Pays de Saint-Julien Patrimoine

Pays de St-Julien-de-Vouvantes : Patrimoine du Pays de Saint-Julien-de-Vouvantes : La Chapelle-Glain, Erbray, Juigné-les-Moutiers, Petit-Auverné, Saint-Julien-de-Vouvantes.

CHAPELLE-GLAIN (LA) : Château de la Motte-Glain, Musée de la Motte-Glain,

ERBRAY : Chapelle des Landelles,  Ecomusée des Fours à Chaux,  Etang de la Mouette.

JUIGNE-DES-MOUTIERS : Chapelle de la Primaudière,  Etang de la Blisière,  Forêt de Juigné, Monument de Bout de Forêt.

PETIT-AUVERNE : Le Don (rivière), 

SAINT-JULIEN-DE-VOUVANTES : Chapelle Ste Anne (St Julien-de-Vouvantes),  Eglise St Julien, Fontaines guérissantes, Etang « Au delà de l’eau ».

Patrimoine du Pays de Saint-Julien-de-Vouvantes (la Chapelle-Glain)

Château de la Motte-Glain, Musée de la Motte-Glain, Chapelle des Landelles, Ecomusée des Fours à Chaux, Etang de la Mouette.

Château de la Motte-Glain

Construite en 1496 par Pierre de Rohan, à l’emplacement du château fort des seigneurs de Rougé (XIe siècle), la forteresse devait. défendre la frontière de la province.(15)(7)

L’ensemble, construit en grès, schiste et tuffeau, est d’aspect sévère. On accède à la demeure par un puissant châtelet, autrefois défendu par un pont-levis, flanqué de deux massives tours rondes. (1)

Les travaux étaient loin d’être achevés lorsque cette demeure accueillit, en 1497 deux illustres personnages. (1)

De qui s’agissait-il ?

Charles IX et Catherine de Médicis

François Ier et Françoise de Foix

Charles VIII et Anne de Bretagne.

Cette demeure a su séduire des hôtes de marque, tels Charles VIII et Anne de Bretagne, même si à leur passage, en 1497, le château non achevé devait les accueillir dans une chambre aux fenêtres obturées en hâte avec de la paille ! (15)

Cette première visite royale devait être suivie d’une seconde. Celle-ci eut lieu le 3 novembre 1565. Charles IX, venant d’Erbray, vint coucher à la Motte-Glain, qui appartenait alors à Louis VI de Rohan, et en repartit le lendemain après avoir entendu la messe. (1)

L’entrée est marquée par un châtelet qui fait office de porte fortifiée et qui possédait à l’origine un pont-levis. (8)

Encadré de tours rondes et coiffé d’un haut toit d’ardoises, le châtelet allie les caractéristiques défensives et le décor architectural. (1)

Musée de la Motte-Glain

Cet élégant château fut construit de 1496 à 1513 par le maréchal de Gié, Pierre de Rohan, à l’emplacement de l’une des forteresses qui gardaient les Marches de Bretagne. (8)(1)

D’une belle venue et caractéristique de l’architecture civile de la fin du XVe siècle, ce dernier, percé de fenêtres à doubles meneaux, est couronné d’une haute toiture percées de lucarnes couronnées de pinacles et de fleurons. (1)

D’abondants motifs rappellent que le château se trouvait sur la route des pèlerins de Compostelle. (8) Quels sont-ils ?

L’ornementation sculptée du Châtelet comme du corps de logis se composent de coquilles St Jacques, de bâtons et de besaces, signe que les pèlerins en route pour St-Jacques de Compostelle pouvaient y trouver un abri.(1)

Le Grand Logis principal a un décor Renaissance, un beau mobilier (XVIIe et XVIIIe siècles) et abrite un musée de la Chasse.(8)

Il présente une collection insolite de trophées de chasse africains. Têtes d’animaux empaillées, peaux de lions mais aussi oiseaux et gibiers d’eau apporte une touche exotique venue de l’Afrique tropicale. (8)

Les bâtiments du Château sont complétés par une chapelle dédiée à Ste Barbe. Sur les murs de celle-ci a été mis à jour une fresque, classée depuis, du début d’u XVIe siècle, représentant le christ en croix, entouré de la Vierge, St Jean et Marie-Madeleine. (1)(8)

Chapelle des Landelles

Trois siècles durant, c’est au village des Landelles, auprès duquel existait un gisement d’argile,  que se regroupèrent les potiers.

Sans doute sont ils à l’origine de l’édification de la Chapelle ND-de-Liesse qui conserve notamment un autel du XVIIIe siècle, des pierres sculptées aux armes des Condé et des statues de la Vierge à l’Enfant, de St Jean, St Pierre, St Hubert, et St Eustache..

