Pays de Guémené Patrimoine

Bibliographie du Patrimoine de la région de Guémené-Penfao.

Bibliographie par thèmes :

Patrimoine religieux

Châteaux, Manoirs

Industrie, Communications

Patrimoine de Pays, Commémorations

Environnement, Sites Naturels

Patrimoine religieux

Chapelle du Grand-Pont-Veix                 Conquereuil                Patrimoine religieux

la chapelle (XVème siècle) du Grand-Pont-Veix ou Pontveix. Elle dépendait jadis du domaine du Gran-Pont-Veix et avait été construite par les aïeux de Maximilien de La Chênaie, au retour de la septième croisade avec Saint Louis. En 1777, est célébré le mariage de demoiselle Jeanne Urvoy des Brosses avec Mathurin Cosnuel de La Meslais, sénéchal de plusieurs juridictions (signent les Poullains, Dutertre et Hardy parents) ;

http://www.infobretagne.com/conquereuil.htm

Le domaine du Grand Pont-Veix

C’est en traversant le gué gaulois, au niveau de l’ancien moulin à eau, que l’on arrive au domaine du grand PontVeix. Dès le moyen âge, un château occupe le site et le domaine devient une étape d’accueil sur la route de Rennes à Nantes. Derrière l’actuel château, on peut admirer l’hôtellerie. Elle date du Xve siècle et permettait aux voyageurs et aux pèlerins de s’abriter et de se restaurer. Ils entendaient la messe à l’extérieur de la chapelle Sainte-Marguerite (XVesiècle). Par une ouverture pratiquée au niveau de l’autel, les lépreux trouvaient les hosties qui leur étaient destinées.

Si le four à pain, attenant à l’hôtellerie, fournissait à la fois les châtelains et les habitants du village, l’usage du colombier (XVIIIe siècle) était réservé au seigneur.

Le carnet de route de la fée Joyance – La voie romaine.

http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf

Les vieux bâtiments du château de Pont Veix, datent du temps de Anne de Bretagne (XVème). Au XVIIIème, un château moderne fut érigé, tout en conservant l’hostellerie, la chapelle, la fuie et la vieille avenue. Ce château se trouvait à mi-chemin entre Nantes et Rennes, près de l’ancienne voie romaine et était donc un lieu d’arrêt privilégié au Moyen-Age.

Type d’Edifice: Chapelle Nom de l’Edifice : de Pontveix Siécle de l’édifice: Xvème Forme du clocher : clocher-mur Clocher en péril : non

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t89-Conquereuil-44290.htm

Sur le site du Grand Pont-Veix, à proximité du gué sur le Don aménagé dès avant la conquête romaine, s’élève une chapelle, bâtie en schiste ardoisier et surmontée d’un lanternon. Cette construction dépendait autrefois du domaine du Grand Pont-Veix où existait autrefois un important château, aujourd’hui disparu.

Les habitants de ce dernier, ainsi que ceux du village, pouvaient seuls entrer dans ce modeste sanctuaire; serviteurs, voyageurs ou pèlerins en route pour St Jacques de Compostelle suivaient , quant à eux, les offices depuis l’extérieur. On a retrouvé sur ce site une petite cloche servant à annoncer l’approche des lépreux. Afin de diminuer les risques de contagion, ceux-ci, lorsqu’ils désiraient communier, prenaient les hosties que le curé avait placé dans une petite ouverture, ménagée dans le mur, à proximité de l’autel.

Bretagne-Loire-Atlantique  Gal’Art éditions 1999 p 162

Les croisades sont des pèlerinages armés prêchés par le pape en vue de conquérir ou de défendre les lieux saints.

Les huit croisades qui eurent lieu entre 1095 et 1270 ont eu une grande répercussion sur la société européenne et en particulier sur la France.

Elles étaient un facteur d’ordre et de paix intérieure en détournant vers l’extérieur la turbulence guerrière, mais elles contribuèrent également à développer les échanges entre l’Orient et l’Occident. 1248 – 1254 Septième croisade

http://soutien67.free.fr/histoire/pages/moyen_age/croisades.htm

La septième croisade est la première des deux croisades entreprises sous la direction du roi Louis IX de France (appelé plus tard « Saint Louis »). Décidée par le roi en 1244, elle quitte le royaume de France en 1248 et aborde l’Égypte en 1249. Vaincue par les maladies, l’armée ne retrouve sa liberté qu’en 1250, et le roi de France passe les quatre années suivantes à mettre le royaume de Jérusalem en état de se défendre contre les Mamelouks. …. le roi Louis IX de France, gravement malade à Pontoise, en décembre 1244, fait le vœu de partir en croisade s’il guérit4. Contrairement aux précédentes croisades, cette septième croisade est exclusivement composée de nobles de royaume de France. D’ailleurs cette entreprise n’est pas vue d’un bon œil par d’autres membres de la chrétienté : l’islamophile Frédric II envoie une ambassade secrète pour avertir le sultan d’Égypte, et la république de Venise, important partenaire commercial de l’Égypte, craint qu’un débarquement n’entraîne la rupture des contrats commerciaux5. Blanche de Castille, à qui Louis IX avait confié le royaume avant de partir en croisade, meurt le 27 novembre 1252. Le roi ne peut différer son départ, car son royaume se retrouve sans régence, et il embarque de Saint-Jean-d’Acre le 24 avril 1254. Il laisse derrière lui Geoffroy de Sargines, qui est nommé sénéchal du royaume, assisté d’une centaine de chevaliers et d’une centaine de sergents27..

De retour en France, il se préoccupe du sort des chevaliers blessés, en particulier des aveugles, pour qui il fonde, à Paris, un hôpital spécialisé : l’hôpital des Quinze-Vingt http://fr.wikipedia.org/wiki/Septi%C3%A8me_croisade

En 1248, la Terre Sainte est reprise par les infidèles : le sultan d’Egypte a repris Jérusalem qui avait été restituée aux occidentaux suite aux négociations de la 6ème croisade, et a massacré l’armée franque. Louis IX entreprend donc une expédition au cœur de l’Egypte afin d’attaquer les sarrasins au cœur de leur puissance, espérant forcer le sultan à céder Jérusalem. Cependant l’ardeur religieuse est moindre, Louis IX est obligé de forcer un certain nombre de ses proches à prendre la croix avec lui.  Le roi embarque à Aigues-Mortes, un port royal en construction qui permettra à la France d’avoir un débouché sur la Méditerranée. Après une escale à Chypre, les croisés s’emparent de la ville de Damiette, puis se prépara à marcher sur Le Caire où résidait le sultan. Elle ne parvient pas à son but, car elle fut assaillie en route par les sarrasins et taillée en pièces à Mansourah. Le frère du roi, Robert d’Artois est tué avec bon nombre de ses chevaliers, le roi et le reste de l’armée furent faits prisonniers. Après négociation, Louis IX est libéré contre une énorme rançon de 400 000 livres (payée partiellement par les Templiers). Saint Louis passa encore quatre années en Terre sainte, aidant les principautés franques à réorganiser leur système de défense. Les renforts sur lesquels il comptait ne venant pas, il finit par rentrer en France, en 1254. C’est également la mort de sa mère, Blanche de Castille, qui assurait la régence, qui va déciderLouis à rentrer après six années d’absence. …Au milieu du XIIIe siècle, la France de Blanche de Castille et de Louis IX jouissait d’une incontestable prospérité. Les ressources de son agriculture lui permettaient d’ignorer la famine.

http://www.histoire-france.net/moyen/saint-louis.html

Chapelle St Georges               Guémené-Penfao                    Patrimoine religieux

Autrefois, existait le prieuré bénédictin de Penfao qui comprenait les villages de Mézillac, Ligançon, Saint-Georges, Le Pont Bernard, Le Verger, Breizbihan, Claye, Trineuc et Guénouvry ; ce prieuré dépendait de l’abbaye de Paimpont et constituait en quelque sorte une annexe de la vieille paroisse de Guémené (à cette époque-là, Guémené et Penfao étaient deux paroisses séparées).

