Abbaretz Architecture

Abbaretz Architecture

Abbaretz 14 4 Manoir de Villeneuve

Le manoir de Villeneuve (XVIème siècle) possédait jadis une chapelle privée et deux moulins à vent : celui de Grand-Lande en Abbaretz et celui de Jahan en Puceul.

Pierre François du Matz est le dernier seigneur de Villeneuve.

Les de Berthou-Barrin de La Galissonnière, héritiers, vendent le domaine à la famille Marion.

C’est en ce manoir à Tourelles et grand porche d’entrée que se déroule un drame en 1832 : des chouans attaquent le propriétaire d’alors, le citoyen Marion, sympathisant des idées républicaines, qui meurt tué d’un coup de feu.

Abbaretz 15 5 Manoir de la Jahotière

La maison de maître est constituée de l’ancien corps de logis rectangulaire avec toit à croupes, flanqué de part et d’autre d’une tourelle demi-hors-oeuvre, construit dans la seconde moitié du XVIe siècle ou dans la 1ère moitié du XVII siècle.

Ce bâtiment a été agrandi, probablement vers 1845, suivant un parti architectural différent de celui des communs et de la forge dont la construction est antérieure.

Le Manoir de la Jahotière, ancienne demeure de maîtres de forge est indissociable du souvenir du comte Jouffroy d’Abbans.

Abbaretz 14 6 Château de Beautraye

L’ancien manoir de la Beautraye était la propriété, jadis, de la famille de La Roche-Saint-André, famille d’officiers de marine. Cette famille s’est unie ensuite aux Leborgne, membres de la Chambre des Comptes. En 1750, l’acquéreur est Louis Hochedé de La Pinsonnais.

Peu après, on trouve : Louis Lafond (négociant à Nantes), époux de Mathurine Bruère. Jean Baptiste Lafond, fils des précédents, maire de Châteaubriant, maria sa fille aînée à Joseph Guillotin de Corson.

A la fin du XIXème siècle, on y ajouta le nouveau logis et une chapelle, bénite par le chanoine Guillotin de Corson.

Abbaretz 1 14 7 La Vieille Cure

Avec son vieux porche en plein cintre, ses portes gothiques et ses fenêtres d’étage à meneaux en schiste travaillé, cette demeure est un des exemples caractéristiques de l’architecture médiévale civile du canton.

Elle abrite au XVIe siècle les recteurs Jean Barbe, Julien Piace et les frères Guillaume et Bertrand de Listré, qui l’aménagent et sont à l’origine du bâtiment actuel.

Au sommet du portail cintré est gravé sur le schiste « un croissant accompagné en chef de 2 bottines et en pointe d’une houssette » (armoiries du recteur de Listré).

Abbaretz 1 14 8 Logis de Bourg (La Barre)

Demeure, à l’origine, des XVe siècle ou XVIe siècle, située à l’angle du principal carrefour dont subsistent les fenêtres à meneaux et la tourelle octogonale.

Elle fut vassale de la seigneurie de la Rivière.

La demeure a appartenu à la famille Boutard, vieille famille bourgeoise et cultivée, alliée aux Heureux, maîtres de Poste à Nozay, et aux Athénas, riches bourgeois nantais. En 1789, M. Boutard, avocat, est l’un des tous premiers membres de la toute jeune municipalité.

Le propriétaire de la Barre était sujet à l’un des droits féodaux dénoncés par Abbaretz dans son Cahier de Doléances.

Abbaretz 14 29 Domaine de la Rivière

Propriété des seigneurs de Châteaubriant, cette seigneurie passe en 1438 entre les mains de Charles de Montfort puis de la famille Montmorency.

Ces Montmorency, officiers dans les armées du roi, sont seigneurs de La Rivière, de Montjonnet et de la Touche.

Ils s’allieront aux de Cornulier, de Carcado et de Molac. Le domaine est cédé plus tard au sieur Richard, lieutenant du présidial de Nantes (à la fin de l’Ancien Régime). Cette ancienne châtellenie comportait jadis plusieurs métairies, un étang, un bois, une fuie et une chapelle privée