s’est attaché à lui redonner des couleurs et de la vie:

Fresque pignon ouest effectuée en 1991 : La Vierge Portière, l’Apocalypse et les Saints. 1992 : Parabole de Saint-Marc concernant le Royaume de Dieu.

1993 : La Danse Macabre. La mort emporte le roi, emporte l’évêque, emporte le soldat mais n’emporte pas la femme car seule la femme donne la vie.

La vie de Saint-Roch. Il donne aux plus pauvres, il soigne les pestiférés, il est emprisonné… Vrajalu.chez.com /

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Chapelle St Julien           Bouvron                          Patrimoine religieux

Sur la frairie de la Gavalais s’élève la chapelle Saint-Julien, dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier. Elle abrite une statue représentant le saint en costume militaire.

Endommagée à la Révolution, cette chapelle a été plusieurs fois restaurée.

Les plus récents travaux de sauvegarde datent en 1962.        http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/autres-curiosites.html

La chapelle Saint-Julien. Située dans le hameau de Saint-Julien, sur la RD43, cette chapelle s’élevait autrefois sur la frairie de la Gavalais ( village situé à 2,5 km au sud-ouest de la chapelle). Elle est dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier et abrite une statue le représentant en costume militaire. Endommagée à la Révolution, cette chapelle a été plusieurs fois restaurée. Elle s’est effondrée une nuit d’hiver 1915, et a été reconstruite à l’initiative de l’abbé Pierre Roberdel en 1962.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouvron_(Loire-Atlantique)

Cette chapelle (XV-XIX-XXème siècle) est dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier. Elle est située aux Aulnais. À l’origine, elle était la chapelle seigneuriale du manoir de Ville-Frégon (Villefrégon) qui a disparu aujourd’hui.

Dans une petite pièce accolée à la chapelle, qui servit plus tard de sacristie, vivait l’ermite Guillaume Lacour. Ce petit ermitage, 2,5 m sur 3 m, était doté d’une cheminée et d’une fenêtre. Une fontaine au dehors fournissait l’ermite en eau. Cette fontaine n’existe plus aujourd’hui.

À la révolution, le toit en fut enlevé pour éviter que la chapelle et l’ermitage ne soient brûlés. La chapelle étant en piteux état depuis la révolution, les habitants des Aulnais se sont cotisés pour la rebâtir en 1839. Elle a été bénite le lundi de Pentecôte 1839. Une nuit de 1915, elle s’effondre subitement.

La chapelle actuelle a été rebâtie vers l’année 1963. Construit à l’emplacement exact du précédent, le nouvel édifice est sur le même plan mais à l’orientation inverse, sans l’ermitage mais avec un clocher en plus. Les pierres qui encadrent la porte principale, la porte latérale sud et la fenêtre du chœur sont celles de l’édifice disparu. On y a ajouté une porte latérale nord venant d’une maison en ruine. Le pignon de façade est plus élevé et est surmonté de la croix de la première chapelle. Un oculus rond perce cette façade. La toiture est plus élevée et légèrement cintrée. La fenêtre du chœur, qui était avant en verre blanc, est ornée d’un vitrail représentant saint Julien.

http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=44023_2

la chapelle Saint-Julien (XV-XXème siècle), dédiée à Saint-Julien l’Hospitalier et située à coté du village des Aulnais, près de l’unique maison du hameau de Saint-Julien, sur la route de Malville à Quilly, entre les carrefours de Saint-Eloi sur la D16 et de la Croix-Blanche sur la N171.

Elle fut à l’origine la chapelle seigneuriale du manoir de Ville-Frégon (Villefrégon), disparu aujourd’hui, dont il restait des ruines au début du XXème siècle. A la révolution, le toit en fut enlevé pour éviter que la chapelle et l’ermitage ne furent brûlé, selon l’Almanach paroissial de Bouvron en 1909

Un ermite, Guillaume Lacour, vivait dans cette chapelle, dans une petite pièce accolée à l’édifice, qui servit plus tard de sacristie. Cet ermitage avait des dimensions étroites: deux mètres cinquante sur trois, avec une petite fenêtre ensoleillée (40 cm de coté) et une cheminée au fond. Une fontaine était au-dehors, pour pourvoir aux besoins en eau de l’ermite. Elle fut bouchée en 1963.

Cette chapelle s’est subitement effondrée, hormis la sacristie, une nuit de l’hiver 1915. La chapelle actuelle a été rebâtie vers l’année 1963, grâce à un don d’un million fait spontanément et dans ce but exprès et à une collecte recueillie dans le voisinage. L’abbé Pierre Roberdel, auteur du livre Bouvron au cours des siècles fut le principal initiateur de cette reconstruction. Le nouvel édifice à été construit à l’emplacement exact du précédent, sur le même plan mais à l’orientation inverse, sans l’ermitage mais avec un joli clocher en plus. Les pierres qui encadrent la porte principale, la porte latérale sud et la fenêtre du choeur sont celles de l’édifice disparu. Mais on y a ajouté une porte latérale nord venant d’une maison en ruine à la Guichardais. Le pignon de façade, plus élevé et surmonté de la croix de la première chapelle, est percé d’un bel oculus rond. La toiture nouvelle est plus élevée et légérement cintrée à l’ancienne. L’actuel autel est la pierre consacrée de l’autel de la première chapelle de Saint-Nicolas du Pouliguen. Elle était réduite à l’état de marchepied devant la porte de la buanderie de la cure. La fenêtre du choeur, qui était avant en verre blanc, est ornée d’un vitrail représentant Saint-Julien.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t37-Bouvron-44130.htm

il semble qu’à partir du XVIIIème siècle, il n’y ait plus de prêtre-chapelain à Saint-Julien ; du jour où la seigneurie de Ville-Frégon fut jointe à celle de Quéhillac, en 1706. Cette dernière avait son propre chapelain qui desservait la chapelle St Mathieu au château.

Cette chapelle, appartenant alors à la famille Turquetil, propriétaire de Ville-Frégon, est restaurée en 1836, avant d’être donnée à la Fabrique de Bouvron, le 6 novembre 1836. Elle est reconstruite vers 1963 par l’entreprise Bourriaud (Pierre Chotard pour la toiture) à l’initiative de l’abbé Pierre Roberdel ;

http://www.infobretagne.com/bouvron.htm

En 1674, cet édifice est appelé « Chapelle St Julien » et en 1690 « Chapelle de Villefresgon » du nom du tout proche château seigneurial;

Une fois l’ermite de St Julien arrêté en juillet 1791, la chapelle fut brûlée. Elle resta en ruines jusqu’en 1829. Commencèrent alors les réparations quand le propriétaire de Villefrégon l’eut donnée à la Fabrique de Bouvron. Elle ne fut rouverte et bénie solennellement que le 20 mai 1839. A la chapelle était adjoint un petit ermitage servant à la fois de sacristie et de lieu d’accueil pour les voyageurs pauvres et les pèlerins, puisque la chapelle est placée sous la protection de St Julien l’Hospitalier. La chapelle actuelle a été construite à l’emplacement de l’ancienne chapelle, mais orientée dans le sens opposé, l’entrée donnant sur la route départementale désormais, vers l’Est. On a utilisé deux encadrements en pierre d’origine, datant environ du XVe siècle, pour la porte principale et une porte latérale; l’encadrement d’une autre porte latérale, de même facture, provient d’un ancien petit manoir du village voisin de la Guichardais .(d’après Hervé Tremblay, « Bouvron et ses villages », pages 114-116).

http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/44-Loire-Atlantique/44023-Bouvron/125123-ChapelleStJulien

Du château de Villefrégon dépendait la chapelle Saint Julien l’Hospitalier, au service des pèlerins allant de Redon vers Nantes. Celle-ci a été reconstruite il y a quelques dizaines d’années.

http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html

Chapelle St André           Bouvron                          Patrimoine religieux

Dans la frairie de Paribou, on trouve, au village du Châtel, la chapelle Saint-André, patron de la paroisse dès le Xe siècle. Cette

Chapelle remplaça un oratoire édifié en 1895 sur les restes d’une chapelle primitive.

Au Moyen Âge, les lépreux au long manteau à capuchon jouaient de la crécelle pour signaler leur passage et trouvaient refuge dans les maladreries érigées autour de cette chapelle. Dans ces mêmes lieux, il existait un prieuré servi par les moines bénédictins de Saint-Gildas des Bois.

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/autres-curiosites.html

La chapelle Saint-André située au lieu-dit le Chatel, à 1 km au sud-est de Bouvron, elle est dédiée dès le xe siècle au premier apôtre du Christ, patron de la paroisse. Au Moyen Âge, autour de la chapelle, on érige des maladreries, où les lépreux trouvent refuge et réconfort. Le site Saint-André a longtemps été un centre d’affaires et de foires.

La chapelle a bénéficié de rénovations successives et d’une solennelle bénédiction, en 1963, après avoir été rebâtie en plus grand et en retrait de la route.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouvron_(Loire-Atlantique)

Les premières attestations de la chapelle retrouvées aux Archives Nationales remontent aux années 1469 et 1480. Cet édifice appartenait à un prieuré dépendant de l’abbaye bénédictine de St Gildas-des-Bois. Le prieuré est attesté à partir de 1382: « Prioratus de Bouveron debet pro decima anni 1382 V sol. » (Hervé Tremblay, « Dictionnaire des noms de lieux de Bouvron », p. 54). La chapelle de Saint André est située dans le village (ou hameau) du Châtel, au sud-ouest du bourg de Bouvron, en bordure d’un petit ruisseau. Elle a été édifiée non loin d’une motte féodale qui a donné son nom au village du Châtel; des vestiges de cette motte se voyaient encore au XIXe siècle. Une maladrerie se situait tout près, de l’autre côté du ruisseau; une fontaine St André se situait aussi au pied de la motte féodale; elle a été détruite dans la deuxième moitié du XXe siècle. Une importante foire aux bestiaux se tenait le jour de la St André auprès de la chapelle. Le seigneur de Quéhillac, principal seigneur du lieu, tenait les plaids généraux de sa juridiction le lendemain de la foire de la Saint-André. Certaines traditions locales ont d’ailleurs voulu voir dans ce prieuré St André du Châtel le premier lieu de culte de la paroisse de Bouvron. Après la disparition de la chapelle médiévale, un oratoire a été construit en 1895 avec des pierres de l’ancienne église paroissiale que l’on venait de démolir. (d’après Hervé Tremblay, « Bouvron et ses villages »).

http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/44-Loire-Atlantique/44023-Bouvron/123489-ChapelleStAndre

la chapelle Saint-André , située au Châtel (frairie du Paribou).Cette chapelle remplace un lieu de culte édifié en 1895 avec les pierres en excédent de la nouvelle église St-Sauveur à Bouvron que l’on venait de démolir sur l’emplacement d’une ancienne chapelle primitive. On y voit une statue de Saint-André en bois polychrome et datée du XVIIIème siècle.

« Châtel » vient du latin « castrum » et désigne un petit fort sans doute érigé par les Romains pour surveiller la région, avec une petite garnison. Sous la protection de celle-ci s’établit un début de bourg ainsi que le premier centre religieux de Bouvron.

La chapelle est dédiée dès le Xe siècle au premier apôtre du Christ, saint-patron de la paroisse. Un prieuré est construit à coté de la chapelle, et subsista jusqu’à la Révolution. Au Moyen-Âge, autour de la chapelle, on érige une maladrerie, où les lépreux trouvent refuge et réconfort….La chapelle semble avoir été une halte pour les pélérins vers Saint-Jacques de Compostelle ou la Terre Sainte. Le site Saint-andré a été longtemps un important centre d’affaires et de foire, cette Foire Saint-André, même transférée au bourg, garde une importance notoire. Par ailleurs le saint, à cause du supplice qui lui fut infligé sur une croix penchée, était invoqué par les poitrinaires et les asthmatiques.

L’édifice de 1895 avait été payé par les habitants du Châtel, hameau où se trouve la chapelle Saint-André. après avoir obtenu du curé Meslier qu’on leur abandonne la belle statue de Saint-André qui se trouvait dans la chapelle Saint-Mathurin qu’on avait décidé de démolir pour agrandir le cimetière. L’architecte de la nouvelle église, M. Ganachaud, leur offrit gratuitement les matériaux avec les excédents de la nouvelle église. La balustrade du choeur de l’ancienne église servit de clôture extérieure au nouvel édifice.

En 1962 une généreuse donatrice offrit de rebâtir une chapelle plus grande qui fut édifiée un peu en retrait du chemin devenu route. La bénédiction eut lieu le 30 septembre 1962 par le chanoine Bachelier, ancien professeur au Petit Séminaire des Couëts. Jean Briand en fut l’architecte et dirigea les travaux. La pierre d’autel du XVe est celle de l’ancienne église des XI ème et XII ème siècles, la cloche vient de l’école Sainte-Marie (ancienne école publique des garçons) tenue autrefois par les frères de Ploërmel. Une statue de la sainte Vierge se trouve à gauche en entrant et l’autel est séparé de la nef par un bas jubé en fer forgé. La statue polychrome du saint (XVIe) est actuellement en restauration par la mairie et sera remise dans l’église paroissiale.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t37-Bouvron-44130.htm

La statue de Saint-André, hébergé dans la chapelle du même nom, avait fait l’objet d’un programme de restauration de la part de la commune. Cette oeuvre de la fin XVIII e , en bois polychrome, a subi une contamination importante d’insectes xylophages.

Après être passée dans l’atelier de Pascale Roumégoux, restauratrice en sculptures, pour une consolidation des parties vermoulues et une protection de surface, cette statue va prendre place dans l’église et bénéficier de la part du conservateur départemental des antiquités et objets d’arts d’une protection sécurisée au titre des monuments historiques.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-statue-de-Saint-Andre-est-de-retour

au cours du XIIIe siècle …Cette église paroissiale et le prieuré Saint-André du Châtel ne dépendaient plus désormais de Redon mais de l’abbaye bénédictine de Saint-Gildas. Le prieuré Saint-André avec sa chapelle était sous la protection d’un château médiéval, qui a donné son nom au village du Châtel.

http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html

Eglise ND de Bonne Nouvelle                 La Chevallerais                         Patrimoine religieux

Dans l’église de La Chevallerais, au clocher d’ardoise si caractéristique, on trouve une cloche du XVe siècle issue de l’ancienne abbaye de Bout de Bois, une des plus anciennes dans le département.

L’église abrite aussi la statuette polychrome de « Notre Dame de Bonne Nouvelle ». Lors d’épisodes tragiques de la révolution, la chapelle construite à l’emplacement actuel de l’église a été brûlée, et la statuette aurait été sauvée de l’incendie par un soldat qui l’aurait confiée à une fillette…

A proximité de l’église, un oratoire a été érigé, en mémoire de cet évènement.

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/eglise-de-la-chevallerais.htm

Eglise Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (1853). Cet édifice religieux construit en 1853 remplace l’ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle érigée en 1620, brûlée en 1794, lors de la retraite des Vendéens, puis reconstruite. La chaire, qui appartenait primitivement à l’église abbatiale de Paimpont, date du XIII-XIVème siècle : cette chaire est restaurée en 1860. La statue Notre-Dame de Bonne Nouvelle, en bois polychrome, date du XVIIIème siècle : elle est aussi restaurée en 1860. En 1993., l’église a été entièrement restaurée.

La construction d’une chapelle, dite du Voeu, premier élément figurant dans les archives de Saffré, daterait de 1620.Elle aurait été consécutive à un accident de chasse dont l’auteur involontaire aurait promis cette construction dédiée à Notre Dame de Bonnes Nouvelles, si sa victime guérissait de ses blessures. Ces chasseurs appartenaient à la noblesse, se considéraient comme des chevaliers, d’où le nom donné au lieu de leurs rendez-vous : LA CHEVALLERAYE. La statue polychrome de Notre-Dame de la Bonne Nouvelle a été miraculeusement sauvée en 1793 par une fillette. Elle est toujours dans le patrimoine communal.

L’autel du transept gauche (nord) est dédié à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle; celui du transept droit est dédié à Saint-Joseph. Le monument aux morts encadre la porte de la sacristie du transept droit. Au fond du transept nord, une cloche est fixée au mur. L’église est construite dans un style mêlant néo-roman et néo-gothique : les fenêtres sont en arc brisé tandis que l’abside, soutenue par des contreforts, est hémi-circulaire. Une belle flèche , bien charpentée, surmonte la façade. Il faut noter que la chapelle des fonts baptismaux se trouvait immédiatement à gauche en entrant, sous le porche, comme l’atteste le vitrail représentant le baptême de Clovis. Cependant, contrairement à l’usage répandu, cette chapelle a été transformée en débarras et les fonts baptismaux transportés, après le concile Vatican II sans doute, à gauche de l’autel. A droite sous le porche se trouve l’escalier d’accès au clocher. Il est aussi assez rare de voir une horloge accrochée à la tribune, au-dessus de l’entrée.

Francedesclochers.xooit.com

Autrefois, le territoire était une forêt qui rejoignait celles de la Groulais et de Saffré.

La construction d’une chapelle, dite du Voeu, premier élément figurant dans les archives de Saffré, daterait de 1620.

Elle aurait été consécutive à un accident de chasse dont l’auteur involontaire aurait promis cette construction dédiée à Notre Dame de Bonnes Nouvelles, si sa victime guérissait de ses blessures. Ces chasseurs appartenaient à la noblesse, se considéraient comme des chevaliers, d’où le nom donné au lieu de leurs rendez-vous :LA CHEVALLERAYE. La chapelle fut incendiée en 1794 par les patriotes du district de Blain.

fut miraculeusement sauvée par une fillette à qui un des soudards la confia. La statuette polychrome fait toujours partie du patrimoine paroissial.

Elle y reste jusqu’en 1950, date où elle est érigée en Commune.