La chapelle du prieuré était dédiée à Saint-Georges et servait à la fois de chapelle priorale et de chapelle frairienne ; près d’elle, se trouvait le cimetière des bénédictins et de la frairie. Ce n’est qu’en 1846, lors de la création de la paroisse de Guénouvry, que disparut la vieille et importante frairie de Penfao.

Malgré tout, pendant la Guerre 14-18, des messes furent célébrées dans la chapelle Saint-Georges qui semble dater du XVè siècle.

Cette chapelle fut également utilisée jusqu’au début des années 60 pour les rogations. Tableau Saint Georges (GUENOUVRY)

Il est à noter que le tableau de « Saint Georges terrassant le Dragon » – qui était fixé au dessus de l’autel. a fait l’objet d’une restauration.

http://www.mairie-guemene-penfao.fr/patrimoine.aspx

édifice / site Chapelle priorale et frairiale Saint-Georges de Penfao époque de construction 2e moitié 17e siècle

historique Exemple rare, en Loire-Atlantique, d’édifice cultuel rural, datant de la seconde moitié du 17e siècle.

protection MH 2004/02/23 : inscrit MH La chapelle en totalité (cad. WD 109) : inscription par arrêté du 23 février 2004

intérêt de l’oeuvre Objets mobiliers protégés. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?

item : Chapelle priorale et frairiale Saint-Georges de Penfao

Périodes de construction : 2 différentes époques marquent l’histoire du lieu. 17e siècle 2e moitié 17e siècle

Date de protection : 2004/02/23 : inscrit MH

http://patrimoine-de-france.com/loire-atlantique/guemene-penfao/chapelle-priorale-et-frairiale-saint-georges-de-penfao-1.php

La chapelle du prieuré de Penfao (détruit avant 1940) relevant de l’abbaye augustine N-D de Paimpont , « Saint-Georges » est un exemple, rare en Loire-Atlantique, d’édifice cultuel rural (seconde moitié du XVIIs. pour l’essentiel). « Négligée » des restaurateurs des XIX et XX s en raison de la reconstruction de l’église voisine de Guénouvry en 1846

DESCRIPTION: Plan très simple: rectangle (16m par 8m ?), orienté, avec choeur à trois pans latéralement percé d’une baie en plein cintre à larges ébrasements intérieurs. Toiture à croupes d’où s’élève une chambre de cloches en charpente protégée d’ardoises. Le portail principal ouvre à l’ouest sur le chemin de Bruc; une porte étroite sur le flanc Sud à la jonction du choeur donne sur la parcelle (en prairie aujourd’hui) de l’ancien cimetière (prioral puis frairial). La nef est éclairée par deux baies percées symétriquement dans l’axe des deux murs goutterots. Les maçonneries, enduites sont de moellons de grès et schistes locaux, les encadrements de baies , de pierres de schiste bleu de Nozay de grande taille. Charpente à quatre fermes puissantes et deux niveaux de pannes. Intérieur plafonné de planches brutes (pas d’indices de lambris de voûte) ; sol dallé de schiste, rectangles de grande taille; murs intérieurs crépis sans décors hormis peut-être des faux appareils (tracés blancs sur fond bleu nuit) dans les ébrasements des baies. Le retable du fond de choeur, à panneaux de bois moulurés XVIII portant la toile peinte de Saint Georges terrassant le dragon , le devant d’autel et les deux meubles bas latéraux, un petit placard encastré au-dessous de la baie N-E, la clôture de choeur à balustres plats, les colorations bleues rehaussées de liserés clairs, les bancs des fidèles (1), les vitraux à verres blancs donnent à cette chapelle une homogénéité et une authenticité désormais exceptionnelle en Loire-Atlantique. (J-P G 10-9-03)

http://www.guide-tourisme-france.com/VISITER/chapelle-saint-georges–guemene-penfao-15705.htm

Il s’agit d’une chapelle « frairiale » et « priorale » :

Frairiale : les habitants des villages environnants formaient une des frairies de la paroisse de Guémené-Penfao (précisément, la frairie de Penfao, comprenant les villages de Mézillac, Ligançon, Saint-Georges, du Pont Bernard, du Verger, de Claie, Trineuc et Guénouvry). Ils pouvaient se marier dans la chapelle, s’y faire enterrer et y commettre diverses cérémonies et dévotions.

Priorale : Un prieuré bénédictin (c’est-à-dire un monastère) était attenant à la chapelle, quelque part je ne sais pas où. Ce prieuré dépendait de l’abbaye de Paimpont. Près de la chapelle se trouvait le cimetière des moines du prieuré.

un touchant petit tabernacle d’un bleu pâle usé par le temps où se détache un calice doré et frêle. Au-dessus de l’autel, l’emplacement béant d’un décor (un tableau de St-Georges paraît-il, parti en restauration, paraît-il, sans grand espoir de retour probablement…). A côté, un minable panneau où l’on a collé une sorte d’article de journal agrandi, racontant la chapelle. http://lahyonnais.blogspot.fr/2012/07/chef-doeuvre-en-peril.html

Autrefois, existait le prieuré bénédictin de Penfao qui comprenait les villages de Mézillac, Ligançon, Saint-Georges, Le Pont Bernard, Le Verger, Breizbihan, Claye, Trineuc et Guénouvry ; ce prieuré dépendait de l’abbaye de Paimpont et constituait en quelque sorte une annexe de la vieille paroisse de Guémené (à cette époque-là, Guémené et Penfao étaient deux paroisses séparées). La chapelle du prieuré était dédiée à Saint-Georges et servait à la fois de chapelle priorale et de chapelle frairienne ; près d’elle, se trouvait le cimetière des bénédictins et de la frairie. Ce n’est qu’en 1846, lors de la création de la paroisse de Guénouvry, que disparut la vieille et importante frairie de Penfao. Malgré tout, pendant la Guerre 14-18, des messes furent célébrées dans la chapelle Saint-Georges qui semble dater du XVè siècle. Cette chapelle fut également utilisée jusqu’au début des années 60 pour les rogations.

http://www.panoramio.com/photo/62141911

Chapelle des Lieux-Saints                Guémené-Penfao (Guénouvry)              Patrimoine religieux

Au nord, sur la commune de Guémené-Penfao, on s’arrêtera enfin à la Chapelle-des-Lieux-Saints, située entre Marsac/Don et le village de Guénouvry.

Edifiée à l’emplacement d’une ancienne léproserie, elle surplombe la vallée du Don. Sur le mur sud, deux grandes fresques sont consacrées à Anne de Bretagne et à la légende qui habite le lieu. On raconte qu’un vieillard, retiré dans une grotte, invita la duchesse à lui rendre visite alors qu’elle séjournait au château de Pont-Veix sur l’autre rive. Désirant dédier sa grotte à Ste Anne, la duchesse lui donna l’argent nécessaire à la construction de la Chapelle qui, depuis lors, rassemble les pèlerins tous les ans, le quatrième dimanche de juillet.

Guide Siloë Loire-Atlantique 2002 p 196-197.

A la fin du XVème siècle, le coteau de Lessaints fut le refuge d’un pieux vieillard, vivant solitaire, en la seule compagnie d’une biche apprivoisée.

C’est vers 1480 qu’il était venu se fixer là, n’apportant pour tout bagage que de vieilles hardes, plusieurs manuscrits rédigés et illustrés par lui-même et par les moines de Saint-Sauveur de Redon, puis surtout un coffret de bois magnifiquement ouvragé qu’il cacha dans la ténébreuse caverne de son ermitage.

Chaque matin, il montait à la chapelle et il faisait de longues oraisons, les bras en croix, sans se soucier de ceux qui passaient.

Sur ces entrefaites, Anne de Bretagne fut invitée à Pontveix en Conquereuil par le Seigneur Maxi­milien de La Chenaie. à l’occasion d’une chasse ducale dans la forêt du Gâvre. A la fin du repas que Maximilien offrit à ses invités, le Solitaire vint demander audience à la Duchesse.

L’après-midi. Anne de Bretagne monta à la chapelle, précédée de la biche de l’ermite qui servait de guide et d’introductrice.