La chapelle, écroulée en1894 et reconstruite en 1896, dépendait de la seigneurie de la Ferrière,

Le village des Landelles fut en possession, pendant trois siècles au moins, de fournir la poterie à tout le pays, mais à quel siècle fut-il le plus prospère : XVIIe, XVIIIe, XIXe ?

Spécialisés dans la fabrication des pots à beurre, les potiers des Landelles connurent leur plus grande prospérité dans les premières décennies du XIXe siècle.

Le commerce de lait, de beurre et de miel, sans parler des autres usages domestiques, assurait à cette industrie des débouchés prompts et faciles.

Longtemps, le beurre, au lieu de se vendre en coins ou en moches, se vendait dans des pots, dont la forme et la contenance étaient déterminées par le juge de police de la baronnie.

Mais la fraude est de tous les temps. Il faut croire qu’un jour les potiers s’entendirent avec les ménagères du pays, car les procès-verbaux nous apprennent qu’en un certain marché, on vit paraître des pots si étroits à leur ouverture, qu’il n’était guère possible d’en faire sortir le beurre, afin de s’assurer de son poids.

Ce jour-là, la police fit une razzia complète de tous les pots exposés sur la place publique, comme de tous ceux qu’elle trouva dans les greniers et les boutiques.

Ecomusée des Fours à Chaux

Une ancienne maison d’habitation, proche des fours à chaux, a été aménagée en écomusée. (28)

Elle comporte deux pièces :

           L’une recrée, avec du mobilier ancien, la vie des ouvriers du siècle passé.

L’autre, présente une exposition permanente sur 4 thèmes et notamment la  Géologie et la Paléontologie. (28)

Mais, à partir de quelle pierre extraite sur place était fabriquée la chaux : Du schiste

Du calcaire

Du charbon

La chaux est obtenue par cuisson du calcaire (pierre extraite) à haute température . (28)

Le calcaire par ce procédé, perd son gaz carbonique CO2 et se transforme en chaux vive CaO. (28)

Les anciens fours de forme ovoïde avaient une hauteur de 10 mètres et un diamètre de 4 mètres. (28)

Dans la zone de cuisson, la température pouvait atteindre 1100°C grâce au charbon qui alimentait le four. (28)

A partir de 1860 une véritable industrie chaufournière existait à Erbray. Quinze fours étaient alors en activité et environ 250 ouvriers y travaillaient. (28)

La production annuelle en chaux de l’ensemble de ces fours était de d’environ 50 000 tonnes. (28)

Les fours s’éteignent définitivement en 1978, mais la pierre à chaux est toujours extraite sur place par la MEAC. (28) (1)

Etang de la Mouette

 L’étang de la Mouette est un plan d’eau voué à la pêche et à la promenade.

Des sites de promenades et de randonnées sont aménagés pour découvrir la commune (Un sentier de randonnée, au départ de l’étang de la mouette permet de contourner le bourg).

Le peuplement d’eau calme est le plus représenté en Loire-Atlantique étant donné qu’il reste inféodé aux cours d’eau présentant peu de courant et des eaux relativement chaudes et parfois peu oxygénées.

Comme sur tout le réseau hydrographique de Loire-Atlantique, cet étang offre majoritairement une pêche orientée sur des espèces d’eau calme. Citer 3 espèces présentes ici.

Sur l’étang communal de la Mouette, le pêcheur trouvera en grande partie des espèces carnassières d’eaux calmes (anguille , perche) et des cyprinidés d’eau calme (brèmes, carpes, gardons, tanches).

La pêche sur l’étang est ouverte du Ier mars à fin novembre.

La société de pêche gère le peuplement piscicole et le niveau d’eau. Deux ruisseaux se jettent dans cet étang d’un hectare dont les eaux alimentent un affluent du Don.

Origine du nom : Celui-ci a été donné par M. Delaunay, premier président de la société de pêche en raison de la présence d’une mouette sur le site de l’étang après sa réalisation en 1978.

Celui-ci a été creusé avec les engins de terrassement présents sur la commune en raison des travaux de remembrement commencés en 1976.

Cartes à retirer au Café des sports ou au Café de la gare. Tarif à l’année ou à la journée. Concours de pêche jeudi de l’Ascension.

Chapelle de la Primaudière, Etang de la Blisière, Forêt de Juigné, Monument de Bout de Forêt.

Chapelle de la Primaudière

Situé sur les confins de la forêt de Juigné, le prieuré de la Primaudière est un domaine créé au XIe siècle.

