Pays de Châteaubriant Patrimoine

Bibliographie du Pays de Châteaubriant ou région du Castelbriantais.

Bibliographie par thèmes :

Patrimoine religieux

Châteaux, Manoirs

Patrimoine de Pays, Commémorations

Environnement, Sites Naturels

Patrimoine religieux

Eglise St Jean de Béré (Châteaubriant)  Les marches de Bretagne au Moyen-Age

L’église St Jean de Béré, de style roman, compte parmi les plus anciennes de Loire-Atlantique. Le chœur, les absides et le transept furent construits au XIe siècle, la nef au XIIe. Des modifications entreprises au XVIIe siècle, il faut signaler le retable et le placard à reliques de St Victorien.

Le clocher a été reconstruit au XIXe siècle, l’ancienne flèche ayant été abattue par le vent. La coupole à trompes sur quatre arcs retombe sur les piliers.

On admirera les beaux retables en pierre calcaire et marbre (le retable central date de 1665), les bas-reliefs des XIVe et XVe siècles, (la visitation date du XVIe siècle, l’épitaphe de Pierre Blays (pierre gravée en 1706), la vierge à l’enfant et St Julien, (calcaires peints au XVe siècle), la statue de Ste Rita par Jean Fréour (1946). La nef est lambrissée. La façade est à pignons triangulaires avec une porte à double voussure.

Petit Futé 2009-2010 page 118.

L’église St Jean de Béré, pour sa part, est l’une des plus vieilles église romane du département, abritant un retable du XVIIe siècle et de nombreuses statues classées. Guide Siloë 2002.

Les retables Lavallois

Architecture de bois ou de pierre, le retable baroque encadre l’autel. Proches des Marches de Bretagne, les artistes lavallois ont essaimé abondamment leur art dans la région. Plus de 1300 témoignages de cet art singulier subsistent en Bretagne. Par ces ouvrages précieux, les Bretons affirment leur prospérité tout en la dédiant à une pratique religieuse vivace.

La surenchère de la Contre-Réforme.

La réforme protestante, initié par Luther et relayée en France par Calvin, prêche pour un dépouillement libérateur. En réaction, les Catholiques impulsent une politique de mécénat. Sous le nom de Contre-Réforme, ils subliment le sentiment religieux par une surabondance décorative.

La tradition bretonne apprécie la surenchère dans l’exaltation de la foi. Les retables cristallisent ce désir, et ce, d’autant plus que la Bretagne connaît son âge d’or et dispose de revenus financiers plus que confortables.

Le retablier, architecte et sculpteur.

Les retabliers de Laval tempèrent l’architecture stricte par une abondance décorative utilisant consoles, pyramides, angelots, rinceaux de feuilles et guirlandes de fruits. Les Lavallois sculptent le marbre de leur région d’origine ou celui du Mans et le tuffeau de la Loire. …

Pendant toute cette première période, les Lavallois oeuvrent dans la frange orientale de la province. Les retables se multiplient dans les églises des Marches de Bretagne et plus précisément dans les pays de Fougères, de Vitré et en Guerche. De 1642 à 1680, ils pénètrent la Bretagne et gagnent le Trégor, le Pays de Redon et la région de Vannes.

L’influence angevine

A la même époque, des artistes d’Angers commencent à signer des retables dans le régions de Nantes, Vannes, puis s’introduisent jusqu’à Pontivy.

… Grâce à eux, les retables s’enrichissent d’une abondante statuaire au sein de laquelle martyrs expressifs et saints multiples envahissent les compositions.

Le maniérisme des Lavallois s’embrase dans une surenchère baroque. Les ornemanistes s’en donnent à cœur joie en libérant draperies, rubans, nœuds et motifs végétaux de la masse du bois doré.

L’exubérance baroque

… A Coësme, le retable sud a été édifié en 1658 par les Angevins Jean Simonneau et Pierre Robin. La surabondance ornementale, l’animation des statues et la prépondérance des courbes attestent son caractère baroque. Enfin, à Châteaubriant, le maître-autel de St Jean de Béré marque l’accomplissement de l’art des retabliers angevins avec son architecture ondulante et son ornementation foisonnante.

La réaction au dépouillement.

Les églises de la région de la Guerche, généralement à pignons multiples ont conservé leur architecture ancienne, contrairement à celles de la régionde Vitré souvent rénovées au XIXe siècle.

Eléments principal dans le réaménagement des églises après les destructions des guerres de Religion, le retable fait l’objet de toutes le attentions.

Au XVIIe siècle, il participe à la Contre-Réforme catholique décidée au Concile de Trente. Contre le dépouillement protestant, les Catholiques subliment leur foi et leur pratique religieuse par un décor luxuriant où le retable tient une place prépondérante.

Guides Bleus Hachette 2000 Bretagne-Nord.

Guides Bleus Hachette 2000 Bretagne-Nord L’église St Jean-de-Béré

Construite  au XIIIe siècle, elle sera le seul lieu de culte de la paroisse jusqu’au XIXe siècle. Le quartier dans lequel elle s’inscrit est plus ancien que la ville de Châteaubriant. Maniant schiste et grès rouge autour des baies, l’église est dominée par un clocher moderne du XIXe siècle.

Parmi son mobilier, le retable du maître-autel en pierre et marbre, daté de 1665, est accompagné de deux autres retables du même style dans la nef.

Guide Gallimard 1992 Nantes Côte de Jade Eglise St Jean de Béré p338

Edifiée au XIIe siècle, l’église St Jean de Béré est jusqu’à la Révolution le siège de l’unique paroisse de la ville. L’église est liée dans les premiers temps à un prieuré rattaché à l’abbaye St-Sauveur de Redon, puis à celle de Marmoutier, qui sont à l’origine de l’édifice actuel. C’est une construction en moellons de grès et de schiste avec des encadrements de grès ferrugineux; la tour qui surmonte la croisée du transept a été édifiée à la fin du siècle dernier.

L’intérieur présente de beaux retables en pierre calcaire et en marbre, de type angevin. Le retable central, qui masque l’abside en cul-de-four, est daté de 1665.

Guides Bleus Hachette 2003 Pays de la Loire p 154                

L’église St Jean Baptiste de Béré

L’édification de cette église romane débuta vers 1034 avec la fondation d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Redon. Par la suite, elle passa aux moines de Marmoutiers près de Tours. Mariant le Grès rouge (riche en fer) et le schiste, l’édifice actuel date principalement du XIIe siècle à l’exception du porche (XVe siècle) et du clocher (XIXe siècle). L’intérieur, très simple, contient du mobilier. Le retable central de 1665, est typique des retables lavallois avec sa profusion de sculptures baroques alliant le tuffeau clair et le marbre gris, noir et rose. Les deux autres retables, dans la nef, exécutés par des artistes angevins, sont de style similaire peu colorés mais avec abondance de décors. Notez aussi les différentes statues, dont un St Julien et une Vierge à l’Enfant de la fin du XIVe siècle et une Ste Elisabeth de Hongrie, très baroque, du XVIIe siècle.

Châteaubriant-Images du Patrimoine 1997 pp 28-31

Architecture religieuse, Mobilier religieux. Eglise paroissiale St Jean-Baptiste

L’église s’élève sur les hauteurs du faubourg de Béré, à quelque distance de la ville close, sur la route de Rennes. Sa plus ancienne mention remonte au milieu du XIe siècle, lorsque fur fondé le prieuré Saint-Sauveur dont quelques ruines subsistent à proximité. Elle a rapidement supplanté l’église St Pierre, détruite de longue date, siège d’une paroisse primitive qui ne regroupait alors que quelques âmes.

D’emblée, l’édifice surprend par le traitement différencié du chœur et de la nef. Les moellons de grès et schiste s’opposent au roussard soigneusement taillé du transept et des absides.

Les fenêtres hautes et étroites de la nef suggèrent une campagne qui pourrait remonter à la fondation du prieuré. Toutefois, l’absence d’appareil en épi, voire d’assises alternées en petit appareil qu’on observe encore dans la région jusqu’à l’extrême fin du XIe siècle, plaident pour une datation plus récente.

Composé d’un transept auquel sont adossées une abside et deux absidioles en demi cercle, le chœur est caractéristique de l’architecture monastique ligérienne du XIIe siècle. Sa construction doit être attribuée aux moines de Marmoutiers qui remplacèrent ceux de St Sauveur de Redon au milieu du siècle précédent.

Percé d’oculi murés depuis le XVIIe siècle, une élégante arcature aveugle anime le pourtour de l’abside.

Construit au XVe siècle devant la porte méridionale de la nef, un auvent, le « chapitreau » suivant son appellation  locale, abritait les réunions du conseil de fabrique.

La croisée du transept était autrefois surmontée d’une flèche en charpente, abattue par un ouragan en 1705. Sommairement réparé, le clocher ne fut remplacé que vers 1889, sur les plans de l’architecte nantais François Bougouin. Au cours de cette campagne furent également construites les sacristies qui prolongent les absidioles ainsi que la galerie qui les relie en contournant le sanctuaire. La sacristie méridionale a remplacé une construction du doyen Blais en 1678.

Retable du maître-autel.

Il fut construit entre 1660 et 1665 par Gaspard Robelot, architecte angevin dont on peut également admirer le travail dans l’église du Châtelain, en Mayenne.

L’œuvre de cet artiste s’inscrit dans la contexte plus large de la production des architectes retabliers lavallois qui furent très actifs notamment au XVIIe siècle dans tout le grand Ouest.

Le retable embellit et magnifie le chœur de l’église, à la fois par sa composition monumentale, son abondant décor sculpté, ainsi que ses vifs contrastes de couleurs qui opposent à la blancheur du tuffeau le noir et le rose du marbre des colonnes et des incrustations. Sa construction a notablement modifié le parti initial du chœur abondamment éclairé par les oculi de l’abside. Ils ont été murés alors et remplacés par deux fenêtres latérales dont l’éclairage en biais accentue les reliefs des ressauts multiples du monuments. …

Retable de l’autel de St Blaise

Il fut édifié en 1693 pour la confrérie des peigneurs de laine par René Moreau, architecte poitevin actif à Angers entre 1687 et 1693. Elevé dans la nef  à gauche de l’arc triomphal, il est construit à l’identique du retable de l’ancien autel de Notre-Dame de la Merci, édifié en 1670 et très restauré au siècle dernier. …

Pendant la Révolution, le mobilier de l’église avait été dispersé ou détruit, si bien que nous ignorons l’origine de la plupart des œuvres qu’ele abrite aujourd’hui, à quelques exceptions près. Ainsi, les statues en calcaire polychrome de St Augustin et de Elisabeth de Hongrie proviennent du Prieuré St Sauveur où elles ornaient le sanctuaire des ursulines qui avaient pris possession des lieux en 1655. Elles datent de la deuxième moitié du XVIIe siècle comme en témoignent la pose théâtrale des personnages et l’animation des drapés.

Soulignés par les plis transversaux de la robe, la pose hanchée de cette grande vierge à l’enfant, également en calcaire polychrome, permet de dater cette sculpture de la seconde moitié du XIVe siècle.

L’attitude de ce St Julien en calcaire peint est au contraire très calme, la stricte frontalité du personnage renforçant son immobilité. Toute l’animation de cett e sculpture, qui date de la seconde moitié du XIVe siècle, provient des plis en U étagés sur le devant du surplis de l’évêque.

 …Vierge de Bon Secours (1663) A.L. Plouvier …

Châteaubriant-Images du Patrimoine 1997 pp 28-31

Chapelle des Templiers (St Aubin des Châteaux)  Les marches de Bretagne au Moyen-Age

GR 2005 : Chapelle des Templiers (St Aubin des Châteaux)

A voir surtout pour sa charpente taillée à la hache. Demander la clef à la mairie ou au n°1 impasse des Templiers.

Après l’ascension du coteau, c’est à la mairie qu’il faut se rendre pour emprunter la clé de la chapelle du village. Une énorme clé, lourde et digne des contes de fées, qui ouvre la porte de ce joyau médiéval, coincé en plein bourg, au bout d’une ruelle.

Probablement d’origine carolingienne, puis remaniée par l’ordre des Templiers au cours du XIIe siècle, elle possède une élégante charpente, entièrement taillée à la hache.  Guide des éditions Siloë 2002.

Si une motte féodale est d’abord érigée à proximité de l’étang de la Hunaudière, la paroisse s’est plus tard transportée sur la butte du Tertre auprès d’une chapelle octroyée aux Templiers dans le courant du XIIe siècle. …

Sur un plan architectural, la chapelle des templiers présente un grand intérêt. Construite au XIIe siècle, elle a été édifiée à l’aide de pierre locale et de schiste.

Il s’agit d’un édifice à nef unique, sans fondations, et dont les murs sont renforcés par de puissants contreforts. Elle prend le jour par des baies de plein cintre entourées de pierre de schiste. On y accède par un portail de grès et de schiste quasiment dépourvu de décor sculpté. On découvre à l’intérieur une très belle charpente intégralement taillée à la hache.

Sur le mur nord est creusé un enfeu, datable du XVe siècle et peut-être destiné à recevoir la dépouille de Louis de Bourbon, époux de Jeanne de Laval, qui posséda les seigneuries de St Aubin et de Châteaubriant. Bretagne-Loire-atlantique 1999

Chapelle des Templiers : Portail à voussures surmonté d’écussons et d’une niche en arc brisé, contreforts, charpente renfermant un enfeu aux armes de louis de Bourbon-Vendôme. Guide de la Torre sur la Loire-Atlantique 1990?

Un témoignage du passé : LA CHAPELLE DES TEMPLIERS.

Le gros œuvre de l’édifice en prouve l’origine carolingienne : murs plus épais à la base posés directement sur le sol, une seule porte en façade, deux fenêtres au nord et une au sud.

Au cours du XIIe siècle, les Templiers remanièrent cette antique chapelle pour en faire l’église de leur commanderie. C’est ainsi que la voute de bois primitive fut soutenue par de gros contreforts et qu’une porte fut agencée dans la façade. Les trois voussures qui encadrent cette porte méritent l’attention du visiteur.

En effet, la voussure du bas n’est pas dans l’axe des deux autres. Certains y ont vu un symbole ésotérique.

Des arbalètes gravées dans la pierre de chaque côté de cette entrée sont un témoignage incontestable de cette présence des Templiers. Une niche surplombant la porte recevait la statue de St Jean Baptiste, titulaire de la chapelle.

Au sud, une petite fenêtre éclairait l’autel et deux portes (étaient présentes), dont l’une avait été agrandie afin de permettre le passage des charretées de foin … (l’église a servi d’écurie jusqu’en 1910). Au nord, le mur est légèrement dévié sur la gauche. Dans celui-ci, deux fenêtres en forme d’ogive ont été percées.

Elles sont moins larges que les ouvertures primitives. Celle qui est la plus proche est simplement encadrée de pierres de Nozay. La seconde possède un curieux trilobe qui ferme l’ogive. Le fond de la chapelle a été reculé entre les deux contreforts. L’autel est dominé par une fenêtre murée de quatre mètres de hauteur sur deux mètres de largeur.

On remarquera également le cadre d’un enfeu. Formé de trois moulures arrondies, ce cadre est surmonté d’un écusson portant trois fleurs de lys.

Ici aurait été enterré un descendant de saint Louis, Louis de Bourbon, comte de Vendôme, aïeul de Henri IV ; il épousa Jeanne de Laval qui lui apporta en dot les seigneuries de Châteaubriant et de St Aubin. Louis mourut en 1443, sa veuve en 1468.

La charpente, entièrement taillée à la hache, fait l’admiration des visiteurs. Elle comprend 28 arcs de bois d’une belle facture.

Tout l’édifice souffrit de modifications utilitaires. Après la disperition des Templiers, au XIVe siècle, cette chapelle fut attribuée par François II Duc de Bretagne, au curé de St Aubin. Elle fut restaurée récemment par la commune de St Aubin pour sauvegarder ce patrimoine historique et artistique de la commune et du Pays de Châteaubriant.

Plaquette communale du début des années 1990.

Chapelle des Templiers : dans les dépendances de la cure, antique chapelle (caractères architectoniques du XIIIe siècle) au sommet d’un coteau dominant la Chère. …Le pignon Ouest (montre) 2 contreforts encadrant une porte ogivale à double voussure dont les moulures retombent sur les bases d’un mauvais style. …

Chapron 1901

Au XIIe siècle les Templiers firent de la vieille église leur chapelle et pour la remplacer ils offrirent à l’usage de la population un autre sanctuaire, là où est l’église actuelle, ce lieu s’appelait la Butte-du-Tertre. En 1461, la commanderie des Templiers devint le presbytère.

Annales de Nantes et du Pays nantais 1962 ?