Le Solitaire s’avança porteur de sa précieuse cassette qui contenait des rubis et des émeraudes, des trésors remportés d’Orient par les ancêtres du moine.

Emportez ces joyaux, ma souveraine, dit le vieillard, ce sera pour achever votre cathédrale de Nantes.

La duchesse émerveillée lui promit, qu’en échange, elle lui ferait construire une belle demeure.

Non, répondit le Solitaire, je ne demande qu’une chose, c’est de faire en sorte que les landes qui entourent la chapelle y restent attenantes et n’en puissent être distraites, ni modifiées pour conserver intact le paysage à travers les siècles.

Anne de Bretagne promit et l’ermite, suivi de sa biche, s’en retourna à sa caverne, tout heureux d’avoir rendu service à son pays d’adoption.

En la commune de Conquereuil (canton de Guémené-Penfao, arrondissement de Saint-Nazaire), près du château de Pont-Veix, au bord même de l’ancienne voie romaine conduisant de Blain vers la Vilaine, il existe une chapelle placée sous le vocable de Sainte Anne, mais nommée autrefois chapelle des Sept-Saints, autrement (par corruption) de Lessaint (les Saints).

On voyait autrefois dans la chapelle sept statuettes en bois, très anciennes, occupant sept niches distinctes représentant sept saints avec leurs attributs ; mais les noms de ces saints étaient perdus, il y a près d’un demi­ siècle.

A cette époque, vers 1852, la chapelle fut reconstruite avec le goût qui préside d’ordinaire à ces réfections, les sept niches furent supprimées. Il y a vingt ans les statuettes furent offertes à un brocanteur qui n’en voulut pas ; six d’entre elles furent remisées au grenier de la chapelle neuve ; la septième, moins vermoulue que les autres, fut placée dans la choeur de la chapelle où elle figure encore sous le nom de saint Méen.

Reste donc le panonceau « officiel » situé dans la chapelle, qui met l’accent sur d’autres aspects historiques.

Le site des Lieux Saints (sic) est un lieu de fréquentation très ancien, dont l’origine n’est pas réellement connue.

Il fut, dans les temps anciens, une frairie, regroupant les villages autour : le Tahun, Les Rivières, la Holtais, la Billiais…

Le site lui-même se serait développé à partir des années 900, par l’action des moines du prieuré de Redon. Ils fondèrent là une léproserie, comprenant un village, avec ses habitations, son cimetière, et son lieu de culte.

Cette chapelle, comme tout lieu de culte de maladrerie (léproserie), est dédié à Sainte Anne.

On ne sait comment ce site a évolué au fil des siècles. Simplement l’on sait qu’en 1835, on recensait ici 6 maisons, situées près de la carrière, et un cimetière. Entre 1963 et 1968, au moment du remembrement, les quelques vestiges ont été définitivement détruits.

http://lahyonnais.blogspot.fr/2012/10/la-chapelle-des-lieussaints.html

Cette chapelle se trouve sur le territoire de la section de Guénouvry au-dessus de l’ancienne voie romaine de Guéméné à Blain. Un oppidum gaulois se trouvait sur la colline dans les anciens temps, et était entouré de talus. Il a sans doute été détruit pendant la conquête romaine ou après.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t126-Guemene-Penfao-44290.htm

Eglise St Martin           Marsac/Don                   Patrimoine religieux

Eglise St Martin (1874-1931)        Architecte : M. Boismen          (Pierre)               Une première église est construite à Marsac au XIe siècle par les moines bénédictins du prieuré. Elle est consacrée, tout comme l’abbaye à St Martin de Tours qui, selon la légende locale, serait passé dans le village en 390. Mais l’église, quoique agrandie en 1694, ne suffit bientôt plus à contenir la masse des fidèles-Marsac compte au XIXe siècle 1700 habitants. Elle est donc démolie et remplacée par l’église St Martin, dédiée à l’ancien évêque d’Autun, qui reprend la dénomination d’une antique chapelle, en ruine à l’époque, établie dans un vallon à une centaine de mètres du village, à l’emplacement du bourg primitif de Marsac. La nouvelle église surprend par ses dimensions. Une forte émulation existait entre les différentes paroisses du diocèse. C’était à qui posséderait la plus haute et la plus majestueuse église. L’édifice est bâti suivant le style néogothique à arcs brisés. Les murs sont soutenus par des piliers cylindriques reposant sur des socles en granit, prolongés de jambages et rythmés de chapiteaux sculptés? La première pierre du sanctuaire est bénie le 6 décembre 1874, l’église est consacrée le 18 décembre 1877, mais le clocher ajouté seulement en 1931.

Flohic 1999 p407.

Vierge à l’Enfant (XVIe siècle) Bois Eglise St Martin Cette statue figurait probablement dans l’ancien sanctuaire du prieuré St Martin. Sa facture aux draperies soulignées est caractéristique de la Renaissance, tout comme le léger déhanchement de la Vierge et l’animation du groupe produit par le jeu des gestes et des postures, fuyant l’hiératisme en vigueur au Moyen-Age.

Flohic 1999 p407.

Angelot (XVIe siècle) Pierre Eglise St Martin Deux angelots ornent de part et d’autre le retable du maître-autel. Ils sont tous deux de facture classique, les traits épurés et longiligne, les yeux clos, dans une attitude de piété manifeste.

Flohic 1999 p407.

Autel (XIXe siècle) Albâtre Eglise St Martin Le bas-relief en albâtre de l’autel représente les pères évangélistes avec leurs manuscrits. L’albâtre, variété de Gypse, se caractérise par sa blancheur immaculée. IL est plus souvent utilisé pour sculpter les petits objets.

Flohic 1999 p407.

Historique:  … En 888 Alain le Grand, roi de Bretagne, fonde un prieuré à Marsac et en fait don en même temps que celui de Massérac à l’abbaye bénédictine de St Sauveur, sise à Redon …

Flohic 1999 p405.

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MARSAC-SUR-DON

Marsac-sur-Don vient de l’anthroponyme latin Marcius. Don est le nom du cours d’eau.

L’origine du village remonte vers le III-XIVème siècle avant Jésus-Christ. Lors de la conquête romaine en l’an 58 avant Jésus-Christ, le hameau devient le siège du fundus de Marcius, influent préfet romain.

Une chapelle primitive dédiée à saint Léger, évêque d’Autun au VIIème siècle, aurait été édifiée au centre de l’ancien bourg. En 888, Alain le Grand, roi de Bretagne, fonde un prieuré à Marsac et le donne, en même temps que celui de Massérac, à l’abbaye Saint-Sauveur de Redon.

L’histoire fait mention de Marsac en 1064, où l’évêque de Nantes, Quiriac ou Quiriace, cède à l’abbé Almodius son droit de sacrilège. A l’époque féodale, les juridictions étaient celles du Prieuré, du Plessix et de la Herbretais.

PATRIMOINE de MARSAC-SUR-DON

l’église Saint-Martin (1874-1931), œuvre de l’architecte M. Boismen. Cette église est aussi dédiée à Saint-Léger. Une première église est édifiée à Marsac-sur-Don au XIème siècle par les moines du prieuré. L’église actuelle est consacrée à Saint Martin, qui serait passé, dit-on, dans le village en 390. L’église est agrandie en 1694 puis démolie et reconstruite. La première pierre de la nouvelle église est bénie le 6 décembre 1874. La nouvelle église est consacrée le 18 décembre 1877. L’autel date du XIXème siècle. Le presbytère est reconstruit par l’abbé Perchais et son vicaire Alexis Rigault en 1787. Les paroissiens de Marsac-sur-Don recueillirent les restes de l’ancien recteur Pierre Perchais et les déposèrent à l’ombre de l’autel, et sur la pierre qui les recouvre est gravée « Ici repose Pierre Perchais, confesseur de la foi. Recteur de Marsac où il vécut caché par ses paroissiens pendant la révolution de 1793, exerçant le saint ministère, décédé en 1815 » (les demoiselles Crouëzaud du bourg et René Gardé de la Villegoué, abritèrent souvent le recteur). Le clocher n’est ajouté qu’en 1931. La statue de la Vierge à l’Enfant, en bois, date du XVIème siècle. L’Angelot, en pierre, date du XVIème siècle. La lithographie « Jésus mis au tombeau » date du milieu du XIXème siècle. Au pied de plusieurs vitraux, on retrouve souvent parmi les écussons, les trois feuilles de houx de la famille de Guériff du château de la Herbretais ;

l’ancienne chapelle Saint-Léger, près de laquelle jaillissait jadis une source ferrugineuse ; http://www.infobretagne.com/marsac-sur-don.htm

L’église Saint-Martin est construite dans le dernier quart du xixe siècle pour remplacer une église datant du xie siècle devenue trop exiguë. Son clocher n’est ajouté qu’en 1931. Le style de l’édifice est néo-gothique24 .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marsac-sur-Don

Chapelle St Benoît                  Massérac                         Patrimoine religieux

Au nord-ouest du département, Massérac, située au confluent de la Vilaine et du Don, a été très tôt, dès le IXe siècle, incluse dans la mouvance de l’abbaye St Sauveur-de-Redon à qui elle aurait été offerte en 897 par le roi de Bretagne Alain le Grand en remerciement de leurs prières pour obtenir la guérison de son fils.