En mars 1208, le seigneur de Châteaubriant, Geoffroy, et celui de Pouancé, Guillaume de la Guerche, en font conjointement don aux moines de l’ordre de Grandmont.

Les moines des Grandmont construisent alors un prieuré et une chapelle qui devient un lieu de pèlerinage

En direction de Pouancé, cet ancien prieuré se trouve à cheval sur l’étroit cours d’eau qui sépare la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire ; il marquait autrefois la frontière entre les deux provinces de Bretagne et d’Anjou

Le ruisseau de la Nymphe, qui marque la frontière entre les deux provinces, passant sous la salle du prieuré, cela avait des conséquences insolites : Ainsi, alors que le principal manoir et la chapelle, dédiée à Notre-Dame, se trouvaient en Anjou, une partie du couvent et de la première cour, le jardin et les étangs en dépendant, étaient en Bretagne.

Le prieuré de la Primaudière est typique de l’architecture grandmontaine. Une chapelle à nef unique et chœur est orientée d’ouest en est. Elle possède deux entrées: au nord, la porte des fidèles, au sud, la porte des moines. Celle-ci ouvrait sur une cour entourée d’un cloître.

La porte des fidèles est la plus travaillée, possédant deux archivoltes ogivales séparées par des moulures rondes reposant sur des colonnettes à chapiteaux. Cette porte est entièrement travaillée en grès roussard, qui orne par ailleurs toutes les parties nobles de la chapelle (fenêtre ouest, contreforts du chevet, armoire liturgique, autel).

Etang de la Blisière

A la lisière nord de la forêt de Juigné, l’étang de la Blisière, plan d’eau artificiel de soixante hectares, aménagé en 1677 pour alimenter en énergie un haut fourneau à fer, est aujourd’hui un site privé interdit au public.

En contrebas de la digue subsistent les vestiges du Haut-fourneau, qui a été béni le 1er octobre 1678.

Mais en quelle année sa fermeture a été effective : 1749, 1831, 1883 ?

Le Haut fourneau de la Blisière a fermé en 1749.

Autour de l’étang, la faune et la flore sont remarquables.

Cette ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique) est un ensemble formé de deux principaux étangs (la Blisière et le Haut Breil) avec des ceintures de végétations périphériques (grèves à litorelles, roselières, cariçaies, zones tourbeuses, landes, etc) et une zone forestière attenante.

Intérêt floristique : Ces deux étangs abritent une flore particulièrement intéressante, dont plusieurs espèces végétales rares, certaines protégées sur le plan régional ou national. Belles étendues de chênaies-hêtraies aux abords des étangs abritant une flore originale.

Intérêt avifaunistique : L’étang de la Blisière est principalement utilisé comme site d’accueil pour l’avifaune hivernante de la région en relation avec les autres étangs du secteur (étang de Tressé, du Fourneau, etc)

Forêt de Juigné

La forêt a fait la richesse de la région de Châteaubriant. Au XVIIe siècle, la moitié des 15000 ha de bois « épais et garnis » appartient au Prince de Condé.

Auparavant utilisé pour le chauffage, la construction des maisons et la fabrication des fûts. , le bois est exploité également, à partir du XVIIe siècle pour alimenter les forges en charbon de bois.

Aujourd’hui le Pays de Châteaubriant comporte encore quelques belles forêts , notamment celles de Juigné, Javardan et Domnaiche. Classez-celles-ci selon leur superficie

La forêt de Juigné, avec 2 114 hectares, est la plus étendue du Pays de Châteaubriant.

Ensuite viennent pour cet exemple les forêts de Domnaiche, 750 hectares et Javardan avec seulement 375 hectares

Sur Juigné, l’ensemble est constitué d’une forêt mixte de feuillus et de conifères exploité en taillis sous futaie, avec divers types de landes et plusieurs étangs de superficie variable .

Le site a été un terrain de chasse pour les propriétaires successifs et jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, des charbonniers vivaient de la production de charbon de bois dans la forêt.

C’est une forêt peu exploitée présentant une intéressante diversité de végétations et de belles futaies accompagnées d’une riche flore en sous bois .

Elle permet la reproduction d’un amphibien désormais rarissime en Loire-Atlantique, la Grenouille rousse (Rana temporaria).

Monument de Bout de Forêt

Le monument du Bout de Forêt, surmonté d’ une croix de Lorraine, commémore les événements tragiques du 21 juillet 1944, date à laquelle plusieurs patriotes furent fusillés par les Allemands.