Mairie-lachevallerais.fr

PATRIMOINE de LA CHEVALLERAIS l’église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (1853). Cet édifice religieux remplace l’ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. La chaire, qui appartenait primitivement à l’église abbatiale de Paimpont, date du XIII-XIVème siècle : cette chaire est restaurée en 1860. La statue Notre-Dame de Bonne Nouvelle, en bois polychrome, date du XVIIIème siècle : elle est restaurée en 1860 ;

l’ancienne chapelle de La Chevallerais, incendiée en 1793. En 1757, eut lieu le baptême de la cloche : la marraine est Marie Hochedé de La Pinsonnais et le parrain est le chevalier Rouault, seigneur de Tréguel ; la croix (1888), édifiée par Clément Lebastard ;

chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. Cette chapelle est brûlée en 1794, lors de la retraite des Vendéens. Une nouvelle église est édifiée en 1853 et remplace la chapelle qui avait été reconstruite. La Chevallerais, section de la commune de Puceul depuis 1887, est érigée en commune par arrêté du 11 octobre 1949 par démembrement de Puceul.

infobretagne.com

EGLISE NOTRE DAME DE BONNES NOUVELLES

Détruite en 1794 , lors de la débâcle des armées de Vendée la chapelle primitive est reconstruite à la Restauration. Trop petite pour le bourg alors en expansion, elle est remplacée en 1853 par cette église , qui à pour modèle l’ancienne église de ST Jacques de Nantes. La Corniche est en pierre bleue de Nozay. Par souci d’économie, la voûte de pierre initialement prévue est remplacée par une charpente de Bois. Le Clocher restauré, a une base renflée se prolongeant en une flèche légère. CLOCHE DE DAME 0LIVE DE LACCI XVè siècle BRONZE

Vers 1794, après l’incendie de la chapelle, l’aubergiste Legoux cède pour 151 F une petite cloche, provenant d’un couvent voisin, à la paroisse de la chevallerais. C’est la cloche de Dame Olive de lacci qui,comme l’indique la légende en lettre gothiques gravées sur le Bronze, l’avait offerte l’abbaye de Bout-de-Bois, en MCCCCXLIIII, 1654.Son poids est de 53 KG.

LA CHAIRE XIIIe XIV siècle vers 1860 Bois de Chêne

Dans l’ Eglise Notre Dame de bonnes nouvelles Cette Chaire, qui appartenait à l’église abbatiale de Paimpont, a été réalisée par la main d’un moine Bénédictin. C’est le docteur Foulon, Frère du Curé de la Chevallerais, qui la retrouve, vers 1860 dans les combles de l’abbaye. Elle est alors restaurée par un ouvrier Nantais et vernie au tampon.

NOTRE DAME DE BONNES NOUVELLES STATUE XVIII Siècle

Bois polychrome dans l’église Lors de l’incendie de la chapelle en 1794, suite àl’affrontement entre les patriotes et l’armée de Vendée Cette statue aurait été sauvée, par une fillette de 13ans.A l’arrivée de M. FOULON Curé vers 1860 elle est restauré et polychromée.

Otsi.blain2.free.fr

Eglise Notre Dame                  Le Gâvre                         Patrimoine religieux

L’une des curiosités du village est l’église Notre-Dame. L’extérieur est banal, mais elle possède une très belle voûte lambrissée et d’étonnants vitraux (1920) évoquant la guerre de 1914-1918. On y voit la vierge et le christ protégeant l’armée française contre les Allemands. Les soldats français sont dépeints sous les traits d’habitants du village. Pendant la Seconde Guerre mondiale, on les avait camouflés avec de la peinture.

Guides Bleus Hachette Pays-de-la-Loire 2003 p 119.

Église Notre-Dame : à l’origine, Pierre de Dreux édifie une chapelle ducale en 1226, dont il ne reste aujourd’hui qu’une partie de chœur. Au milieu du xve siècle, le connétable Arthur de Richemont en agrandit la nef et la fait surmonter d’une voûte. Le chœur est orné de vitraux de 1930 qui représentent des événements ayant marqué la ville du Gâvre. Le côté droit du bâtiment est ajouté en 1814 et en 1911, la façade est remaniée avec la construction d’un clocher latéral. La charpente est terminée par des engoulents polychromes représentants des monstres à gueule ouverte.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_G%C3%A2vre

De l’ancienne Chapelle ducale érigée par Pierre de Dreux en 1226, il ne reste qu’une partie du Choeur. Au milieu du Xvè siècle, le Connétable Arthur de Richemont en agrandit la nef et la fait surmonter d’une voûte lambrissée. Le Choeur est orné de vitraux. Le Côté droit du bâtiment est ajouté en 1814? et en 1911, la façade est remaniée avec la construction d’un clocher latéral.

http://otsi.blain2.free.fr/1gavre.htm

l’église Notre-Dame (XV-XVIIIème siècle). Il s’agit, à l’origine, de l’ancienne chapelle ducale, érigée par Pierre de Dreux en 1226. Il ne subsiste qu’une partie du chœur de l’ancienne chapelle. La nef est agrandie au milieu du XVème siècle par le connétable Arthur Richemont : on remarque des poutres transversales engoulées par des chimères et des monstres. La partie droite de l’édifice est ajoutée en 1814 et en 1911 (en ce qui concerne le clocher). La charpente date du XVème siècle. On y trouve des statues dédiées à Pierre de Dreux, Françoise d’Amboise et Arthur de Richemont. Les vitraux, œuvre des verriers Lefort et Coquet, datent de 1920. Le vitrail du mur Nord représente une Vierge accompagnant des soldats. Les vitraux du chœur représentent Jeanne d’Arc, Arthur de Richemont, et le mariage de Françoise d’Amboise avec Pierre II, duc de Bretagne. Le vitrail du mur Sud représente le Christ assistant au départ d’un bataillon de soldats français ;

http://www.infobretagne.com/gavre.htm

Situation – informations : Eglise – Le sacré cœur de jésus bénit une troupe de soldats debout, s’apprêtant à monter au feu, drapeau en avant, et le général Foch en tête Auteur(s) du monument : Henri Uzureau

Situation – informations : Eglise – La vierge de Lourdes accompagne l’assaut des Français du 118e de Quimper et du 154e de Bar-le-Duc, drapeaux tricolres en tête, contre les Allemands avec leurs casques à pointe. La scène se passe à proximité d’un village en ruine Auteur(s) du monument : Henri Uzureau

http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/fr/resultypes.php?typ=36

l’église Notre-Dame (XV-XIX ème siècle). Il s’agit, à l’origine, de l’ancienne chapelle ducale, érigée par Pierre de Dreux en 1226, qui constitue maintenant le choeur de l’église. La nef est agrandie au milieu du XVème siècle par le connétable Arthur Richemont. En 1909 , l’abbé Hamon devint curé du Gâvre avec mission d’améliorer l’église. La municipalité du « Bourg du Gâvre » suivit l’exemple de celle de la « Ville de Blain ». L’architecte nantais Bougouin a le mérite de l’avoir restaurée en lui conservant son plan au sol et en l’embellissant sans nuire à son style du XV ème. La partie droite de l’édifice est ajoutée en 1814, la tribune et les colonnes rondes sont construites en 1843. La façade est de 1911; sur cette façade se trouvent 3 statues : Pierre de DREUX, fondateur du Gâvre en 1226, Françoise d’Amboise et Arthur de RICHEMONT, représenté en soldat. Le clocher est ajouté aussi en 1911 et sa flèche reproduit celles du XVIIème : elle est haute et fine et se base sur un dôme à l’impériale en ardoises. Quant à la façade, elle vient des églises médiévales de Paris, comme Saint-Germain l’Auxerrois ou Saint-Séverin. Une des cloches est de 1630, la deuxième de 1911.

La charpente de la nef date du XVème siècle. Les poutres tranversales sont terminées par des « engoulents » polychromes représentats des montres. On y trouve des statues dédiées à Pierre de Dreux, Françoise d’Amboise et Arthur de Richemont. Les vitraux, œuvre des verriers Lefort et Coquet, datent de 1920. D’autres sont de Henri Usureau, de Nantes, et datent de 1930. Deux vitraux du mur Nord représentent, l’un, la Vierge accompagnant des soldats et l’autre, le Christ assistant au départ d’un bataillon français. Les vitraux du chœur représentent Jeanne d’Arc, Arthur de Richemont, et le mariage de Françoise d’Amboise avec Pierre II, duc de Bretagne. Ceux du bas-coté représentent les sacrements de l’Eglise. Dans la petite chapelle latérale sur le coté, se trouve aussi un oculus et un vitrail représentant Sainte-Geneviève tandis que le vitrail qui éclaire l’autel latéral représente Jésus Christ enfant travaillant le bois avec Joseph, qui était charpentier, sous le regard de la Vierge.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t48-Gavre-Le-44130.htm

La façade est remaniée avec la construction d’un clocher latéral. La ville du Gâvre n’ayant pas de paroisse, le culte est assuré par les prêtres de la paroisse de Plessé. Ce n’est que le 23 avril 1730 qu’elle est érigée en paroisse par l’évêque de Nantes sous le nom de Notre-Dame, et eçoit Joseph Enry comme premier recteur, un de ses successeurs, réfractaire à la Constitution civile du clergé est noyé par Carrier. Les cloches sont fondues à la même époque.

Charpente vers le XVe siècle Cette charpente repose sur des entraits terminés par des engoulants polychromes représentant des monstres à gueule ouverte; De chaque côté du chœur, des sculptures sur bois représentent des têtes de personnages dont les sujets et les auteurs restent enigmatiques.

Vitraux 1930 verriers Lefort et Coquet Ces vitraux représentent des événements historiques qui ont marqué la ville du Gâvre. Celui du mur nord représente une vierge accompagnant et protégeant des soldats pendant la guerre de 1914-1918. Ces évocations de l’armée française mettant en déroute l’armée allemande devant des maisons incendiées, jugée provocatrice durant l’occupation, est ecouverte d’une couche de peinture bleue. Son pendant représente le Christ assistant au départ d’un bataillon français dont les visages sont des portraits de Gâvrais. Les vitraux du chœur représentent l’un Jeanne d’ Arc et Arthur de Richemont, l’autre le mariage de Françoise d’Amboise avec Pierre II, duc de Bretagne.

Flohic 1999 p 153

Chapelle de la Magdeleine                         Le Gâvre                      Patrimoine religieux

Chapelle Sainte Madeleine          XIIe-début du XIXe siècles        Terre et pierre    La Madeleine d’Iff

Cette chapelle est édifiée à l’époque de l’origine de toutes les maladreries de St Lazare, dont Marie-Madeleine était la sœur. La léproserie est confiée à l’abbaye de Blanche-Couronne, elle-même fondée en 1160. La chapelle, qui assure le culte de la léproserie, reste le seul témoin de de la présence de cette communauté. Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la vierge de Notre-Dame-de-Grâce. Les caractéristiques de construction initiale, notamment les ouvertures, sont conservées malgré les interventions effectuées, et tépoignent du changement qui s’opère dans l’architecture des édifices religieux : L’arc en plein-cintre cède le pas à l’arc brisé.

Charpente XII, XIVe siècles Chapelle Ste Madeleine

Cette charpente repose sur un seul tronc, équarri à l’herminette, qui court le long des deux côtés du mur. L’assemblage de l’ensemble est rendu possible grâce à des chevilles. Sur l’une des poutres, figure la date de 1199, qui confirme l’ancienneté de la réalisation.

Flohic 1999, pp151,152

la chapelle Sainte-Madeleine (XIIème siècle – début du XIXème siècle). Cette chapelle, fondée par Pierre de Dreux en 1199, servait jadis de lieu de culte pour une léproserie administrée par un prieuré. Le prieuré dépendait de l’abbaye de Blanche-Couronne : il avait droit de pâture pour 50 bêtes à cornes et autant de porcs. La fenêtre de l’autel est curieuse avec un meneau en forme de Y. Une niche est à droite avec un arc trilobé. De tous temps on y a vénéré une statue de la Vierge, haute de 1,10 m et datant du XVème. La Vierge est représentée debout, serrant sur sa poitrine l’enfant Jésus reposant sur son bras gauche, tandis qu’elle l’entoure de son bras droit. Le buste est entièrement dévié, attitude propre aux madones du XVème siècle. On peut apprécier diversement la restauration de la chapelle, du moins doit-on se réjouir qu’on ait laissé, à la base du clocher moderne, les ailerons de l’ancienne époque.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t48-Gavre-Le-44130.htm

Chapelle de la Magdelaine

Des vitraux contemporains pour la chapelle de la Magdelaine au Gâvre La chapelle de la Magdelaine est située dans un hameau au cœur de la forêt du Gâvre (44130). Ce prieuré bénédictin, fondé au XIIe siècle, a été bâti sur un ancien lieu de culte à Vénus. La chapelle abrite une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVIe siècle représentant la Vierge allaitante. Celle-ci est protégée au titre des Monuments Historiques.

Pour les six baies de l’édifice, Solène Daoudal a proposé une création contemporaine inspirée de l’esprit des lieux.

Il s’agit de ceindre le bâtiment d’une “fôret vitrail” qui évoque les bois qui cernent le hameau & la chapelle de la Magdelaine.

Des rameaux d’émail jouent du contraste entre les applats mats du verre dépoli & les transparences colorées des verres soufflés.

Entre le souvenir de Vénus, la dédicace à Marie-Madeleine & le culte à la vierge allaitante, ce sont des figures de femmes & de mères qui sacralisent ici l’espace. En évoquant une nature florissante, le motif des vitraux participe du même schéma symbolique : la fôret, un des premiers visage de la “mère nature”, relève du registre du féminin sacré. La baie d’axe a été choisie pour accueillir les premiers vitraux. Une recherche de mécénat est actuellement menée pour finaliser le projet.

La pose des vitraux a permis de réhabiliter la baie à meneau qui était auparavant masquée par une fenêtre de bois largement cimentée. Le choix technique de vitraux en un seul panneau a permis de ne pas diviser les lancettes horizontalement par des barlotières qui auraient alourdi le dessin & fragilisé le meneau. La solidité de la verrière est alors garantie par plusieurs facteurs : l’entrelacement du chemin de plomb, le choix d’un plomb armé d’acier pour fermer le panneau & l’ajout de deux vergettes par lancette. Scellées dans la pierre & maintenues au vitrail par des attaches soudées en bague, elles sont forgées pour suivre la ligne des plomb & se fondre dans le dessin. Un travail mené selon les normes des Monuments Historiques par l’atelier Solène Daoudal en collaboration avec le vitrailliste Laurent Rosier (Atelier Versicolore, Goven 35580). Atelier verrier Solène Daoudal L’Esturmel 44390 Saffré

http://www.ateliersolenedaoudal.fr/index.php?/creation/chapelle-de-la-magdelaine/

Cette chapelle est édifiée à l’époque de toutes les maladreries de Saint Lazare, dont Marie-Madeleine était la sœur.

La léproserie* est confiée à l’abbaye de Blanche Couronne, elle-même fondée en 1160.

Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la Vierge de Notre-Dame de Grâce.

* : lieux d’isolement et de prise en charge des malades de la lèpre http://www.legavre.fr/fr/information-detail/22415/la-chapelle-magdelaine

Construite en 1199 pour assurer le culte d’une léproserie, la chapelle reste le seul témoin de cette communauté isolée au milieu des bois pendant plusieurs siècles. Si la restauration effectuée à la fin du XIX e siècle a dénaturé une partie de l’édifice, la chapelle porte encore dans ses murs et sa charpente, les caractères de son époque. En particulier dans ses ouvertures romanes et gothiques et surtout son joyau : une magnifique piscine qui fait corps avec la maçonnerie, ainsi que le bénitier. Propriété des habitants du village, elle est l’objet de toute leur attention.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Idee-balade-la-chapelle-de-la-Magdeleine-_44062-avd-20120817-63420201_actuLocale.Htm

la chapelle Sainte-Madeleine (XIIème siècle – début du XIXème siècle). Cette chapelle, fondée par Pierre de Dreux, servait jadis de lieu de culte pour une léproserie administrée par un prieuré. Le prieuré dépendait de l’abbaye de Blanche-Couronne : il avait droit de pâture pour 50 bêtes à cornes et autant de porcs. La fenêtre de l’autel est curieuse avec un meneau en forme de Y. Une piscine est à droite avec un arc trilobé. La statue de Notre-Dame de Grâce date du XVème siècle : elle est en pierre blanche et la Vierge soutient son enfant, collé contre le sein gauche ;

Au XIIème siècle, à l’orée de la forêt de Gâvre, suite aux retours des Croisades, une léproserie s’installe avec une chapelle, dédiée à sainte Madeleine et dépendant de l’abbaye de Blanche-Couronne fondée en 1160 sur le territoire de La Chapelle-Launay en Loire-Atlantique

http://www.infobretagne.com/gavre.htm

Patrimoine architectural du Pays de Blain

Château de la Groulais            Blain                   Architecture civile

L’origine de ce vaste édifice remonte à 1108, lorsque le Duc de Bretagne, Alain Fergent, demande au seigneur Guégon de faire construire une place fortifiée pour défendre la région contre la menace française. Deux grandes familles se succèdent dans ce Château : les Clisson, puis les Rohan au XVe siècle.

Henri Ier de Rohan introduit le protestantisme dans la région, ce qui vaudra plusieurs sièges au château pendant les guerres de Religion.

Les parties classées monuments historiques appartiennent aujourd’hui à la commune. Elles abritent le Centre de la fresque, qui propose des stages d’initiation à la peinture murale, et l’Atelier de l’imprimerie ancienne, au rez-de-chaussée, où l’on découvre les techniques typographiques de Gutemberg jusqu’au années 1960. Dans la tour du Pont-levis, la superbe charpente conique en bois de chêne date du XVIe siècle.

Guide Evasion Bretagne-Sud Hachette Livre 2010.

Château de la Groulais. Le château de Blain, dont l’édification remonte au XIIe siècle, a connu une histoire longue et tourmentée. Il est entièrement détruit dès le XIIIe siècle par le Duc de Bretagne Jean Ier le Roux, contre qui Olivier Ier de Clisson, propriétaire du domaine, s’est révolté. Les successeurs d’Olivier entreprendront la reconstruction du château; Olivier V notamment– le Connétable – restaurera les fortifications originelles, qu’il complètera de quatre tours.

C’est par sa fille Béatrix, mariée au vicomte Alain VIII de Rohan, que la forteresse passe aux mains de cette illustre famille, pour devenir au XVIe siècle, un vaste et luxueux château-fort bien défendu. Mais les Rohan, converti au protestantisme, sont attaqués par les troupes du Duc de Mercoeur pendant les Guerres de Religion ; le château, incendié, tombe en ruines. L’ancien ouvrage militaire, dévasté, se transforme au cours des siècles suivants en une demeure agréable, entourée par la forêt de Groulais, réserve de chasse des Rohan. La Révolution n’épargne pas le château, dont une partie sera restaurée à partir du XIXe siècle dans un style néogothique. C’est à la fin du XXe siècle que la tour du pont-levis et ses courtines, la tour de la prison, les tours sud-est et sud-ouest, la tour du connétable et la façade du logis du roi (fermé à la visite) sont classées aux Monuments historiques. Depuis 1989, l’association Château Essor Blinois œuvre à la restauration et à l’animation du site. La partie du château ouverte au public propose régulièrement des expositions temporaires et abrite un atelier d’imprimerie.

Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p 177-178

Blain, le port. Les plaisanciers attacheront ici leurs amarres pour se promener autour du Château de la Groulais qui se dresse sur la rive droite. Construit en 1104 par Alain IV Fergent, duc de Bretagne, cette puissante forteresse devient l’illustre demeure de deux grandes familles qui ont marqué l’histoire du pays, les Clisson et les Rohan. Si les guerres et la Révolution lui font subir incendies et pillages, l’entre-deux guerres lui promet des lendemains meilleurs. Racheté par le prince de Grèce et sa femme, Marie Bonaparte, il est restauré et retrouve sa splendeur. Aujourd’hui, le Logis du Roi est converti en hôtellerie. Les parties du XIVe siècle accueillent diverses expositions et un atelier de fresques.