Désormais, les bénédictins seront les seigneurs de la paroisse où ils ont un prieuré-cure qui leur permet d’exercer les droits de haute justice. Ils renforcent par la suite leur présence sur les lieux en y établissant un second prieuré. Cependant, une large portion du territoire paroissial dépend de la baronnie de Derval, aux mains du prince de Condé.

Le paysage est contrasté. Aux vallées fertiles et cultivées depuis longtemps, s’oppose un plateau couvert de landes. De plus, si les cultures telles celles du lin, des céréales ou encore de la vigne sont riches et les prairies d’un grand rapport, les marais couvrent une superficie de près de 800 hectares.

C’est au fond du cimetière que s’élève la chapelle saint Benoît, construction de schiste et de grès sans doute mise en œuvre dès la fin du IXe siècle. A l’origine ne possédant q’une nef unique, le sanctuaire, qui menace ruine, est reconstruit au XVIIe siècle avec les mêmes matériaux. Le chœur est alors allongé; deux chapelles latérales sont aménagées et un clocher surmonte l’édifice. Devenue trop petite à la fin du siècle dernier, l’église est définitivement abandonnée et en partie détruite tandis qu’un nouveau sanctuaire est édifié en 1872.

Le village, pittoresque, et vivant désormais du tourisme, est constitué de maisons construites en schiste ardoisier. Parmi elles, on remarque l’ancien prieuré, improprement appelé abbaye Saint Benoît, qui conserve une belle cheminée de schiste du XVIIe siècle. Le site de Paimbu, où s’élevait le village d’origine, sur les bords du lac de Murin, présente les mêmes caractéristiques.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 161

Au nord du village, au hameau de Paimbu se tiendraient les origines de Massérac que Saint Benoît aurait fondée en 812 en y édifiant un ermitage. Dans le cimetière, une chapelle reconstruite en grès et en schiste au XVIIe siècle, est dédiée au saint fondateur et’ chaque année en septembre, un pèlerinage a lieu à l’oratoire St Benoît, calvaire moderne adossé au coteau et tourné vers les marais.

Loire-Atlantique, éditions Siloë, 2002 p 189

Saint Benoît créa une communauté au vieux village de Penbu. La chaire de Saint Benoît, monument érigé en 1859, en perpétue le souvenir. Un reliquaire du saint se trouve dans l’église.

Guide Gallimard 1998, p318

La Chapelle Saint Benoît : Tout près du cimetière. Les ruines d’une chapelle du Xe siècle ont été restaurées au cours du XVIIe siècle. La chapelle est ouverte tous les jours. Elle abrite le tombeau de Saint Benoît. A l’intérieur on trouve un retable avec des boiseries et des peintures.

Le Petit Futé 2009-2010 p 202

la chapelle ou l’église Saint-Benoît (X-XVIIème siècle), située au cimetière. Il s’agit d’une ancienne chapelle qui date de la venue d’une communauté de moines de l’abbaye de Redon. A l’origine, l’édifice ne comporte qu’une seule nef, sans chapelle latérale et avec un chœur très étroit. L’église est reconstruite au début du XVIIème siècle : le chœur est alors allongé, un clocher est édifié ainsi que deux chapelles latérales. Devenue trop petite en 1870, l’église est abandonnée et remplacée en 1872 par l’église actuelle, édifiée entre 1862 et 1880. Elle renferme des vitraux représentant en huit tableaux, les principaux faits de la vie de Saint Benoît et celle de sa soeur Sainte Avénie. Les habitants de Massérac obtinrent, en 1615, des moines de Redon qui possédaient les reliques de Saint-Benoît depuis le IXème siècle, des vertèbres et des côtes de Saint-Benoît et une portion du crâne de Sainte Avénie, sa soeur. Les évêques de Nantes ont approuvé le culte de ces reliques en 1840 et 1855. Une pierre en schiste bleu porte la date de 1601, une autre en grès rouge 1609, une dernière porte « chapelle du Sacré Rosaire 1627 ». Ces trois dates rappellent le ministère de Julien Regnard ou Regnaud, recteur de Massérac de 1596 à 1638, celui qui réclama et obtint les reliques du saint en 1615 ; http://www.infobretagne.com/masserac.htm

A Masserac nous allons voir la chapelle Saint-Benoît du XIième siècle, montrant des récupérations de blocs anciens.

http://cerapar.free.fr/go.php?section=article&page=detail&id=147

Lorsque les moines de Redon s’installent en 897, il construisent la chapelle Saint-Benoît, édifice en grès, quartz et schiste. Elle ne comprend à l’origine qu’une nef. Une restauration faite au xviie siècle s’accompagne de la construction de deux chapelles latérales, d’un clocher, et de l’allongement du chœur. Délabrée, la chapelle est abandonnée en 1870. Une restauration a été faite fin xxe-début xxie siècle. À 250 mètres de là se trouve la fontaine Saint-Benoît, qui porte ce nom non pas en raison d’un caractère miraculeux, mais parce que c’est là que les moines venaient s’approvisionner en eauF 3.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mass%C3%A9rac

A l’angle Nord-Est du cimetière de Massérac, se trouve la Chapelle St Benoît.

Dans la partie la plus ancienne de l’église, à la base du mur, on retrouve justement le petit appareil de construction, apparemment d’époque carolingienne.

L’origine de Massérac est probablement carolingienne (IXe, Xe ou XIe siècles au plus tard). Benoît mourut en 845. Un an après avoir obtenu le prieuré de Macérac, en 898, les moines de Redon vinrent ravir les ossements de Benoît, dans leur soif de posséder des reliques de saints, pour attirer les pèlerins à leur abbaye.

L’ancienne église dut être construite au plus tard au XIe siècle. A la base du mur de la nef nord et du mur sud du chœur, seuls restes de la partie la plus ancienne, on retrouve le petit appareil, apparemment de grès mêlé au quartz, taillé en forme presque régulière cubique et établi par assises à peu près horizontales, un mortier de sable d’un jaune très prononcé, encore très consistant. Cet appareil semble bien cadrer avec l’époque indiquée. Et elle est plus soignée que celle des murs modernes, construits au XVIIe siècle, où l’on retrouve le schiste du pays, lié par de la terre.

Au début du XVIIe siècle, l’église, menaçant ruine, fut reconstruite presque toute entière, à l’angle extérieur du chœur une pierre gravée 1601 en fait foi.

En 1872, elle fut démolie en grande partie, mais fut conservé de l’ancien chœur, le retable, avec ses deux colonnes, ses boiseries, ses peintures, probablement du XVIIe siècle. Le sarcophage de granit, tombeau de St Benoît, a été transporté de la nef dans le chœur. 