Eté 1944. Le maquis de Saffré vient d’être attaqué. D’autres jeunes résistent dans la forêt de Juigné. Mais des miliciens français font croire qu’ils sont à la recherche d’un abri et en profitent pour obtenir, auprès des villageois, des informations sur les maquisards.

Le 21 juillet 1944, quatre miliciens français mènent une expédition punitive, aidés par une quarantaine de soldats allemands.

Combien de résistants tombèrent sous leurs balles : 2,  4,   6 ?

Six résistants ont perdu la vie ce jour du 21 juillet 1944

Georges Burban et Maurice Cratien sont exécutés à la Chopinière (à Soudan). Les nazis fusillent Pierre Piétin aux Mortiers.

Leur expédition prend fin à Bout-de-Forêt. Ils assassinent alors Pierre Avoué, albert Gauthier et Pierre Marsollier.

C’est à cet endroit qu’est aujourd’hui édifié le monument aux morts et leurs noms sont gravés dans la pierre du mémorial

Aussi, pour que la mémoire reste intacte et le souvenir se transmette de génération en génération, les enfants, petits enfants et arrières petits enfants des familles de victimes se recueillent chaque année sur les tombes.

Leurs morts ont été enterrés sur le lieu même de leur exécution, à Bout de Forêt en Juigné et à la Chopinière à Soudan …

Ce mémorial a été édifié en l’honneur des résistants qui tombèrent le 21 juillet 1944, quinze jours avant la Libération de la région, sous les balles de miliciens français et de nazis allemands, fous de rage dans la perspective de la défaite.

Le Don (rivière), Chapelle Ste Anne (St Julien-de-Vouvantes), Eglise St Julien, Fontaines guérissantes, Etang « Au delà de l’eau ».

Le Don (rivière)

Le nom de Petit-Auverné vient du celte ar vernes :« pays des aulnes ». (58)

En 1793, trois ans après sa création, le Grand-Auverné se scinde en deux communes et la plus à l’est constitue Le Petit-Auverné. (58)

Cette commune présente de jolis paysages de vallée au fil de la rivière du Don. (102)

Celle-ci est un affluent de la Vilaine en rive gauche et traverse d’est en ouest le nord de la Loire-Atlantique sur une distance de :  (58)

69 km 91 km 119 km ?

Le Don prend sa source en Anjou dans la commune de Saint-Michel-et-Chanveaux dans le Maine-et-Loire et se jette, après avoir parcouru 119 km, dans la Vilaine à Massérac à la limite entre la Loire-Atlantique et l’Ille-et-Vilaine. (58)

La rivière coule vers l’ouest en traversant le bourg de Saint-Julien-de-Vouvantes, le Petit-Auverné où il reçoit les eaux du Petit-Don. Les deux rivières unies traversent Moisdon-la-Rivière, puis les bourgs d’Issé, de Treffieux et de Jans, où il trouve la rivière nommée Cône. Elle continue vers Marsac-sur-Don, Guémené-Penfao, puis Massérac. (58)

Le Domaine des Êtres, site naturel avec ses rochers et la rivière le Don, est un beau site naturel et très agréable? (65)

Pour accéder au domaine, sur la route de Moisdon la Rivière, prendre la route de Violette. Au lieu-dit Le Cormier, s’engager sur la route des Epinards et à 20 mètres, prendre à gauche le chemin de remembrement. (102)

Chapelle Ste Anne (St Julien-de-Vouvantes)

La chapelle Ste Anne, située dans le cimetière de la commune, est le second édifice religieux de St Julien-de-Vouvantes. Elle fut couverte d’une charpente provenant de l’ancien hôpital.

Elle possède de nombreux objets classés et notamment un retable en bois peint du XVIIIe siècle provenant de l’ancienne église paroissiale et décoré de statues représentant St Pierre, St René et l’éducation de la vierge.

La chapelle fut rénovée à plusieurs reprises au XIXe siècle et notamment en 1850, 1876 et 1885, mais de quel siècle date sa construction originelle : XVIe XVIIe ou XVIIIe siècle?

La Chapelle Sainte-Anne a été construite en 1641, elle abrite dans son clocheton, une cloche datée de 1636.

La charpente utilisée pour la construction de cette chapelle provient de l’ancien hôpital. Cette chapelle fut rénovée en 1996. Elle est ouverte au public.

Le retable (XVII-XVIIIème siècle) est celui de l’autel du Rosaire et provient de l’ancienne église.

Cette chapelle renferme plusieurs statues : celle de saint Pierre, celle de saint René et celle de l’éducation de la Vierge (au-dessus du retable).

On y trouve aussi la pierre tombale (1708) du recteur François Thomas de Vouvantes, décédé le 16 septembre 1708 (initialement inhumé dans le cimetière).