Guide Siloë Loire-Atlantique 2002 p 180.

Au début du XIIe siècle, le duc de Bretagne, Alain Fergent y construit un premier château qui viendra compléter la ceinture fortifiée des marches de Bretagne aux côtés de Châteaubriant, Vitré, Fougères… Deux grandes familles vont se succéder à sa tête : les Clisson, dont le célèbre Olivier, connétable de France et les Rohan, notamment Henri Ier, chef des calvinistes après Henri IV. Sous son règne, nombre de familles protestantes du Poitou viendront s’installer autour de Blain. Dominant les berges de l’Isac dont il surveillait les abords, le château est constitué de deux enceintes concentriques, La Grande enceinte encerclant le Petit Chastel. Du château d’Alain Fergent, il ne reste que les fondations. Un second bâtiment l’a remplacé à la fin du XIIIe siècle, considérablement agrandi par Olivier de Clisson au XIVe siècle. Au début du XVe siècle, il échoit à la famille de Rohan. Vendu au XIXe siècle, il est acquis en 1918 par la Princesse Bonaparte, épouse du Prince de Grèce. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands, les Anglais, puis les Américains l’occupent tour à tour.

La Grande enceinte comporte la Tour du Pont-levis (Très belle charpente en coupole), flanquée de murailles qui la relie à la tour sud et à la tour des prisons.

Le Petit Chastel comprend la tour du connétable, bel exemple d’architecture gothique militaire du XIVe siècle. Le Logis du Roi (plusieurs rois de France y ont séjourné), remanié au XIXe siècle, étire sa belle façade le long du canal. Le château abrite aujourd’hui une école de fresque dont on peut voir les travaux dans la chapelle St Roch, à l’entrée de Blain.

Guides Bleus Hachette Pays-de-la-Loire 2003 p 117-118.

La construction du nouveau château de Blain, due à Olivier II de Clisson dure un demi-siècle et s’étend de 1270 à 1320. L’édifice, comme c’est souvent le cas, remplace un château bâti sur les rives de l’Isac, au début du XIIe siècle, sous Alain Fergent. Intervenant à son tour, Olivier IV, le célèbre connétable, est à l’origine d’une troisième forteresse, beaucoup plus vaste et puissante que les précédentes. Celle-ci passe aux Rohan par le mariage de sa fille Béatrice avec Alain VIII de Rohan. Henri Ier de Rohan, converti au calvinisme, entraine à sa suite plusieurs familles de l’aristocratie. Le château, quant à lui, subit plusieurs sièges et est repris successivement par Jean de Montauban et le duc de Mercoeur. …

Pendant l’occupation, les vieilles murailles abritent successivement les Anglais, les Allemands et les Américains. Quelques années plus tard, c’est un négociant en bois de Blain, Louis Brétesché, qui l’achète. A peine est-il entré en possession de ce domaine qu’il revend la demeure aux frères de St Jean Baptiste de la Salle, ne conservant que les bois. Les religieux y établissent le collège St Laurent, qui fonctionne jusqu’en 1983.

C’est la tour du connétable, haute de quarante-cinq mètres, qui constitue l’élément le plus impressionnant de l’ancienne forteresse. Elle est flanquée d’une tour d’escalier carrée. Cette tour, protégée par des fossés et un pont-levis, constituait l’un des éléments du système défensif mis en place par le connétable.

A proximité, le logis du roi, ainsi nommé à la suite de visite de plusieurs souverains, notamment Charles VIII et Henri II, respectivement venus en 1490 et 1551, édifié au XVe siècle, a fait l’objet d’une restauration à la fin du siècle dernier. Non seulement les corniches et les encadrements d’ouverture mais aussi les toitures et les têtes de cheminées sont alors refaits tandis que des gargouilles sont mises en place. Ces « restaurations », pas toujours très orthodoxes sur le plan stylistique, sont poursuivis à l’intérieur du bâtiment par le prince de Grèce qui rétablit, également à mi-hauteur, la tour du moulin. …

L’imposante tour du pont-levis, coiffée d’un toit d’ardoise en poivrière marque l’entrée de la forteresse, dominant des douves sèches.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 156, 157 

Le château comptait, à une époque, jusqu’à douze tours. Aujourd’hui, il en reste neuf3, plus ou moins entières.

Le Petit Chastel en comporte quatre :

La Tour du Moulin (nord-ouest), ronde, avec un toit-terrasse et mâchicoulis ;

La Tour du Connétable (nord-est), ronde, avec toit conique, plus une une tourelle-escalier carrée saillante, couverts d’ardoises, datant de 1386, et mesurant 45 m par 15 m ;

La Tour du Donjon des Armes (sud-ouest), détruite sur ordre de Richelieu, en 1629 ;

La Tour de l’Horloge, rasée en 1804, il n’en restent que les fondations.

La Grande Enceinte en a six :

La Tour Nord-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre ;

La Tour Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, en fer-à-cheval ;

La Tour Sud-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, surplombée par la Tour de la Prison (xive siècle) (25 m par 8,5 m), couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Pont-Levis, xive siècle, 40 m par 15 m, couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Sud-Ouest, en fer-à-cheval, protégeait le pont-levis.

Le Logis du Roy (dont le rez-de-chaussée accueille actuellement un restaurant), xve siècle, entre les tours du Conétable et du Moulin, et devant lequel se trouve un jardin à la française. Refait par Marie Bonaparte (Princesse de Grèce), au xixe siècle, il est dans le style Renaissance, avec de hautes lucarnes à pinacles, des gargouilles et des cheminées à dessins de briques et d’ardoise.

Le Logis de la Reine, détruit par Richelieu, se trouvait entre la tour du Moulin et la tour du Donjon des Armes. Il n’en restent que les parties basses et les caves.

Le château s’étale sur une superficie de 4,4 hectares, incluant douves et fossés, alimentés par l’Isac, autrefois. L’espace dans ce qui reste de l’enceinte fortifiée (la Grande Enceinte), aménagé en pelouse, reçoit, annuellement, des reconstitutions médiévales. Le parking visiteurs occupe une grande partie de l’ancienne cour d’honneur.

L’entrée principale se faisait par une porte monumentale, au nord-ouest, au lieu-dit les Pavés, dans la rue Olivier V de Clisson. L’entrée du château-fort actuel se situe au sud-ouest, par le pont-levis (condamné car écroulé). La Grande Enceinte est la partie classée et communale.

De la chapelle du xvie siècle, disparue, ne subsiste que la crypte. Les bâtiments de la métairie, à côté de la porte monumentale, sont devenus des gîtes.

Le château-fort abrite le Centre de la fresque, atelier de la technique de peinture a fresco, et le Musée de l’Imprimerie Ancienne.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Blain

Le château de Blain, est l’un des maillons d’une chaîne de forteresses qui ceinturaient la Bretagne. Placé sur la rive gauche de l’Isac, il est solidement assis sur un socle rocheux de schiste qui affleure au milieu de terrains marécageux, inondés par la rivière (Isac), dont il commande le passage.

Composé de deux enceintes fortifiées : le « Petit Chastel », qui occupe 1 hectare 26 ares, et la « Grande enceinte » qui, elle, mesure 3 hectares 14 ares, fossés compris, le château de la Groulais était l’un des plus imposants de Bretagne.

Construit par Alain IV Fergent, duc de Bretagne et comte de Nantes, au tout début du XIIe siècle, vers 1104, il est donné en fief au Chevalier Guégon, premier seigneur connu de Blain.

Ce sont ensuite les Clisson qui seront propriétaires des lieux. D’Olivier I à Olivier V, c’est ce dernier, Connétable de France, qui en fera une forteresse redoutable.

A sa mort, sa fille Béatrix, mariée à Alain VIII de Rohan hérite des possessions blinoises. Le Château de la Groulais entre ainsi dans le patrimoine d’une des plus grandes familles de l’époque : les Rohan. Grands constructeurs ceux-ci apporteront tout le luxe et le confort à cette bâtisse qui avait jusque là une vocation purement militaire. Avec eux, Blain et son château rayonneront sur toute la France : Anne de Bretagne et son époux le Roi Louis XII, le Roi Henri II et d’autres hauts personnages séjourneront à Blain.

Henri II de Rohan Duc et pair de France, fut le plus célèbre membre de cette famille protestante qui jouera un rôle prépondérant dans la Guerre de religions et sera impliqué dans la célèbre « Affaire du Collier de la Reine »

Peu à peu les Rohan se détachent de cette résidence ; le château passe entre les mains de nombreux propriétaires dont Marie BONAPARTE… La Fondation de LA SALLE.

Dans les années 70, une partie du château devient communale et classée « Monuments Historiques ». Depuis un lourd travail de réhabilitation a été effectué permettant de confier la gestion des lieux à une association locale : « Château Essor Blinois ».

Aujourd’hui, ces parties classées M.H. accueillent : un Musée de l’Imprimerie Ancienne, des expositions d’art contemporain, une compagnie médiévale « La Maisnie du Connétable », ainsi que des fêtes de reconstitutions médiévales en septembre. La commune quant à elle poursuit ses travaux préservant ainsi cet illustre témoignage de notre passé pour les jeunes générations.

http://www.ville-blain.fr/blain/menu_principal/bienvenue_a_blain/tourisme/le_chateau/le_chateau_de_blain

La construction du premier château est ordonnée par Alain IV Fergent, duc de Bretagne et comte de Nantes, au tout début du XIIe siècle, vers 1108. La seigneurie de Blain est ensuite donnée en fief au chevalier Guégon. Par le mariage de son descendant, Hervé de Blain, en 1225 avec Constance de Pontchâteau, veuve de Guillaume de Clisson, le domaine de Blain passe entre les mains de cette puissante famille de Bretagne, qui cherche a rivaliser avec la famille ducale elle-même. Ainsi, suite à la révolte du fils de Constance, Olivier Ier de Clisson, dit le Veil, le duc Jean Ier le Roux confisque l’ensemble de ses terres et ordonne le démantèlement de ses châteaux, dont celui de Blain, rasé en 1260. A la mort d’Olivier Ier, en 1262, son fils Olivier II, dit le Jeune, plus diplomate récupère les biens familiaux et obtient l’autorisation de reconstruire et d’agrandir le château. Ainsi, c’est à cette époque que sont élevées la tour du Pont-levis, les deux courtines qui l’encadrent ainsi que la tour des Prisons. A la fin du XIIIe siècle, le château a déjà une ampleur considérable. Le 2 août 1343, Olivier III de Clisson est condamné pour intelligence avec l’Angleterre et décapité aux halles de Paris, puis sa tête est exposée sur les remparts de Nantes. Sa veuve, Jeanne de Belleville jure de le venger et engage une grande partie de sa fortune dans l’armement de trois navires de guerre, afin de pratiquer la piraterie le long des côtes françaises. Elle entraîne avec elle ses deux fils, dont Olivier IV qui est par la suite nommé connétable de France à la mort de Bertrand Du Guesclin en 1380. Il poursuit la restauration et la reconstruction du château dès 1370. Ainsi il bâtit le Petit Castel (ou Châtel), quadrilatère composé de deux logis, nommés par la suite Logis du Roi et Logis de la Reine, de quatre tours d’angles et de deux hauts remparts auxquels sont adossées des galeries. A sa mort, en 1407, c’est sa fille Béatrix, mariée au Vicomte Alain VIII de Rohan, qui hérite de la seigneurie de Blain. Le château de la Groulais devient donc la possession d’une famille dont l’importance en Bretagne puis en France ne cesse de croître durant les quatre siècles qui suivent.

Sous l’influence de la famille d’Albret, à laquelle il sont liés, les Rohan se convertissent au protestantisme au milieu du XVIe siècle et Henri Ier de Rohan, premier vicomte calviniste fait interdire le culte catholique à Blain. Le château souffre de manière très importante des différentes guerres de religion. Déjà, en 1586, René II, fils d’Henri Ier est tué pendant les guerres de la ligues, alors qu’il commande la place de la Rochelle. Sa veuve, Catherine de Parthenay, préfère se réfugier dans le Poitou et se protéger ainsi des raids menés par le duc de Mercoeur, chef de la Ligue en Bretagne. Le château de Blain, occupé par Mercoeur est pris par Jean de Montauban, seigneur du Goust, près de Malville, en 1589. A la fin de 1591, Mercoeur fait assiéger la forteresse par plus de 4000 soldats espagnols. Une fois prise elle est livrée aux flammes, dont seules les tours de l’Horloge, du Connétable et du Pont-levis réchappent.

En 1603, Henri II de Rohan (1579-1638) est fait duc et pair de France par le roi Henri IV, sans doute en reconnaissance de l’engagement protestant marqué par cette famille, ce qui lui donne dès lors une stature nationale. Nommé généralissime de tous les Réformés, Henri II mène trois guerres contre Louis XIII entre 1622 et 1629, à l’issue desquelles il est condamné pour crime de lèse-majesté. Richelieu ordonne le démantèlement de ses forteresses. Même si la condamnation à mort n’est pas exécutée, une partie des fortifications est détruite, le château perdant ainsi tout rôle militaire. Le vaste chantier de reconstruction entrepris par Catherine de Parthenay dès 1598 est alors abandonné, et seuls le Logis du roi, la chapelle et les tours du Connétable, de l’Horloge et du Pont-levis sont restaurés. Le château de Blain devient alors une luxueuse résidence où les Rohan séjournent régulièrement au cours des XVIIe et XVIIIe siècle. On aménage le parc pour la promenade, on transforme une partie des douves en jardin, une orangerie est construite, ainsi qu’une grande pièce d’eau à l’extérieur de l’enceinte principale.

Texte de Lukas PERROTIN, médiéviste et animateur du patrimoine.

http://theo-makarios.over-blog.com/article-394302.html

Le château comptait, à une époque, jusqu’à douze tours. Aujourd’hui, il en reste neuf3, plus ou moins entières.

Le Petit Chastel en comporte quatre :

La Tour du Moulin (nord-ouest), ronde, avec un toit-terrasse et mâchicoulis ;

La Tour du Connétable (nord-est), ronde, avec toit conique, plus une une tourelle-escalier carrée saillante, couverts d’ardoises, datant de 1386, et mesurant 45 m par 15 m ;

La Tour du Donjon des Armes (sud-ouest), détruite sur ordre de Richelieu, en 1629 ;

La Tour de l’Horloge, rasée en 1804, il n’en restent que les fondations.

La Grande Enceinte en a six :

La Tour Nord-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre ;

La Tour Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, en fer-à-cheval ;

La Tour Sud-Est, xvie siècle, 22 m de diamètre, surplombée par la Tour de la Prison (xive siècle) (25 m par 8,5 m), couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Pont-Levis, xive siècle, 40 m par 15 m, couverte d’un toit d’ardoises conique ;

La Tour Sud-Ouest, en fer-à-cheval, protégeait le pont-levis.

Le Logis du Roy (dont le rez-de-chaussée accueille actuellement un restaurant), xve siècle, entre les tours du Conétable et du Moulin, et devant lequel se trouve un jardin à la française. Refait par Marie Bonaparte (Princesse de Grèce), au xixe siècle, il est dans le style Renaissance, avec de hautes lucarnes à pinacles, des gargouilles et des cheminées à dessins de briques et d’ardoise.

Le Logis de la Reine, détruit par Richelieu, se trouvait entre la tour du Moulin et la tour du Donjon des Armes. Il n’en restent que les parties basses et les caves.

Le château s’étale sur une superficie de 4,4 hectares, incluant douves et fossés, alimentés par l’Isac, autrefois. L’espace dans ce qui reste de l’enceinte fortifiée (la Grande Enceinte), aménagé en pelouse, reçoit, annuellement, des reconstitutions médiévales. Le parking visiteurs occupe une grande partie de l’ancienne cour d’honneur.

L’entrée principale se faisait par une porte monumentale, au nord-ouest, au lieu-dit les Pavés, dans la rue Olivier V de Clisson. L’entrée du château-fort actuel se situe au sud-ouest, par le pont-levis (condamné car écroulé). La Grande Enceinte est la partie classée et communale.

De la chapelle du xvie siècle, disparue, ne subsiste que la crypte. Les bâtiments de la métairie, à côté de la porte monumentale, sont devenus des gîtes.

Le château-fort abrite le Centre de la fresque, atelier de la technique de peinture a fresco, et le Musée de l’Imprimerie Ancienne.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Blain

Le château de Blain, est l’un des maillons d’une chaîne de forteresses qui ceinturaient la Bretagne. Placé sur la rive gauche de l’Isac, il est solidement assis sur un socle rocheux de schiste qui affleure au milieu de terrains marécageux, inondés par la rivière (Isac), dont il commande le passage.

Composé de deux enceintes fortifiées : le « Petit Chastel », qui occupe 1 hectare 26 ares, et la « Grande enceinte » qui, elle, mesure 3 hectares 14 ares, fossés compris, le château de la Groulais était l’un des plus imposants de Bretagne.

Construit par Alain IV Fergent, duc de Bretagne et comte de Nantes, au tout début du XIIe siècle, vers 1104, il est donné en fief au Chevalier Guégon, premier seigneur connu de Blain.

Ce sont ensuite les Clisson qui seront propriétaires des lieux. D’Olivier I à Olivier V, c’est ce dernier, Connétable de France, qui en fera une forteresse redoutable.

A sa mort, sa fille Béatrix, mariée à Alain VIII de Rohan hérite des possessions blinoises. Le Château de la Groulais entre ainsi dans le patrimoine d’une des plus grandes familles de l’époque : les Rohan. Grands constructeurs ceux-ci apporteront tout le luxe et le confort à cette bâtisse qui avait jusque là une vocation purement militaire. Avec eux, Blain et son château rayonneront sur toute la France : Anne de Bretagne et son époux le Roi Louis XII, le Roi Henri II et d’autres hauts personnages séjourneront à Blain.

Henri II de Rohan Duc et pair de France, fut le plus célèbre membre de cette famille protestante qui jouera un rôle prépondérant dans la Guerre de religions et sera impliqué dans la célèbre « Affaire du Collier de la Reine »

Peu à peu les Rohan se détachent de cette résidence ; le château passe entre les mains de nombreux propriétaires dont Marie BONAPARTE… La Fondation de LA SALLE.

Dans les années 70, une partie du château devient communale et classée « Monuments Historiques ». Depuis un lourd travail de réhabilitation a été effectué permettant de confier la gestion des lieux à une association locale : « Château Essor Blinois ».