Massérac : La « Chapelle St Benoît » et l’Abbaye

Eglise de Massérac                 Massérac                         Patrimoine religieux

L’église néogothique (XIXe siècle) : Elle abrite des vitraux représentant les étapes de la vie de St Benoît et de sa sœur Ste Avénie

Le Petit Futé 2009-2010 p 202

Eglise Saint-Benoît (fin XIXè)

Erigée à la fin du XIXè, elle a trois nefs sans transept, avec un chevet à pans. Le clocher-porche, un peu avancé sur la façade est surmonté d’une chambre des cloches octogonale couverte d’un toit en pavillon, à la manière de l’église Saint-Etienne de Corcoué-sur-Logne. L’église actuelle est édifiée entre 1862 et 1880.

Type d’Edifice: Eglise Nom de l’Edifice : Saint-Benoît Siécle de l’édifice: XIXè

Forme du clocher : pavillon Clocher en péril : non

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t233-Masserac-44290.htm

La légende attribue la fondation du monastère à l’origine de la paroisse de Massérac à saint Benoît, moine originaire de Patras en Grèce. Le bâtiment est situé sur les rive du lac de Murin, au lieu-dit Paimbu. Benoît meurt en 845, la paroisse est remise en 897 par Alain Ier, roi de Bretagne, à l’abbaye Saint-Sauveur de Redon. Ce don octroie aux religieux le pouvoir seigneurial, aucun seigneur laïc n’ayant jamais régné sur ce fief. Le bourg de la paroisse s’édifie à l’écart de Paimbu, dans une zone moins soumise aux inondations. En 1710, Massérac subit une épidémie de peste causant une forte mortalité. Les habitants vivent principalement de l’agriculture et de la pêche sur le lac de Murin jusqu’au xxe siècle, période à partir de laquelle le tourisme prend une place importanteF 2.

Relief [modifier]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mass%C3%A9rac

Le patrimoine masséracéen compte quelques monuments : La chapelle St Benoit construite à l’orgine par les moines de Redon. Devenue trop petite, elle est abandonnée en 1870, elle sera remplacée en 1872 par l’église actuelle. A quelques mètres se trouve la fontaine St Benoit où les moines puisaient leur eau. L’oratoire St Benoit de 1859, situé près du village de Paimbu en bordure des marais.

http://www.pulceo.com/masserac.htm

la chapelle ou l’église Saint-Benoît (X-XVIIème siècle), située au cimetière. Il s’agit d’une ancienne chapelle qui date de la venue d’une communauté de moines de l’abbaye de Redon. A l’origine, l’édifice ne comporte qu’une seule nef, sans chapelle latérale et avec un chœur très étroit. L’église est reconstruite au début du XVIIème siècle : le chœur est alors allongé, un clocher est édifié ainsi que deux chapelles latérales. Devenue trop petite en 1870, l’église est abandonnée et remplacée en 1872 par l’église actuelle, édifiée entre 1862 et 1880. Elle renferme des vitraux représentant en huit tableaux, les principaux faits de la vie de Saint Benoît et celle de sa soeur Sainte Avénie. Les habitants de Massérac obtinrent, en 1615, des moines de Redon qui possédaient les reliques de Saint-Benoît depuis le IXème siècle, des vertèbres et des côtes de Saint-Benoît et une portion du crâne de Sainte Avénie, sa soeur. Les évêques de Nantes ont approuvé le culte de ces reliques en 1840 et 1855. Une pierre en schiste bleu porte la date de 1601, une autre en grès rouge 1609, une dernière porte « chapelle du Sacré Rosaire 1627 ». Ces trois dates rappellent le ministère de Julien Regnard ou Regnaud, recteur de Massérac de 1596 à 1638, celui qui réclama et obtint les reliques du saint en 1615 ; http://www.infobretagne.com/masserac.htm

Massérac vient de l’anthroponyme latin Massinius et du suffixe « acum » (lieu d’habitation).

Selon la légende, Massérac serait né d’un monastère fondé au IXème siècle par saint Benoît, moine né à Patras vers 782, sur les rives du lac de Murin (à l’emplacement de l’actuel village de Paimbu). Benoît appartient à une famille illustre de Grèce. Il associe sa soeur Avénie à son pieux dessein et il quitte la Grèce en 812, entraînant avec lui neuf compagnons. Ils abordent Nantes où l’évêque les présente au Duc de Bretagne qui leur concède le territoire de Massérac. Il laisse sa soeur en un monastère de Nantes et fait édifier dix petites cellules pour lui et ses neuf compagnons à Massérac (prémices d’une abbaye et d’un oratoire).

Après la mort de Benoît, le 1er octobre 845, son corps est enterré dans l’oratoire et la paroisse de Massérac demeure indépendante jusqu’en 897, date à laquelle elle est offerte par Alain le Grand, roi de Bretagne, aux moines de l’abbaye de Saint-Sauveur de Redon en remerciement de leurs prières pour la guérison de son fils.

les ruines de l’ancien prieuré de Saint-Benoît et de l’abbaye, le tout situé entre l’actuel cimetière et un antique four à ban. A noter que la ferme qui jouxte le cimetière porte encore le nom de l’Abbaye. Sous la Révolution, le prieuré est acquis, comme bien national, par Joseph Aubinet pour 20 000 livres ;

http://www.infobretagne.com/masserac.htm

Ce qui a été transféré de l’ancien de l’église de Massérac dans la nouvelle église :

Le reliquaire de St Benoît et Ste Avénie, reliquaire classé qui contient quatre petits os de Benoît et d’Avénie, que l’abbaye de Redon restitua sur leurs instances aux habitants de Massérac, en 1615. Les autres ossements de Benoît en l’abbaye de Redon furent dispersés à la Révolution.

Oratoire St Benoît                  Massérac                         Patrimoine religieux

Dans le cimetière, une chapelle, reconstruite en grès et en schiste au XVIIe siècle, est dédiée au saint fondateur et chaque année, en septembre, un pèlerinage a lieu à l’oratoire Saint Beboît, calvaire moderne adossé au coteau et tourné vers les marais.                     

Guide Siloë 2002 p 189.

Saint Benoît créa une communauté au vieux village de Penbu. La chaire de Saint Benoît, monument érigé en 1859, en perpétue le souvenir. Un reliquaire du saint se trouve dans l’église.

Guide Gallimard 1998, p318

l’oratoire Saint-Benoît (1859), situé sur les rochers de Penbu. L’abbé Louvel fait placer en 1859 une statue du saint, une croix, le tout fermé par une grille ;

http://www.infobretagne.com/masserac.htm

L’oratoire de St Benoît ; En prenant la direction de sainte-Mélaine, vous trouverez ce calvaire moderne où les fidèles de saint Benoît se réunissent début septembre. Il représente saint Benoît, moine originaire de Patras en Grèce, et fondateur de Massérac. Saint Benoît a fondé la cité en 812, il y fit bâtir un ermitage dans lequel il mourut en octobre 845.

Le Petit Futé 2009-2010 p 202

l’oratoire Saint-Benoît (1859), situé sur les rochers de Penbu. L’abbé Louvel fait placer en 1859 une statue du saint, une croix, le tout fermé par une grille ;

les ruines de l’ancien prieuré de Saint-Benoît et de l’abbaye, le tout situé entre l’actuel cimetière et un antique four à ban. A noter que la ferme qui jouxte le cimetière porte encore le nom de l’Abbaye. Sous la Révolution, le prieuré est acquis, comme bien national, par Joseph Aubinet pour 20 000 livres ;

http://www.infobretagne.com/masserac.htm

L’oratoire est en fait un aménagement assez vaste qui s’appuie sur des rochers (les rochers de Paimbu ou Penbu), comprenant, en surplomb, un calvaire et une statue peinte de Saint-Benoît, et, en contrebas, un petit autel et une chaire avec une balustrade de fer peinte en blanc. Une grille blanche surannée enclot le tout, au bord d’un chemin. Un escalier de grosses pierres branlantes permet d’accéder par les côtés à la partie supérieure.

L’ensemble, couronné de grands arbres, regarde et domine le marais qui vient mourir à ses pieds et, dans l’humidité ambiante, semble un peu à l’abandon.

La composition, dans son état actuel, fut inaugurée le 4 septembre 1859 par un certain Abbé Louvel. Une plaque métallique, fixée au pied de la chaire d’où les prédicateurs devaient haranguer la foule, conserve le souvenir de cet évènement où l’on imagine un grand rassemblement de peuple endimanché.