Les templiers apparaissent dans l’histoire de la commune à la fin du XIIè siècle lorsque le seigneur de Rougé leur donne un bâtiment qu’ils transforment en chapelle.

http://www.creafrance.org/fr/patrimoine-france/chapelle-des-templiers-saint-aubin-des-chateaux-

On y retrouve l’essentiel de la construction primitive qui fut la première église paroissiale. Les murs larges à la base sont posés à même le sol rocheux. Il n’y avait, semble-t-il, à l’origine qu’une porte d’entrée (celle de la façade Ouest), et trois fenêtres (une au Sud et deux au Nord).

A l’intérieur de la chapelle, la façade Nord comporte un enfeu du XVème siècle, probablement destiné à Louis de Bourbon (né en 1376 et inhumé en 1443), aïeul de Henri IV et époux de Jeanne de Laval : il n’en reste plus que le cadre, il s’agit d’un arc (surmonté d’un écusson portant trois fleurs de lys) d’une hauteur de 2m50 de haut sur 3 m de large, et formé de trois moulures dont celle du milieu est découpée en dents de scie. La chapelle garde des ouvertures en schiste bien sculptées et une très belle charpente. Sur sa façade, au-dessus de la porte d’entrée, on voit trois écussons, entre lesquels sont gravées dans la pierre deux arbalètes.

Le gros oeuvre de l’édifice en prouve l’origine carolingienne : murs plus épais à la base posés directement sur le sol, une seule porte en façade, deux fenêtres au nord et une au sud. Au cours du XIIe siècle, les Templiers remanièrent cette antique chapelle pour en faire l’église de leur commanderie. C’est ainsi que la voûte de bois primitive fut soutenue par de gros contreforts et qu’une porte fut agencée dans la façade. Les trois voussures qui encadrent cette porte méritent l’attention du visiteur. En effet la voussure du bas n’est pas dans l’axe des deux autres. Certains y ont vu un symbole ésotérique. Des arbalètes gravées dans la pierre de chaque côté de cette entrée sont un témoignage incontestable de cette présence des Templiers

On remarquera également le cadre d’un enfeu. Formé de trois moulures arrondies, ce cadre est surmonté d’un écusson portant trois fleurs de lys. Ici aurait été enterré un descendant de Saint-Louis, Louis de Bourbon, comte de Vendôme, aïeul de Henri IV ; il épousera Jeanne de Laval qui lui apporta en dot les seigneuries de Châteaubriant et de Saint-Aubin. Louis mourut en 1443, sa veuve en 1468. La charpente, entièrement taillée à la hache, fait l’admiration des visiteurs. Elle comprend vingt-huit arcs de bois d’une belle facture

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t269-Saint-Aubin-des-Chateaux-44110.htm

A proximité de l’église paroissiale, la Chapelle des Templiers qui, dit-on dépendait de la commanderie de Nantes, est bâtie au sommet du coteau (belle vue sur la vallée de la Chère). D’origine ancienne, elle aurait été remaniée par les Templiers, en particulier par la construction de contreforts, le percement d’une porte dans la façade (à noter : une des voussures n’est pas dans l’axe des deux autres). La charpente, entièrement taillée à la hache, est magnifique (acoustique remarquable).

Guide du Pays de Châteaubriant 1990

Dans le bourg, la Chapelle des Templiers est un édifice médiéval en schiste et en grès armoricain. Ce monument est construit sans fondation, ses murs étant soutenus par de puissants contreforts

http://www.loire-atlantique.fr/jcms/cg_7796/saint-aubin-des-chateaux

L’écu des Templiers témoigne de l’établissement des Moines de cet ordre militaire au XIIème siècle dans la Chapelle Saint-Jean, dite des Templiers, sise au bourg de Saint-Aubin des Châteaux

http://www.saint-aubin-des-chateaux.fr/DetailElement.aspx?

L’ordre religieux-militaire des Templiers fut créé à Jérusalem en 1118 par Hugues de Payns. Baudouin II roi de France à Jérusalem leur donna comme demeure l’ancien temple de Salomon, d’où leur nom de templiers. Les chevaliers de noble extraction, s’engagent, entre autres, à veiller à la sûreté des grands chemins pour favoriser les pèlerinages en Terre Sainte.

Ils reçoivent de l’argent et des terres du roi de France et du duc de Bretagne. Les riches Seigneurs leur ajoutant des offrandes : Les Templiers fondent des établissements pour former des recrues, comme Sainte-Catherine à Nantes. Ils installent des garnisons aux points stratégiques

En 1312, ce fut la dissolution de l’ordre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temple-de-Bretagne

 L’ordre du Temple était un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, dont les membres étaient appelés les Templiers.

 Cet ordre fut créé le 22 janvier 1129 à partir d’une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il œuvra pendant les XIIe et XIIIe siècles à l’accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. Il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête. Afin de mener à bien ses missions et notamment d’en assurer le financement, il constitua à travers l’Europe chrétienne d’Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies. Cette activité soutenue fit de l’ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l’époque, le menant même à effectuer des transactions sans but lucratif avec certains rois ou à avoir la garde de trésors royaux.

Après la perte définitive de la Terre sainte en 1291, l’ordre fut victime de la lutte entre la papauté et le roi de France, Philippe le Bel. Il fut dissout par le pape Clément V le 13 mars 1312 à la suite d’un procès en hérésie. La fin tragique de l’ordre mena à nombre de spéculations et de légendes sur son compte.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Temple

Chapelle Ste Catherine (Châteaubriant)  Epoque gothique et Renaissance

S’il est une heure de flânerie à tuer, c’est ici (sur le site du château) qu’il faut la prendre pour dénicher çà et là des curiosités plus discrètes, tels le parvis de schiste de la chapelle médiévale, la vue sur l’église romane St Jean de Béré dans l’encadrement de la poterne d’entrée ou encore le potager, inattendu au creux des douves.           

Loire-Atlantique 1998 éditions Ouest-France page31

Le développement monumental de la chapelle (voir photo p 16 b) , dédiée aux saints Cosme et Damien, reflète l’importance des barons de Châteaubriant.

Elle occupe la partie droite d’un grand corps de bâtiment adossé à la courtine nord de la cour. Elle est éclairée par de hautes baies en calcaire à deux lancettes trilobées surmontées d’un quatre-feuilles. On y accède par une porte surmontée d’une archivolte en arc brisé.

La partie gauche du bâtiment est occupée par le logis du chapelain. Les baies au décor flamboyant qui en éclairent les pièces sont le résultat d’une restauration récente. Des recherches archéologiques ont montré que la chapelle actuelle a été reconstruite sans doute dans la deuxième moitié du XIVe siècle, à l’emplacement d’une chapelle plus petite qui remonte au XIIIe siècle et dont on aperçoit les vestiges d’une grande arcade en roussard dans le parement de la façade, à droite de la porte.

Images du patrimoine– Châteaubriant 1997 p 15.

la chapelle Saint-Cosme-et-Saint-Damien (XIII-XIVème siècle). La chapelle primitive est reconstruite au XIVème siècle. « Elle est bien bâtie, disait le doyen Blays, elle a de grands vitraux peints, un jubé au bas, deux autels, un vieux jeu d’orgues, un beau clocher, et au bout, un appartement et un beau jardin pour le chapelain » (doyen Blays, 1658-1706) ;

http://www.infobretagne.com/chateaubriant.htm

Le développement monumental de la chapelle, dédiée aux saints Cosme et Damien, reflète l’importance des barons de Châteaubriant. Elle occupe la partie droite d’un grand corps de bâtiment adossé à la courtine nord de la cour. Elle est éclairée par de hautes baies en calcaire à deux lancettes trilobées surmontées d’un quatre-feuilles. On y accède par une porte surmontée d’une archivolte en arc brisé. La partie gauche du bâtiment est occupée par le logis du chapelain. Les baies au décor flamboyant qui en éclairent les pièces sont le résultat d’une restauration récente.

Des recherches archéologiques ont montré que la chapelle actuelle a été reconstruite sans doute dans la deuxième moitié du XIVe siècle, à l’emplacement d’une chapelle plus petite qui remonterait au XIIIe et dont on aperçoit les vestiges d’une grande arcade en roussard dans le parement de la façade, à droite de la porte.

Les récentes fouilles archéologiques ont mis en évidence des éléments se rapportant aux deux campagnes de construction : dans le mur sud, apparaissent notamment deux niches crédences. L’ancien portail comporte des vestiges de peintures murales, malheureusement difficilement interprétables. Enfin, de la campagne du XIVe siècle, subsistent de très beaux restes d’un pavement en carreaux de terre cuite.

Source: http://www.culture.cg44.fr/Architecture/chateaubriant/histoire/moychafor.ht…

La chapelle a été construite aux XIIème et XIIIème siècles. D’importantes modifications y ont été effectuées depuis Fondations romanes de la chapelle du château de Châteaubriant sa fondation, notamment la surrélévalation du sol, et dans la partie ouest le logis du chapelain. Les sondages archéologiques ont permis de mettre au jour les premières fondations romanes : porte, colonnettes et lavabos. Les travaux de restauration achevées en 2005 ont fait réapparaître des peintures murales à caractères géométriques. Un pavement de terre cuite qui dessine une élégante rose date de la fin du XVème siècle.

http://www.pays-chateaubriant.fr/chateaubriant/menu_principal/visiter/chateau_de_chateaubriant/le_chateau_medieval

l’actuelle chapelle serait du XIII° siècle  on a trouvé une chapelle plus ancienne (elle aurait été dédiée à Notre Dame vers 1142)

  à 2,50 m de profondeur on a trouvé un vieux dallage avec fleurs de lys, figures et têtes d’animaux

 chapelle partagée en deux au XIV° siècle pour faire un logis pour le chapelain

 chapelle de 28 x 10 m

 Montrer : contreforts de la chapelle romane  fenêtres du XVI° siècle à lancettes tri-lobées  arcs de décharge, à double claveaux

 perron en schiste  décor accoladé des fenêtres  animaux fantastiques (salamandre couronnée évoquant François Premier)

En 1630, dit Pierre Blays, cette chapelle possédait un Jubé en bois et deux autels, un vieux jeu d’orgue et un beau clocher.

http://www.chateaubriant.org/66-Le-chateau-medieval

La chapelle Elle a été transformée pour y constituer un Logis du Chapelain. On y a trouvé des traces de peinture d’origine (XIIème et XIIIème siècles).

http://www.easyvoyage.com/france/chateau-de-chateaubriant-4739/la-chapelle

La chapelle a été construite aux XIIème et XIIIème siècles. D’importantes modifications y ont été effectuées depuis sa fondation, notamment la surrélévalation du sol, et dans la partie ouest le logis du chapelain. Les sondages archéologiques ont permis de mettre au jour les premières fondations romanes : porte, colonnettes et lavabos. Les travaux de restauration achevées en 2005 ont fait réapparaître des peintures murales à caractères géométriques. Un pavement de terre cuite qui dessine une élégante rose date de la fin du XVème siècle.

http://www.fotocommunity.fr/pc/pc/display/27558013

Chapelle du Dougilard (Soudan)  Architecture du 17e au 19e siècle

Association Saint Patern Châteaubriant   

Petit guide des oratoires, chapelles et fontaines sacrées du Pays de Châteaubriant. 1996 Page 14

La chapelle actuelle n’est en fait que le chœur de l’ancien sanctuaire; elle date de la fondation du Prieuré vers 1110; sa construction est d’époque romane. Un oculus en schiste du XVe provient sans doute de la chapelle primitive.

En 1802, la chapelle devient propriété communale, mais aujourd’hui c’est une propriété privé. Un if plusieurs fois centenaire qui a des vertus curatives pour les maladies de la peau est toujours prisé. Le prieuré et sa chapelle sont dédiés à st Barthélémy, apôtre que l’on invoque pour la guérison des maladies de la peau, sa fête est célébrée le 24 août. On y amène les enfants faibles et rachitiques. … Sont également honorés au Dougilard : Ste Germaine Cousin, St Isidore, le bienheureux Grignon de Montfort, St Blaise et Notre-Dame-de-Lourdes.

Texte dactylographié recueilli à la mairie de Soudan en 1996.

Soudan … A 2,5 km du bourg, en direction de Pouancé, se trouve la Chapelle du Dougilard dans un site agréable (étang, if très ancien). Cette chapelle, dédiée à St Barthélémy est tout ce qui subsiste d’un prieuré fondé au XIIe siècle, occupé jusqu’à la Révolution par des religieuses.

Le sanctuaire est toujours l’objet d’un pèlerinage : on y amène les enfants atteints de maladies de peau ou rachitiques qui sont réputés guérir.

Autre texte (recueilli également à la mairie de Soudan )

Le prieuré de Dougilard, situé sur une ancienne voie romaine, est à 2,5 km du bourg. La chapelle qui reste aujourd’hui est le dernier vestige d’une communauté de femmes (ordre de St Benoît).

Ce prieuré fut, dit-on,  offert par les habitants pour qu’il servit au culte divin … On croit qu’il s’y élevait un temple païen; ceci fondé sur d’anciens vestiges aujourd’hui disparus. C’est cette chapelle du Dougilard, dédiée à St Barthélémy, qui servit temporairement au culte paroissial, quand l’église fut incendiée.

Ce petit coin représente pour les Soudanais neuf siècles de souvenirs. (texte inédit trouvé par une adhérente – Mme Benoit– dans des papiers de famille).

Guide du Pays de Châteaubriant 1990 (Soudan).

A 2,5 km du bourg, en direction de Pouancé, se trouve la chapelle du Dougilard dans un site agréable (étang). Cette chapelle, dédiée à St Barthélémy est tout ce qui subsiste d’un prieuré fondé au XIIe siècle, occupé jusqu’à la Révolution par des religieuses.

Le sanctuaire était autrefois l’objet d’un pèlerinage très suivi. Saint Barthélémy qui mourut écorché est invoqué pour la guérison des maladies de peau notamment celles des enfants. Chaque année, une messe est célébrée le lundi des Rogations (pour les biens de la terre). Une seconde messe commémore la fête de Saint Barthélémy le dimanche qui suit l’anniversaire de la mort du saint le 24 août.

Chapron 1901

Chapelle, plan rectangulaire avec abside circulaire reconstruite au XVIIe siècle. Oculus du XVe siècle (schiste) provenant sans doute de la chapelle primitive.

Bibliographie : Le Dougilard et son pèlerinage par M X de Bellevue. Les vieux Châtelliers par l’abbé J Cotteux.

Illustration de la Chapelle du Dougilard (ouvrage?) Vers 1112, les moniales du Nid d’Oiseau, filiale de Fontevrault, établirent en ce lieu, une communauté de simples filles, adonnées à la prière et à la charité. Il n’en reste rien, mais l’humble chapelle jalonne encore la grande route qui fuit vers Laval.

Guide de La Torre (1990?)

Au XIIe siècle, le monastère de Nid d’Oiseau (dépendant de Fontevrault) établit au bourg (à Dougilard?) une communauté.

Le patrimoine des communes de Loire-Atlantique (1999) éditions Flohic

(Soudan – canton de Châteaubriant)

Chapelle St Barthélémy (vers le début du XVIIe siècle) Dougilard.

La chapelle de Dougilard est consacrée à la Vierge Marie et à l’ensemble des saints, notamment à St Blaise, mais c’est sous le vocable de St Barthélémy qu’elle est la plus connue. Elle serait édifiée à la demande de Rivallon, seigneur de Soudan, vers le milieu du XIe siècle. Cependant le bâtiment daterait plutôt du début du XIIe siècle. La chapelle est le centre d’un prieuré dont les bâtiments ont aujourd’hui disparu. Les religieuses sont expulsées de ce domaine après la Révolution en 1792. Chevet (vers le début du XVIIe siècle) chapelle St Barthélémy

La chapelle St Barthélémy ne suit pas un plan parfaitement rectangulaire. Composés de moellons de diverses épaisseurs, pouvant atteindre des tailles très importantes, les murs sont soutenus par des contreforts. La chapelle n’est éclairé que par des petites baies allongées. Elle se prolonge par une abside.

Les décors en ferronnerie, comme le petit clocher en schiste, sont des ajouts tardifs.

La chapelle du Dougilard (comme le menhir de la Clopinière), serait elle-même le lieu d’un culte plus ancien (historique de la commune).

Soudan Chapelle du Dougilard Située à 2,5 km du bourg, en direction de Pouancé, la chapelle du Dougilard se niche dans un site agréable, à proximité d’un étang. Dédiée à St Barthélémy, elle faisait partie d’un prieuré fondé au XIIe siècle.