Aujourd’hui, ces parties classées M.H. accueillent : un Musée de l’Imprimerie Ancienne, des expositions d’art contemporain, une compagnie médiévale « La Maisnie du Connétable », ainsi que des fêtes de reconstitutions médiévales en septembre. La commune quant à elle poursuit ses travaux préservant ainsi cet illustre témoignage de notre passé pour les jeunes générations.

http://www.ville-blain.fr/blain/menu_principal/bienvenue_a_blain/tourisme/le_chateau/le_chateau_de_blain

Cœur de ville            Blain                Architecture civile

Blain        Le site fut très tôt voué à l’industrie métallurgique, comme en témoignent les centaines de haches de bronze découvertes dans les environs.

Durant l’âge du fer, cette vocation s’est confirmée, renforcée alors à la période gallo-romaine. Les filons de minerai de fer, expoités à ciel ouvert, zèbrent les environs. Cette cité gallo-romaine des Namnètes devait avoir une importance considérable puisque sept voies y convergeaient. …

Guides Bleus Hachette Pays-de-la-Loire 2003 p 117.

A l’ombre de cette imposante forteresse, s’élèvent plusieurs manoirs. Deux d’entre eux, ceux de la Cour-Mortier et du Pordo, sont édifiés au XVe siècle tandis que c’est deux siècles plus tard qu’est entreprise la constructions des manoirs de la Gracinais et du Vigneau. Le propriétaire de celui-ci, Jean de Moayre, fait bénir par le recteur de Blain une chapelle, le 29 septembre 1666. Celle-ci, restaurée en 1893, existe toujours.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 156.

le manoir de la Cour-Mortier (XVème siècle), situé au n° 2 rue du 8 mai. Propriété de Jean Mortier en 1472, de Pierre Mortier en 1540, de Diane de l’Estoc ou Lestoc (épouse de Samuel Amproux, sieur de La Haye) en 1664 ;

l’hôtel de la Gerbe de Blé (XVI-XVIIème siècle), situé place Jean-Guihard. Propriété de la famille Launay (au cours du XIXème siècle), puis de la famille Collet-Provost (vers 1900) ;

http://www.infobretagne.com/blain.htm

Le Manoir de la Cour-Mortier (Blain)

Le Manoir de la Cour Mortier du XVe Siècle appartenait en 1472 à Jéhan Mortier, châtelain de Blain.

En 1625, Jacques Jollan de Clerville épousa en secondes noces une demoiselle Marie de Lestoc, protestante.

En 1671, la Cour Mortier était la propriété de Diane de Lestoc, Dame de la Haye. A son décès, cette huguenotière revint aux Jollan de Clerville, qui au XVIIIe siècle devinrent Jollan de la Cour-Mortier. Le dernier descendant de cette branche, le commandant Simon, fut maire de Blain et mourut en 1966.

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/autres-curiosites.html

Ce manoir date du XVè siècle et fut construit avec de la pierre calcaire et la pierre de Nozay. Après avoir été la propriété de nombreux châtelains du Gâvre, le manoir appartient au maire de Blain en 1794, Pierre-Jacques Jollan de la Cour Mortier. La partie est du bâtiment a été rachetée et restaurée par la commune. Il abrite désormais des salles de réunion pour la municipalité ou des associations.

http://otsi.blain2.free.fr/1visite_guidee_de_la_ville.htm

Manoir de la Cour-Mortier (XVe siècle) (Pierre calcaire et pierre de Nozay)

Ce manoir appartient en 1472 à Jean Mortier, châtelain de Blain, et à Pierre Mortier en 1540. En 1664, La-Cour-Mortier est une huguenotière, propriété de Diane de l’Estoc, femme de Samuel Amproux, sieur de La Haye. Pierre Du Chesne, protestant de Bergerac, et sa femme Anne Loyau, protestante de Mouchamps, y sont fermiers. Il y tiennent également l’hôtellerie de la Croix-Verte. En 1794, le maire de Blain est Pierre-Jacques Jollan de la Cour-Mortier.

La partie est du bâtiment a été rachetée et restaurée par la commune.

Hôtel de la Gerbe de Blé (XVIe et XVIIe siècle) (Pierre et calcaire)

Cet hôtel est le dernier conservé sur les quatre hôtels qui existaient autrefois autour de la Place de l’église. L’hôtel du Lion d’Or mentionné en 1684 comme cabaret, l’hôtel de la Boule d’Or et l’hôtel du Pélican ont disparu. Ce bâtiment a conservé son aspect d’origine. Au cours du XIXe siècle, il est tenu par la famille Launay et vers 1900 par la famille Collet-Provost. Le Patrimoine des communes de Loire-Atlantique Editions Flohic 1999 p128,129.

Maisons de caractère             Bouvron                          Architecture civile

le château de Quéhillac (XVI-XVIIème siècle), édifié pour Jean Fourché, ancien maire de Nantes et maître à la Chambre des Comptes de Bretagne. En 1550, François (François de Maure), comte de Maure, baron de Lohéac et maître de Quéhillac épouse une Rohan. Quéhillac passe par héritage dans les maisons de la famille de La Rochechouart-Mortemart pour échoir en 1595 à Jean Fourché de la Courousserie, maire de Nantes en 1597 et procureur général syndic des Etats de Bretagne, dont la famille se perpétua dans ce lieu longtemps. Louise Fourché, dame de Quéhillac, née en 1620, épouse en 1640 Nicolas Fouquet, surintendant des Finances qui fut arrêté à Nantes, et dont elle a une fille, Marie, baptisée à l’abbaye de Blanche-Couronne en 1641. La famille Fouché s’allie aux Fouquet (ou Foucquet) et aux Walsh de Sérant. Jadis, cette seigneurie comprenait Villefrégon, Le Verger et Vilhouin avec les chapelles de Saint-Julien et de Saint-André-du-Chatel. Le château possède un pigeonnier (XVI-XVIIème siècle), des écuries et une chapelle privée dédiée à Saint Guillaume. Propriété de Jean Fourché, seigneur du Bezou en 1653. En 1790, un prêtre, nommé Le Floch-Moën, assurait le service religieux de la chapelle de Quehillac ;

l’ancien manoir du Verger (XVIIème siècle). Ce manoir a souffert au temps de la Ligue à cause des troupes de Mercoeur. Propriété successive d’Adrien Massonneau, procureur fiscal de la cour et juridiction de la seigneurie de Quéhillac (en 1613), de la famille Bessard du Parc (en 1774) du comte Charles-Guillaume Walsh de Serrant (vers 1830). L’ édifice était l’oeuvre d’un aïeul du comte de Serrant (ou Sérant), époux d’une Quéhillac. Le manoir actuel date de 1912 et il est édifié pour Edgar Walsh de Serrant ;

la gentilhommière (XVI-XVIIème siècle) du Bois-Lesné. Cette demeure est mentionnée dès 1437. Il s’agit, semble-t-il, de la demeure des chapelains attachés à la chapelle Saint-Julien ;

le manoir de Vilhouin ou Ville-Houin (1950). Il s’agit du siège d’une seigneurie de haute, moyenne et basse justice s’étendant sur plusieurs paroisses : Bouvron, Fay et Campbon. Elle possédait jadis une chapelle privée, un étang et un moulin à eau. En 1538, Vilhouin appartenait à Jean Le Bel, seigneur de la Rochefordière. Propriété des familles Cadoran, Jacques Cassard et Fourché de Quéhillac. La demeure passe entre les mains de Jacob Pineau (Pinault) des Bois-Briand, vers 1679, de la famille Pierre Fourché de Quéhillac vers 1681, de la famille Walsh de Serrant vers 1775, puis de la famille Waldeck-Rousseau au XIXème siècle. Détruit sous l’occupation allemande, le manoir est reconstruit vers 1950 ;

l’ancien presbytère (XIXème siècle), situé route de Fay-de-Bretagne. Ce presbytère, qui est mentionné dès 1630, sert de caserne sous la Révolution. Le bâtiment actuel est reconstruit au milieu du XIXème siècle ;

l’ancien hôtel Guihot (1900), situé rue Louis-Guihot et édifié pour Louis Guihot. L’hôtel est ensuite transformé en maison de retraite tenue par les Sœurs de Saint-Philbert de Grandlieu ;

http://www.infobretagne.com/bouvron.htm

Seule la petite seigneurie de Vilhouin, en effet, sera huguenote, avec les Pineau, au milieu du XVIIe siècle ; mais la tiédeur de leur zèle ne résistera pas à la révocation de l’Édit de Nantes. La seigneurie de Quéhillac et généralement la paroisse de Bouvron demeurent un fief catholique. En cette année 1562, le seigneur de Quéhillac est le comte Claude de Maure, fils de François de Maure et d’Hélène de Rohan. En 1554, il avait épousé Françoise de Pompadour.

Le 22 décembre 1596, Jean Fourché est élu maire de Nantes.

Devant les échecs successifs de ses troupes et de ses alliés, le duc de Mercoeur pense à vendre sa reddition au roi Henri IV. Le 20 mars 1598, par le traité d’Angers, le duc de Mercoeur renonce à son gouvernement de Bretagne et s’engage à remettre au roi la ville et le château de Nantes. Il obtient en échange notamment dix millions d’écus, plus que le budget de la Couronne de France, pour lui et ses partisans. Or, parmi ses proches partisans se trouve Jean Fourché. En outre, Henri IV ayant été satisfait des talents de Jean Fourché comme diplomate dans la reddition de Mercoeur, accorde à celui-ci, pour compenser la perte de sa charge de maire de Nantes, celle de maître des Comptes de Bretagne.

Un nouveau château pour un grand destin.

C’est probablement à partir de la belle cagnotte procurée par le roi Henri IV que Jean Fourché, seigneur de la Courousserie, fait édifier ou remanier le château de Quéhillac, de style Henri IV, que l’on peut admirer encore aujourd’hui.  La petite-fille de Jean Fourché, Louise Fourché, épousera à Nantes, en janvier 1640, l’illustre Nicolas Foucquet, l’écureuil maudit. En janvier 1640, à Nantes, l’archidiacre Jean Fourché célèbre le mariage de sa nièce, Louise Fourché, héritière de Mathieu Fourché, seigneur de Quéhillac, avec Nicolas Foucquet. Les Fourché possédaient diverses terres en Bouvron, dont la seigneurie de Quéhillac ; mais Guyonne Bouriau, la mère de Louise Fourché, résidait surtout à Nantes, rue de Verdun, non loin de l’Hôtel de Ville, où Jean Fourché exerça sa fonction de maire. Nicolas Foucquet, bien qu’étant le principal seigneur de la paroisse de Bouvron, n’y est jamais venu. Il rencontrait les Fourché à Nantes, chez sa belle-mère. En 1645, il est à Nantes pour un baptême et il en profite pour régler une partie de la succession Fourché. En novembre 1653, devenu surintendant des Finances, il vend la plupart des rentes Fourché. Le 16 décembre, il vend Quéhillac à son cousin Fourché.

Le 5 septembre 1661, Louis XIV est à Nantes où il fait arrêter, par d’Artagnan, son surintendant Nicolas Foucquet. Après un procès injuste, celui-ci est condamné à la prison à vie, victime de la jalousie de Colbert.

Lemée à Villefrégon. Des actes de 1735 à 1737 mentionnent un certain Charles Lemée, marchand, « demeurant au lieu noble de Villefrégon ». Les Lemée étaient originaires de Blain ; on les trouve alors comme marchands-tanneurs , qualifés d’ « honorables personnes », habitant sur les bords de la rivière d’Isar. Cette vieille famille blinoise comptait bon nombre d’alliances avec les familles de notables de la région de Blain.

http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html

éléments protégés MH pigeonnier ; chapelle ; jardin ; mur de clôture ; douves ; allée ; élévation ; décor intérieur

époque de construction 4e quart 16e siècle ; 1er quart 17e siècle historique Le manoir de Quéhillac et ses dépendances (chapelle, logis du chapelain, écuries, fuie, potager clos de murs, pont, douves) composent un ensemble architectural des 16e et 17e siècles. protection MH : Les façades et couvrements du château proprement dit ; les fuie et chapelle en totalité (avec les peintures murales de la chapelle en particulier) ; les façades et couvrements de la maison du chapelain ; le « jardin » avec ses murs de clôture et les constructions qui s’y greffent (la maison dite du jardinier en particulier) ; les douves et les deux ponts d’accès ; l’ensemble des allées du parc boisé  inscription par arrêté du 22 11 2002

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee

Musées du Pays de Blain

Musée d’Arts et Traditions Populaires                            Blain                Patrimoine économique

Place de l’église, le Musée d’Arts et Traditions Populaires nous fait remonter le temps, des années 1900, par le biais de boutiques reconstituées, aux poteries et aux statuettes gallo-romaines. S’ajoute une collection unique en France, celle de 200 crèches venues des quatre coins du monde et de plus de 10000 fèves des rois. Ancien carrefour de voies romaines et ville escale entre Nantes, Rennes, Châteaubriant, Redon et St Nazaire, Blain a tenu un rôle de centre d’échanges tout au long de son histoire. …

Guide Siloë Loire-Atlantique 2002 p 180-181.

Le musée des Arts et Traditions du pays blinois retrace la vie locale depuis l’époque gallo-romaine. Poteries, monnaies, statuettes de Vénus découvertes autour de Blain y sont exposées.

Un e salle est consacrée à une collection unique en France, de fèves, comprenant des spécimens rarissimes et un moule à fèves en porcelaine provenant d’un atelier de Limoges. L’émouvante collection de crèches rassemble des exemplaires anciens ou originaux, chinés dans plus de quarante pays. Plusieurs reconstitutions présentent les métiers et la vie d’autrefois : chambre d’une lingère, boutiques anciennes, maison de mode, échoppe de cordonnier, place de village, saboterie …, et de nombreux objets comme un cahier d’écolier datant de 1643, des pipes et des tabatières, des coiffes et des colifichets, des jeux de société …

Guides Bleus Hachette Pays-de-la-Loire 2003 p 118.

Le château abrite aujourd’hui l’un des nombreux musées des arts et traditions populaires du département. On peut y découvrir, outres les traditionnelles collections de coiffes et de costumes, une collection d’objets liés à la célébration de la Nativité. C’est ainsi qu’y sont présentées une centaines de crèches de tous les continents et une collection de près de 10000 fèves.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 156.

Musée de Blain Ouvert du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h Samedi de 14 h à 17 h 30 Fermé le dimanche, lundi et fériés

Installé dans le même bâtiment que l’Office de Tourisme, le musée de Blain présente à travers une reconstitution soignée différentes boutiques 1900 : épicerie, café-tabac, boucherie, boulangerie, bureau de poste et école.

Une galerie est consacrée à la préhistoire et à la période gallo-romaine. De nombreux vestiges dont le « vase de Décébale » et la statue du dieu Cernunos témoignent du riche passé de la ville de Blain.

Par ailleurs, une importante collection de crèches des provinces françaises, d’Europe et du monde entier fait revivre les traditions de Noël.

Tout aussi surprenante et unique en France une collection de dizaines de milliers de fèves des rois retrace l’histoire complète de cette tradition, depuis sa création vers les années 1880, jusqu’à nos jours. Elle s’est enrichie en 2008 du don de 2000 fèves anciennes fait au Musée par Madame Nicole Riffet. Elle attire de nombreux visiteurs passionnés et collectionneurs. Des expositions diverses sont présentées toute l’année dans le hall d’entrée, en collaboration avec l’office de Tourisme.

Otsi.blain.free.fr

Venez découvrir son histoire, de l’époque gallo-romaine à la fin du 19ème siècle, à travers des découvertes archéologiques, des reconstitutions de commerces blinois, des photos… Sans oublier notre magnifique collection de fèves, la plus importante de France, et nos crèches provenant du monde entier.

Environ 300 crèches sont rassemblées au musée de Blain, dont 40 sont exposées au public. Toutes ces crèches sont uniques, de part leurs origines géographiques, leurs materiaux de fabrication ou de leurs dates de création. Pour les découvrir, il vous suffit de cliquer sur un continent; bon voyage!!

Avec une collection regroupant plus de 20 000 fèves, le musée de Blain reste le seul et unique musée de la fève en France.

Aussi, la salle consacrée à l’exposition des fèves vous permettra de découvrir, en plus des créations artisanales et industrielles, le processus de fabrication d’une fève, les fèves d’autrefois, et bien sûr, les collections dédiées à la ville de Blain

Salle inaugurée le 25 Janvier 2008 – 2033 Fèves des Rois ( anciennes, biscuits, plastiques) qui enrichit la collection du musée de Blain

les fabophiles vont se régaler……….!

L’époque Gallo-romaine à Blain

Il y a de ça 2000 ans, la Loire-Atlantique était occupé par le peuple des Namnètes, peuple gaulois.

Bien que Nantes tire son nom de cette peuplade, plusieurs sources ont avancé que la capitale des Namnètes, Condivinum, était située à l’emplacement actuel de Blain.

Deux fouilles menées en 2000 et 2002 ont prouvé l’existence d’un établissement gaulois autour de la rue de Nantes et de la place Jollan de Clerville (ci-contre).

En 1900 déjà, un blinois, Mr Revellière, passionné des arts et des sciences, entreprit de construire dans son jardin, un « grenier » pour entreposer toutes ses trouvailles archéologique.

Cette belle moisson permit au musée de Blain d’ouvrir ses portes, grâce à la décision de sa petite fille de faire don de cette collection à la commune.

Le vase de Décébale (110-120 après JC)

Depuis, la collection a pris de l’ampleur et offre aux visiteurs un retour au temps de nos ancêtres, les Gaulois.

Meule à grain, hâches à talon, écuelles, pièces de monnaie, vestiges de canalisation… Autant de témoignages de cet ancien peuple qui vous feront voyager à travers le temps.

http://www.musee-de-blain.fr

Ferme de l’Orme                    Blain                   Patrimoine économique

A partir de 3 ans pour le parcet 8 ans pour le musée. Le parc animalier regroupe 600 animaux (paons, émeus, chèvres, kangourous …) au sein d’un jardin botanique. Le musée présente, quant à lui, près de 3000 minéraux dans une ancienne galerie de mine du XIXe siècle.

Guide Evasion Bretagne-Sud Hachette Livre 2010.