Je retourne à ma source, Paul Sébillot qui cite à nouveau le Marquis de l’Estourbeillon, ce nobliau et historien régional qui a rédigé entre autres ouvrages une monographie intitulée « Saint Benoît de Macérac (sic) ». Le Marquis rapporte les éléments suivants :

« …sur un coteau qui domine la vallée de la Vilaine, on voit une masse de rochers, appelés dans le pays la chaire de saint Benoît : C’est là, disent les paysans, que sainct Benoist preschait au paouvre monde, et disait à nos anciens de tant si belles chaouses sur noutre divin seigneur Dieu . »

Il semble qu’une procession soit organisée chaque année (est-ce encore le cas ?), le 28 octobre. A bon entendeur, salut ! et prenez une petite laine…

http://lahyonnais.blogspot.fr/2012_11_01_archive.html

Châteaux, Manoirs

Grand Pont-Veix (Domaine)                  Conquereuil                 Architecture civile

Plus loin, la commune de Conquereuil est célèbre pour son château privé au lieu-dit du Grand-Pont-Veix. En contrebas, un gué, aménagé sur le Don avant la conquête romaine, précède les vestiges d’une voie romaine datant du Ier siècle av. J.-C., qui reliait Blain au Grand-Fougeray.

Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p179

l’ancien château du Grand-Pont-Veix ou Pontveix. Les vieux bâtiments qui composaient la seigneurie de Pontveix, datent du temps du château de la duchesse Anne de Bretagne. En effet, celle-ci avait eu parmi ses précepteurs, maître Maximilien de La Chênaie, seigneur de Pontveix, Anguignac et Montnoël. Après le décès de Maximilien de La Chênaie, le domaine revient à la famille de La Motte d’Andigné qui le conserve durant deux siècles. Une demoiselle d’Andigné épouse en 1728, Fabrony de La Préjenterie, dont la fille épousera à son tour Alexis de Martel, famille alliée aux Mirabeau, de Robien et de Freslon. En 1757, meurt au château de Pontveix, dame Françoise de Gennes, veuve de Louis-Ange de La Motte d’Andigné, seigneur de Pontveix, Montnoël, et conseiller du roi au Parlement de Bretagne. Un comte Porzon de Martel remplace le vieux manoir par un château moderne, mais conserve l’hostellerie, la chapelle, la fuie et la vieille avenue. Porzon de Martel avait été préfet de Napoléon III et fut prétendant à la main de Félicité Dosne, la belle-soeur de Thiers, ce dernier s’opposa au mariage pour des raisons politiques. Gyp, comtesse de Martel, l’arrière petite nièce de Mirabeau, a écrit : Petite Bob, Les Flanchards, Le Mariage de Chiffon, Le Bonheur de Ginette, …. Elle est décédée à 82 ans en 1932 et faisait de fréquents séjours à Pontveix. Le dernier Martel propriétaire de Pontveix est décédé en 1904. Un arrière-neveu, un Le Provost de Launay, hérita du domaine et le transmit à Georges Frèrejouan du Saint (né en 1856 et décédé à Pontveix en 1925). L’allée des chênes date du XVème siècle. Les écuries datent du XVIIème siècle. Le colombier date du XVIIIème siècle ;

l’ancienne hôtellerie du Grand-Pont-Veix (XVème siècle). La cheminée date du XVème siècle. Le four à pain date du XVème siècle ;

http://www.infobretagne.com/conquereuil.htm

Pont Veix est un lieu de fréquentation très ancien, puisque là, l’ancienne voie romaine menant de Nantes à Rennes passe le Don.

C’est là aussi qu’une hostellerie fut construite par les moines du prieuré de Marsac sur Don, pour accueillir les pèlerins en route vers St Jacques de Compostelle.

http://www.tourisme-pays-redon.com/fr/decouverte-patrimoine-circuitsdinterpretation/circuits-dinterpretations-voie-romaine-pontveix-conquereuil.html

Le domaine du Grand Pont-Veix

C’est en traversant le gué gaulois, au niveau de l’ancien moulin à eau, que l’on arrive au domaine du grand PontVeix. Dès le moyen âge, un château occupe le site et le domaine devient une étape d’accueil sur la route de Rennes à Nantes. Derrière l’actuel château, on peut admirer l’hôtellerie. Elle date du Xve siècle et permettait aux voyageurs et aux pèlerins de s’abriter et de se restaurer. Ils entendaient la messe à l’extérieur de la chapelle Sainte-Marguerite (XVesiècle). Par une ouverture pratiquée au niveau de l’autel, les lépreux trouvaient les hosties qui leur étaient destinées.

Si le four à pain, attenant à l’hôtellerie, fournissait à la fois les châtelains et les habitants du village, l’usage du colombier (XVIIIe siècle) était réservé au seigneur.

Le carnet de route de la fée Joyance – La voie romaine.

http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf

Les Journées du Patrimoine 2012 – PAYS DE REDON Samedi 15 et dimanche 16 septembre 2012 Conquereuil (44), Loire-Atlantique

Visite guidée du Grand Pont Veix à 15h30. Visite des bords du Don, les extérieurs du château et ses dépendances, durée 1h30 environ.

http://www.tourisme-pays-redon.com/fr/les-incontournables/incontournable-journee-patrimoine-redon.html

La seigneurie de Pontveix était située à mi chemin entre Nantes et Rennes, ce qui représentait pour chacune de ces deux villes, une journée de cheval.

C’était le chemin le plus court pour les réunir, et il suivaient d’ailleurs l’ancienne voie romaine dont on trouve encore quelques vestiges …Le chemin était fréquenté par tous les cavaliers voulant relier les deux villes. Ils trouvaient à Pontveix sur les bords du Don, une hospitalité confortable dans l’hôtellerie datant du XVe siècle, ainsi qu’une chapelle pour leurs exercices religieux.

En 1482, le propriétaire, Maximilien de la Chênaie parcourait son domaine à cheval et fut intrigué par le bruit d’une chasse à courre. Un cerf se fit prendre à quelques centaines de mètres du château. Le propriétaire reconnut au milieu de ces cavaliers, la duchesse Anne de Bretagne. Il alla à leur rencontre afin de présenter ses hommages à la duchesse, et l’inviter à se reposer au château. Le lendemain, la suite de la duchesse était réunie, ainsi que quelques amis de Maximilien de la Chenaie pour déguster le cerf attrapé la veille. D’après la documentation de la Mairie. Conquereuil.oldiblog.com

Lorsque la Révolution de février 1848 éclate, Louis-Napoléon quitte Londres pour rejoindre Paris. Bien qu’élu pour participer à l’Assemblé constituante, il est prié de se retirer. Toutefois, il est élu aux législatives en septembre. Candidat aux présidentielles de décembre, il bénéficie de la peur « rouge » engendrée par les émeutes de juin et des dissensions au sein de la gauche pour se faire élire avec une large majorité. Il remporte en effet 74% des suffrages.

Prenant ses distances avec l’Assemblée très conservatrice élue en mai 1849 et de moins en moins appréciée, il tente de conquérir les classes ouvrières. Il prend notamment parti pour le suffrage universel que l’assemblée aboli dès 1851.

De la présidence au Second Empire

Fort de sa légitimité auprès des classes populaires, Louis-Napoléon dissout l’Assemblée le 2 décembre 1851, annonce le rétablissement du suffrage universel et un plébiscite. Ce coup d’Etat s’accompagne d’une violente répression de l’opposition : 27 000 personnes sont arrêtées tandis que de nombreux adversaires, comme Victor Hugo, choisissent l’exil. Le 27 décembre, le plébiscite entérine avec une large majorité la prise de pouvoir de Louis-Napoléon. Un an plus tard, le 2 décembre 1852, 48 ans jour pour jour après son oncle, Louis-Napoléon est sacré Empereur sous le nom de Napoléon III.

http://www.linternaute.com/biographie/napoleon-iii/biographie/

Château de Juzet                    Guémené-Penfao                    Architecture civile

Vallée du Don         Les rives du Don, à l’est de Guémené-Penfao, égrènent quelques belles surprises, comme le château de Juzet edifié au XIXe siècle (privé).