Guide Gallimard 1992 p 340

Chapelle Saint-Barthélemy (début du XIIème siècle). La chapelle du Dougilard est édifiée vers le milieu du XIème siècle à la demande de Rivallon, seigneur de Soudan. Elle appartient alors à un prieuré aujourd’hui disparu. Le chevet date du XVIIème siècle. Les saints honorés en ce sanctuaire sont saint Barthélémy, sainte Germaine Cousin, saint Isidore, le Bienheureux Grignon de Montfort

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t270-Soudan-44110.htm

Soudan        Chapelle du Dougilard               Située à 2,5 km du bourg, en direction de Pouancé, la chapelle du Dougilard se niche dans un site agréable, à proximité d’un étang. Dédiée à St Barthélémy, elle faisait partie d’un prieuré fondé au XIIe siècle.

Retable Lavallois                   Des artistes architectes originaires de la région de Laval fixent au XVIe siècle les canons des retables dits de l’école lavalloise.

Ces retables en tuffeau d’Anjou (tuf, calcaire tendre et poreux) et en marbre ont en général plusieurs étages. Le corps central est orné le plus souvent d’un tableau et flanqué d’ailes latérales. La statuaire cède le pas à la sculpture ornementale et à l’architecture. Instrument de propagation de la foi au service de la Contre-Réforme, le retable lavallois doit émouvoir les âmes simples par sa magnificence.

Guide Gallimard 1992 p 340

Châteaux, Manoirs

Cœur de ville (Châteaubriant)  Les marches de Bretagne au Moyen-Age

A la sortie du Château, la Grande-Rue, prolongée par la rue de Couéré, est l’artère principale de la vieille ville.

Deux bâtisses présentent un intérêt architectural : l’hôtel de la Houssaye construit en 1769, et la maison de l’Ange, du XVe siècle, dont la construction unit le schiste et le bois. Elle porte un médaillon de schiste en hommage à Sophie Trébuchet, qui habita une maison voisine pendant la Révolution.

Dans les petites rues adjacentes, des cours fermées incitent à se hisser sur la pointe des pieds pour surprendre quelque vieilles demeures cachées.

Loire-Atlantique 1998 éditions Ouest-France pages 31 et 32.

Clin d’œil à l’église romane de Béré par la poterne d’entrée (du château) puis descente dans la vieille ville, dont les remparts furent victimes de transformations à partir de 1820. Aux quatre coins de la ville surgissent les vestiges des portes qui la fermaient. Le long de la Grande Rue, ancien axe commercial, s’élevaient de riches demeures du XVIIIe siècle, tel l’hôtel de la Houssais, construit en 1879. D’étroites bâtisses en pierre et des maisons à colombages longent les rues Basse et de Couéré. Unissant le schiste et le chêne, la Maison de l’Ange (XVe) porte un médaillon en hommage à sophie Trébuchet : la mère de Victor Hugo habita une maison voisine pendant la Révolution.

Guide Siloë 2002.

Guide Gallimard 1992 Nantes-Côte de Jade p 338 La ville. Visite de la ville.

La ville ancienne, qui s’étendait à l’ouest du château, a perdu sa ceinture de remparts au XIXe siècle, à l’exception de la Porte-Neuve, percée au XVIe siècle, dont l’étage a servi d’Hôtel de Ville de la fin du XVIe siècle à la Révolution. La Grande-Rue, prolongée par la rue de Couéré, était l’axe principal de la cité.

Quelques maisons anciennes conservent un intérêt architectural : Grande Rue, Hôtel de la Houssaye, construit en 1769 et 24 rue de Couéré, Maison de l’Ange, construite au XVe siècle, qui porte un médaillon de schiste en souvenir de Sophie Trébuchet, mère de Victor Hugo qui séjourna dans une maison voisine pendant la Révolution.

Guides Bleus Hachette 2003 Pays de la Loire p 153-154 La vieille-ville

A l’ouest du château, la vieille-ville ne conserve des anciens remparts que la porte-Neuve et quelque belles maisons médiévales, le long de la Grande-Rue, de la rue de Couëré et du passage Sophie-Trébuchet (la mère de Victor Hugo séjourna en ville pendant la Révolution). On remarquera les pans de bois et les encorbellement ainsi que l’utilisation conjuguée du grès et du schiste.

Le Petit Futé 2009-2010 Loire-Atlantique p 118-119

La Grande-Rue De la porte St Michel à la porte de Couëré, qui était la voie reliant le Château à Béré, on peut admirer la façade de l’hôtel de la Houssaye, commandé en 1769 par François Hochedé de la Pinsonnais. Cette façade est caractéristique du XVIIIe siècle, avec son porche d’entrée, ses fenêtres à impostes, elle rappelle les hôtels particuliers conçus par les architectes Ceineray et Crucy.

La rue de Couëré Elle était aussi appelée rue Basse. Entre la porte du même nom et les halles se trouvent des maisons à colombages, en encorbellement, sur soubassement de pierres, comme la Maison de l’Ange, construite au XVe siècle, qui porte un médaillon de schiste en souvenir de Sophie Tébuchet, mère de Victor Hugo, qui habita dans une maison voisine. La porte, protégée par St Jean, n’a gardé depuis 1824, que sa partie gauche.

La porte St Nicolas Au XVIe siècle cette porte symbolisait le pouvoir du baron de Châteaubriant. Elle a subi des modifications entre les XVIe et XVIIIe siècles, qui lui valent d’être aussi appelée Porte-Neuve.

Châteaubriant-Images du Patrimoine-1997 pp34-35 Les Maisons

Au siècle dernier, la ville close conservait encore un nombre considérable de maisons de la fin du Moyen-Age, principalement concentrées le long de la rue de Couéré et de la Grande-Rue. Peu d’entre-elles sont antérieures au siège de la Trémoille en 1488 qui, selon les témoignages de l’époque, causa de grands ravages dans la ville.

La « Maison de l’Ange », 24 rue de Couéré, ainsi nommée parce que sur sa façade en pan de bois, figure un ange sculpté portant un écu autrefois armorié, fut construite après le siège, si l’on en juge par le décor sculpté des consoles et des sablières, caractéristique de la fin du XVe siècle.

L’usage du pan de bois se limite à la face antérieure des niveaux supérieurs, au contraire du premier niveau et des autres faces qui sont en maçonnerie.

Le rez-de-chaussée de la « maison de l’ange » est appareillé en pierres de schiste soigneusement taillées.

L’édifice a conservé son étal de boutique qui consiste en une dalle de schiste scellée à hauteur d’appui des fenêtres.

Plaque à la mémoire de Sophie trébuchet mère de Victor Hugo qui venait en vacances chez sa tante, au 18 rue de Couéré Châteaubriant-Patrimoine architectural urbain

(Plaquette de l’Office de Tourisme)

Maison d’Adam (Angers) Maison des Deux-Amis (Le Mans)

Guides Bleus Hachette Pays-de-la-Loire 2003

Château de Châteaubriant (Châteaubriant)  Epoque gothique et Renaissance

Châteaubriant-Edition du Patrimoine 1997

Au cours de la seconde moitié du 15ème siècle, Françoise de Dinan joua dans ce contexte (de conflit aboutissant au triomphe du roi de France au 15ème siècle) un rôle politique de tout premier plan.

Son successeur, Jean de Laval qui devint gouverneur de Bretagne en 1531, fut également un personnage important à la Cour.

Dès lors, les ,barons de Châteaubriant figurèrent toujours  parmi les grands du royaume.

En 1632, lorsque le frondeur Henri II de Montmorency fut décapité, tous ses biens, parmi lesquels la baronnie de Châteaubriant, échurent aux Condé qui devaient les conserver jusqu’à la Révolution…

Cependant, on attendait pas du Château qu’il remplit seulement un rôle militaire…

A partir de la fin du 15ème siècle, les seigneurs de Châteaubriant – Françoise de Dinan, Jean de Laval et, dans une moindre mesure Henri de Condé – n’eurent de cesse que leur demeure ne donnât d’eux une image prestigieuse, à travers des logis successifs qui rivalisèrent de luxe et d’élégance.

C’est dans un tel contexte qu’il faut comprendre la construction par Jean de Laval, à la fin des années 1530, d’un logis neuf dont l’architecture savante était le reflet des plus récentes recherches…

Ces travaux annoncent la construction, toujours par Jean de Laval, d’un troisième logis dans le prolongement méridional du précédent.

Achevé en grande partie autour de 1538, le bâtiment reflète les hésitations qui ont accompagné les premières tentatives pour maîtriser l’architecture classique en France. Flanqué de deux pavillons, le logis consiste en un corps allongé qu’éclairent cinq travées irrégulièrement réparties sur la façade.

Chaque travée est flanquée de pilastres à l’exception de deux d’entre-elles, plus ou moins centrales, qui sont placées de part et d’autre d’un pilastre unique, isolé, naïve insistance sur un axe approximatif.

Le logis est précédé d’une cour. Partant du pavillon méridional, une galerie conduit à un pavillon d’escalier. Cette galerie méridionale est composée d’un premier niveau scandé d’arcades en plein cintre portées par des colonnes doriques en schiste. Appareillé en brique, le second niveau est éclairé par des croisées flanquées de pilastres ioniques et surmontées de frontons triangulaires, disposés à intervalles réguliers. La superposition des ordres se poursuit dan le pavillon avec l’emploi de chapiteaux ioniques dans le second niveau

Les arcs, ainsi que les bases et les chapiteaux doriques du premier niveau sont inclinés de manière à souligner la pente de l’escalier.

A la différence des bâtiments les plus anciens du château, dont l’austérité est amplifiée par les tons sombres du grès et du schiste, le logis neuf de Jean de Laval fait l’objet d’accords colorés basés sur l’emploi combiné de plusieurs matériaux. Les colonnes en schiste du portique qui précède le pavillon Nord, se détachent nettement sur la blancheur des tuffeaux de son parement. Les oppositions de couleurs sont moins tranchées sur la façade du logis dont le calcaire s’accorde de manière nuancée avec les tons ocres de l’enduit. Le schiste des colonnes de la galerie et la brique de son premier niveau proposent un autre type d’association, de matériaux non moins original et non moins harmonieux…

Caractéristique de l’architecture de la Renaissance, la façade du logis de Jean de Laval offre une variété d’ornements inspirés par la redécouverte des formes de l’Antiquité.

Châteaubriant-Edition du Patrimoine 1997

Bretagne-Loire-AtlantiqueL 1999 p180 :

… divers maçons furent convoqués en 1532, l’année même où, au printemps, le roi y fit un séjour de six semaines avant de se rendre à Vannes où devaient se tenir les Etats qui allaient entériner l’union de la Bretagne à la France. … Huit ans plus tard, les travaux étaient achevés.

Le corps de logis qu’il fit élever constitue un bel exemple de l’art de la première Renaissance et témoigne de la redécouverte des formes de l’Antiquité, favorisée non seulement, par les séjours outre – monts mais aussi d’une manière plus durable et plus profonde, par la diffusion des œuvres de Vitruve.

En dépit de certaines maladresses, cette tentative pour concilier les formes traditionnelles françaises et le nouveau répertoire décoratif venu d’Italie, peut être saluée comme un réussite. p 183 :  Sur cet édifice élevé dans les années 1535-1538 et qui représente une des premières tentatives de maîtriser l’architecture classique en France, les pilastres s’étagent dans l’ordre ionique, corinthien et composites tandis qu’à l’exception des niche rondes en schiste, tous les décors sculptés sont réalisés en tuffeau. La galerie méridionale, comportant 22 arcades en plein cintre supportées par des colonnes de schiste de style dorique est surmontée d’un corps de logis en briques éclairé par des croisées flanquées de pilastres ioniques et surmontées de frontons triangulaires et se prolonge par un pavillon en retour, lui aussi percé d’arcades, et dont la ligne souligne la pente de l’escalier.

Petit Futé 2009  p 14 : Le Château de Châteaubriant

Edifié sur les bords de la Chère, le château domine la ville. … volonté de puissance de l’ancien duché de Bretagne face aux appétits de l’Anjou voisin et du roi de France. … La forteresse, bâtie au 11ème siècle par Brient est à l’origine du nom de Châteaubriant (le château de Brient). Elle faisait partie, avec Clisson, Nantes, Ancenis, La Motte-Glain, des places fortes chargées de la défense du duché, les célèbres marches de Bretagne.

Le château a évolué au fil des siècles, le château fort a laissé place au logis seigneurial. …

La vieille forteresse abrite le château Renaissance en tuffeau dont l’élégance rappelle les châteaux de la Loire.

Sa construction résulte des entreprises successives de Françoise de Dinan, gouvernante de la jeune Anne de Bretagne et de Jean de Laval, gouverneur de Bretagne. …

La magnificence du Logis neuf édifié par Jean de Laval reflète le prestige de sa charge : pilastres ornés de médaillons, de losanges et croisées de tuffeau d’Anjou qui remplace le schiste. Le second logis qui prolonge le précédent est plus ambitieux encore.

Une réalisation où le luxe s’affiche dans la parfaite maîtrise du vocabulaire architectural de la façade dans l’alternance entre pilastres et niches circulaires et dans la superposition des ordres : ionique au rez-de-chaussée et corinthien à l’étage. …

Le roi François 1er vint en personne au Château signer une partie des édits de ratification de la Bretagne à la France en 1532.

C’était pour l’occasion de revoir sa maîtresse, Françoise de Foix.

On peut visiter la fameuse chambre dorée, dans laquelle elle fut retrouvée morte, victime dit-on de la jalousie de son époux Jean de Laval. …

Petit Futé 2009  p 118 : Le Château Renaissance.

Elevé sur les fondations de la courtine médiévale, son élégance rappelle les châteaux de la Loire.

Il se compose d’un premier logis, le plus ancien, appelé Bâtiment des Gardes. Pendant la Révolution il était, en effet, occupé par les gardes nationaux.

Le décor de ses façades : fenêtres à meneaux, lucarnes, pilastres sont caractéristiques de la première Renaissance. Dans son prolongement, le second corps de logis, plus récent, est dû à Jean de Laval (début des années 1530). Un escalier d’apparat relie les deux corps de logis. On accède par un escalier à vis à la chambre de Françoise de Foix ou chambre dorée.

La galerie, avec ses arcades, ses colonnes de schiste, le jeu des matériaux et des couleurs présentent un très bel ensemble architectural.

Depuis 1853, c’est le Conseil Général qui est le propriétaire des lieux.

Une plaque rappelle que les corps des 27 otages pris dans le camp de Choisel et fusillés à la Sablière furent déposés au pieds d’un des murs du château.

En 1988, la salle des gardes a été ouverte au public. La partie médiévale du site est actuellement en cours de restauration.

Guide Gallimard 1992 : p50 1488 Anne de Bretagne

Elle est la fille du duc François II mort en 1488 et dont les troupes ont été battues à St Aubin du Cormier par l’Armée royale.

Alors qu’elle n’a que douze ans, elle épouse par procuration l’archiduc Maximilien de Habsbourg.

Mécontent Charles VIII envoie ses troupes en Bretagne et conquiert la plupart des villes.

Réfugiée dans Rennes encerclée par les Français, la duchesse, abandonnant l’archiduc, accepte d’épouser le roi.

Le mariage a lieu au château de Langeais en décembre 1491.

Charles VIII meurt en 1498. Anne en profite aussitôt pour frapper sa monnaie, rétablir la chancellerie et réunir ses Etats.

En janvier 1499, elle épouse à Nantes un autre roi de France, Louis XII d’Orléans, qui lui laisse tout loisir pour s’occuper de son duché, lequel connaît paix et prospérité.Lorsqu’elle meurt en 1514, Anne est devenue la figure emblématique dans laquelle se reconnaît le peuple de Bretagne.

A la mort de louis XII, en 1515, Claude, leur fille aînée, apporte le duché en dot à François Ier.

Ce dernier s’empresse d’obtenir l’aval des états de Bretagne, moyennant la préservation de quelques droits spécifiques, dont un parlement.

Le 21 septembre 1532, la Bretagne devient une province de France.

Guide Pratique Loisirs Châteaubriant 2008 p 7 :

Dix siècles d’histoire se croisent au Château départemental de Châteaubriant, forteresse essentielle des marches de Bretagne au Moyen-âge.

Une partie du château témoigne aussi des charmes de la Renaissance…Accès libre et gratuit des cours extérieures du château.

Visite découvertes : 1er Mai—30 Septembre à 14h30 et 16h30 (tous les jours sauf le mardi). 2€50 adulte (1 heure)

Exposition temporaire (entrée libre tous les jours sauf le mardi de 11h00 à 18h30 en haute saison). Propriété du Conseil Général de Loire-Atlantique.

Guide Pratique Loisirs Châteaubriant 2009 : idem

Non sans fierté, Châteaubriant porte un long passé breton dont le château constitue aujourd’hui le fidèle témoin.