Au village de l’Orme, à Saint-Omer de Blain, le parc animalier de la Ferme de l’Orme vous propose d’admirer une collection d’oiseaux exotiques des cinq continents ainsi que la plus grande présentation d’animaux de basse-cour. La mini-ferme permet aux plus petits un contact avec des animaux à leur échelle. Ce sont, en tout, 600 animaux qui sont présentés aux visiteurs. Jouxtant le parc, la reconstitution d’une mine du début du siècle sert d’écrin à une remarquable collection privée de minéraux. On peut y découvrir le carreau de la mine et le travail du mineur, des vitrines de collection ainsi qu’un espace éducatif d’initiation à la minéralogie. Le parc animalier et le Musée des minéraux L’Orme ST OMER DE BLAIN 44130 BLAIN 

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/la-ferme-de-lorme.html

Un site deux visite : parc animalier 600 animaux de 180 races et espèces (oiseaux,mammifères,rongeurs,reptiles) dans un parc de 2,5 hectares ombragé, 1h30 de balade . musée mines et minéraux 3000 minéraux du sous-sol Français dans une galerie de mine reconstituée, présentation de la mine, des outils de mineurs et de la minéralogie .

http://www.koifaire.com/pays-de-la-loire/parc,animalier,de,la,ferme,de,l,orme-13447.html

la ferme de l’Orme de Blain, petit espace animalier méconnu présentant au public sur près de 3 hectares plusieurs centaines d’animaux, domestiques ou exotiques, principalement des petits mammifères et des oiseaux. En voici quelques photos, en commençant par la principale nouveauté de l’année 2010-2011, le jardin tropical, petit ensemble de volières et d’enclos ouverts où sont hébergées divers oiseaux originaires des zones tropicales de la planète. Cascade, végétation exotique, décor inca entourent les allées des visiteurs. Entrée du jardin tropical : Volière des roulrouls et des gallicolombes poignardées : Enclos des pintades de Pucheran, sarcelles du Brésil, et canards à bosses : Râle ypécaha (Aramides ypecaha) :

Voici à présent d’autres cliché des pensionnaires : Wallaby de Bennet (Macropus rufogriseus) & Nandou d’Amérique (Rhea americana) :

Faisan à huppe blanche (Lophura leucomelana hamiltoni), très rare en parcs animaliers en Europe :

Vue générale de la faisanderie : Lophophore resplendissant (Lophophorus impejanus) : Faisan de Swinhoe (Lophura swinhoii) :

Faisan mikado (Syrmaticus mikado) : Faisan argenté (Lophura nycthemera) : Pie bleue à bec rouge (Urocissa erythrorhynca) :

Hoki brun (Crossoptilon mantchuricum) arrivé en 2010 : Tadorne casarca (Tadorna ferruginea) : Son enclos, partagé avec des dendrocygnes veufs :

Sarcelle du Cap (Anas capensis) : Sa volière, partagée avec des dendrocygnes fauves, des pilets des Bahamas argentés et des sarcelles versicolores :

Vanneau soldat (Vanellus miles) : Une partie de sa volière, partagée avec des colombes lumachelles :

Rat des sables (Psanommys obesus) :Son enclos, situé dans la serre désertique où vivent en liberté colombes de Cécilie et colins de Californie :

Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) : Son enclos, partagé avec des bernaches du Canada, des canards pilets, des canards à bec tacheté et des nettes rousses :

Canard à collier (Calonetta leucophrys) : Sa volière, partagée avec des canards carolins, des pilets des Bahamas et des sarcelles marbrées :

Souris rayée (Lemniscomys barbarus) : Le rongearium, lieu de vie de souris rayées, chinchillas, hamsters chinois, hamsters dorés, gerbilles, souris épineuses, souris à queue grasse…

http://www.leszoosdanslemonde.com/forum/viewtopic.php?f=17&t=6973

La ferme de l’Orme est un parc animalier situé à Blain. Lors de votre prochaine visite, vous pourrez y admirer 600 animaux sur 2,5 ha. Cette ferme est aussi un Conservatoire avicole et une mini-ferme. Ce n’est pas moins de 180 espèces et races différentes, une collection d’oiseaux exotiques, des oiseaux domestiques et des mammifères.

http://www.pulceo.com/videos/blain/nature-et-environnement/petite-visite-a-la-ferme-de-lorme-de-blain

Venez découvrir une exposition de minéraux dans un site unique en France: 90 mètres de galerie de mine du début du XX ème siècle. Plongez dans l’ambiance d’une ancienne mine: les boiseries, le matériel, les conditions de travail. Découvrez la minéralogie grâce à des vitrines pédagogiques et la richesse du sous-sol français avec 3000 minéraux présentés dans 23 vitrines.

http://www.gralon.net/tourisme/loisirs-culturels/info-musee-mines-et-mineraux—la-ferme-de-l-orme-blain-3200.htm

 250 espèces minérales réparties en 3000 pièces en fait la collection de minéraux français la plus importante présentée par un musée privé. La visite du musée des mines et minéraux se veut également une sortie instructive, aussi une exposition pédagogique sur la minéralogie est proposée au public. Dans cette exposition les visiteurs pourrons s’initier à la minéralogie : différenciation des minéraux (dureté, densité, clivage, réactions au U.V …), les différentes formes des cristaux, l’utilisation des minéraux … La collection de minéraux est présentée dans 23 vitrines suivant la classification chimique (des éléments natifs aux silicates). Les visiteurs pourront ainsi découvrir les richesses minéralogique de notre sous-sol avec sa diversité de formes et de couleurs. Des spécimens extraordinaires sont aussi présentés (quartz de 160 kg, cristal de gypse de 80 cm, cristal de calcite de 42 kg …)

http://www.zoonaute.net/fermedelorme.html

le parc animalier de la Ferme de l’Orme s’étend sur 2,5 hectares, la collection comprend 600 animaux de 180 races et espèces (oiseaux domestiques et exotiques, mammifères domestiques et exotiques, rongeurs et reptiles). Il a ouvert au public en avril 1995 après plus de 2 ans de travaux. Il est l’oeuvre de 3 frères passionnés d’animaux .

Le parc a été conçu pour le bien être des animaux pour cela sont réalisés des décors qui rappellent le biotope des animaux (quand c’est possible), nous essayons au maximum de végétaliser le parc pour isoler les visiteur dans un écrin de verdure, pour cela nous avons plantés plus de 350 espèces végétales .

http://www.plumedeau.com/index.php?topic=3135.0

Atelier de l’imprimerie ancienne                         Blain                   Patrimoine économique

Cet atelier a pour but de faire revivre les pratiques anciennes de l’imprimerie, autour de typographie, depuis Johannes Gutenberg, jusqu’aux années 70.

Chaque année, le deuxième week-end d’octobre, Journées de l’Imprimerie ancienne avec démonstration : typographie, reliure, lithographie…

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/atelier-dimprimerie-ancienne-maison-du-rabot.html

Situé dans le château de la Groulaie à Blain, le musée fait revivre l’imprimerie telle qu’elle était pratiquée lors de sa création par Gutenberg jusqu’aux années 70 à travers des ateliers, animations et visites pédagogiques.

http://www.pays-de-blain.com/Musee-de-l-Atelier-de-l-imprimerie.html

Le château de la Groulaie a été l’une des plus considérables forteresses médiévales de Bretagne. La partie communale, classée M.H. XIVe et XVIe, abrite un musée-atelier de l’imprimerie ancienne, des expositions artistiques saisonnières et de remarquables reconstitutions historiques,

http://www.guidetouristiquefrance.fr/visiter/chateaux-pays-de-la-loire-chateau-de-la-groulaie-blain-blain-521

Journées de l’imprimerie 2012 Cette année, les Journées de l’imprimerie ont eu lieu les samedi 13 et dimanche 14 octobre, accueillant un public nombreux et averti. Seize personnes bénévoles sont intervenues au cours de ces journées. Nous avons effectué des animations sur dix machines anciennes.

Deux animatrices invitées ont présenté leur activité : Brigitte Palaric, calligraphe à Allaire (56) et Florence Morvant, créatrice de papiers végétaux (association Créa-naturel, à St Herblain (44). Et, comme de coutume, le dimanche à 16 h a eu lieu la dictée primée pour enfants et adultes de Jean-Claude Saliou, récompensée par différents lots. Une trentaine de personnes ont participé.

http://amagraph.wordpress.com/2012/11/15/journees-de-limprimerie-2012/

Créé en 1990 sous la tutelle de l’association Château Essor Blinois, l’atelier de l’imprimerie ancienne s’est constitué au fil des années avec l’achat et le don de matériel et de machines, ainsi que la volonté de quelques personnes intéressées par le projet. La richesse de ce matériel provient uniquement de différentes imprimeries, un précieux héritage graphique. Nos recherches ont commencé en 1990 dans l’ouest, dans la région parisienne, dans la région de St-Étienne et dans le département de la Haute-Vienne. Après 1994, nos recherches se sont étendues dans le grand ouest.

La philosophie initiale était et reste de conserver le patrimoine, d’en assurer un entretien régulier et de lui donner une seconde vie au travers de nos animations.

1994 : ouverture au public. En 2008, l’atelier de l’imprimerie a pris son indépendance dans le château de la Groulais (partie historique) pour créer AMAGRAPH. Chaque année, nous ouvrons nos portes au public lors des journées du Patrimoine de pays et des Journées du Patrimoine, pour des visites organisées sur rendez-vous (groupes scolaires, entreprises, associations, comités d’entreprises, etc.) et sur des dimanches durant la période estivale.

Le clou de l’année a lieu le 2e week-end d’octobre : les Journées de l’imprimerie ancienne, qui rassemblent d’anciens imprimeurs et des volontaires adhérents

(une quinzaine de personnes), afin de montrer le fonctionnement de toutes les machines. Nous pouvons aussi répondre à certaines manifestations en réalisant des animations en Loire-Atlantique.

http://amagraph.wordpress.com/about/

Visites- gratuites d’avril à septembre (en visite libre)

http://amagraph.wordpress.com/nos-activites/

Journées de l’imprimerie ancienne au château ce week-end – Blain mercredi 10 octobre 2012

Les visiteurs qui vont, ce week-end, franchir les portes de l’atelier d’imprimerie ancienne, au château de la Groulaie, vont revivre quelques instants des glorieuses heures de l’imprimerie, au XIX e siècle et au début du XX e siècle.

Les bénévoles de l’association Amagraph qui s’occupent avec passion de ces vieilles mais rutilantes machines, vont y organiser de multiples animations.

« Nous avons prévu des ateliers de composition manuelle en lettres de plomb, de reliure de livres anciens, de reproduction lithographique, de fabrication de papier végétal, Brigitte Alric, calligraphe, fera des démonstrations de son art sur ce papier ancien… » énumère Fernand Breger, ancien ouvrier imprimeur qui connaît toute la complexité du métier sur le bout des doigts. « Pendant les deux jours, il y aura aussi un atelier d’écriture à la plume, avec en point d’orgue le dimanche, la dictée ». Le public pourra repartir avec un imprimé souvenir. Samedi 13 et dimanche 14 octobre, au château, de 14 h à 18 h 30.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Journees-de-l-imprimerie-ancienne-au-chateau-ce-week-end-_44015-avd-20121010-63769046_actuLocale.Htm

La typographie est d’abord l’art d’assembler des caractères mobiles afin de créer des mots et des phrases. Historique

Cette technique d’imprimerie a été mise au point vers 1440 par Gutenberg, qui n’a pas inventé l’imprimerie à caractères mobiles mais un ensemble de techniques conjointes : les caractères mobiles en plomb et leur principe de fabrication, la presse typographique, et l’encre grasse nécessaire à cet usage.

La typographie, par extension, est la technique d’impression qui utilise le principe du relief, comme les caractères mobiles en plomb, mais aussi les images en relief, d’abord gravures sur bois puis clichés en métal. La typographie a été pratiquement la seule forme d’impression jusqu’au XXe siècle, où elle a été progressivement supplantée par l’offset, lui-même issu de la lithographie inventée à la fin du XVIIIe siècle.

http://www.imprimeriesreunies.fr/technique-ancienne.html

GUTENBERG au milieu du XVème siècle est le premier à avoir l’idée d’utiliser un procédé avec des caractères mobiles en plomb et une presse à imprimer. Les premières impressions sont les INCUNABLES (1450/1550). Le procédé de GUTENBERG réduit le temps passé à reproduire un document. Il va permettre une véritable explosion dans la diffusion des idées en Europe.

http://www.com-unic.fr/sites/secteur/histoire

De cette évolution, on retiendra donc deux types d’ouvrages : les incunables, livres du début de l’ère Gutenberg édités entre 1450 et 1500, et les livres dits modernes, issus de la typographie puis des techniques plus évoluées telles que l’impression offset ou l’héliogravure. Le premier livre imprimé en langue française est La Légende dorée de Jacques de Voragine par Barthélemy Buyer en 1476 à Lyon.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Imprimerie

Patrimoine de Pays du Pays de Blain

Monument de la Reddition                   Blain                   Petit Patrimoine

Monument de la reddition de la poche de Saint-Nazaire le 11 mai 1945. Il se trouve à la sortie sud-ouest du bourg sur le site de l’hippodrome du Grand Clos.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouvron_(Loire-Atlantique)

Entre le 8 juin 1944 et 11 mai 1945, Bouvron reste dans une enclave, « la poche de Saint-Nazaire », contrôlée par l’armée allemande.

C’est sur la prairie du Grand Clos, à l’ouest du bourg, que se passe,le 11 mai 1945, la reddition officielle et définitive des troupes allemandes. En mémoire de cet événement qui met fin à la deuxième guerre mondiale en Europe, et à l’endroit même où a eu lieu l’acte de reddition, une croix de Lorraine a été érigée.

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/monument-reddition.html

Le 6 juin 1944, c’est le débarquement en Normandie. Au début du mois d’août les troupes alliées libèrent le nord du département. À ce moment les Allemands se regroupent vers une zone stratégique et enferment 125000 civils sur un territoire de 1500km² de superficie. C’est la poche de Saint-Nazaire. Elle permet aux allemands d’interdire l’utilisation de l’estuaire de la Loire et des ports de Nantes et de Saint-Nazaire par les alliés.

La reddition des troupes allemandes, commandé par le Général Jung, se déroule à Bouvron à la prairie du Grand Clos le 11 mai 1945. Elle est reçu par le Général Kraemer (66ième D.I. Américaine) accompagné du Général Chommel (commandant le secteur des Forces Françaises de l’Ouest) et le Général Forster (commandant la poche nord).

Le monument. Une première croix de Lorraine en bois est érigée en 1947 pour commémorer ce souvenir. Puis, un comité local est constitué afin d’élever un monument. L’inauguration a lieu le 9 octobre 1949, puis c’est au Général de Gaulle de présider une cérémonie commémorative le 20 mai 1951 dans la prairie du Grand Clos.

http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=44023_1

C’est sur la prairie du Grand Clos, à l’ouest du bourg, que se passe, le 11 mai 1945, la reddition officielle et définitive des troupes allemandes. En mémoire de cet événement, qui met fin à la deuxième guerre mondiale en Europe, et à l’endroit même où a eu lieu l’acte de reddition, une croix de Lorraine a été érigée.

http://www.pays-de-blain.com/Monument-de-la-Reddition.html

Août 1944 ; 120 000 civils restent sous la domination de soldats allemands : c’est la poche de Saint-Nazaire.Ces empochés vivent la souffrance pendant neuf mois. Bouvron subit d’importantes destructions et compte ses victimes. Le 11 mai 1945, dans la prairie du Grand-Clos à Bouvron, la France est libérée. Un monument est inauguré le 9 octobre 1949. Le 20 mai 1951, le Général de Gaulle déclare au pied du monument de la poche de Saint-Nazaire ; « le 11 mai 1945, c’est ici que c’est terminé la Seconde Guerre Mondiale en Europe ». http://www.gralon.net/tourisme/a-visiter/info-monument-de-la-reddition-bouvron-4676.htm

Le 11 mai 1945, le Général Jung traverse la prairie du Grand Clos située à l’ouest du bourg. Il s’arrête à six pas du Général Kraemer et du Général Chomel. D’un geste brusque, il tend son revolver au Général Kraemer et prononce les paroles de défaite: « En remettant mon arme, je vous remets la reddition de toutes les troupes allemandes de la forteresse de St Nazaire ».

En 1947, pour commémorer le Souvenir de la fin de la guerre, une croix de Lorraine en bois est érigée dans la prairie du Grand Clos, là où se déroula cette reddition. Un monument est ensuite édifié et inauguré le 9 octobre. Le 20 mai 1951, le Général de Gaulle préside une cérémonie commémorative et déclare: « Le 11 mai 1945, c’est ici que s’est terminée la deuxième guerre mondiale en Europe ».

http://www.mairie-bouvron.fr/01_histoire.html

La guerre en Europe s’est achevée le 11 mai 1945, il y a 67 ans, par la reddition solennelle de la Poche de Saint-Nazaire, un réduit de résistance allemand qui comprenait le tiers ouest de la Loire-Atlantique, au nord et au sud de la Loire. Le front s’étendait à l’est à plus de 60 km de Saint-Nazaire, partant de la Roche-Bernard jusqu’à Cordemais, puis de la commune de Frossay à Pornic, alors que le reste de la Loire-Atlantique était libéré de début août à fin septembre 1944. Tenu par des FFI et des résistants pour la plupart locaux, issus souvent des « empochés », habitants qui dans le réduit allemand connurent neuf mois d’occupation supplémentaires, de début août 1944 au 11 mai 1945.

Le 11 mai, le soleil brille sur Bouvron, sur les villes du front est de la Poche en ruine. La reddition se fait dans le champ de course du Grand Clos envahi par l’herbe, à l’ouest du bourg. Au cours de cette cérémonie, le général Junck commandant la Festung Saint-Nazaire (forteresse St Nazaire) remet son arme au général américain Kramer en présence du général Chomel, du préfet de Loire-Inférieure, Alexandre Vincent et de détachements français et américains. La signature de la reddition avait eu lieu trois jours avant, le 8 mai au lieu-dit Les Sables sur la commune de Cordemais, mais contrairement à une idée établie, la signature n’avait pas entraîné la cessation des combats, et l’on se battait encore dans le sud-Loire jusqu’au matin du 11 mai. A midi, les artilleurs de Préfailles, qui ne voulaient pas se rendre aux FFI, clouèrent leurs pièces et se rendirent à des Américains. La guerre en Europe était finie.

Aujourd’hui, les églises abattues de la Poche, les bourgs rasés pendant les combats, de part et d’autre de la ligne de front, ont été reconstruits. Saint-Gildas des Bois, Bouvron, Saint-Omer et Rieux, libérés mais où les Allemands avaient fait sauter les églises, Guenrouët où la foi se terrait dans des chapelles provisoires, immortalisées sur les nouveaux vitraux du chœur. Allez voir le monument de la reddition, grande croix de Lorraine frappée d’un glaive à l’ouest du bourg de Bouvron. Là s’est finie la guerre en Bretagne, là s’est finie la guerre en Europe, c’était le 11 mai 1945.

Louis-Benoît GREFFE. ■ http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=25903

Fontaine ND de Bonne Nouvelle                      La Chevallerais               Petit Patrimoine

Proche de l’actuelle église et de la mairie, cette fontaine est liée au culte de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle.      On raconte que c’est près de cette source qu’un chevalier blessa son compagnon de chasse au XVIIe siècle.                        Il implora Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de sauver son ami et fit le vœu de construire une chapelle en ce lieu.  Elle fut construite en 1620 et brûlée en 1793 lors de la retraite des Vendéens.