A ses pieds, le moulin du même nom a cessé son activité au milieu du XXe siècle et abrite aujourd’hui une crêperie.

Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p 179

Elevé sur les bords du Don, le château de Juzet est une charmante habitation construite en 1854 par Eugène Jean de Poulpiquet, sur les ruines d’un ancien manoir, et qui semble du haut de ses élégantes tourelles, écouter l’ancien moulin à roue du Tenou.

Il appartient à la famille du Halgouët. On ne visite pas l’intérieur du château

Bernard Lebeau  1991  Châteaux en Loire-Atlantique.p19

S’élève sur les bords du Don le château de Juzet, construit en 1854, sur les ruines d’un ancien manoir. Du haut de ses élégantes tourelles, il domine le moulin du Tenou à ses pieds. Il appartient à la famille du Halgouët (Bois des Saules)

Brochure du syndicat d’initiatives de Guémené-Penfao   date? P 25

En 1674, est inhumée Denise Guéhénneuc dame de Juzet, Montnoël, Rennefort et Anguignac, compagne en premier mariage de Jacques Le Borgne, seigneur de Villeneuve et d’Anguignac, et en second mariage de Charles d’Aiguillon. Le chapelain était alors Jean Houguet qui signe « chapelain de Juzet et de Saint-Jean ». Une ancienne dalle tumulaire datée du XVème siècle et provenant de cette chapelle se trouve rue du Grand Moulin : elle est en granit et le gisant est gravé en creux, les mains jointes. Autour de la pierre une épitaphe en lettres gothiques presque illisibles, il s’agit vraisemblablement d’un seigneur de Montnoël du XIVème siècle. Aujourd’hui elle se trouve près du château de Juzet, magnifique château néo-Renaissance bâti en 1854 sur les plans de l’architecte rennais Jacques Mellet, à la place de l’ancien manoir, au-dessus du Don.

http://lafrancedesclochers.xooit.com/t126-Guemene-Penfao-44290.htm

cet édifice de la famille Poulpiquet du Halgouët, cet ornement de la Vallée du Don, cet étrange « gâteau sucré » de l’architecture XIXème, a été construit en 1854, à la place d’un ancien manoir. Sait-on quel en est l’architecte ? Non ? Eh bien si : il s’agit d’un certain Jacques Mellet , et je vais vous donner ci-dessous quelques linéaments de sa vie et de ses oeuvres.

Il est né le 7 septembre 1807 à Vitré. Son père, prénommé Jacques et vitréen également, a 47 ans à sa naissance et demeure Place aux Bestiaux (!). La maman, Jeanne, est originaire de Laval. On ne sait par quelle inspiration, mais le frère du jeune Jacques sera architecte et son fils aussi. On les retrouvera quelques fois associés à quelque méfait monumental.

Jacques Mellet a cessé de hanter ce monde le 31 mai 1876, à Rennes, où il demeurait 8 rue St-François (rue Hoche actuelle, près du Parlement de Bretagne).

Jacques Mellet, ses œuvres Et des oeuvres il y en a, essentiellement cantonnées géographiquement à la Bretagne, au sens large, et particulièrement l’Ile-et-Vilaine. Jacques Mellet semble avoir une prédilection pour les églises et les grandes demeures.

http://lahyonnais.blogspot.fr/2012/05/larchitecte-du-chateau-de-juzet.html

En 1645, la châtellenie de Juzet passe de la famille d’Aiguillon aux Poulpiquet du Halgouët par le mariage de Bernard de Poulpiquet et de Françoise d’Aiguillon.

http://lahyonnais.blogspot.fr/2012/05/benediction-de-la-chapelle-de-juzet.html

Sur le site de l’ancien manoir de la Lysardais dont les ruines sont conservées, un château neuf est construit en 1865 pour M. Chéguillaume par un architecte de Loire-Atlantique qui conçoit, dans le même temps, le château de Juzet à Guéméné-Penfao. La propriété appartient à M. Chailleux en 1882 et 1892, puis à M. Monnier.

http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35046239

Étymologie de Poulpiquet[modifier] D’après Pol Potier de Courcy, ce mot viendrait de deux mots bretons : « POUL » qui signifie « MARE » et « PIQUET » qui signifie « DES PIES ». Les armoiries désignent une Pie huitrière (pattes et bec rouges), « Mor-big » ou « Poull-pik » (pie de mare), pluriel Poullpiked.

Le Poulpiquet était un château aujourd’hui démoli, dans le Finistère-Nord. En 1240, Fraval du Halgouët épouse Anne de la Marche, de cette union nait Guyomard du Halgouët. 150 ans plus tard, Marie du Halgouët, dernière descendante de Fraval et donc seule heritière des titres et des propriétés Halgouët se marie avec Guyomarc’h de Poulpiquet qui hérite des titres Halgouët : ,Naissance de la Famille de Poulpiquet du Halgouët en 1380.

A la réformation de 1668, on reconnait aux Poulpiquet du Halgouët une ancienne extraction chevaleresque de 9 générations.

Quant aux seigneuries, ils furent seigneurs de :

de Tréméidic, Coëtedern, Locmaria (Plouzané); de Keranglaz, Lannovan, la Villeroche, Brescanvel; de la Roche-Durand; d’Hugères; de la Chevronniere, de La Varenne et de Juzet; d’Anguignac; de Montnoël; de Kermen; de Coatlès; d’Estiviry; de Kerambartz, Kerismel et de Kernevez; de Keriven-Mao, Kerduban, du Francis et de Kersanvec. http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Poulpiquet_du_Halgou%C3%Abt

D’azur à trois pallerons (aliàs : pies de mer) d’argent, becquéez et membrées de gueules

http://www.lepharedufour.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=137&Itemid=111

Le château de Juzet, propriété des Poulpiquet du Halgouët, avec sa chapelle St Marc, forme une demeure coquettement épinglée sur le flanc du côteau.

Les habitants sont des fervents amateurs de chasse et de chevaux depuis bien des générations. Annales de Nantes… n° 107 juillet 1957 p 23

Le XIXe siècle est découpé en plusieurs périodes :
La Restauration (1814-1830), la Monarchie de Juillet (1830-1848), la 2e République (1848-1852), le 2nd Empire (1852-1870), la Commune de Paris (1871) puis se termine par la 3e République (1870-1940).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:France_au_XIXe_si%C3%A8cle

 Châteaux et Manoirs             Marsac/Don                   Architecture civile

Manoir du Martray (XVIe siècle) (schiste) :      De nombreuses seigneuries sont édifiées sur la commune de Marsac à partir du XVe siècle. Aucune n’atteint l’opulence de l’ancien prieuré dont il reste certains bâtiments sur la place centrale du bourg. Toutes se signalent par leurs murs épais, leurs vastes cheminées, leurs hautes fenêtres aux encadrements de pierre de taille. Certains manoirs sont même dotés d’une tour en hors d’œuvre d’époque Renaissance où monte un escalier à vis. La demeure du Martray, plus sobre, s’ouvre par une porte surmontée d’un fronton triangulaire italianisant.

Flohic 1999 p405

PATRIMOINE de MARSAC-SUR-DON

le manoir du Martray (XVIème siècle) ;

le manoir de la Herbretais (XV-XVIème siècle). Habité par des alliés des armateurs nantais Montaudouin : les Morand du Déron et les Guériff de Launay. Cette dernière famille est parente des Guillotin de Corson, des Bouvais de La Fleuriais et de Fréminville ;

le manoir de la Riallais (XXème siècle), édifié à l’emplacement d’un ancien manoir daté de 1425. Propriété des familles Leroux et Bardoul. Alcide Leroux, écrivain et poète, a chanté ce manoir ;

la ferme (XIXème siècle), située à la Ville-Gouée ;

http://www.infobretagne.com/marsac-sur-don.htm

Le patrimoine architectural est riche à Marsac sur Don, vos promenades vous amèneront à apprécier ses seigneuries, manoirs et ses châteaux.