C’est au XIe siècle que le seigneur Brient, envoyé du comte de Rennes, commence l’édification de la forteresse, dont la mission est de défendre la frontière entre la Bretagne et la France. Dans ses murs de place forte, déchirée entre Rennes et Nantes, rivales devant le duché, Châteaubriant connaît de nombreux sièges, essentiellement à la fin du XVe siècle de la part des armées de France. C’est dans l’enceinte de ses murs que François Ier signe une partie des édits relatifs au rattachement de la Bretagne au royaume la France. Loire-Atlantique 1998 éditions Ouest-France

La visite de Châteaubriant se doit de commencer par la découverte du château ou plus exactement des châteaux puisqu’ils sont deux dans la même enceinte :

Le Château médiéval, place fortes de Marches de Bretagne, qui surplombe la ville et l’étang de la Torche et le Château Renaissance, édifié par Jean de Laval, gouverneur de Bretagne de 1531 à 1542.

Donjon, chapelle et Grand logis d’un côté, voûtes et arcades, mariage de la brique et du tuffeau de l’autre : la visite est une douce promenade historique à travers les styles. S’il est une curiosité à ne pas manquer, c’est la chambre royale dite Françoise de Foix, épouse de Jean de Laval et maîtresse du roi (le fantôme de la belle dame revient hanter les lieu chaque 12 octobre jour de l’anniversaire de sa mort).

Loire-Atlantique 1998 éditions Ouest-France page 30 et 31

Edifié sur une butte de schiste et de grès ferrugineux, le château, ou plus exactement, les châteaux. Puisqu’ils sont deux dans la même enceinte.

Place forte des Marches de Bretagne, le premier fut édifié à partir du XIe siècle. Alimentées par la Chère, des douves en protégeaient les murailles.

Le second s’éleva en pleine Renaissance. La visite traverse les styles, du granit au tuffeau que relève le rouge de la brique, du donjon aux châtelets, du bâtiment des gardes à l’escalier d’apparat et à la chambre dorée dite « Françoise de Foix », dont le décor date des années 1630.

Une visite guidée s’impose, qui dévoilera les étapes successives de l’ Histoire et pointera d’un doigt connaisseur les petits trésors cachés, comme le superbe parvis de schiste de la chapelle.

Guide Siloë 2002.

Guides Bleus Hachette 2000 Bretagne-Nord. Le Château

Entouré par une vaste enceinte, le château est formé de deux parties construites à des époques différentes.

A l’ouest, l’ancien château s’est enrichi d’un château Renaissance construit sur des bases plus anciennes. Après avoir franchi l’enceinte, l’entrée est défendue par une haute tour carrée baptisée pavillons des Champs (XIVe-XVe siècles). Elle donne accès à l’ancienne basse-cour transformée en jardin.

De là, il faut rejoindre le Châtelet flanqué de deux tours, pour atteindre le vieux château, encadré au nord de la chapelle et à l’est du donjon (XIIIe-XIVe siècles) et le grand-corps de logis reconstruit par Françoise de Dinan après le siège de 1488 (voir aussi Les ancêtres de François-René) p 412.

Guide Gallimard 1992 Nantes-Côte de Jade p336-337

Le Château Renaissance.

Le Château-Neuf. Les remparts de Châteaubriant sont presque détruits en 1488 par les canons de Charles VIII. A la partie est de l’ancien château est adjoint un édifice Renaissance en tuffeau qui évoque les châteaux de la Loire. Jean de Laval, gouverneur de Bretagne, aurait confié les travaux à l’architecte angevin Jean Delespine en 1532. A cette date, François Ier vient y signer une partie des édits relatifs à la réunion de la Bretagne à la France. C’est pour lui l’occasion de revoir sa maîtresse Françoise de Foix, femme de Jean de Laval. Propriété des Montmorency-Laval, puis des  Condé, le château passe au Duc d’Aumale, fils de Louis-Philippe, qui le vend en 1853 au département, actuel propriétaire.

La Galerie sud Ses vingt-deux arcades reposent sur des colonnes en schiste vert-bleu. A l’étage la galerie en briques est surmontée de six frontons triangulaires pour sept fenêtres, ce qui en accentue l’originalité.

Le Logis central Il comprend deux niveaux de fenêtres à meneaux croisés, surmontés de hautes lucarnes à frontons sculptés.

Des pilastres divisent la façade en panneaux ornés de niches en schiste.

L’Aménagement du Château-Neuf Il est constitué du Grand-Logis, encadré par deux pavillons. L’un d’eux contient le Grand Escalier droit aux marches en schiste bleu, tout comme la terrasse qui domine les jardins. Débordant la façade, cet escalier semble avoir été prévu pour desservir à la fois le logis XVe siècle et la partie nouvelle, du XVIe siècle. L’aile nord abrite à l’étage la Salle des Gardes, qui se visite depuis 1988.

L’outrage du temps L’état général du Château-Neuf, très abimé par les guerres de Religion, se dégrade au cours du XVIIIe siècle et la galerie ouest est démantelée. A la Révolution, le château sert de caserne.

Un crime passionnel? Dans le nouveau logis, il n’est demeuré que la chambre de Françoise de Foix, à laquelle on accède par un escalier à vis.

C’est là que Jean de Laval est supposé avoir donné la mort à sa femme infidèle, le 15 octobre 1537, en la faisant saigner par un chirurgien.

Ce n’est qu’une légende! Ce qui donna crédit à cette hypothèse, c’est que le roi fit, mais vainement, enquêter par Anne de Montmorency.

Il est vrai que le seigneur de Laval avait fait de ce dernier son unique héritier. Avait-il quelque chose à se faire pardonner?

Guides Bleus Hachette 2003 Pays de la Loire p 153

le Château Renaissance ou Château-Neuf

Il fut édifié par Jean de Laval sur une partie des fondations de l’enceinte médiévale. Le contraste est total avec l’ancienne forteresse.

On retrouve ici tous les raffinements de la Renaissance et des châteaux de la Loire. Il se compose de trois parties :

Le corps de logis central offre la superposition de fenêtres et de lucarnes typiques de la Renaissance. Vers le nord, il comporte une galerie couverte et un escalier d’apparat exceptionnel: notez le mariage des marches de schiste bleu et du plafond à caissons, voûté en berceau et sculpté dans du tuffeau blanc.

Dans le prolongement, l’aile nord, ou bâtiment des gardes (ainsi nommé car des gardes nationaux y logèrent pendant la Révolution), est un plus ancienne: elle fut commencée par Françoise de Dinan au XVe siècle et achevée par Jean de Laval.

Enfin, le plus spectaculaire est sans conteste la galerie sud, très originale, avec ses vingt-deux arcades à colonnes de schiste, sa galerie de briques surmontée de frontons triangulaires qui annoncent déjà le style classique.

Parmi les pièces ouvertes à la visite, la chambre dorée de Françoise de Foix qui conserve un décor superbe. La comtesse y est morte de façon restée inexpliquée.

Château du Plessis (St Aubin des Châteaux)  Architecture du 17e au 19e siècle

Le circuit de randonnée pédestre « les coteaux de la Chère » permet de découvrir … le château du Plessis (XVe), dont le parc de 45 hectares composé de jardins, d’un potager et d’un bois est ouvert au public.       

Guide Siloë 2002

L’architecture civile a elle aussi laissé d’intéressants témoignages. Le plus intéressant étant incontestablement le Château du Plessis.

Propriété successive des Laval-Monfort, des Bourbon-Vendôme, des Rohan, des Thierry de la Prévalaye, il échoit au XVIIIe siècle à la famille de Fresne de Virel. Sans doute ces deux derniers lignages sont-ils à l’origine des transformations apportées à l’édifice.

Si le schiste des constructions antérieures est réemployé, on fait surtout appel au tuffeau à l’occasion de ces campagnes de travaux. Malheureusement la demeure, en partie ruinée, présente aujourd’hui un spectacle de désolation.

Entouré de vastes jardins en terrasses, le Plessis compte, parmi ses dépendances, deux pavillons de style Lois XIII ainsi qu’un pigeonnier, coiffé d’un toit à l’impériale, particularité que l’on retrouve sur l’un des pavillons du corps de logis principal.

Bretagne-Loire-atlantique 1999.

le château du Plessis (XV-XVII-XVIIIème siècle), situé près du bourg. Propriété successive de la famille Laval-Montfort (au début du XVème siècle), de Louis de Bourbon-Vendôme (à la fin du XVIème siècle), de Pierre de Rohan, puis de Thierry de La Prévalaye et de Fresne de Virel (Augustin du Fresne de Virel est l’époux d’Henriette de Coulombe, et leur fils Henri de Virel épouse en 1784 Jeanne Julie des Isles). Les fils de Virel se succèdent au Plessis jusqu’en 1908 et le domaine passe ensuite entre mains du vicomte de Bonchamp, époux d’Henriette du Fresne de Virel. Ce dernier vend ensuite le domaine à la famille Bernheim qui morcelle la propriété et la revendent. Le château du Plessis revient alors à la famille Gardé. Le château est agrandi aux XVIIème et XVIIIème siècles. Il possède un étang, un pigeonnier et deux pavillons qui datent du XVIIIème siècle, ainsi que deux moulins sur la Chère, l’un à blé et l’autre pour les draps. A noter que Louis Thierry de la Prévalaye épouse Françoise Le Corcin (les armes de la seigneurie deviennent alors mi-partie : trois têtes de lévrier d’argent sur fond d’azur, et la tête de Maure à côté). Le dernier des Thierry de La Prévalaye est inhumé n l’église en 1738 ;

http://www.infobretagne.com/saint-aubin-des-chateaux.htm

Le bâtiment principal date des XVe (partie centrale appelée « manoir-porche ») et XVIIe siècles (les 3 ailes du château). Le château, avec ses dépendances, est inscrit monument historique par arrêté du 9 décembre 1992. Malgré des efforts de protection du château, ce bâtiment est désormais à l’état de « ruine » mais ses propriétaires espèrent bien pouvoir entreprendre des travaux de rénovation dans les années futures.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Aubin-des-Ch%C3%A2teaux

 Le Plessis est une ancienne possession de la famille des Rougé, seigneurs de Rougé et Saint-Aubin (du XI au XIVe siècle) ; de cette époque subsistent les traces d’ouvertures en arcs brisés toujours visibles au niveau des murs de l’ancien manoir-porche. Par la suite les familles Laval-Bourbon et Rohan lui succèdent de 1500 à 1609.

Au début du XVIIe siècle, la famille des Thierry de la Prévalaye, acquiert la seigneurie de Saint-Aubin, comprenant le domaine du Plessis, et fait réaliser des travaux de terrassement toujours visibles à ce jour. Ainsi sont créés les jardins en terrasse du Plessis. Le château est remanié et des dépendances construites. L’orientation au Nord des jardins (à l’instar des chambres du château), laisse à penser que le Plessis était un lieu de villégiature durant la période estivale.

Au XIXe siècle, les propriétaires revendent une partie des terres du domaine. Des bâtiments sont construits entre 1840 et 1900, et le Plessis devient une exploitation agricole. De cette époque subsistent encore le “moulin” à pommes, avec son pressoir à long fût (garni d’une vis en fonte). Malheureusement, les jardins en terrasse, inutiles à la production agricole, s’effacent.

Le Plessis est vendu aux enchères en 1929, et une partie des bâtiments n’est plus entretenue régulièrement (notamment leurs toitures). Les lieux sont rachetés en 1988 par Jean-Pierre Prime. Il s’attache depuis à retrouver les traces des aménagements antérieurs en terrasses qu’il restitue tout en respectant l’environnement, le site et son histoire. site internet :

http://www.parcduplessis.fr

Histoire : Demeure des 17e et 18e siècles bien insérée dans un site boisé dominant la Chère. Occupation du site dès l’époque médiévale. Construction d’un premier manoir aux 14e-15e siècles. Les bâtiments sont « modernisés » aux 17e (partie ouest vers 1640) et 18e siècles (partie est vers 1738) . Au 19e siècle, la propriété s’organise comme une unité de production : fournil, pressoir à pommes, bâtiments agricoles…

Précisions : Façades et toitures du château, des communs et du petit pavillon subsistant du 17e siècle (cad. A 489, 492) : inscription par arrêté du 9 décembre 1992

http://www.actuacity.com/chateau-du-plessis_m91233/

Présentation PARC DU PLESSIS :

Bâtiments des XVII et XVIIIème siècle avec leurs jardins en terrasses (jardin à la française, potager…) au milieu d’un parc boisé. Visites guidées par un architecte paysagiste (dates sur demande),

http://www.gralon.net/tourisme/sports-et-loisirs/info-parc-du-plessis-saint-aubin-des-chateaux-3342.htm

Patrimoine de Pays, Commémorations

Musée de la Résistance (Châteaubriant)  La Résistance de 1939 à 1945 dans le Pays de Châteaubriant

Petit Futé 2010 p 118 : Le musée de la Résistance

(La Sablière –  sur le site de la carrière des fusillés)

Visites libres. Ouvert le mercredi et le samedi de 14hà 17h30.

Il consacre une exposition permanente aux 50 otages de Châteaubriant.

A trois kilomètres de Châteaubriant, sur la route de Laval (RD 771), se trouve une carrière de sable, la carrière de la Sablière, où 27 otages dont Guy Môquet furent fusillés par les Allemands, le 22 octobre 1941, en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes, Karl Hotz, tué deux jours plutôt par de jeunes résistants français. Présentation des camps d’internement – Musée de la Résistance

Le site de la Sablière, classé Monument historique, est un lieu de souvenir et d’histoire.

Le mémorial de Châteaubriant, du sculpteur Rohal, situé au centre de la carrière, évoque ce tragique épisode de la Deuxième guerre mondiale. Ce monument exprime, dans tout son dépouillement, la solidarité qui liait entre eux ces hommes morts pour la France. A ses pieds, 185 alvéoles renferment des terres venues de tous les hauts lieux de la résistance. Le site de la Sablière est propriété de l’ Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé.

Un musée de la Résistance orienté sur l’ internement est aménagé dans une ancienne ferme à l’entrée de la carrière, avec une exposition permanente consacrée au camp de Choisel qui se situait au nord de Châteaubriant, et une liste des principaux lieux d’internement des nomades, juifs et résistants en France, tels le centre de Drancy ou le camp de Royallieu.

L’ exposition permanente présente également le châlit de Guy Môquet, des poteaux d’exécution, les dernières lettres des 27 otages, des projections de films, des livres, des objets sculptés par les prisonniers…

Des expositions temporaires sont organisées chaque année dans une salle située à l’étage. Du 22 octobre 2011 au 29 septembre 2012, le thème choisi porte sur  » Les résistances dans les camps nazis 1940-1945″.

La carrière des fusillés est accessible tous les jours.

Le musée est ouvert les mercredi et samedi de 14 h 00 à 17 h 00 et sur réservation les autres jours. Entrée gratuite. Contact : 02 40 28 60 36

http://www.pays-chateaubriant.fr/

Musée de la Résistance Un musée de la Résistance est ouvert à Châteaubriant dans la Carrière des Fusillés, à environ 2 km du Centre-Ville. Ouvert mercredis et samedis de 14 h à 17 h 30 et sur rendez-vous pour visites de groupes, en téléphonant à Mme NUNGE – 02 40 81 33 91

L’exposition permanente présente  le châlit de Guy Môquet  des poteaux d’exécution

 Vivre et résister dans le Camp de Choisel (Châteaubriant) et les prisons de Nantes

  1940-41  La résistance en Loire-Inférieure  Les dernières lettres des 27 otages

 La répression  Les mémoires

On y trouve aussi le film « un octobre 41 » (52 minutes) et des livres, objets sculptés par les prisonniers, lettres, etc

 Le Musée de la Sablière souhaite se développer dans trois directions :

 les 50 Otages et notamment les 27 de Châteaubriant

 Les Camps d’internement sous Vichy, à commencer par Choisel, Moisdon, Compiègne, Voves, Rouillé, Aincourt

  La Résistance en Loire-Inférieure.

La partie exposition, qui se situe au rez de chaussée de l’ancienne grange de La Sablière, va se compléter d’un premier étage (l’escalier a été posé le 28 novembre 2003), qui sera réservé à l’audiovisuel, et au multimédia et servira de salle de réunion éventuelle pour des groupes.

http://www.chateaubriant.org/600-La-Sabliere

Le site de la Sablière a toujours été un site privé, appartenant aux fermiers Naudin, d’abord, puis à l’amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé. Cette dernière y a ouvert un musée en 2001, consacré aux fusillés du 22 octobre 1941.