On peut donc penser qu’il a été sauvé…

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/visiter/eglise-de-la-chevallerais.html

La fontaine Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles, située près de la mairie, date approximativement du XVIIe siècle

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Chevallerais

Fontaine Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (1889). Elle était la principale source d’approvisionnement en eau des habitants de la commune. Le petit édifice en briques couvert par un toit à double-batière qui existe actuellement date de 1889 et remplace un édifice du XVIIè. Au-dessus du portillon d’accès à la source se trouve un ex-voto qui remercie la Vierge d’avoir protégé la commune durant la dernière guerre. La fontaine se trouve derrière la mairie, qui était une ancienne école.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t86-Chevallerais-La-44810.htm

Le territoire de Chevallerais appartient en 1550 à messire de Montauban, époux de Catherine de Viesque. Cet espace est couvert de forêt jusqu’en 1620, date à laquelle est érigée la chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. Elle aurait été édifiée à la suite d’un accident de chasse dont l’auteur involontaire aurait promis son érection, si sa victime guérissait de ses blessures. Ces chasseurs appartenaient à la noblesse et se considéraient comme des chevaliers, d’où le nom donné au lieu de leurs rendez-vous : LA CHEVALLERAYE.

La chapelle fut incendiée en 1794 par les patriotes du district de Blain, lors de la retraite des Vendéens. La statuette de Notre Dame de Bonnes Nouvelles fut miraculeusement sauvée par une fillette à qui l’un des soudards la confia, elle fait toujours partie du patrimoine paroissial. Une église est édifiée en 1853 et remplace la chapelle qui avait été reconstruite.

La fontaine elle aussi sous le vocable de Notre-Dame de Bonne Nouvelle était la principale source d’approvisionnement en eau des habitants de la commune. L’édifice actuel qui protège la source date de 1889, il a été réalisé en brique et couvert d’un toit à double-bâtière, il a remplacé un édicule du XVIIème siècle. De chaque côté du portillon sont apposés des ex-voto remerciant la Vierge pour sa protection de la commune lors de la Seconde Guerre Mondiale. Sur celui du centre est gravée la mention suivante : Reconnaissance à Notre-Dame de Bonnes Nouvelles 1939-1945. A l’intérieur de l’édifice sur le mur du fond l’épigraphe : « Notre Dame de Bonne Nouvelle priez Dieu pour nous » était accompagnée d’une statue représentant la Vierge l’enfant Jésus dans ses bras, celle-ci n’est plus visible aujourd’hui.

http://www.fontainesdefrance.info/historiques/historique-fontaine-lachevallerais.htm

La fontaine Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle était la principale source d’approvisionnement en eau des habitants de la commune. L’édifice actuel qui protège la source date d’une certaine époque, Il a été réalisé en brique et couvert d’un toit à double bâtière, il a remplacé un édicule du XVIIème siècle.

Autrefois, le territoire était une forêt qui rejoignait celles de la Groulais et de Saffré. La construction d’une chapelle, dite du Voeu, daterait de 1620.

Elle aurait été consécutive à un accident de chasse dont l’auteur involontaire aurait promis cette construction dédiée à Notre Dame de Bonnes Nouvelles, si sa victime guérissait de ses blessures. Ces chasseurs appartenaient à la noblesse, se considéraient comme des chevaliers, d’où le nom donné au lieu de leurs rendez-vous :

http://www.geocaching.com/

Proche de l’actuelle église et de la mairie, cette fontaine est liée au culte de notre dame de bonne nouvelles. Peut-être est-ce près de cette source que le chevalier Blesse son compagnon au XVII Siècle et y fait le voeu de la construction de la chapelle. Cette fontaine était la principale source d’approvisionnement en eau des gens de la commune.

http://otsi.blain2.free.fr/1chevallerais.htm

La construction d’une chapelle, dite du Voeu, premier élément figurant dans les archives de Saffré, daterait de 1620.Elle aurait été consécutive à un accident de chasse dont l’auteur involontaire aurait promis cette construction dédiée à Notre Dame de Bonnes Nouvelles, si sa victime guérissait de ses blessures. Ces chasseurs appartenaient à la noblesse, se considéraient comme des chevaliers, d’où le nom donné au lieu de leurs rendez-vous : LA CHEVALLERAYE.

Francedesclochers.xooit.com

Pont de Vilhouin                     Fay de Bretagne                      Petit Patrimoine

26 janvier 2013 Fay-de-Bretagne : Le Pont de Villhoin sera consolidé.         Le village de Fay de Bretagne (Faouell) en Loire-Atlantique abrite, tout à l’ouest de son territoire, en limite de Bouvron, une petite merveille cachée. Un pont dit « romain », à Vilhouin, qui est en fait gothique (XIIIe-XIVe siècle) et se trouve tout au bout de la retenue d’eau du même nom (sur le territoire communal de Bouvron) qui alimentait jadis deux moulins à foulon.

Le pont de Vilhouin est perdu dans les arbres et les broussailles, et depuis longtemps, certains demandaient à éclaircir la jungle locale. Seulement, « si on abat les arbres, le pont tombe », nous précise Mme Sardais, maire de Fay. Les racines des arbres se sont en fait étroitement mêlées aux fondations du pont. Une consolidation a été budgétée par la mairie et sera réalisée en 2013. Les conditions techniques du projet ne sont pas encore connues et un cabinet d’études sera missionné.

http://breizhjournal.wordpress.com/2013/01/

le pont de Vilhouin (Moyen Age), qui enjambe le ruisseau du Pont-aux-Meuniers ; http://www.infobretagne.com/fay-de-bretagne.htm

Fay de Bretagne : un pont gothique sera consolidé Saluons la volonté de la mairie de Fay (Faouell) d’entretenir son patrimoine.

Le pont médiéval de Villhouin, situé à l’ouest de la commune, au bout d’une retenue d’eau qui jadis alimentait deux moulins à foulon, s’étant en partie écroulé, il a été décidé, après avoir missionné un cabinet d’études en raison de la complexité du dossier, d’inscrire les travaux de restauration au budget 2013.

http://www.sppef.fr/tag/pont-de-vilhouin/

Circuit des Baugères – Fay de Bretagne (11 km) circuit pédestre, équestre et VTT

Le pont gothique à deux arches enjambe le ruisseau du Pont aux Meuniers, en aval de la retenue d’eau de Vilhouin où se situaient deux moulins, l’un et l’autre à foulon. Ce pont est aussi appelé «Pont Romain». http://www.tracegps.com/fr/parcours/circuit10436.htm#

Un foulon, du latin fullo, est un bâtiment (le plus souvent un moulin à eau, gynaeceum en latin) où l’on battait ou foulait les draps, ou la laine tissée dans de l’argile smectique pour les assouplir et les dégraisser. Le moulin était exploité par un ouvrier foulon ou foulonnier. Il pouvait aussi servir pour les cuirs et peaux.

Le principe de fonctionnement est un arbre entraîné par une roue hydraulique qui tourne devant une batterie de maillets, placés en position de bascule au-dessus des cuves à drap ou autre textile ainsi que pour le tannage des peaux

On utilisait de la terre à foulon, ou argile smectique (une argile qui a la propriété d’absorber les matières grasses), pour le foulonnage des laines afin de dégraisser les étoffes2. Cette opération permettait aussi de resserrer les fibres du tissu pour lui donner de l’épaisseur et du moelleux. Le battage hydraulique, avec de lourds maillets de bois frappant de la laine tissée, est une opération d’apprêt complémentaire du filage et du tissage ; le foulage pouvait apporter jusqu’à 50 % de plus-value par rapport à une pièce de tissu non foulée3.

Les moulins à foulons étaient aussi employés par les mégissiers pour le battage des peaux, des cuirs.

Les moulins à foulon se sont développés, depuis l’antiquité, sur les lieux où on disposait d’une source abondante en eau et, autant que possible, peu éloignés des élevages de moutons producteurs de laine. Ces moulins qui ont un gros besoin en eau, se sont développés sur les cours d’eau au profit de petits seigneurs, qui en détenaient les droits seigneuriaux dans le cadre des banalités. Ceux-ci les baillaient à des fermiers, qui utilisaient des ouvriers foulons ou foulonniers. Avec Henri IV, les moulins à foulons sont règlementés, voire contrôlés et deviennent des « manufactures ».

Ces installations sont, ou étaient, en usage dans toutes les régions du monde, où le lavage de la laine ou le tannage des peaux demandait une grande manutention et une quantité d’eau disponible. Avec l’essor industriel, au xixe siècle, ces moulins ont été, à quelques exceptions près, remplacés par des installations modernes; principalement pour la fabrication du feutre de l’industrie chapelière. https://fr.wikipedia.org/wiki/Foulon_(moulin)

Fouler des draps consistait en les dégraisser puis à les feutrer pour les rendre plus doux et plus souples…

Autrefois le foulonnage était réalisé dans des moulins à foulons , installés sur les rivières, le foulonnage exigeant une grande force motrice

Pour cela, on plaçait l’étoffe dans une cuve remplie d’eau et de terre glaise (dégraissage), puis elle était frappée successivement par trois paires de pilons mus par la force hydraulique ( foulage) http://patrick.serou.free.fr/definition-fouler.html

A.− TECHNOL. Comprimer, presser quelque chose en appuyant de façon répétée avec les mains, les pieds ou par un moyen mécanique. TEXT. Fouler les étoffes. Les apprêter, les travailler dans un foulon. On foule le drap pour le rendre plus ferme, plus serré (Ac.1835).Les noms d’Argile smectique, Smectite ou Terre à foulon sont appliqués aux argiles qui servent à fouler les draps (Lapparent, Minér.,1899, p. 480). http://www.cnrtl.fr/definition/fouler

le manoir de Vilhouin ou Ville-Houin (1950). Il s’agit du siège d’une seigneurie de haute, moyenne et basse justice s’étendant sur plusieurs paroisses : Bouvron, Fay et Campbon. Elle possédait jadis une chapelle privée, un étang et un moulin à eau. En 1538, Vilhouin appartenait à Jean Le Bel, seigneur de la Rochefordière. Propriété des familles Cadoran, Jacques Cassard et Fourché de Quéhillac. La demeure passe entre les mains de Jacob Pineau (Pinault) des Bois-Briand, vers 1679, de la famille Pierre Fourché de Quéhillac vers 1681, de la famille Walsh de Serrant vers 1775, puis de la famille Waldeck-Rousseau au XIXème siècle. Détruit sous l’occupation allemande, le manoir est reconstruit vers 1950 ; http://www.infobretagne.com/bouvron.htm

Le siège de cette seigneurie était situé à l’est de la commune, dans la frairie de Paribou, à la limite des paroisses de Bouvron et Fay, au bord d’un petit ruisseau allant se jeter dans l’Isac. LEBEL (vers 1503 – vers 1540) Le premier seigneur de Vilhouin que mentionnent les archives est l’écuyer Guillaume LEBEL. Toutefois, on trouve aussi des mentions de Guillaume et Jean Lebel, en Bouvron, sans autres précisions, dès 1494 et 1500.

http://www.bouvron-haute-bretagne.fr/bouvron%20et%20ses%20villages.html

Croix des quatre contrées                         Le Gâvre                      Petit Patrimoine

Sentier d’interprétation de 2h, au départ de la Croix des 4 Contrées près de la forêt du Gâvre (fléchage Voie Romaine) depuis Conquereuil.

http://guemene-penfao.stationverte.com/ht/guemene-penfao/la-voie-romaine_s693_t195123_60.html

Départ du sentier: la Croix des Quatre Contrées.      Arrivée: Allée des chênes au Grand Pont-Veix.                        Longueur du parcours: 4 kilomètres.

Durée du parcours: environ 2 heures.

Croix des Quatre Contrées Les Rogations L’orée de la forêt du Gâvre est notre point de départ. Mais avant de nous mettre en route, regardons la lande s’animer au loin. Des bannières multicolores ondulent à l’horizon et le vent porte l’écho chanté des litanies

✵. Ce sont les processions des Rogations…

Elles arrivent de quatre communes : Vay, le Gâvre, Marsac, Conquereuil et se rejoignent ici au pied de la Croix des Quatre Contrées. Proche du bois sacré des druides, les villageois viennent implorer le ciel pour les biens de la terre et les travaux des hommes.

Les Rogations (du latin rogare, demander) étaient un mélange de religion et de traditions païennes s’étendant aux trois jours précédant le jeudi de l’Ascension. Le premier jour était consacré au foin, le deuxième au blé et le troisième au sarrasin.

Les rites agricoles primitifs étaient repris sous forme de processions. Celles ci conduites par les marguilliers, parcouraient la campagne, de calvaire en calvaire, pour attirer sur les champs, la bénédiction du Ciel. La poussière de la route, le poids des croix et la longueur du chemin donnaient soif. Les tonneaux de cidre étaient mis en perce, et chaque halte était prétexte à se désaltérer. Le retour au village était joyeusement et rondement mené…

Cependant, la tradition voulait que l’on s’abstienne de faire la lessive pendant ces trois jours, sous peine de deuil dans la famille.

“Lessive aux Rogations, cercueil à la Moisson “.

http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf

Cette très grande croix en granit, de 1850 proche de l’ancienne voie romaine, porte ce nom car elle est érigée sur la commune de Vay à la limite du Gâvre ; de Guénouvry et de Marsac. Son fût octogonal porte une croix latine. Elle repose sur un socle rectangulaire avec entablement de pierre bleue directement construit sur le perron de pierre bleue.

http://www.vay.fr/PATRIMOINE-BATI.html

Axe de circulation très ancien, cette voie romaine reliait Nantes à Rennes. Aujourd’hui, elle se découvre magnifique, telle un chemin creux, du départ de la Croix des 4 Contrées, depuis l’extrémité de la Forêt domaniale du Gâvre, jusqu’au site de Pont-Veix à Conquereuil.

http://www.gralon.net/tourisme/loisirs-culturels/info-voie-romaine-guemene-penfao-3973.htm

À l’époque gallo-romaine, Blain étant un centre secondaire (un vicus) de la cité des Namnetes, le site de Curin Note 1 sur la voie romaine Angers-Blain-Rieux4-Vannes fut pourvu de thermes. D’autre part, la voie romaine Nantes-Blain-Rennes traversait l’actuel territoire communal entre l’Emion et le Haut Luc5, d’où elle gagnait Conquereuil par Grand Pont Veix (pons vetus, vieux pont) sur le Don. http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_G%C3%A2vre

Après la conquête de la Gaule,les Romains y tracèrent deux voies importantes. L’une reliait Juliomàgus (Angers) à Vorganium (Carhaix).

L’autre voie reliait Condate (Rennes) à Condevincum (Nantes) par Blain, qui était un centre gallo-romain important.

SITE des JEUNES du M.R.J.C. (Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne) http://muides2.free.fr/G%E9n%E9alogie/Orain/histoire%20de%20bains.htm

Voie Romaine de Pont-Veix – Conquereuil

Sur les traces des Romains et des Jacquets, Pont Veix est un lieu de fréquentation très ancien, puisque là, l’ancienne voie romaine menant de Nantes à Rennes passe le Don.

C’est là aussi qu’une hostellerie fut construite par les moines du prieuré de Marsac sur Don, pour accueillir les pèlerins en route vers St-Jacques-de-Compostelle. Un secteur pavé récemment mise en valeur, la voie romaine est facilement identifiable sur les cartes IGN mais c’est en approchant le site de Pont-Veix qu’elle laisse découvrir toute une portion encore pavée. Un sentier d’interprétation. A l’aide d’un carnet de route, découvrez ce sentier touristique d’une façon originale et très agréable ! A l’aide du carnet de la Fée Joyance, parcourez l’ancien chemin celte devenue voie romaine. Mais avant de partir, imaginez les landes d’autrefois, à perte de vue une contrée sauvage et déserte en remontant le temps, vous allez y faire de bien étranges rencontres.

http://www.bretagne-tourisme-hebergements.com/ille-et-vilaine/monuments-redon.html

sites naturels ou aménagés du Pays de Blain

Etangs du Pont-Neuf              Blain                   Sites naturels ou aménagés

Sur St Emilien de Blain, les étangs du Pont Neuf sont un cadre à découvrir… Il s’y organise plusieurs fois par an des concours de pêche (à la truite…), et les installations du site accueillent diverses festivités locales.                L’association propose des cartes de pêche à la journée

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/pratiquer/peche.html

Lots Martins Pêcheurs Nantais                      Le Gesvres (Nantes) Le Cens (Nantes) La Chézine (Nantes)

Etang du Pont Neuf (Saint Emilien de Blain) Etang du Préfailly (Vigneux de Bretagne)

Réglementation de la pêche Réglementation générale – 2 cannes maxi – 1 brochet ou sandre par jour et par pêcheur

Statut Eau libre du domaine privé : réciprocité Poissons Gardon, brochet, black bass http://lagaulenantaise.fr/articles.php?lng=fr&pg=189

Nom ASSOCIATION DE LOISIRS LES ETANGS DU PONT NEUF Objet Cette association a pour but de mettre à disposition de ses membres ou des autres associations et des particuliers une zone comprenant les étangs afin d’y pratiquer la pêche, des piques niques ou d’autres formes de loisirs compatibles. Peut également être louée la salle Lieu de pratique Site des Etangs du Pont Neuf http://www.ville-blain.fr/tri/element/list/3//////enabled

Fête des boudins dimanche 27 et lundi 28 à St-Emilien – Blain mercredi 23 mai 2012

À Saint-Emilien, le week-end de la Pentecôte est traditionnellement consacré à la fête des boudins, organisée par le comité interassociatif des Étangs du Pont-Neuf. « Pour cette 23 e édition, nous organisons une randonnée à la découverte des fours de Saint-Emilien, annoncent les organisateurs. Ces fours ont été rénovés par l’Association de sauvegarde du patrimoine émilianais. Dans le four de Guény, les pâtés seront cuits et servis aux repas du midi et du soir. »

Les festivités débuteront sur le terrain des Étangs, dès dimanche matin, à partir de 8 h, par la randonnée des fours. De 8 h à 17 h, le vide-greniers et le marché artisanal seront ouverts (2,50 € le mètre linéaire). L’après-midi, un concours de boules aura lieu à partir de 13 h 30 (10 € par équipe). Et bien sûr, midi et soir, repas de boudins (réservation obligatoire pour le repas du midi, vente sur place pour le repas du soir). En fin de soirée, un feu d’artifice et un bal clôtureront cette première journée. Lundi 28, place aux amateurs, avec le concours de pêche toute la matinée. Début du concours à 9 h, inscriptions à partir de 8 h 30.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Fete-des-boudins-dimanche-27-et-lundi-28-a-St-Emilien-_44015-avd-20120523-62890745_actuLocale.Htm

Chaque AAPPMA a négocié avec un certain nombre de riverain le droit de passage pour les pêcheurs. Grâce à la réciprocité, un pêcheur membre d’une AAPPMA peut aller sur les lots des autres AAPPMA de Loire-Atlantique.