Enfin, c’est en 1885, lors de la démolition de la vieille église, que le retable en bois de l’autel du Rosaire avec son tableau fut transporté et heureusement adapté à l’autel de la chapelle Sainte-Anne par les soins du curé M. Louis Riot.

Eglise St Julien

La paroisse est une fondation monacale. (1)C’est au XIe siècle qu’est fondée une chapelle in loco deserto voantis sous le vocable de st Julien martyr. (1)

St Julien de Vouvantes est un lieu de pèlerinage dont l’histoire est étroitement liée à celle de Brioude où étaient conservés dans une chapelle les restes de St Julien, guerrier décapité pour sa foi lors des persécutions de la fin du IIIe siècle. (1)

Très fréquenté, notamment par les bas Bretons, celui-ci devint très réputé. (1)

Combien de pèlerins accueillait-il ?

2000 5000 10000

Chaque année, le 28 août, jusqu’à 10 000 à 15 000 fidèles étaient accueillis par le clergé du bourg. (1)

L’église actuelle  est le plus vaste édifice religieux de Loire-Atlantique, après la cathédrale de Nantes. (4)

D’architecture néogothique, elle fut construite à partir de 1886, à l’emplacement d’une église des XIVe et  XVe siècle dont quelques vestiges sont dans la crypte, parmi lesquels figurait une chaîne de forçat qui fut arrachée miraculeusement au condamné en 1650. (16) (12)

Terminée en 1889, elle frappe par ses dimensions imposantes, l’importance de ce chantier et les dépenses qui en résultèrent empêchèrent toutefois la construction du clocher. (1)

Trois belle verrières décorent cette église qui possède également plusieurs statues de pierre et notamment Ste Anne et la vierge (XIVe), et St Benoît (XVe). (1) (11)

Fontaines guérissantes

Le village de St Julien-de-Vouvantes vit longtemps le passage des pèlerins venant honorer St Julien et se rassemblant au pied des trois fontaines dites miraculeuses, visibles à quelques centaines de mètres de l’église. (16)

On rapporte de nombreux miracles obtenus par l’intercession du saint, et notamment en 1370 la guérison du dauphin de France Charles VI .(50)

La première chapelle fut édifiée sous le vocable de Saint-Julien de Brioude en 1054. (84)

Mais Brioude se trouvait-il en Auvergne ?

Oui Non

St Julien de Vouvantes est un lieu de pèlerinage dont l’histoire est étroitement liée à celle de Brioude, où étaient conservés dans une chapelle les restes de St Julien, guerrier décapité pour sa foi lors des persécutions de la fin du IIIe siècle. (1)

Cette chapelle deviendra la basilique St Julien de Brioude, un des fleurons de l’art roman en Auvergne. (85)

Les fontaines miraculeuses de St Julien de Vouvantes avaient également une grande réputation thérapeutique. (21)

La plus importante, celle de Saint-Julien, est surmontée d’un porche de l’ancienne église.

(84) (11)

Elle était réputée guérir des fièvres, dépurative, diurétique et digestive .(21)

La seconde étaient conseillée pour les maladies des yeux, et la troisième, pour soigner les maladies de la peau , en particulier la gale. (84)

Etang « Au delà de l’eau »

L’Etang Au-delà l’Eau est apprécié des promeneurs et des pécheurs. On y trouve une aire de pique-nique composée de tables et bancs en bois.

Cet étang fait partie des milieux variés où l’on peut pratiquer la pêche amateur en eau douce (Fleuve, rivières, étangs, réseaux de canaux, de marais etc.) en Loire-atlantique.

La pêche agréée est praticable sur de nombreux plans d’eau dont les trois suivants :

Plan d’eau du Chêne au Borgne (Château-briant), Etang « Au-delà de l’Eau » (St Julien de Vouvantes), Etang de Choisel (Château-briant).

Classer les par ordre de superficie

Le plan d’eau « Au-delà de l’eau » s’étend sur une superficie de 1,77 hectares sur la commune de St Julien-de-Vouvantes, celui de Choisel sur 6 hectares à Châteaubriant et le dernier, le plan d’eau du Chêne au Borgne sur une superficie de 14 hectares sur la même commune de Châteaubriant.

Une demande de subvention a été faite en 2012 auprès de la Communauté de Communes du Castelbriantais pour permettre l’aménagement d’un chemin piétonnier autour de l’étang « Au-delà l’eau » ainsi que des sanitaires publics près de l’aire de pique-nique.

Parmi les poissons dominants dans cet étang, on peut citer les brochets, les gardons, les sandres et les carpes.