 Dans une volonté d’ouverture, l’association des Amis du Musée de Châteaubriant s’est rapprochée du Musée de la Résistance Nationale de Champigny dont elle est adhérente. http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichelieu.php?idLang=fr&idLieu=5091

Les 27 fusillés à la Sablière, 22 octobre 1941

22 octobre 1941. Un mercredi. C’est jour de marché à Châteaubriant La guerre dure depuis déjà deux ans mais la foule se presse autour des étals, autant pour se retrouver que pour acheter . Il fait très beau ce matin

22 octobre 1941 : les militaires allemands prennent position aux carrefours de la route de Fercé et de la route de Vitré. Le passage à niveau auprès du château est bouclé. Il se passe quelque chose

22 octobre 1941 : trois camions bâchés traversent la ville. Des hommes chantent La Marseillaise avec fierté

A trois kilomètres de la ville se trouve une carrière de sable. Neuf poteaux de bois y sont dressés. Les fermiers tout proches sont enfermés chez eux. Ils verront les événements par les interstices de la fenêtre de la cuisine

22 octobre 1941 : 13 h 30, au Camp de Prisonniers de Choisel les nazis ont disposé un fusil mitrailleur au centre du camp. Ils vont de baraque en baraque : ici Guy MOQUET 17 ans, là Etienne LALET 59 ans, plus loin André TENINE, Maurice GARDETTE et d’autres

22 octobre 1941 : les 27 Otages sont enfermés dans la baraque 6. Il est 14 heures. Une feuille de papier, une enveloppe, le temps d’écrire un mot à leur famille. Ces hommes vont mourir parce que les nazis ont donné l’ordre d’exécuter 50 Otages en représailles contre l’exécution, deux jours auparavant, du lieutenant-colonel HOLTZ par un jeune Résistant, à Nantes.

22 Octobre 1941 : à 14 h 50, neuf par camion, les hommes chantent la Marseillaise et l’Internationale. Et le Chant du départ. Tremblez ennemis de la France ; Rois ivres de sang et d’orgueil …..

15 h15 : les internés du Camp de Choisel chantent une dernière fois avec ceux qui partent à la mort

15 h 25 : le sinistre convoi traverse Châteaubriant. Un silence lourd plane sur la ville. Des hommes serrent les poings. Des femmes se signent. Les Otages ne cessent de chanter

15 h 40, la Sablière. Neuf poteaux de bois devant un rideau de genêts et d’ajoncs. 90 hommes sont là, en peloton d’exécution.

16 h 10 – trois salves.

En 15 minutes le crime a été commis.

Les Otages sont morts debout criant “ Vive la France ”, “ Vive le Parti Communiste ”, “ Vive le Parti Communiste allemand ” , “ A bas Hitler ! ”

Au Camp de Choisel les prisonniers ont entendu les salves. Une minute de silence est observée par 700 hommes et femmes, le cœur lourd de souffrance.

16 h 30, les camions portant les corps des suppliciés, jetés en vrac, remontent vers le château. Au passage à niveau : un train . Les camions attendent. Sur la route le bitume restera taché de sang

17 h : les 27 corps sont déposés au château, sous la Salle des Gardes. Des soldats allemands veillent toute la nuit pour que nul n’approche. Dans le ciel coassent les corbeaux du vieux Donjon. Triste chant funèbre

Au Camp de Choisel, lors de l’appel du soir, le bureau a oublié de rayer le nom des 27 fusillés. A l’appel de leur nom, un ami répond “ Mort pour la France ”. Vingt-sept fois

Le même jour à Nantes, au Champ de Tir du Bêle, 16 autres patriotes sont exécutés par les nazis. Et 5 autres encore au Mont-Valérien à Paris. Le lendemain 50 otages seront à leur tour fusillés à Souges, près de Bordeaux.

23 octobre 1941. Les corps des fusillés de Châteaubriant sont dispersés trois par trois dans neuf communes des environs. Il ne faut pas que le peuple sache où les trouver.

Mais cette dispersion, loin de semer la terreur et l’oubli, a fait germer l’esprit de Résistance. A Châteaubriant, malgré l’interdiction, des petits groupes se rendent à la Sablière, le dimanche suivant, quelques fleurs à la main. Les poteaux de bois ont été emportés par les nazis, mais les fermiers en ont marqué l’emplacement. Pour que nul n’oublie.

 Cliquer pour agrandir

Le crime est vite connu en France et des arrêts de travail marquent la colère des ouvriers. L’émotion est telle qu’on en discute au Conseil des Ministres. N’est-ce pas Pucheu, Ministre de l’Intérieur, qui a établi lui-même la liste des Otages à fusiller ?

Radio-Londres et toute la presse alliée se font l’écho du crime de Châteaubriant, à partir du texte de Louis Aragon “ Le témoin des Martyrs ”. La réprobation est générale. De nombreux pays protestent auprès d’HITLER.

Mais le 15 décembre 1941, les nazis viendront encore chercher 9 Otages pour les massacrer, au fond de la Forêt de Juigné, près de la carrière de La Blisière, sans témoin qui puisse raconter la scène.

L’abbé MOYON qui assista aux derniers instants des Otages, témoignera du “ sacrifice de 27 hommes courageux, généreux, étroitement unis les uns aux autres » ” Les lettres des Fusillés, qu’il recueillera, disent leur espoir :

Et le plus jeune, Guy Môquet, 17 ans, écrit :

“ Certes j’aurais voulu vivre Mais ce que je souhaite de tout mon cœur c’est que ma mort serve à quelque chose. Soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir ”

http://www.chateaubriant.org/600-La-Sabliere

Carrière de la Sablière (Châteaubriant)  La Résistance de 1939 à 1945 dans le Pays de Châteaubriant

Petit Futé 2010 p 118 : La carrière des fusillés (direction Laval)

Visite libre toute l’année. Commentaires audio sur place. Visites commentée pour les groupes sur demande à l’office de tourisme.

Durant la seconde guerre mondiale, des actes de résistance se déroulèrent à Châteaubriant et dans les environs.

Pour s’en convaincre, il suffit de se référer aux événements du maquis de Saffré, au nord de Nort/Erdre.

Le 22 octobre 1941, en représailles à un attentat commis contre le feld commandant, 27 otages détenus dans le camp de Choisel, au nord de Châteaubriant furent fusillés à la Sablière, aux portes de la ville. Parmi ces derniers figure le jeune Guy Moquet âgé de 17 ans.

D’autres otages furent fusillés à Nantes.

Cette fusillade provoquera un tollé national qui se répercutera jusqu’à Londres. Sur la route de Segré, à deux kilomètres de la ville, un monument fut édifié par le sculpteur Rohal. En bas du monument, se trouvent 185 alvéoles renfermant des terres provenant de tous les hauts lieux de la Résistance.

Le site de la Sablière est classé monument historique. On trouve aussi des stèles à la forêt de Juigné-les-Moutiers et à Sion les Mines, Célébrant la mémoire des combattants.

Guide Siloë 2002. Les Martyrs de la Sablière.

A deux kilomètres de la ville, en direction de Pouancé : une ancienne carrière de sable et un souvenir pesant dont le silence se fait l’écho.

Le poème de René-Guy Cadou résonne dans les mémoires.

Ils sont appuyés contre le ciel

Ils sont une trentaine appuyés contre le ciel

Avec toute la vie derrière eux

Ils ne sont déjà plus du pays dont ils rêvent

Ils sont bien au dessus des hommes

Qui les regardent mourir

Ils sont exacts au rendez-vous

Ils sont même en avance sur les autres …

Le site de la Sablière commémore l’exécution des vingt-sept otages, fusillés le 22 octobre 1941, en représailles de l’attentat commis à Nantes contre le commandant Holz (le même jour, seize otages sont exécutés à Nantes et cinq à Paris). Malgré le temps qui s’est écoulé, l’émotion est grande à la Sablière.

Le poème les Fusillés de Châteaubriant est extrait du recueil Pleine Poitrine écrit par René-Guy Cadou dans les huit jours qui précédèrent la libération de Nantes

Guide Siloë 2002

Guide Gallimard 1992 Nantes-Côte de Jade p339

Aux environs (de Châteaubriant) Les Martyrs de la Sablière

Sur la route de Segré, à 2 km de la ville, dans la carrière de la Sablière, a été élevé en 1951 un monument commémoratif de l’exécution des vingt-sept otages du camp de Choisel, dont le jeune Guy Môquet, âgé de dix-sept ans. Ils avaient été fusillés en représailles de l’attentat commis le 20 octobre 1941 contre le feld-commandant de Nantes. D’autres otages furent fusillés à Nantes et au Mont Valérien, près de Paris. En hommage au « bruit énorme des paroles », et à la mémoire qui perpétue le souvenir des vies héroïques, pour ressusciter l’espace d’un poème, ceux qui furent ‘une trentaine appuyés contre le ciel, avec toute la vie derrière eux », René-Guy Cadou a composé un poème émouvant qui a pour titre Les fusillés de Châteaubriant.

Guides Bleus Hachette 2003 Pays de la Loire p 154

La carrière des fusillés.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le camp de Choisel, aux portes de la ville, servit à interner les prisonniers de guerre, puis les Résistants, les Tsiganes et divers détenus dont l’occupant souhaitait se débarrasser. Beaucoup d’entre eux étaient ensuite transférés vers les camps de concentration.

Le 22 octobre 1941, vingt-sept otages du camp furent fusillés dans les carrières de la Sablière en représailles d’un attentat perpétré à Nantes contre le « feld-commandant ». Un petit musée de la Résistance leur est consacré, ainsi qu’un monument très émouvant.

La Sablière, carrière des fusillés à Chateaubriant

A trois kilomètres de Chateaubriant, sur la route de Laval, se trouve une carrière de sable, le carrière de la Sablière, ou 27 otages furent fusillés par les Allemands, le 22 octobre 1941, en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes ( Loire-Inférieur ) Karl Hotz, tué deux jours plus tot par de jeunes résistants français. Le site de la Sablière, classé Monument historique, est un lieu de souvenir et d’histoire.

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichelieu.php?idLang=fr&idLieu=5091

La deuxième guerre mondiale n’a pas épargné Châteaubriant. C’est un aprè-midi d’automne. Une feuille de papier est distribuée à chacun des prisonnier : ils y adresseront un dernier mot à leur famille avant de mourir. On les emmène en camion, menottes aux mains. Neufs poteaux de bois les attendent dans la carrière, quatre-vingt-dix hommes en peloton d’exécution et quelques minutes de vie.

Le mémorial de Chateaubriant, du sculpteur Rohal, situé au centre de la carrière, évoque ce tragique épisode de la Deuxième Guerre Mondiale. Ce monument exprime, dans tout son dépouillement, la solidarité qui liait entre eux ces hommes morts pour la France. A ses pieds, 185 alvéoles renferment des terres venues de tous les hauts lieux de la résistance. Le site de la Sablière à toujours été un site privé, appartenant aux fermiers Naudin, d’abord, puis à l’amicale Chateaubriant-Voves-Rouillé. Cette dernière y a ouvert un musée en 2001, consacré aux fusillés du 22 octobre 1941.

L’exposition permanente présente, entre autres, le chalit de Guy Moquet, des poteaux d’éxécution , les dernières lettres des 27 otages, des projections de films, des livres, des objets sculptés par les prisonniers…

http://hommageaguymoquet.skyrock.com/2205511939-La-Sabliere-carriere-des-fusilles-a-Chateaubriant.html

Le 20 octobre 1941, le responsable des troupes d’occupation en Loire-Inférieure1, le lieutenant-colonel Karl Hotz, est abattu à Nantes par des résistants. En représailles, les autorités allemandes d’occupation fusillent, le 22 octobre 1941, 48 prisonniers pris comme otages à Châteaubriant, Nantes et Paris.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Repr%C3%A9sailles_apr%C3%A8s_la_mort_de_Karl_Hotz

Choisel en camp d’internement pour indésirables : nomades, prisonniers de droit commun et, à partir de la fin avril, détenus politiques des deux sexes, communistes en grande majorité, anciens dirigeants syndicalistes, dirigeants du Front populaire arrêtés pour faits de résistance par le gouvernement de Vichy, y sont ainsi regroupés. En octobre 1941, environ 600 personnes sont détenues à Choisel

Le 22 octobre 1941, vingt sept otages sont fusillés à Châteaubriant. Tous refusent d’avoir les yeux bandés et les mains liées. Ils meurent en chantant La Marseillaise. Le même jour, seize otages sont également exécutés à Nantes, au champ de tir du Bèle, et cinq autres au Mont Valérien.

http://www.musee-resistance-chateaubriant.fr/spip.php?article2

Le 23 octobre 1941, la presse nazie publiait la liste de 48 otages fusillés la veille.

  27 à Châteaubriant (au camp) avec la mention « Communiste ».

  16 à Nantes, 5 au Mont Valérien avec la mention « Action en faveur de l’ennemi ».

http://www.amicale-chateaubriant.fr/

 Menhir des Louëres  (St Aubin des Châteaux)  cultes anciens et christianisation

Immédiatement voisin de Châteaubriant, Saint Aubin des Châteaux est un lieu d’occupation humaine très ancien comme en témoigne la présence du menhir des Louëres qui, à l’origine, faisait peut-être partie d’un alignement. Des monnaies romaines ont également été découvertes dans la carrière du Bois de la Roche.

Guide des éditions Siloë 2002.

Menhir de 3,40 mètres de haut, situé à proximité d’un chemin, à 800 mètres du terrain des sports de la commune. Accès bien balisé depuis le centre bourg. Sa base mesure 3 mètres pour une épaisseur maximum d’un mètre.

La légende raconte que c’est un caillou qui était dans la botte gauche de Gargantua. Une autre pierre est tombée à Saint-Nicolas-de-Redon.

Base Mérimée PA00108789 (classé monument historique 05/11/1928) http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=8184

Il y a un menhir à St Aubin. C’est le menhir des Louëres. Avant, il y avait 5 ou 6 menhirs et il n’en reste plus qu’un. Les autres menhirs on été cassés pour faire le calvaire de Louisfert (commune voisine). La légende dit que Gargantua* avait un caillou dans son sabot. Ce géant a mis son pied sur le clocher de St Aubin, l’autre sur le clocher de Sion les Mines et ses fesses sur celui de Ruffigné. Le géant a enlevé le caillou et le laissa tomber.

Le menhir des Louëres est classé monument historique depuis 1 928. http://ecole.staubin.free.fr/pages/menhir.htm

Epoque de la construction : néolithique (Le Néolithique est une période de la Préhistoire marquée par de profondes mutations techniques et sociales, liées à l’adoption par les groupes humains d’une économie de production fondée sur l’agriculture et l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation. Les principales innovations techniques sont la généralisation de l’outillage en pierre polie et de la poterie en céramique. Ces mutations sont telles que certains auteurs considèrent le Néolithique comme le début de la Protohistoire.)

http://patrimoine-de-france.com/loire-atlantique/st-aubin-des-chateaux/menhir-des-loueres-2.php

LES SITES GARGANTUESQUES GARGANTUA a été repéré un peu partout sur le territoire français, que ce soit dans la toponymie ou dans les légendes locales, sous son nom propre, ou bien sous un de ses multiples prête-noms qui n’empêchent pas de le reconnaître à son allure et aux exploits qui lui sont attribués. La multitude de ces sites compose un gigantesque puzzle qu’il reste à déchiffrer.

– le menhir des Louères, ou Pierre de la Louée, à Saint-Aubin-des-Châteaux, est un caillou retiré du sabot de Gargantua, alors qu’il est assis sur le clocher de Ruffigné, un pied sur celui de Saint-Aubin, et l’autre sur celui de Sion. http://www.mythofrancaise.asso.fr/mythes/figures/GAlocal.htm

L’œuvre de Rabelais comporte cinq livres. Le récit de Pantagruel paraît en 1532. Puis en 1534 paraît l’histoire de Gargantua.

La taille extraordinaire de Gargantua permet à Rabelais de décrire de nombreuses situations bouffonnes.

Immédiatement le nouveau-né est mort de soif et réclame « à boyre ». Surpris et amusé par une telle soif , Grandgousier, son père , s’exclame : « Que grand (gosier) tu as » , ce qui vaudra à l’enfant d’être appelé Gargantua.

http://www.alalettre.com/rabelais-oeuvres-gargantua.php

Gargantua peut être vu par le peuple comme la personnalisation d’une énergie gigantesque, mais bienfaisante qui ordonne le chaos primordial. Dans ses voyages, il modifie les paysages en laissant tomber le contenu de sa hotte. Les dépâtures de ses souliers donnent collines et buttes, ses déjections forment des aiguilles et ses mictions des rivières ! Beaucoup de mégalithes sont des palets de Gargantua appelés chaise, fauteuil, écuelle… C’est une énergie non consciente, mais orientée reconnue comme bienfaisante. Les pierres de Gargantua donnent lieu à des cultes de fécondité et sa troisième jambe est célèbre ! Voir en cela le géant de 54 mètres gravé sur la pente de Cerne Abbas dans le Dorset en Grande-Bretagne. C’est une divinité phallique qui sera aussi représentée sous forme anguipède, avec parfois une tête de bélier.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gargantua

Pourquoi Gargantua? Rabelais n’y est pour rien.