Ci-dessous, la liste des lots de pêches par AAPPMA. Pour connaitre en détail la localisation du site, il convient de contacter directement les AAPPMA.

Le Martin Pêcheur Nantais

Bassin versant de l’Erdre Rivière « Le Cens » à Nantes Rivière « Le Gesvres » à Nantes

Affluents de la Loire Rivière « La Chézine » à Nantes

Affluent du canal de Nantes à Brest Plan d’eau du Pont Neuf à Saint-Emilien-de-Blain http://www.federationpeche44.fr/spip.php?article149

Sur St Emilien de Blain, les étangs du Pont Neuf sont un cadre à découvrir… Il s’y organise plusieurs fois par an des concours de pêche (à la truite…), et les installations du site accueillent diverses festivités locales. L’association propose des cartes de pêche à la journée. Elle a pour but de mettre à disposition de ses membres ou des autres associations et des particuliers une zone comprenant les étangs afin d’y pratiquer la pêche, des pique-niques ou d’autres formes de loisirs compatibles. Peut égal. Il y a également possibilité de louer la salle.

http://wcf.tourinsoft.com/Syndication/cdt53/301bf8af-e62c-41a7-92c4-ad5e28d30a1e/object/LOIPDL044V500BIC/ETANGS-DU-PONT-NEUF-BLAIN

La société de pêche du Chevesne Pontenois fut créée le 3 août 1927 par un groupe de pêcheurs des ponts de Nantes, d’où l’appelation « Chevesne Pontenois », le Chevesne étant un poisson vivant fréquemment autour des piles de pont. La société qui a connu jusqu’à plus de 1000 pêcheurs dans les années fastes, n’ent comptabilise plus que 750 aujourd’hui. Depuis 1971, elle s’est associée aux deux autres sociétés nantaise, la Gaule Nantaise et le Martin-Pêcheur Nantais pour former l’Entente Nantaise. http://www.federationpeche.fr/44/associations.php?association=1452

L’Entente Nantaise – Qu’est ce que l’Entente ?

C’est un regroupement de la GAULE NANTAISE, du CHEVESNE PONTENOIS et des MARTINS PÊCHEURS NANTAIS qui a été créé en 1971 et dont le but principal est d’avoir une carte de pêche commune aux trois associations. La GAULE NANTAISE a en charge la collecte des cartes pour l’Entente et assure la répartition des recettes entre les trois associations en fonction de ratios préétablis. L’Entente a pour but également d’avoir une politique concertée dans le domaine de la défense des intérêts piscicoles et de leurs intérêts respectifs. Des réunions trimestrielles sont organisées dans ce sens. Une convention lie les trois associations. http://lagaulenantaise.fr/articles.php?lng=fr&pg=101

Canal de Nantes à Brest                       Blain                   Sites naturels ou aménagés

Le canal de Nantes à Brest, une belle inutile.

Près de 360 kilomètres jalonnés de 232 écluses, telle est la distance parcourue par le canal de Nantes à Brest au travers des quatre départements de la Loire-Atlantique, du Morbihan, des Côtes d’Armor et du Finistère. Cette entreprise, dont la réalisation devait s’écouler sur une trentaine d’années, trouve son origine dans les guerres napoléoniennes. En effet, il s’agissait non seulement d’ouvrir une nouvelle voie navigable à l’intérieur des terres mais encore de contourner le blocus maritime imposé par l’Angleterre et surtout d’assurer l’approvisionnement du plus vaste de nos arsenaux. Les travaux commencèrent en 1806. On y employa notamment 400 prisonniers de guerre espagnols, logés pour la circonstance au château de Blain. Achevée la première, la portion du canal située en Loire-Atlantique fut inaugurée en janvier 1834. On pouvait alors, en franchissant une vingtaine d’écluses, parcourir la centaine de kilomètres séparant Nantes de Redon. Très rapidement concurrencé par le chemin de fer, le canal de Nantes à Brest eut, du point de vue économique, une existence des plus brèves. En effet, si, au cours de la seule année 1838, près de 6000 navires franchirent l’écluse de Nantes, la navigation commerciale ne cessa par la suite de diminuer et cessa progressivement dans les années 1960 pour faire place au tourisme fluvial qui connaît aujourd’hui un grand développement.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 157.

Voie d’eau de 360 km, 236 écluses, pour une dénivellation de 555 m. Aménagement de huit rivières; Erdre, Isac, Oust, Blavet, Doué, Kergoat, Hyères, Aulne.

Création de trois canaux de jonction pour relier successivement ces rivières en franchissant des reliefs; liaison Erdre-Isac (Bief de partage Bout de bois), liaison Oust-Blavet (bief Hilvern-Bel-Air), liaison Blavet-Aulne (Bief de partage Glomel).

Le Petit-Futé 2009-2010 Loire-Atlantique p 93.

Entre 1890 et 1914, la navigation sur le canal atteignit la moyenne annuelle de 35000t. Elle ralentit puis disparut à cause de la construction en travers du canal, du barrage de Guerlédan, en 1928, et surtout du développement des transports routier et ferroviaire. Depuis les années 1960, des « coches d’eau », des péniches de plaisance, ont remplacé les bateaux marchands. A Blain, Guenrouët, et St Nicolas-de-Redon, des quais spacieux aux maçonneries bien ordonnées rappellent cette époque prospère. Le Mistral, dernier automoteur pour le transport de sable de la Loire, cessa son activité en 1977.

Guide Gallimard 1998 Nantes-Côte de Jade p 323.

Lancée par l’empereur Napoléon 1er en 1804, la construction du Canal commence en fait en 1811 et s’achève en 1842, première année de libre navigation sur toute sa longueur. La section de Nantes à Redon comporte 17 écluses dont 9 sur les communes de Blain et La Chevallerais.

Le canal est longtemps utilisé comme voie commerciale, pour le transport par péniche. Au Port de Blain, au début du siècle dernier, on déchargeait des denrées alimentaires, des barriques de vin, du sable de Loire, des engrais…Et la péniche repartait avec un fret de pommes à cidre, de troncs de chêne, de sabots du Gâvre, de charbon de bois… A la vitesse du pas du cheval ! C’est maintenant l’activité de plaisance qui, avec la pêche et la randonnée, fait la vie du canal.

L’idée vacances : louer une péniche, la piloter à son rythme, et s’offrir une vue originale sur l’intérieur du pays.

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/decouvrir/le-canal.html

1er janvier 1842 : la voie d’eau entre Nantes et Brest de 360 km est ouverte à la navigation sur toute sa longueur8 ;

1858 : inauguration du canal par Napoléon III et l’Impératrice Eugénie sur le site de l’écluse maritime de « Guilly Glaz ».

Le développement du chemin de fer à partir des années 1850 (notamment la ligne Carhaix-Châteaulin-Camaret en 1911), la construction de routes et la construction du barrage hydroélectrique de Guerlédan (qui isole les parties finistérienne et costarmoricaine du reste du réseau et donne naissance au plus grand lac artificiel breton, le lac de Guerlédan) à partir de 1923, mettent un terme au « fret » (composé de denrées alimentaires — céréales, vins, sucre, sel ; de matières premières — bois, sable de Loire, ardoise, tuffeau angevin, houille pour les forges de Loudéac ; engrais agricoles — chaux du Maine et Loire, sable calcaire ; produits divers — charbon, cire, chanvre, lin…9) par voie d’eau douce entre Nantes et la rade de Brest, d’autant plus que le canal était d’un gabarit trop faible pour la batellerie bretonne qui avait pourtant motorisé ses bateaux dans les années 1930. Le trafic, ayant progressé de 10 000 tonnes (1859) à 174 000 tonnes (1911), a dès lors décliné. C’est en 1942 que le dernier chaland franchit l’écluse de Châteauneuf-du-Faou10.

Aujourd’hui, les chevaux de halage (dont la vitesse moyenne était de 2 km/h en charge) ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux amateurs de canoës ou kayaks, aux plaisanciers sur péniches, voiliers ou bateaux motorisés, l’outil industriel et commercial s’étant mué en axe touristique.

La Loire-Atlantique comporte 18 écluses sur environ 74 km. L’écluse no 1 de Saint-Félix délimite le début du canal entre la Loire et l’Erdre.

Le canal de Nantes à Brest est jalonné de 238 écluses dont 18 englouties par le barrage de Guerlédan (la dernière écluse est la 237 mais il existe une 17 bis à Redon). Les huit cours d’eau canalisés sont : l’Erdre, l’Isac, l’Oust, le Blavet, le Doré, le Kergoat, l’Hyères et l’Aulne. On dénombre trois biefs de partage sur le canal de Nantes à Brest : Bout-de-Bois (altitude 20 mètres), Hilvern (altitude 129 m), Grande Tranchée à Glomel (altitude 184 m). Les travaux ont coûté 160 millions de francs-or de 1860 (soit 150 millions d’euros en 2000).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Nantes_%C3%A0_Brest

L’objectif historique du canal était d’abord purement militaire. Il devait permettre de déjouer le blocus naval instauré alors par la marine britannique. Puis il est devenu économique, avec le transport de minerais, de produits agricoles, de bois… C’est l’avènement du chemin de fer qui a été fatal au rôle économique du canal. Aujourd’hui, les plaisanciers ont remplacé les mariniers et ce sont eux qui font revivre ce canal devenu touristique.

http://www.loire-atlantique.fr/jcms/cg_89025/le-canal-de-nantes-a-brest

Le canal de Nantes à Brest, écluse après écluse, est à découvrir à bord d’un bateau de tourisme fluvial ou en vélo, le long du chemin de halage, aménagé spécialement pour cette pratique familiale en toute sécurité.

http://www.campingqualite.com/fr/LieuAVisiter/Pays-de-la-Loire/L%E2%80%99Erdre-et-le-Canal-de-Nantes-a-Brest_l155.aspx

Port fluvial                           Blain                Sites naturels ou aménagés

Blain. Il y a des pontons d’amarrage dans le port, situés près des restaurants, le centre ville est à 5 minutes à pied et il y a des toilettes et des douches sur le quai.

http://www.leboat.fr/destination/france/brittany/the_best_of_brittany_cruise

Voie Verte du canal de Nantes à Brest en Loire-Atlantique

Activités possibles : Course à pied Equitation Marche Vélo tout chemin VTC Vélo tout terrain VTT              Revêtement : Sol stabilisé bien roulant Cette Voie Verte est aménagée sur le chemin de halage du Nantes à Brest par le Conseil Général de Loire-Atlantique. Elle s’étend sur 75 km entre l’Erdre et la Vilaine, de l’écluse de Quiheix à Nort-sur-Erdre à l’écluse de la Digue à St Nicolas-de-Redon. C’est un parcours très sûr (peu de traversées de routes), facile (plat, barrières non gênantes), et bucolique, avec des écluses fleuries et des paysages variés. A noter : le contre halage est aménagé sur 30 km pour les cavaliers. La randonnée peut se poursuivre le long du canal jusqu’à Châteaulin. Cette Voie Verte sur le chemin de halage du canal de Nantes à Brest a été aménagée par le Conseil Général de Loire-Atlantique en 2007. Cela officialise et autorise une fréquentation par les cyclistes et les piétons, qui était déjà importante. Le début du parcours se fait dans un paysage ouvert de culture et d’élevage. Après l’écluse du Pas d’Heric (D39), la voie est sur la rive sud. On rejoint ensuite le vallée de L’Isac, un affluent de la Vilaine, au niveau des étangs et de la base de loisir le Pommain. Deux kms plus loin, on repasse sur la rive nord avant la halte nautique de La Chevalleraie, on longe le château médiéval de la Groulaie, et on traverse le charmant petit port de Blain. Le canal suit la vallée sinueuse de l’Isac jusqu’au port des Bellions. Malgré l’absence de dénivelé, le paysage est assez changeant avec des parties ombragées et des zones humides où la rivière élargie abrite une flore et une faune variées et de nombreuses espèces d’oiseaux.

http://www.af3v.org/spip.php?page=imprimer&voie=227

la création d’un Canal reliant Nantes avec Brest fut approuvée en 1810 par Napoléon 1er afin de déjouer le Blocus Continental imposé par les Anglais.

Commencés en 1806, suspendus en 1814 à cause de la chute de l’empire, les travaux reprendront en 1825 pour s’achever en 1842.

De 1880 à 1930, le trafic commercial est intense sur le canal. Les bateaux non-motorisés sont tirés par des chevaux depuis la berge. Mais de 1930 à 1970, le chemin de fer puis la route lui font concurrence. Sur ce Canal, 238 écluses se succèdent sur 360 kilomètres de longueur. La section du Canal de Nantes-Redon comprend 17 écluses et permet de parcourir environ 100 kms, en empruntant l’Erdre et le lit de l’Isac. Le canal va alors se reconvertir dans le tourisme fluvial. Le temps d’un week-end ou de vacances. On peut aujourd’hui louer des bateaux habitables, pilotables sans permis, et découvrir au fil de l’eau de superbes endroits.Jugez-en par vous même.

http://otsi.blain2.free.fr/1lecanaldenantesabrest.htm

Le Bassin du canal de Nantes à Brest . Blain se distingue par son port important sur le canal qui fait face à un imposant château adossé d’un parc boisé. Le canal se distingue lui par les alignements d’arbres de haut jet (platanes, chênes, peupliers, tilleuls), de peupliers ou plus ponctuellement de conifères le long du chemin de halage. Axe de loisirs par excellence le canal, que l’on l’emprunte à pieds à vélo ou en péniche, est un axe de découverte lent du paysage.

http://www.paysages.loire-atlantique.gouv.fr/pdf/Le_bocage_suspendu_du_sillon_de_Bretagne.pdf

Le canal servait au transport de marchandises. Elles étaient transportées dans des péniches.. Elles s’arrêtaient au port de Blain pour décharger du sable, du charbon, des céréales, des engrais…..sucre,orange, pâte à papier, poteau à mine, sable, colis pour artisans, charbon, barriques de vin, et de la chaux.

Il y a 200m3 ou 200 000 litres d’eau dans une écluse Sur Blain, il y a 6 écluses. Il y en a 17 entre Redon et Nantes. Il y en a 238 entre Nantes et Brest

Sur le port de Blain, aujourd’hui il y a des restaurants. Les péniches ne passent plus ce sont maintenant des bateaux à moteur, des bateaux de tourisme.

Le port n’est plus un lieu de travail mais un lieu de loisirs et de randonnées. On y trouve quelques péniches qui sont à quai et qui servent d’habitation.

On a construit une passerelle pour accéder au château.

http://plano.free.fr/2007/2007-2008/exposes/canal-de-nantes-a-brest.pdf

Si les aspects militaires ont été le premier moteur pour déclencher le projet, très rapidement l’intérêt économique va devenir une évidence. Ce moyen de transport sera d’autant plus utile que les routes à l’intérieur de la Bretagne sont peu nombreuses et de piètre qualité. Le canal contribuera pour une bonne part au développement économique de la Bretagne. http://marie.pilthnipp.pagesperso-orange.fr/

L’Isac est une rivière française qui coule d’est en ouest dans la partie nord du département de Loire-Atlantique. C’est un affluent en rive gauche de la Vilaine. Son cours est en grande partie emprunté par le Canal de Nantes à Brest. La longueur de son cours d’eau est de 69,3 km1. L’Isac prend naissance sur le territoire de la commune d’Abbaretz. Elle se jette dans la Vilaine au niveau de Fégréac, face à la ville de Rieux qui se situe déjà dans le département du Morbihan.

La rivière passait à Blain avant la construction du Canal de Nantes à Brest. Elle n’est maintenant plus visible, mais on devine son cours par quelques méandres sur la rive non aménagée du Canal (généralement la rive sans chemin de halage). http://fr.wikipedia.org/wiki/Isac

Construit en début du 19ème siècle, le canal de Nantes à Brest remplit aujourd’hui un rôle touristique. Des péniches circulent d’écluse en écluse. Des promeneurs à pied ou à vélo empruntent le chemin de halage utilisé autrefois par les chevaux pour tirer les bateaux.

La création du canal, initialement prévue pour des raisons militaires se révéla bénéfique au commerce, et contribua à l’essor de l’agriculture et de l’industrie bretonnes : les péniches, d’abord à voile et traînées par des chevaux sur les chemins de halage, puis à moteur, assurèrent jusqu’aux années 1950 le transport du bois, du sable, du blé, de l’ardoise, des engrais et des denrées alimentaires (café et sucre).

http://www.ouest-atlantis.com/org/velo/tourdelamitie.htm

A partir de 1923, avec la construction du barrage de Guerlédan et les progrès du chemin de fer, la Canal perd peu à peu sa vocation commerciale de transport de marchandises en Bretagne intérieure. Le canal semblait condamné, mais sa vocation touristique le remet au cœur d’une dynamique économique, touristique et environnementale. Aujourd’hui, les chevaux de halage ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs et le canal ouvre ses écluses aux plaisanciers.

http://www.groupe-ps-bretagne.org/wp-content/uploads/2011/06/220-Dp-bicentenaire-du-Canal-de-Nantes-%C3%A0-Brest.pdf

L’Isac (Rivière)                La Chevallerais               Sites naturels ou aménagés

L’Isac est une Rivière de France d’une longueur de 78.7 km traversant 2 départements.

– 11 communes        http://www.annuaire-mairie.fr/riviere-l-isac.html

L’Isac est une rivière française qui coule d’est en ouest dans la partie nord du département de la Loire-Atlantique. C’est un affluent en rive gauche de la Vilaine. Son cours est en grande partie emprunté par le Canal de Nantes à Brest.

La longueur de son cours d’eau est de 69,3 km1. L’Isac prend naissance sur le territoire de la commune d’Abbaretz. Elle se jette dans la Vilaine au niveau de Fégréac, face à la ville de Rieux qui se situe déjà dans le département du Morbihan.

Longueur 69,3 km Bassin 658 km2 Bassin collecteur la Vilaine http://fr.wikipedia.org/wiki/Isac

L’Isac prend sa source à 45 m d’altitude sur la commune d’Abbaretz et se déverse dans la Vilaine 79 km plus loin à Théhillac. Ses caractéristiques morphologiques sont sensiblement différentes des cours d’eau précédents, avec un bassin versant beaucoup plus ouvert et évasé « en poire » alimenté par un réseau hydrographique dendritique. Il présente une pente moyenne extrêmement faible (< à 0,06 %) sur la partie naturelle de son cours jusqu’au niveau du lieu dit « la Jossai » (aval de Saffré). A partir de ce point il longe le Canal de Nantes à Brest sur près de 7 km avant leur jonction à l’Ecluse du Gué de l’Atelier. A l’aval de cet ouvrage son tracé est donc entièrement canalisé avec un niveau régulé par une série de seuils et d’écluses.