Il existe une légende, rapportée par la tradition orale et que deux auteurs ont contée dans des ouvrages datant respectivement de 1830 et 1879.

Les versions de Le Prévost et de Pulligny diffèrent peu, car il s’agit toujours d’un caillou oté d’une chaussure, mais dans les deux cas, il ne s’agit que d’une légende. Cette légende est certainement antérieure à Rabelais qui n’a fait qu’emprunter un mythe extrêmement populaire au Moyen-Age, celui du géant Gargan.

Or en langue celte, Pierre se dit GAR, géant, grand se dit GAN, celui, l’être, l’homme se dit TUA.

Celui de la pierre géante est donc en langue celte, « Gargantua ». Il n’est donc pas déraisonnable de penser que cette dénomination de Gargantua, que portent de nombreux mégalithes, a pour origine le nom de ce demi-dieu celte. Le gravier de Gargantua est donc, peut-être, la statue d’un dieu de l’époque et il pourrait avoir, dans ce cas, une origine religieuse. La légende de Gargan est attachée très fréquemment à des rochers qu’il aurait déposé : en Bretagne de nombreux menhirs sont dits « Pierre de Gargantua ».

http://www.port-mort.com/gargantua.htm

L’œuvre de François Rabelais (1483-1553), à la fois homme d’Église et médecin, domine le siècle par sa truculence et son humanisme optimiste. Cette œuvre porte en elle toute la complexité du genre romanesque et, ce qui est plus important, de la réflexion humaniste de l’époque. C’est le roman de François Rabelais (1483-1553) Gargantua et Pantagruel. Dans cinq livres publiés de 1532 à 1564, Rabelais, nourri de ses lectures et de ses souvenirs, reprend les légendes d’une famille de géants et, à travers les aventures de ses personnages Gargantua et Pantagruel, père et fils, exprime ses idées humanistes sur le bonheur, la guerre, l’Église, l’éducation, la politique d’un roi, l’ordre social. Son idée maîtresse est la foi enthousiaste dans la raison et les possibilités humaines. Ses personnages principaux ont l’esprit large, l’âme magnanime, le bon sens, l’avidité du savoir, l’amour de l’action, la haine du fanatisme religieux et politique, la volonté de chercher la vérité sans arrêt. Ce sont, en effet, les traits de l’Homme de la Renaissance.

http://fr.wikipedia.org/

Environnement, Sites Naturels

Etang de la Courbetière (St Aubin des Châteaux)  Observation de la Nature

L’étang de la Courbetière est un site qui illustre parfaitement comment il est possible d’associer la préservation d’un étang sauvage et la fréquentation du public ainsi que la pratique de la pêche. La moitié de l’étang est très aménagé et chacun peut accéder au bord sans végétation et l’autre moitiè inaccessible et en pente douce permet le développement de paysages agréables et d’une faune et d’une flore exceptionnelle. Les oiseaux peuvent s’y dissimuler pour faire leur nid, les libellules abondent, les amphibiens s’y développent à l’abri des prédateurs et égaient l’étang de leurs chants alors que de nombreuses végétations différentes s’égrainent au fil des différents niveaux d’humidité de la pente, allant des orchidées aux carex en passant les préhistoriques prèles.

Guide sorties nature 2010 www.pays-chateaubriant.fr

DÉNOMBREMENTS DES OISEAUX DES ZONES HUMIDES HIVERNANT EN LOIRE-ATLANTIQUE – JANVIER 2011

Synthèse et illustrations : François DIEMERT, Martine MAILLARD & Sébastien REEBER Résumé :

Un total de près de 280 307 oiseaux d’eau a été dénombré en Loire-Atlantique à la mi-janvier 2011, dans le cadre de l’enquête annuelle de WETLANDS INTERNATIONAL. Cet effectif est le plus important jamais décompté. Le contexte climatique en est évidemment la première raison.

Une vague de froid intense a sévi en décembre dernier sur l’Europe du nord, jusque dans le nord et l’est de la France.

La Loire-Atlantique a été plus épargnée et a accueilli nombre d’oiseaux chassés par le froid.

Sont copiés à suivre les chiffres du dénombrement de la colonne de la Courbetière sur la page 32 « étangs du nord » (voir photocopie) Comparaison Mi Janvier 2011, mi janvier 2010, mi janvier 2009.

Canard siffleur (3 en 2011, 2 en 2009), canard chipeau (5 en 2011), Sarcelle d’hiver (39 en 2011, 25 en 2010, 31 en 2009), canard colvert (25 en 2011, 30 en 2010, 32 en 2009), canard souchet (3 en 2011, 12 en 2009), Fuligule milouin (15 en 2011, 6 en 2009), Fuligule morillon (6 en 2011),

Grèbe huppé (3 en 2010, 3 en 2009), Grèbe castagneux (1 en 2009)

Héron cendré (1 en 2011, 3 en 2009), Grande aigrette (1 en 2009)

Poule d’eau (1 en 2011), Foulque macroule (41 en 2011, 50 en 2010, 100 en 2009), Bécassine des marais (150 en 2011, 100 en 2010, 34 en 2009),

Mouette rieuse (2 en 2011, 17 en 2010, 3 en 2009)

http://loire-atlantique.lpo.fr/docs%20telechargeable/Rapport_wetlands2011.pdf

la pêche en Loire-Atlantique 2010 GUIDE PRATIQUE Plans d’eau dont les AAPPMA assurent la gestion halieutique

Gardon d’Herbe castelbriantais (nom de la société de pêche)  La Courbetière 8 ha Châteaubriant Bateau interdit

http://www.powercarp.com/nuit/gp44.pdf

Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique de Type 1 (2ème génération)

« ETANG DE LA COURBETIERE » Altitude : 70 – 73 m Surface déclarée : 45 ha

Etang en voie d’atterrissement bordé de zones marécageuses (cariçaies, saulaies, roselières) ,de prairies et de landes humides. Intérêt floristique: Intéressante végétations de prairies et de landes humides abritant une flore rare, dont plusieurs espèces végétales protégées sur le plan régional. Intérêt avifaunistique:Cet étang accueille une avifaune nicheuse intéressante dont deux oiseaux rares et localisés dans notre département. Il joue d’autre part un rôle complémentaire en relation avec les autres étangs de la région pour l’accueil de l’avifaune aquatique migratrice et hivernante. Intérêt entomologique: Présence d’un lépidoptère peu commun dans la région des Pays de la Loire. Site de la DREAL Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement

http://www.donnees.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php3?type=10&id_regional=00001062

L’étang de la Courbetière à Saint Aubin des Châteaux

Situé juste à la sortie de Châteaubriant, à cheval sur les communes de Saint Aubin les Châteaux et Châteaubriant, cet étang est visible de la route de Saint-Nazaire.

Etant dans sa moitié ouest, aménagé pour la promenade et la pêche et resté très sauvage dans sa moitié est, il constitue un formidable exemple de cohabitation entre nature sauvage et activités humaines.

Ses rives en pente extrêmement douces et ses niveaux d’eau importants en hiver, en font un site botanique exceptionnel, très pédagogique quant à l’influence de l’humidité sur les végétaux.

 Etangs Vivants en Pays de Châteaubriant

L’Orchis laxiflora Les différents niveaux d’eau, au fil des saisons, favorisent une flore exceptionnelle.

Un bonheur pour les botanistes. En avril vous pourrez ainsi observer l’Orchidée à fleurs lâches, caractéristique des prairies humides.

Mais attention fragile, ne pas cueillir bien-sûr.

Le Grèbe huppé Le grèbe huppé n’est pas un canard. Il a les pattes plus en arrière pour mieux naviguer, ce qui l’handicape sur la terre ferme. C’est pourquoi vous l’observerez toujours sur l’eau. Ce qu’il ne faut absolument pas manquer, aux premiers jours du printemps, ce sont les parades nuptiales avec danses et offrandes puis la promenade des poussins sur le dos des parents.

Le Fuligule milouin Le fuligule milouin a disparu de nombreux étangs où il ne peut plus nicher faute de tranquillité et d’une suffisante végétation en périphérie. Mais l’étang de la Courbetière possède encore des parties sauvages où ce très joli canard plongeur peut dissimuler son nid.

La Bécassine des marais Petite et discrète, la Bécassine des marais que l’on ne repère souvent que lorsqu’elle s’envole, trove ici les prairies détrempées et tranquilles. http://www.cdt44.com/images/stories/pdf/profitez_des_atouts/loire_bocagere/EtangsPaysChateaubriant_A_Boureau.pdf

Parc du Plessis (St Aubin des Châteaux)  Observation de la Nature

Voir aussi Château du Plessis p 43

Un architecte paysagiste offre des visites guidées du parc du Château du Plessis à St Aubin des Châteaux. Sur réservation. Tél. 02 40 28 40 05.

Guide Siloë 2002.

Le Petit-Futé 2009-2010 Loire-Atlantique p123                     Le Parc du Plessis         Compter 5€ pour l’accès au site

Les jardins qui se visitent entourent des bâtiments classés des XVIIe et XVIIIe siècles.

A côté des jardins, les potagers et tout autour une jolie ceinture de bois. Un but de promenade fort apprécié où l’on peut pratiquer le croquet.

Si l’on ne veut pas marcher, des poneys sont disponibles sur réservation (3€)

Le Parc du Plessis ouvre ses portes plusieurs dimanches dans l’année : découvrez l’harmonie de la nature, le charme des jardins et l’histoire des lieux en suivant la visite guidée par Jean-Pierre Prime (architecte-paysagiste et créateur des jardins).

 A voir : jardin à l’anglaise, jardin à la française, potager, bois, roseraie, terrasses des jonquilles, bâtiments datant des XVè et XVIIè siècles

http://www.jardinez.com/Parcs-et-jardins-Parc-du-Plessis_Saint-Aubin-des-Chateaux_Loire-Atlantique_Pays-de-la-Loire-France_fr_14505.html#

Le Parc du Plessis ouvre régulièrement ses portes au public tout au long de l’année. Vous êtes invités à découvrir le site par le biais d’une visite guidée par Jean-Pierre Prime, architecte-paysagiste et propriétaire du Plessis : jardin à l’anglaise, jardin à la française, potager, bois, terrasses des jonquilles, bâtiments historiques datant du XVe au XVIIIe siècle…

http://www.familiscope.fr/fiche-parc-du-plessis.htm

Le parc du Plessis, c’est… 12 hectares de jardins et bois, incluant : • Un jardin à l’anglaise • Un jardin à la française • Quatre terrains de croquet • Un potager • Un théâtre de verdure • Une roseraie • Un verger • Des terrasses de jonquilles • Un bois de 6 hectares

Les lieux sont rachetés en 1988 par Jean-Pierre Prime. Il s’attache depuis à retrouver les traces des aménagements antérieurs en terrasses qu’il restitue tout en respectant l’environnement, le site et son histoire.

site internet : http://www.parcduplessis.fr

Visite guidée des jardins à la Française et à l’Anglaise,  du potager, du théâtre de verdure… au milieu d’un parc boisé en bordure de rivière.

http://www.aupaysdechateaubriant.com/Activites/ST-AUBIN-DES-CHATEAUX-Le-Parc-du-Plessis-activites

Le Parc du Plessis ouvre ses portes plusieurs dimanches dans l’année : découvrez l’harmonie de la nature, le charme des jardins et l’histoire des lieux en suivant la visite guidée par Jean-Pierre Prime (architecte-paysagiste et créateur des jardins).

 A voir : jardin à  l’anglaise, jardin à la française, potager, bois, roseraie, terrasses des jonquilles, bâtiments classés Monuments Historiques et datant des XVè et XVIIè siècles

http://www.annuaire-weekend.com/parc-du-plessis-a-saint-aubin-des-chateaux-44110-week-end-insolite-et–s579.html

Les visiteurs sont invités à découvrir l’histoire du site et la signification des jardins à travers une visite du parc, guidée par Jean-Pierre PRIME, architecte-paysagiste et créateur des jardins du Plessis. Amoureux de la nature, des jardins et de l’Histoire seront totalement captivés et charmés par le calme et la beauté sauvage du site. Plusieurs activités sont aussi proposées pour petits et grands avec : promenades à poney pour les enfants, attelage à travers la campagne aubinoise, initiation au jeu de croquet, repas champêtre et goûter sur place

Eléments végétaux : Arbres remarquables, Fleurs annuelles, Arbres remarquables: Cèdres de l’Atlas

 Fleurs annuelles: Jonquilles et dahlias Végétaux très variés, et changeant au fil des saisons. Jardin à l’anglaise avec un espace modelé par les végétaux. Jardin à la française caractérisé par sa symétrie. Potager-fleuri avec légumes de saison. Roseraie avec une large variété de roses : délicates ou plus sauvages…

http://www.parcsetjardins.fr/pays_de_la_loire/loire_atlantique/parc_du_plessis-1255.html

Bâtiments des XVII et XVIIIème siècle avec leurs jardins en terrasses (jardin à la française, potager…) au milieu d’un parc boisé. Visites guidées par un architecte paysagiste (dates sur demande),

http://www.gralon.net/tourisme/sports-et-loisirs/info-parc-du-plessis-saint-aubin-des-chateaux-3342.htm

Le Parc du Plessis s’étend sur plus de 12 hectares de jardins et bois . Plusieurs jardins, structurés en terrasses, autour de bâtiments datant du XVè au XVIIè siècle, sont visitables : jardin à l’anglaise, jardin à la française, potager, roseraie, bois en bordure de rivière, terrasses des jonquilles et théâtre de verdure.

http://www.loire.visite.org/FR/visite-parc-du-plessis-croquet-club-_8413.html

 Végétaux très variés, et changeant au fil des saisons. Jardin à l’anglaise avec un espace modelé par les végétaux. Jardin à la française caractérisé par sa symétrie. Potager-fleuri avec légumes de saison. Roseraie avec une large variété de roses : délicates ou plus sauvages…

http://www.parcsetjardins.fr/pays_de_la_loire/loire_atlantique/parc_du_plessis-1255.html

Etang de la Blisière  (Soudan)  Observation de la Nature

A la lisière nord de la forêt de Juigné, l’étang de la Blisière, plan d’eau artificiel de soixante hectares, aménagé en 1677 pour alimenter en énergie un haut fourneau à fer, est aujourd’hui un site de loisirs nautiques.

Guide Siloë 2002 p169

La Blisière : Plan d’eau (environ 60 hectares), activités nautiques (barque, canoë, planche à voile) (location de pédalos l’été)

Pays de Châteaubriant 1990 .

p342 Au sud (de la forêt de Juigné), l’étang de la Blisière est un plan d’eau artificiel qui a été aménagé en 1677 afin d’alimenter en énergie un haut-fourneau à fer. Cet établissement a été fondé en 1672 par René Saget, fondateur et propriétaire des forges de Martigné-Ferchaud.

En contrebas de la digue subsistent les vestiges du Haut-fourneau, qui a été béni le 1er octobre 1678 et a fermé en 1749.

Autour de l’étang, la faune et la flore sont remarquables.

p346 – L’apparition de la technique de la métallurgie en deux temps, venue de la Principauté de Liège, comprenait, après la production de fonte dans le haut-fourneau, l’affinage de la fonte dans la forge hydraulique pour donner du fer. Cette technique a permis un essor considérable de la métallurgie au bois.

Dans cette région, c’est au XVIe siècle que les grands établissements métallurgiques, employant la force hydraulique, voient le jour, opérant une véritable concentration industrielle : la Hunaudière vers 1630, Moisdon en 1668 et la Blisière en 1678. Ces usines sont la propriété de grandes familles (les maîtres de forges). La Blisière, dépendant de la baronnie de Châteaubriant, fait exception : elle appartient à René Saget, également maître de forges de Martigné-Ferchaud.

P 332 Durant tout le Moyen-âge, l’industrie métallurgique, née à l’époque celtique, prospère dans les milieux forestiers.

Mais c’est au XVIIe siècle, avec l’adoption de la technique des hauts fourneaux, que naissent les grandes forges : la Hunaudière (1630), Moisdon (1668), la Blisière (1678).

Guide Gallimard 1992

ZNIEFF 520006619 – ETANGS DE LA BLISIERE ET DU HAUT-BREIL ET LEURS ABORDS

Année de description: 1984 Année de mise à jour: 2003 Année de validation nationale: 2010 Superficie (ha):    base: 331 hectares

Commentaires généraux

Ensemble formé de deux principaux étangs (la Blisière et le Haut Breil) avec ceintures de végétations périphériques (grèves à litorelles, roselières, cariçaies, zones tourbeuses, landes, etc) et d’une zone forestière attenante.

Intérêt floristique : Ces deux étangs abritent une flore particulièrement intéressante, dont plusieurs espèces végétales rares, certaines protégées sur le plan régional ou national. Belles étendues de chênaies-hêtraies aux abords des étangs abritant une flore originale.

Intérêt avifaunistique : L’étang de la Blisière est principalement utilisé comme site d’accueil pour l’avifaune hivernante de la région en relation avec les autres étangs du secteur (étang de Tressé, du Fourneau, etc)

Commentaires sur la délimitation

Le périmêtre de la zone enlobe deux étangs et une zone forestière adjacente abritant des habitats présentant un intérêt sur le plan floristique et faunistique.

http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/520006619

Juigné-des-Moutiers (330 hab., 2 465 ha dont 1 494 de bois) est un petit village très près de la limite départementale; son finage englobe la grande forêt de Juigné; l’étang de la Blisière, ancien site de forges à l’orée septentrionale (65 ha), est partagé avec Soudan

Trésorsdesrégions.mgm.fr

L’étang de la Blisière à Juigné les Moutiers

Seul étang privé cité ici, il est toutefois libre d’accès.

Ses particularités sont d’être un étang en milieu forestier et de posséder une grande partie de

son rivage encore inaccessible.

www.cdt44.com/…des…/EtangsPaysChateaubriant_A_Boureau.pdf

Aux confins de l’Anjou et de la Bretagne, Juigné-Les-Moutiers est presque totalement recouverte par la forêt. Au sud, l’étang de la Blisière, plan d’eau artificiel, a été aménagé en 1677. Ce dernier alimentait en énergie un haut fourneau de fer. Ses vestiges de ce dernier subsistent d’ailleurs en contre bas de la digue. Les balades autour de l’étang s’annoncent douces et sereines et promettent de belles surprises.

Loire-atlantique.fr

22 espèce(s) déterminante(s) recensée(s) dans cette ZNIEFF.

Insectes » Odonates »          Brachytron pratense (Aeschne printanière)        Orthetrum coerulescens (Orthétrum bleuissant)

Insectes » Odonates »          Erythromma najas (Agrion à yeux rouges)        Erythromma viridulum (Agrion vert)             Lestes sponsa (Leste fiancé)

Reptiles »                  Vipera berus (Vipèra péliade)

Ptéridophytes » Filicinophytes (fougères) » Pilularia globulifera (Pilulaire globuleuse)

Angiospermes » Monocotylédones » Neottia nidus-avis (Néottie nid-d’oiseau)

Alisma ranunculoides (Flûteau fausse-renoncule) Potamogeton perfoliatus (Potamot perfolié)

Convallaria majalis (Muguet) Calamagrostis canescens (Calamagrostis à feuilles lancéolées)

Najas marina (Grande naïade)

Dicotylédones » Dicotylédones  » Asperula odorata (Gaillet odorant) Drosera intermedia (Rossolis intermédiaire)

Elatine hexandra (Elatine à six étamines) Genista anglica (Genêt d’Angleterre)

Galium odoratum (Gaillet odorant) Pulicaria vulgaris (Pulicaire vulgaire) Salix repens (Saule rampant)

Trapa natans (Châtaigne-d’eau) Ranunculus lingua (Grande douve).

33 autre(s) espèce(s) recensée(s) dans cette ZNIEFF. Dont :

Oiseaux » Circus aeruginosus (Busard des roseaux) Anser anser (Oie cendrée) Anas crecca (Sarcelle d’hiver)

Anas platyrhynchos Anas clypeata (Canard souchet) Anas acuta (Canard pilet) Anas penelope (Canard siffleur)

Aythya ferina (Fuligule milouin) Pandion haliaetus (Balbuzard pêcheur) Vanellus vanellus (Vanneau huppé)

Melanitta nigra (Macreuse noire) Aythya fuligula (Fuligule morillon) Mergus merganser Acrocephalus scirpaceus

Egretta alba (Grande aigrette)

Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique de Type 1 (2ème génération) Liste d’espèces

DREAL Pays de la Loire 

www.donnees.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/com…

Etang de Choisel  (Châteaubriant)  Pêche, Promenade

PARC DE CHOISEL

 Situé à quelques pas du centre-ville, le Parc Municipal de Choisel constitue un espace de rencontres et de détente où règnent tranquillité et sérénité.

 Enfants, adultes ou personnes âgées, pêcheurs, joggers du dimanche ou sportifs confirmés, chacun trouve dans cet espace de loisirs un lieu privilégié de promenade, de divertissement ou d’entraînement. A pied, à vélo et Vtt ou encore sur roulettes, les possibilités de balades sont en effet nombreuses et variées et permettent à tous les amoureux de la nature de s’aérer tout en profitant d’un cadre verdoyant et très arboré.

http://www.mairie-chateaubriant.fr/se-divertir/parc-de-choisel/

CHATEAUBRIANT – 4 étangs Etangs de Choisel, la Courbetière, du Chêne au Borgne. Pêche autorisée.

http://www.aupaysdechateaubriant.com/Randonnees/Idees-de-balades

25/06/07 Etang de choisel

Au nord de la ville, il y a trois étang. Voici le plus grand qui fait 1 km 5 de tour. Il est réservé pour la promenade et pour la pêche

Les poissons péchés sont les carnassiers

http://chateaubriant-daily-photo.blogspot.fr/2007/06/etang-de-choisel.html

Concours de pêche à l’étang de Choisel – Châteaubriant mercredi 09 mai 2012

Organisé par le GHC (Gardon d’herbe castelbriantais) le concours de pêche a réuni 100 à 110 participants ce mardi 8 mai.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Concours-de-peche-a-l-etang-de-Choisel

CHOISEL Localité: Châteaubriant Superficie:6ha

Classement: 2ème c Cours d’eau voisin: Chère Date d’ouverture: Toute l‘année

Pêche au lancer: OUI Pêche en barque: NON Pêche de nuit: OUI Poisson dominant: brochets, gardons, sandres, carpes

http://pecheur.auvergnat.free.fr/loire-atlantic.htm#CHOISEL

Ci-dessous, la liste des lots de pêches par AAPPMA. Pour connaitre en détail la localisation du site, il convient de contacter directement les AAPPMA.

Le Gardon d’Herbe Castelbriantais

Bassin versant de la Brutz Etang de Rougé

Bassin versant de la Chère Etang de la Torche à Châteaubriant

Etang de Choisel à Châteaubriant

Etang de la Courbetière à Châteaubriant et Saint-Aubin-des-Châteaux

Etang du bas du Tertre à Saint-Aubin-des-Châteaux

Etang communal de Soudan

Plan d’eau du Chêne au Borgne à Châteaubriant

Bassin versant du Don Etang de la Touche d’Erbray à

  http://www.federationpeche44.fr/spip.php?article149

La Loire-Atlantique propose des milieux variés pour la pratique de la pêche amateur en eau douce : Fleuve, rivières, étangs, réseaux de canaux, de marais etc.

La pêche agréée est praticable sur de nombreux plans d’eau. La liste suivantes les énumères par secteurs en indiquant la commune. Voir la carte des plans d’eau agréés.

Bassin versant du Don, de la Chère et de la Brutz Etang de Choisel

http://www.federationpeche44.fr/spip.php?article135

Liste des Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA)

Lorsque vous prenez une carte de pêche chez un dépositaire (vendeur), vous adhérez automatiquement à l’Association Agréée de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques dont dépend ce dépositaire. Le prix de la carte de pêche permet entre autre aux Associations de remplir leurs missions : surveillance de la pêche, négociation et exploitation des droits de pêche au profit d’un grand nombre de pêcheurs, la gestion piscicole et le repeuplement ainsi que la protection des espèces et des milieux aquatiques (Les AAPPMA reçoivent leur agrément par voie préfectorale).

Le Gardon d’herbe castelbriantais est l’une des 32 Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA) de Loire-Atlantique (source : tableau de la liste des AAPPMA).

http://www.federationpeche.fr/44/associations.php?

Le Bas du Tertre (St Aubin des Châteaux)  Pêche, Promenade

Des hauteurs de St Aubin des Châteaux, la petite rivière dévoile ses atouts, fine et discrète, au creux d’une vallée boisée. Née dans la forêt de Juigné, à l’est, elle traverse le département pour rejoindre l’estuaire de la Vilaine.           

Guide des éditions Siloë 2002.

DIREN Pays de Loire Atlas des zones inondables du Don, de la Chère et de l’Isac

La Chère prend sa source sur la commune de Soudan au Nord de la forêt de Juigné, et parcourt 67 km avant de se jeter dans la Vilaine sur la commune de Pierric (à cote 3 mètres NGF). Sa pente moyenne est relativement faible (0.14 %) ce qui favorise un tracé en méandres accompagné d’un faible transport solide. Guidé par les caractéristiques géologiques et morphotectoniques régionales, son bassin versant présente une forme allongée que l’on peut qualifier « de type peuplier  » (c’est-à-dire étiré, avec un réseau hydrographique secondaire de faible linéaire qui suit peu ou prou l’orientation du cours d’eau principal)

Parmi ces affluents, le ruisseau de l’Aron est le plus important (28 km), suivi des ruisseaux de Néant et de Pas Guillaume (respectivement 12 et 13 km).

Par ordre chronologique on rencontre les formations suivantes. Terrains Primaires

Les terrains les plus anciens affleurent au Nord du bassin versant de le Chère, il s’agit de grès et de conglomérats datant du Briovérien (Précambrien). Ces terrains protérozoïques ainsi que les schistes et grès attenant datant de l’Ordovicien appartiennent à l’unité Centre-Armoricaine.

Le Sud du bassin versant se caractérise par la présence de roches cristallophylliennes. Les micaschistes et amphibolites sont le résultat du métamorphisme de roches sédimentaires et les orthogneiss sont issus de roches granitiques. Ces formations cristallines d’âge paléozoïque reprises par un métamorphisme de haute pression chevauchent les unités peu métamorphisées précédemment décrites.

Hydrogéologie Sur les terrains du socle primaire, largement dominants sur l’ensemble des bassins versants, le ruissellement prédomine sur l’infiltration sur de faibles pas de temps. Au sein de ces roches dures qui ne présentent pas de porosité d’interstice, l’eau ne circule qu’à la faveur de la fissuration et le long des grandes failles cisaillantes, c’est pourquoi on ne recense que très peu de réserves souterraines.

Conclusions :

Les crues contemporaines (1995 et 2001) ont mobilisés des volumes tout à fait exceptionnels suite à des épisodes pluvieux à répétition. Ces évènements ne sont pas à l’origine de débits extrêmes de part l’intensité des épisodes pluvieux, mais ont engendrés des durées de submersion très longue.

Cette analyse met en exergue l’importance de la saturation des sols préalables dans la formation des grandes crues de ces cours d’eau.

Cette saturation des sols sera favorisée (cf paragraphe1.2.1) sur les deux bassins du Don et de la Chère par le substrat sous-jacent qui a plutôt tendance à être imperméable. .

1.5 SYNTHESE

Le Don et la Chère, dont les débits centennaux dépassent les 200 m3/s, apportent une contribution non négligeable au débit de la Vilaine à Rieux. Les inondations semblent plus fréquentes sur l’ensemble du Don et de la Chère, que sur l’Isac notamment à cause des aménagements du canal de Nantes à Brest.

Les crues du Don, de la Chère et de l’Isac sont des crues lentes (temps de concentration supérieur à 12h), les eaux pouvant rester plusieurs jours (15 jours par exemple en 1995 sur le Don). Les vitesses atteintes dans les lits majeurs sont faibles (entre 0.10 et 0.25 m/s en général sur la partie aval du Don, d’après la modélisation de la crue centennale), à l’exception des tronçons présentant une certaine étroitesse (exemple des gorges en amont de Guéméné-Penfao).

Les lits majeurs de ces trois rivières représentent des champs d’expansion qui sont tous actifs pour les grandes crues. L’absence de lit moyen les rend fonctionnels dès que le débit de plein bord est atteint

DIREN Pays de Loire

Atlas des zones inondables du Don, de la Chère et de l’Isac

Ecrit le 28 mars 2007 : Le Syndicat de la Chère

Créé en 1977, le syndicat mixte regroupe 14 communes et une communauté de communes, soit un ensemble de 18 communes sur les 25 que compte le bassin versant de la Chère qui ignore les frontières administratives : 1/4 des 225 km2 du bassin se situe en Ille et Vilaine et 3/4 en Loire Atlantique. Le bassin de la Chère s’inscrit dans celui de la Vilaine qui recouvre 11000 km2.

L’aménagement hydraulique du bassin de la Chère relève de la compétence du Syndicat qui n’a pas vocation à intervenir sur l’assainissement ni sur la distribution de l’eau potable. Au départ, l’action du Syndicat a porté principalement sur les cours d’eau, restaurant plus de 50 km de rivière depuis 1997 et initiant un projet de lutte contre les inondations dans le secteur de Châteaubriant

Ecrit le 31 octobre 2007 Restauration et entretien de la Chère

 La Chère est une rivière qui fonctionne mal. De nombreux obstacles empêchent les eaux de s’écouler et de s’oxygéner : la rivière s’asphyxie et la vie piscicole s’appauvrit. Les terrains riverains ne jouent plus leur rôle de stockage des eaux pendant les crues et les marais ne remplissent plus leur fonction d’éponge, rôle mal connu qui permet de retenir et d’épurer les eaux.

Pour y remédier, un Contrat Restauration Entretien a été signé le mardi 16 octobre entre le Syndicat Mixte pour l’Aménagement du Bassin Versant de la Chère, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le Département d’Ille et Vilaine.

Il s’agit d’un programme d’actions pour la période 2007-2011 qui fait la suite du contrat 1999-2004 : en plus d’intervenir sur les cours d’eau, il s’intéresse aussi aux étangs comme celui de la Hunaudière, aux marais comme ceux de Sainte-Anne sur Vilaine et aux nombreux ouvrages hydrauliques et seuils répartis le long de la Chère

http://www.journal-la-mee.fr/19601-la-chere-origine-restauration#outil_sommaire_2

2.2 COMMENTAIRE DES CARTOGRAPHIES                    2.2.1 Bassin de la Chère

2.2.1.1 De la Source à Châteaubriant

La Chère prend sa source sur la commune de Soudan, en amont de la Rivière-sous-Bois dans un paysage vallonné. Elle a dégagé une petite vallée ouverte, dont le fond plat se raccorde en pente douce aux versants. De quelques dizaines de mètres en aval de sa source, la vallée s’ouvre progressivement pour atteindre une largeur moyenne de 150 m sur ce tronçon.

2.2.1.2 De Châteaubriant à St-Aubin-des-Châteaux

Châteaubriant est implanté sur le cours de la Chère, à environ 12 km de la source. La ville constitue le principal enjeu du bassin versant et plus largement de la zone d’étude.

En amont, la plaine alluviale de la Chère, assez large, atteint près de 300 m, notamment du fait d’un raccordement très progressif en rive gauche entre le lit majeur et le substrat pliocène. . En aval de la RD 178, le lit majeur présente un secteur particulièrement marécageux. En amont de l’étang de la Torche, la vallée se resserre subitement (de 300 à 100m de large), . En aval du verrou engendré par l’affleurement d’un pointement rocheux en rive gauche, une large partie du centre ville de Châteaubriant est construite dans la vallée de la Chère, au niveau de deux confluences : Dans la traversée du centre ville, la Chère possédait autrefois au moins deux bras qui se séparaient dès l’étang de la Torche comme le montre le plan ci-dessous, pour dessiner plus en aval des sinuosités complexes A partir de la Rue Denieul et Gastineau, la Chère se scinde aujourd’hui en deux bras, sud et nord. Le bras sud rejoint le chenal du ruisseau du Rollard, qui réemprunte l’ancien bras de la Chère. De Châteaubriant au Moulin Neuf où se dessine un verrou, la Chère s’écoule dans une large plaine régulière, inscrite entre des terrasses avec lesquelles elle se raccorde progressivement. Entre le Moulin Neuf et St-Aubin-des-Châteaux, la vallée traverse un substrat hétérogène d’argilite, siltites et grès dont l’érosion fournit de vastes couvertures de colluvions qui rendent les limites de la zone inondable particulièrement floues. Le hameau de Chère représente l’unique zone à enjeux exposée aux crues de la rivière.