Il reçoit les eaux de ses principaux affluents : le Plongeon, la Goujonnière, la Perche, le Guichardais, le Rozais et la Cave. A la suite de la construction du Canal, les eaux du Remauda ont été déviées de leur cours naturel (confluence avec l’Isac) pour confluer dans ce canal.

Des 3 cours d’eau, l’Isac est celui qui présente le degré d’artificialisation le plus avancé, du fait de la réutilisation de la majeure partie de son cours (35 km) par le canal de Nantes à Brest, construit en 1833. Celui-ci rejoint la vallée de l’Isac à Bout-de-Bois, pour le longer sur sa rive droite pendant 5.6 km avec de confluer avec lui en aval de l’écluse du Gué de l’Atelier, sur la commune de Blain. A Bout-de-Bois, le lit mineur de l’Isac a été transformé en une retenue qui alimente le bief de partage du pas d’Héric en alternance avec la rigole alimentaire de l’étang de Vioreau. Sur ces 5.6 km, le canal, encadré par de digues (chemins de halages) occupe une bonne partie de la plaine alluviale de l’Isac qu’il coupe en deux en certains endroits, soustrayant certains secteurs naturels de lit majeur aux inondations de l’Isac. A partir de la confluence, le canal emprunte le lit mineur de l’Isac qui a donc fait l’objet de nombreux travaux de recalibrage pour être rendu navigable. Il est souvent longé par une digue sur l’une des deux rives. Une succession de plusieurs écluses régulent le cours d’eau jusqu’à ce qu’il se sépare de nouveau du canal en aval de Guenrouët. Le canal, en remblai, longe alors le pied de versant rive droite de l’Isac jusqu’au lit majeur de la Vilaine. A la confluence avec la Vilaine, l’Isac est régulé par une vanne : le « vannage de l’Isac », situé juste en amont de sa confluence avec la Vilaine permet de retenir l’eau de l’Isac ou bien de la pomper dans la Vilaine pour régler le niveau d’eau de l’Isac et de ses marais.

www.loire-atlantique.equipement-agriculture.gouv.fr/…/rapport_AZI_Af…‎

Etang public                   Fay de Bretagne                Sites naturels ou aménagés

Aires de détente       º Fay de Bretagne      – Etang de la Madeleine (photo) : Aire de pique-nique, parcours de santé, p êche

http://www.cceg.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=383

La Loire-Atlantique propose des milieux variés pour la pratique de la pêche amateur en eau douce : Fleuve, rivières, étangs, réseaux de canaux, de marais etc.

Les plans d’eau        La pêche agréée est praticable sur de nombreux plans d’eau. Pour consulter la liste des plans d’eau par communes voir en dessous de la carte. Etangs de la Madeleine Fay-de-Bretagne

La pêche au coup, technique reine de la Loire-Atlantique !

Cette technique est partagée par de nombreux passionnés dans notre département. Les pêcheurs se répartissent en deux catégories principales : les compétiteurs de pêche sportive au coup, et les pêcheurs de loisir qui aiment taquiner le gardon à l’ombre des frondaisons, seuls ou en famille..! Dans les deux cas, le matériel est lourd et conséquent et l’accès doit être des plus aisés.

Trouvez ou retrouvez les secteurs de pêche les plus adaptés à la pêche au coup en cliquant sur la carte ci-dessous.

Les étangs de la madeleine deux plans d’eau connectés entre eux offrent des postes dégagés et très faciles d’accès. le stationnement se fait à proximité directe du pêcheur.

Il existe plusieurs types de cartes de pêche selon que vous êtes adulte ou adolescent, touriste profane, voyageur-pêcheur d’un jour ou mordu-assidu du quotidien…

Appelée « AAPPMA », une Association Agréée pour la Pêche et Protection du milieu Aquatique est une association oeuvrant pour la pratique de la pêche amateur en eau douce, dans le respect de son environnement, et en participant à la protection du milieu aquatique .

Il existe 32 associations de pêche de loisir en Loire-Atlantique. Celles-ci sont affiliées à la Fédération départementale de Pêche.

Chaque AAPPMA a négocié avec un certain nombre de riverain le droit de passage pour les pêcheurs. Grâce à la réciprocité, un pêcheur membre d’une AAPPMA peut aller sur les lots des autres AAPPMA de Loire-Atlantique.

Ci-dessous, la liste des lots de pêches par AAPPMA. Pour connaitre en détail la localisation du site, il convient de contacter directement les AAPPMA.

La Gaule Blinoise

Canal de Nantes à Brest sur les communes de Héric et Blain

Plan d’eau communal de Blain

Etang du Gâvre à Blain et au Gâvre

Etang de la Madeleine à Fay-de-Bretagne

Blain

http://www.federationpeche44.fr/spip.php?article135

Site de la Madeleine : parc arboré, il a été créé sur le bord de la départementale 16. Il comprend deux étangs gérés par la société de pêche « la Gaulle blinoise », et un complexe culturel nommé « espace Madeleine », celui-ci est composé de deux salles ; une salle en gradin type théâtre de 238 places et une salle polyvalente de 300 places avec scène et cuisines. Le site est également équipé de sanitaires et tables de pique-nique ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Fay-de-Bretagne

Forêt domaniale du Gâvre                  Le Gâvre                      Sites naturels ou aménagés

Le nom de Gâvre est d’origine celtique : gavr désignerait une chèvre ou un chevreuil. Propriété des Ducs de Bretagne depuis le XIIIe siècle, elle fut exploitée au XVIIe s, sous l’impulsion de Colbert, pour approvisionner les chantiers navals : il fallait à l’époque entre 2000 et 4000 chênes pour construire un vaisseau!

Depuis la fin du XVIIIe s, elle est incorporée au domaine de l’Etat. Aujourd’hui, avec 2180 ha de Chênes et 2245 ha de pins, le domaine produit du bois destiné au chauffage, ainsi qu’à la tonnellerie, l’ébénisterie et la construction. Les autorités du parc veillent à l’accueil du public et à la protection des espèces rares.

Dans la forêt, on peut croiser avec un peu de chance rapaces, passereaux, cerfs et chauves-souris. Guide Evasion Bretagne-Sud Hachette Livre 2010 .

Forêt du Gâvre La plus importante forêt du département– et le plus grand massif forestier de Bretagne après Brocéliande– couvre près de 4500 ha au nord-ouest de Blain. Elle est majoritairement plantée de Chênes, mais aussi de pins sylvestres et maritimes, de hêtres, auxquels s’ajoutent quelques châtaigniers, charmes et bouleaux. Elle appartenait au XIe siècle aux ducs de Nantes, avant de devenir propriété des ducs de Bretagne puis de la couronne de France en 1491, après le mariage d’Anne de Bretagne avec le roi Charles VIII. C’est en 1810 que sont tracées les 10 allées qui la desservent, au départ du grand carrefour de l’Etoile (à 5,5 km de Blain par la D15). Vous trouverez à cet endroit le plan des nombreux sentiers qui la traversent, permettant la promenade à pied, à cheval ou à vélo. La forêt abrite également une faune importante : cerfs, biches, chevreuils. Ces derniers, appelés gavr en celtique ont donné leur nom au domaine. On recense également soixante-dix espèces d’oiseaux dans cette zone d’intérêt communautaire pour les oiseaux (classement européen). Parcours de santé, balade ornithologique, cueillette des champignons… Chacun trouvera une raison d’arpenter la forêt …

Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p178-179

La forêt du Gâvre couvre 4457 hectares. La forêt du Gâvre, forêt domaniale depuis 1791, est aujourd’hui gérée par l’Office National des Eaux et Forêts.

La gestion des forêts fut une des préoccupations constantes depuis le XVIIe siècle. Le bois de qualité-bois d’œuvre-devait être préservé. Or le bois d’œuvre était la caractéristique de la forêt du Gâvre. Cela modela l’économie de la région et entraina une dynamique. La construction navale, l’architecture, les industries de transformation, les métiers de l’artisanat employaient, chênes, hêtre, châtaigniers, frênes et ormes. Au cœur même de la forêt vivaient bûcherons, charbonniers, sabotiers et, non loin, charpentiers et charrons. La gestion raisonnée de ce massif forestier a réparé les destructions dues au pacage libre d’un trop important troupeau durant le XVIIIe siècle. Aujourd’hui l’équilibre est trouvé qui privilégie écologie, économie et tourisme vert pour notre plus grand plaisir.

Autour de la Forêt du Gâvre date? Béchard-Dizerbo.

La forêt du GAVRE qui couvre 4500 ha est le plus grand massif forestier domanial de Bretagne. « GAVRE » vient du mot celto-breton « gaor » qui signifie chèvre ou chevreuil et qui, par mutation, devient « gavr ». Propriété des comtes de Nantes au XIe siècle, cette forêt devient ducale, propriété des ducs de Bretagne ; puis forêt royale par la réunion de la Bretagne au domaine de France lors du mariage d’Anne de Bretagne avec Charles VIII, le 6 décembre 1491 ; après la Révolution, elle devient domaniale.

La forêt fournit bois de chauffage et bois de construction, ; puis des bois de marine pour construire les vaisseaux dans les arsenaux de Nantes, Lorient et Brest ; elle est source d’énergie pour les forges, verreries et tanneries lors du développement de l’industrie.

Forêt d’aujourd’hui

La forêt est composée pour moitié de feuillus (chêne sessile, hêtre, alisier, merisier) et moitié de résineux (pin sylvestre, pin maritime et laricio). Son exploitation poursuit un triple objectif : la protection d’un milieu naturel sensible et fragile, la production de bois d’œuvre de qualité et l’accueil du public en partenariat avec le Conseil général 44.

Le randonneur dispose de sentiers pédagogiques, pédestres, équestres, d’interprétation ainsi que d’abris et de tables de pique-nique. Il peut également découvrir un arboretum. La période automnale, avec la profusion des champignons, le flamboiement des feuilles et le brame du cerf, est une période privilégiée pour la balade en forêt gâvraise…

http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/decouvrir/la-foret-du-gavre.html

Gâvre proviendrait du breton gavr (ou gaor) signifiant « chèvre » ou « chevreuil ». La forêt fut en effet un des principaux domaines de chasse des ducs de Bretagne pendant le Moyen Âge et la Renaissance.

D’après Ernest Nègre4, il existait au xiie siècle des références à la forêt du Gâvre sous le nom de Gavrium silva. Cet auteur rattache ce nom à une des formes de la langue d’oïl (le gallo) : « Gavre » qui pourrait définir un « droit […] qu’un puissant seigneur percevait sur un vassal qui voulait s’assurer de sa protection ». D’autre part, la localité du Gâvre avait la particularité d’avoir des importants privilèges et exemptions, qui pourrait se définir comme des droits acquis : elle était donc une ville franche. D’après le travail d’Ernest Nègre, l’origine du Gâvres dans le Morbihan serait différente de celle du Gâvre dans la Loire-Atlantique. Elle serait bretonne via le mot gavr, chèvre ou chevreuil.

http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_du_G%C3%A2vre

Avec 2180 hectares de chênes, et 2245 hectares de pins, le massif forestier gâvrais produit chaque année quelques 20 000 m3 de bois par an, destiné à la tonnelerie, à l’ébénisterie, la menuiserie, la construction, le chauffage, ou, plus noble destinée encore, la construction navale.

Au XIXè siècle, la Forêt du Gâvre produisait également de grandes quantités de bois utilisé pour la fabrication de sabots. Ce sont entre 16 500 et 30 000 paires de sabots qui étaient exportées jusqu’en Amérique du Nord.

Très récemment, c’est encore dans les hautes futaies de la forêt du Gâvre qu’on est venu s’approvisionner pour la quille de la Recouvrance , goëlette construite par la ville de Brest pour « Brest 92 »; pour le Clipper du Port-Musée de Douarnenez; et pour la construction de la réplique de la frégate de Lafayette « l’Hermione », à Rochefort sur Mer.

Deux sentiers de découverte sont balisés en forêt du Gâvre : l’un présente les divers stades de la chênaie, et l’autre les multiples végétaux présents en forêt. Les enseignants peuvent se procurer de la documentation permettant de préparer des sorties en forêt dans le cadre d’un projet pédagogique avec leur classe.

http://www.legavre.fr/fr/information-detail/22420/la-foret-domaniale-gavre

Canal de Nantes à Brest                       La Chevallerais                       Activités de plein-air ou sportives

Lancée par l’empereur Napoléon 1er en 1804, la construction du Canal commence en fait en 1811 et s’achève en 1842, première année de libre navigation sur toute sa longueur.            La section de Nantes à Redon comporte 17 écluses dont 9 sur les communes de Blain et La Chevallerais.

Le canal est longtemps utilisé comme voie commerciale, pour le transport par péniche.

Au Port de Blain, au début du siècle dernier, on déchargeait des denrées alimentaires, des barriques de vin, du sable de Loire, des engrais…

Et la péniche repartait avec un fret de pommes à cidre, de troncs de chêne, de sabots du Gâvre, de charbon de bois… A la vitesse du pas du cheval !

C’est maintenant l’activité de plaisance qui, avec la pêche et la randonnée, fait la vie du canal.

L’idée vacances : louer une péniche, la piloter à son rythme, et s’offrir une vue originale sur l’intérieur du pays.

Halte Nautique La Remaudais à La Chevallerais http://otsi.blain.free.fr/index.php/fr/decouvrir/le-canal.html

Plus long bief : Isac, n°17bis (28 km) La construction en 1930 du barrage de Guerlédan qui, malgré la clause du cahier des charges qui lui imposait de ne pas couper la navigation, n’a jamais été équipé d’un ouvrage de franchissement, a causé un grand tort à la batellerie bretonne, et cause le même tort aujourd’hui au tourisme fluvial qui l’a remplacée. http://projetbabel.org/fluvial/rica_nantes-brest-canal.htm

La cale de La Chevallerais Dans les années 30, les bateaux y déchargeaient du sable, des sacs de chaux, des engrais entreposés dans la petit maison du syndicat.

http://martine6.perso.neuf.fr/decidela/canal/souvenirs.htm

De l’Erdre à l’Aulne, le canal mesure 364 km, mais seul 20 % de sa longueur (soit environ 73 km) est artificiel.

Huit cours d’eau sont canalisés pour l’alimenter, ou aménagés pour les rendre navigables, devenant les ramifications d’un assez surprenant réseau navigable breton. Les dates clés : 1803 : l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Guy Bouessel est chargé de l’étude du projet ;

1804 : Bouëssel se rend sur le terrain4 ; 1806 : timide début du chantier, sur la section Nantes-Redon5 ;

1811 : des décrets autorisent l’emploi de prisonniers de guerre et de condamnés, répartis en bataillons5.

Suite au décret impérial de construction des canaux de Bretagne signé le 7 juin 1811 par Napoléon, début des travaux aux deux extrémités (en Loire-Inférieure et dans le Finistère). Le 7 septembre 1811, pose de la première pierre de la première écluse sur l’actuel « bief de Guilly Glaz », à la frontière des communes de Port-Launay et Châteaulin ; 1812-1814 : construction du « bief des Bouts-de-Bois », par des Espagnols prisonniers de guerre ; ces forçats, logés dans le camp des Jarriais, près de Saffré, connaissent des conditions très dures ; ils sont libérés en 1814;

Ces ouvriers, parfois des paysans (des recruteurs battant la campagne), rarement des mendiants (bien que le préfet des Côtes-du-Nord le comte de Bagneux prenne un arrêt anti-mendicité à cet effet), souvent des bagnards ou des prisonniers de guerre (camp militaire de Glomel, prisonniers espagnols dans les landes des Jarriais en Loire-Inférieure, payés 30 centimes puis un franc par jour mais une bonne part du salaire est retenu pour la nourriture, l’habillement, le logement et les soins, ce qui provoque révoltes et désertions, poussant les attributaires des adjudications à les payer au volume déblayé)

1er janvier 1842 : la voie d’eau entre Nantes et Brest de 360 km est ouverte à la navigation sur toute sa longueur8 ;

1855 : mise en eau du bassin de Redon8 ;

1858 : inauguration du canal par Napoléon III et l’Impératrice Eugénie sur le site de l’écluse maritime de « Guilly Glaz ».

Le développement du chemin de fer à partir des années 1850 (notamment la ligne Carhaix-Châteaulin-Camaret en 1911), la construction de routes et la construction du barrage hydroélectrique de Guerlédan (qui isole les parties finistérienne et costarmoricaine du reste du réseau et donne naissance au plus grand lac artificiel breton, le lac de Guerlédan) à partir de 1923, mettent un terme au « fret » (composé de denrées alimentaires — céréales, vins, sucre, sel ; de matières premières — bois, sable de Loire, ardoise, tuffeau angevin, houille pour les forges de Loudéac ; engrais agricoles — chaux du Maine et Loire, sable calcaire ; produits divers — charbon, cire, chanvre, lin…10) par voie d’eau douce entre Nantes et la rade de Brest, d’autant plus que le canal était d’un gabarit trop faible pour la batellerie bretonne qui avait pourtant motorisé ses bateaux dans les années 1930. Le trafic, ayant progressé de 10 000 tonnes (1859) à 174 000 tonnes (1911), a dès lors décliné. C’est en 1942 que le dernier chaland franchit l’écluse de Châteauneuf-du-Faou11.

Aujourd’hui, les chevaux de halage (dont la vitesse moyenne était de 2 km/h en charge) ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux amateurs de canoës ou kayaks, aux plaisanciers sur péniches, voiliers ou bateaux motorisés, l’outil industriel et commercial s’étant mué en axe touristique.

La Loire-Atlantique comporte 18 écluses sur environ 74 km. L’écluse no 1 de Saint-Félix délimite le début du canal entre la Loire et l’Erdre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Nantes_%C3%A0_Brest

Le 7 septembre 1811, la pose de la première pierre de l’écluse de Port Launay marque le début des travaux qui vont aboutir à la jonction de quatre bassins fluviaux (Loire, Vilaine, Blavet, Aulne), huit rivières et trois biefs de partage des eaux sur un parcours de 364 km, avec la construction de 238 écluses.

Les travaux effectués par des prisonniers de guerre espagnols, soldats déserteurs et bagnards de Brest, paysans, femmes et enfants, ont duré des années. Le canal de Nantes à Brest est livré dans son intégralité à la navigation en 1842 et inauguré en 1858 par Napoléon III.

A partir de 1923, avec la construction du barrage de Guerlédan et les progrès du chemin de fer, la Canal perd peu à peu sa vocation

commerciale de transport de marchandises en Bretagne intérieure. Le canal semblait condamné, mais sa vocation touristique le remet au cœur d’une dynamique économique, touristique et environnementale.Aujourd’hui, les chevaux de halage ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs et le canal ouvre ses écluses aux plaisanciers. http://www.groupe-ps-bretagne.org