2.2.1.3 De St-Aubin-des-Châteaux à la Hunaudière

Au droit de Meudais, la vallée s’infléchit vers le sud-est, pour pénétrer sur un substrat différent, plus résistant, dans lequel elle va s’encaisser profondément. La plaine alluviale étroite (environ 60 m) forme des petites « gorges » et peut donc connaître des hauteurs d’eau importantes. La partie aval de ses « gorges » est occupée en totalité par le lac du barrage de la Hunaudière. Sur ce tronçon, la Chère reçoit son premier affluent important : le Néant. Il prend sa source au sud-ouest de Châteaubriant, dans l’Etang de la Courbetière, puis parcourt un petit vallon très peu marqué dans le paysage, d’où un champ d’inondation assez large malgré la petitesse du bassin versant considéré. Ce n’est que quelques kilomètres avant la confluence que la vallée s’encaisse, en traversant le substrat résistant dans lequel la Chère a creusé comme des « gorges » plus au nord.

2.2.1.4 De la Hunaudière à la Robinais

En aval de la Hunaudière s’amorce un tronçon intermédiaire où la Chère s’écoule sur un substrat plus résistant au nord et plus tendre au sud. Progressivement le fond de vallée s’élargit. Au droit de la Robinais, la rivière infléchit son cours vers le sud-ouest.

2.2.1.5 Du Robinais à la confluence de l’Aron

Ce tronçon assez court est caractérisé par une vallée parfois étroite, en liaison avec la traversée de schistes et grès plus résistants au niveau de Mouais. La vallée s’encaisse de nouveau dans l’encaissant d’environ 40 m.

La confluence avec l’Aron marque la transition progressive vers le tronçon aval de la Chère, où l’influence de la Vilaine commence à se faire sentir. La vallée s’ouvre très progressivement, sans jamais atteindre une largeur importante.

L’Aron est l’affluent le plus important de la Chère. Long de 26 km, cet affluent s’inscrit dans un substrat homogène qui se traduit par la formation d’une petite vallée encaissée et bien individualisée dans un paysage vallonné.

2.2.1.6 De la confluence avec l’Aron à la confluence avec la Vilaine

A partir de la confluence avec l’Aron, la vallée de la Chère adopte une direction et une morphologie régulière.

Jusqu’à Triguel, elle atteint environ 300 m de large. Grossie par les apports de l’Aron, puis du Pas Guillaume, la Chère devient plus dynamique, et les annexes hydrauliques se multiplient dans le lit majeur . . Ce secteur est caractérisé par la faiblesse de la pente du lit mineur, et des problèmesd’évacuation des eaux.

Sur ce tronçon, la Chère reçoit son dernier gros affluent, le Pas Guillaume. Celui-ci prend naissance au sud de Derval, dans un relief faiblement dénivelé : le vallon est peu incisé, et ses limites sont peu nettes jusqu’au hameau du Pas Guillaume où il traverse un filon géologique résistant (pélites silteuses ardoisières) formant un verrou marqué. Au niveau de Pierric, cette traversée des pélites se traduit par un resserrement important en amont duquel la plaine s’élargit, d’autant que deux affluents viennent rejoindre le Pas Guillaume. En aval de Pierric où l’on ne recense aucun enjeu particulier, le ruisseau poursuit son cours vers la Chère à travers un substrat couvert de lambeaux de terrasses. Sa vallée reste étroite, et peut être inondée par des hauteurs d’eau non négligeables.

En aval de Triguel après un dernier resserrement de la vallée lié à un pointement rocheux, la plaine aval de la Chère s’ouvre. Sur ce tronçon aval, des débordements sont possibles sur l’encaissant, si de trop grandes hauteurs d’eau affectent le lit majeur en liaison avec le contrôle aval exercé par la Vilaine. Les secteurs potentiellement concernés sont représentés par le chevron bleu qui longe la limite de la plaine alluviale (cf aussi § 2.1.2.3)

Atlas des zones inondables du bassin versant des affluents de la VILAINE,

la Chère, le Don et l’Isac par la méthode hydrogéomorphologique

Maître d’ouvrage : DIREN Pays de la Loire/Préfecture de Pays de la Loire

La Chère et ses moulins               Ecrit le 7 février 2007

Les moulins, créés autrefois pour fournir de l’énergie hydraulique, ne jouent plus ce rôle : ils servent actuellement d’étangs de loisir. De ce fait les vannes ne sont plus levées, les biefs ne sont plus vidés, l’eau ne circule plus entre les barrages. Cela se voit très nettement quand on examine les poissons : actuellement, dans la Chère, ce sont des poissons d’étang et non plus des poissons de rivière .

L’eau, en ne circulant plus, provoque des dysfonctionnements : uniformisation des cours d’eau, envasement. A l’étang de la Torche, par exemple, il peut y avoir un mètre de hauteur de vase. En aval de la ville, les vases peuvent s’accumuler et comporter des phosphates et des métaux lourds (heureusement sans atteindre un seuil de toxicité) provenant des activités humaines.

L’envasement des étangs se remarque particulièrement au « Bas du Tertre » à St Aubin-des-Châteaux où existe un barrage en béton avec une ouverture réduite et difficilement maniable. Et la vase s’accumule. A certaines périodes l’aspect visuel est mauvais.

http://www.journal-la-mee.fr/19600-la-chere-et-ses-moulins

Entre 2005 et 2006, une étude diagnostic a été menée sur la rivière la Chère, sur les deux principaux affluents : l’Aron et le Néguéry, les marais, les ouvrages hydrauliques, les seuils et les étangs du bassin versant.

Cette étude a permis de faire un état des lieux et un diagnostic, de définir les enjeux et des objectifs et d’aboutir à la programmation d’un ensemble d’actions qui forment un plan de gestion équilibré et durable des cours d’eau et zones humides du bassin versant

de la Chère : le Contrat Restauration Entretien 2007-2011

http://www.saintaubindeschateaux.a3w.fr/Donnees/Structures/40606/Upload/264042.pdf

La Chère est une rivière française qui prend sa source à proximité de Soudan (au nord-ouest de la forêt de Juigné en Loire-Atlantique) et qui se jette dans la Vilaine non loin de Sainte-Anne-sur-Vilaine dans le département d’ Ille-et-Vilaine, à la limite du département de la Loire-Atlantique.

Géographie

Après avoir effectué de nombreux méandres, la rivière adopte une orientation ouest, direction qu’elle ne quitte plus tout au long de son parcours de 65,1 kilomètres1. Elle termine son parcours en se jetant dans la Vilaine sur le territoire de Sainte-Anne-sur-Vilaine.

Localités traversées[modifier]

La Chère traverse les communes de Soudan, Châteaubriant, Saint-Aubin-des-Châteaux, Sion-les-Mines, Mouais, Pierric, Derval, Grand-Fougeray et Sainte-Anne-sur-Vilaine.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A8re

Plans d’eau dont les AAPPMA assurent la gestion halieutique

Étang du bas du Tertre 2 ha St-Aubin-des-Châteaux Bateau interdit. Ponton Handicapés

Châteaubriant Gardon d’herbe Castelbriantais Adhérent à l’Union des Pêcheurs Nord 44

Le G.H.C. gère aussi la pêche sur 9 autres plans d’eau, le plan d’eau de la Courbetière avec ponton handicapés, de Choisel et le plan d’eau du château à Châteaubriant, le plan d’eau du Chêne au Borgne, celui du Bas du Tertre à St-Aubin-des-Châteaux et les deux étangs de Soudan et l’étang des vallées à Rougé,

www.federationpeche44.fr

Etang du Chêne au borgne  (Châteaubriant)  Pêche, Promenade

ETANG DU CHENE AU BORGNE

Localité: Chateaubriant               Superficie:14ha

Ci-dessous, la liste des lots de pêches par AAPPMA.         Le Gardon d’Herbe Castelbriantais

Bassin versant de la Chère Etang de la Torche à Châteaubriant

Etang de Choisel à Châteaubriant                         Etang de la Courbetière à Châteaubriant et Saint-Aubin-des-Châteaux

Etang du bas du Tertre à Saint-Aubin-des-Châteaux Etang communal de Soudan Plan d’eau du Chêne au Borgne à Châteaubriant

http://www.federationpeche44.fr/spip.php?article149

La pêche agréée est praticable sur de nombreux plans d’eau. La liste suivantes les énumères par secteurs en indiquant la commune. Voir la carte des plans d’eau agréés. Bassin versant du Don, de la Chère et de la Brutz Plan d’eau du Chêne au Borgne Chateaubriant

http://www.federationpeche44.fr/spip.php?article135

ETANG DU CHENE AU BORGNE Localité: Chateaubriant Superficie:14ha

Classement: 2ème c Court d’eau voisin:Chére Date d’ouverture: Toute l‘année Pêche au lancer:OUI Pêche en barque:NON Pêche de nuit:OUI

Poisson dominant: brochets, gardons, sandres, carpes Nombre de cannes autorisées:4

http://pecheur.auvergnat.free.fr/loire-atlantic.htm#ETANG DU CHENE AU BORGNE

Dénombrement des oiseaux d’eau hivernant en Loire-Atlantique (janvier 2011-2010-2009) lpo.fr Etang du Chêne au Borgne 2011 2010 2009

Canard siffleur (18) 0 0 Canard colvert (116) 95 106 Canard souchet (22) 18 4

Fuligule milouin (52) 0 24 Fuligule morillon (19) 8 10 Total anatidés 227) 121 144

Grèbe huppé (9) 7 4 Total Grèbes (9) 7 4

Grande aigrette (1) 1 0 Héron cendré (3) 0 1 Total Hérons Aigrettes (4) 1 1

Poule d’eau (3) 2 0 Foulque macroule (55) 80 65 Total Rallidés (58) 82 65

Mouette rieuse (750) 0 260 Goéland brun (0) 0 1 Goéland cendré (1) 0 0 Total Laridés Sternidés (751) 0 261

Total (1049) 211 475

Nombre d’espèces (13) 8 10 loire-atlantique.lpo.fr/docs%20telechargeable/WI%202010.pdf

Mais il y a encore bien d’autres étangs à découvrir sur le Pays de Châteaubriant et ils ne représentent pas qu’un patrimoine faunistique.

L’histoire y est extrêmement présente comme à l’étang des Forges de la Hunaudière et même encore visible architecturalement aux Forges de Moisdon-la-Rivière, où le patrimoine floristique est également exceptionnel. Citons encore les étangs de Gruellau ou du Chêne au Borgne., et bien d’autres encore.

Les étangs du Pays de Châteaubriant représentent  donc une richesse écologique qu’il est nécessaire de respecter mais ils sont aussi un patrimoine considérable aussi bien en termes d’histoire.

Etang du Chêne-au-Borgne à Châteaubriant

Aux portes de Châteaubriant, l’étang du Chêne-au-Borgne accueille en hiver des grèbes et des canards.

Le Héron cendré, mais aussi l’aigrette garzette, viennent s’y nourrir pendant que le Bruant des roseaux explore les saules.

http://www.loire-atlantique-tourisme.com/images/stories/pdf/profitez_des_atouts/loire_bocagere/EtangsPaysChateaubriant_A_Boureau.pdf

Etang de la Torche  (Châteaubriant)  Pêche, Promenade

Devant-nous le grand donjon dresse son imposante masse cubique dont les murs, de quatre mètres d’épaisseur à la base, reposent, sans fondation, sur un rocher aplani et qui dominent les eaux de la Chère transformée, en cet endroit, en étang de la Torche, vaste miroir où se reflète le château.

http://www.paysdechateaubriant.fr/Le-Chateau-de-Chateaubriant_a3698.html

Le château fort était idéalement protégé au nord par la Chère qui alimente un étang artificiel, la Torche, autrefois environné de terrains marécageux.

http://www.flickr.com/photos/chateaubriant/452616023/

La ville s’est construite dans une cuvette par laquelle passe la rivière, la Chère, dans laquelle se jettent le Rollard, le Choisel et le ruisseau du Pont Pirraud (limite nord-ouest).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teaubriant

Ci-dessous, la liste des lots de pêches par AAPPMA. Le Gardon d’Herbe Castelbriantais: Bassin versant de la Chère, Etang de la Torche à Châteaubriant (1,5 ha Châteaubriant Bateau interdit.), Etang de Choisel à Châteaubriant, Etang de la Courbetière à Châteaubriant et Saint-Aubin-des-Châteaux.

http://www.federationpeche44.fr/spip.php?article149

carte de pêche. Elle matérialise votre adhésion à une Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA)

http://www.federationpeche44.fr/IMG/pdf/guide2013-fd44-bd.pdf

Là coule la Chère, blottie derrière les jardins des belles propriétés. 500 mètres plus loin, elle se jette dans l’étang de la Torche, près du château.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Ils-veillent-sur-les-eaux-de-la-ville-souterraine

La visite du château permet de découvrir l’antique logis médiéval qui domine la ville et l’étang de la Torche

http://tourisme-chateaubriant.fr/chateaubriant.html

Autrefois, on arrivait à Châteaubriant par ce qui est maintenant la « Rue des Déportés Résistants » et la Rue de Rigale. (la Rue du Château n’existait pas) . Venant de Paris, la route descend et fait un coude au niveau de l’étang du Château, ce qui présentait un grand danger pour les voyageurs. D’où la nécessité de placer, en entrée de ville, une torche pour signaler le danger. D’où le nom : l’étang de la Torche.

La Torche, c’était à Châteaubriant, le symbole, la gloire de la Confrérie des Maitres Peigneurs de Laine Cette confrérie, créée en 1678, et qui avait choisi St Blaise pour patron, portait une « torche » en procession, le jour de la Fête-Dieu., entre les années 1680-1730..

C’était un cierge colossal, « comme le Cèdre du Liban », sculpté sur quatre faces, décoré à la base de franges d’or, d’étoffes de satin à fleurs, et de brocard., et abrité sous un dôme.

La Torche, de nos jours, n’est plus le cierge des peigneurs de laine, c’est un paisible étang au pied du château et qui ne se fait menaçant que lorsque les eaux du ciel gonflent la rivière en amont.

Jusqu’en 1991, la ville n’était propriétaire que de la rive sud de l’étang de la Torche (et donc de la moitié de la rivière). Désormais, grâce à l’amabilité des propriétaires, la ville a pu acquérir une bande de 5 m de large, sur l’autre rive (300 mètres de long environ). Le nettoyage de la berge a été fait, une barrière rustique en croisillons de bois a été posée et les castelbriantais peuvent se promener sur cette rive nord et profiter d’un point de vue inconnu sur le Château et sur la Chère.

http://www.chateaubriant.org/50-Histoire-de-La-Torche

La Chère prend sa source sur la commune de Soudan et parcourt 66 km avant de se jeter dans la Vilaine au niveau des marais de Sainte-Anne-sur- Vilaine. La superficie de son bassin versant est de 450 km².

Les cours d’eau ont été progressivement transformés en une succession d’étangs par la présence de petits barrages ou suite à l’arrêt de la manipulation des moulins à eau. Le bassin de la Chère présentant un sous-sol imperméable, il n’y a pas de nappe souterraine. Ainsi, il existe naturellement de grandes variations de débit entre l’hiver et l’été. Plaquette : « le bassin de la Chère : mode d’emploi »  

Journal-la-mee.fr

aménagement hydraulique nécessaire pour réguler les crues en amont de la Chère. Ce sont des travaux envisagés par le Syndicat d’Aménagement du Bassin Versant de la Chère

Comme cela s’était fait de façon empirique en 1997, il s’agit de mettre en place des sites représentant une capacité de stockage de 303 000 m3 d’eau (un m3 c’est 1000 litres), soit 303 millions de litres d’eau. En même temps des aménagements sont envisagés à Châteaubriant .

1.- l’étang de la Torche serait aménagé (coût 300 000 F) en créant dans l’étang un déversoir de 10 m de long permettant d’accroître le débit de fuite des vannages existants tout en limitant le rehaussement du plan d’eau et les inondations des habitants du côté de Chécheux.

Enfin il est question, sans qu’un chiffrage ait été fait, d’une retenue d’eau en amont de l’étang de la Torche avec des digues de 2,30 m de haut sur 110 mètres de long pour pouvoir stocker 20 000 m3 d’eau

http://www.journal-la-mee.fr/1960-la-chere

Depuis le 25 août 2008, les travaux d’aménagement destinés à protéger les secteurs sensibles de Soudan et Châteaubriant contre les inondations ont démarré.

Le programme est axé sur le ralentissement des crues. Des sites de retenue temporaires seront aménagés sur des terres agricoles, qui permettront d’écrêter les débits de la Chère et de l’Aujuais dans la limite d’une crue décennale. Le programme prévoit par ailleurs la modernisation des vannages de vidange de l’étang de la Torche,

http://www.eptb-vilaine.fr/site/index.php?option=com_content&view=category&id=48&layout=blog&Itemid=4