Dans le bourg, une demeure du XIIIè siècle (où il n’existe plus que la maison du milieu avec son puits) qui fût au XIXè siècle une école.

A l’emplacement de la pharmacie, existait la cour du couvent du Prieuré.

Le château de la Riallais a été construit vers 1425 : une partie notable fut démolie au début du XXè siècle, au moment de la construction du château actuel d’un style baroque.

Le château de la Herbretais est la plus importante et la plus belle des propriétés anciennes de Marsac sur Don. Il est de la fin du XVè et du début du XVIè siècle. Visites des extérieurs possibles l’été. Renseignements : 02 40 87 51 60

La gentilhommière de Tréveleuc du XVè siècle est un manoir.

La mairie est un ancien presbytère où l’on peut y voir une vieille cheminée en schiste. Ce bâtiment fut construit en 1605.

Tout au long de votre route, vous découvrirez aussi une multitude de petits éléments du patrimoine, puits, fours à pain, etc… construits en « pierre bleue », la pierre du pays : le schiste.

http://www.mairie-marsacsurdon.fr/index.php?module=pagesetter&func=viewpub&tid=13&pid=25

On trouve plusieurs petits châteaux sur le territoire de la commune. Le château de la Riallais, construit vers 1425, présente une partie reconstruite au début du xxe siècle de style baroque. Le château de la Herbretais date de la fin du XVe et du début du xvie siècle. Le manoir du Martray est de style Renaissance.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marsac-sur-Don

Industrie, Communications

Carrière de schiste                      Marsac/Don                   Patrimoine économique

Ancienne carrière de Schiste (La Châtaigneraie)   Plusieurs carrières sont exploitées à Marsac entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle. Elles appartenaient toutes à Pierre Doucet, un notable de Nozay. Les plaques de schiste extraites étaient principalement destinées aux vignerons qui y taillaient leur poteaux à vigne avant l’arrivée des poteaux en ciment au XIXe siècle, aus ostréiculteurs de Marennes qui y fabriquaient leur parc à huitres, aux agriculteurs pour l’empierrement des sols et les clôtures. La carrière de Lessart fournissait notamment un schiste de taille facile pour la maçonnerie. Aux abords des anciennes carrières se dressent encore les petites cabanes qui servaient d’abri aux ardoisiers pendant les repas ou en cas d’intempéries .

Flohic 1999 p405

Du xviiie au xxe siècles, des carrières de pierre de schiste sont exploitées. Elles sont principalement extraites pour servir à la maçonnerie et fabriquer des poteaux de vigne et des parcs à huitres10.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marsac-sur-Don

DOSSIER LE PATRIMOINE DE PAYS La pierre bleue est une roche métamorphique schisteuse, de couleur grise plus ou moins bleutée, extraite des carrières de Nozay, Juigné, Grand Auverné, Fercé… Imperméable et dure, résistante à l’écrasement, elle peut être débitée en feuillets. Elle a ainsi pour caractéristique d’avoir pu être utilisée de multiples façons : appareillages de moellons minces et longs, linteaux monolithes droits ou clavetés en arcs, appuis et jambages de fenêtres, mais aussi palis pour les clôtures et les parois de dépendances, ou dalles de sols, pierres de seuils, marches d’escalier, poteaux de vignes, croix de chemin… Son nom, et le patrimoine qui s’y rattache, en font un élément fort de l’identité d’une partie du nord du département.

http://www.caue44.com/IMG/pdf/lettre_du_CAUE_N5.pdf

Accueil > Les Paysages de Plateaux > Les marches de Bretagne occidentales > Description Les composantes physiques identitaires

La géologie du territoire est marquée par une succession de couches anciennes (précambriennes et primaires) orientées dans une direction armoricaine et faillées principalement dans ces directions. Ces roches telles que les schistes, les gneiss et granits se retrouvent mis en oeuvre dans l’architecture traditionnelle. Elles sont encore aujourd’hui exploitées dans les carrières du secteur.

http://www.paysages.loire-atlantique.gouv.fr/

Ardoise, pierre bleue, fer, étain, charbon, uranium, or… une campagne de prospection va se dérouler dans les communes du Castelbriantais et du pays d’Ancenis. Mais la mairie de Marsac-sur-Don, une des communes concernées, suit le dossier de très près pour protéger ses terres agricoles.

Dans la vallée du Don, la rivière qui coule à Marsac, et sur les croupes généreuses qui le bordent au nord et au sud, il est un autre or que la pierre bleue enfouie sous la commune : la terre. De la pierre, que l’on tirait par deux carrières et un puits vite délaissé, l’on faisait des couvertures, des clôtures en dalles plantées debout – des palis, de belles maisons en pierres apparentes. La terre, elle, a la valeur agronomique la plus élevée des environs, ou peu s’en faut.

http://breizhjournal.wordpress.com/2012/12/30/prospection-miniere-la-mairie-de-marsac-sur-don-vigilante/

Le déclin de l’activité s’amorce dès les années 1930, avec l’arrivée du béton détrônant progressivement les matériaux traditionnels. Le nombre de carriers diminue faute de débouchés. Retracer l’épopée des carriers, tireurs et tailleurs de pierre bleue est une aventure captivante.

Le schiste extrait du sous-sol de Nozay, Moisdon-la-Rivière, Grand Auverné, Pierric, Juigné-les-Moutiers… passe par des nuances de gris clair et de bleu pâle et s’assombrit sous la patine du temps. Il verdit lorsque les mousses et lichens s’y accrochent et se teinte de reflets ocre lorsqu’il est chargé en oxyde de fer.

Des utilisations LA PLUS TYPIQUE EST LE PALIS*

Le schiste se rencontre partout au Pays de Châteaubriant, et sous toutes les formes#: dalles, blocs et moellons. L’extraction remonte à l’Antiquité. Il a été utilisé pour paver les voies romaines locales. Ensuite, il a été maçonné pour bâtir des maisons, des granges. Son âge d’or est le XVIe siècle. De tout temps, il a accompagné le quotidien des habitants. Creusé et travaillé pour faire des éviers, des escaliers, des auges à cochon, des cheminées, des calvaires, des linteaux ou des tombeaux , il a façonné le paysage et est devenu identitaire du Pays de Châteaubriant.

Le carrier «tire» la pierre du front de taille* qui descend par palier. Pour déliter* les blocs, il se sert de burins, de marteaux, de coins, et d’une barre à mine. Parfois, il emploie la poudre noire*. En explosant, les blocs se «décollent» verticalement. Il sort les blocs sur un plan incliné grâce à des treuils activés manuellement. Le métier de carrier est dur et son salaire est maigre. Il s’effectue par tous les temps avec comme seule protection un «tue-vent» fait de genêts, de bruyère ou de fougères. Les résidus de pierre servent à construire la «cabane de carrier» permettant de s’abriter pour les pauses et les repas.

Les plaques de schiste extraites étaient principalement destinées aux vignerons qui y taillaient leurs poteaux à vignes avant l’arrivée des poteaux en ciment au 19ème s., aux ostréiculteurs de Marennes qui y fabriquaient leurs parcs à huîtres, aux agriculteurs pour l’empierrement des sols et les clôtures. Les granges, les étables ou les remises (ex. au lieudit “la colle” à Nozay) sont des exemples du mode de construction en vigueur dans l’habitat rural des environs. Elles sont édifiées en 3 parties : un soubassement en schiste, une partie haute charpentée et un toit entôle.

L’ardoise se délite en feuillets minces contrairement à la «pierre bleue» qui se détache en blocs plus épais.

www.tourisme-derval.fr/

La reconstruction du vignoble détruit par le phylloxéra nécessita même l’ouverture de nouvelles carrières dans les landes désertes de Marsac car les piquets de vigne étaient souvent en pierre de Nozay. Mais déjà dans les années 1930, avec l’apparition du béton. la production décline: toutefois, il y avait encore du travail: les auges étaient expédiées par wagons entiers depuis la gare de Nozay. Pendant la guerre, faute de ciment, le schiste revint en force dans la construction. Des gisements abandonnés furent réouverts. Dans les années 1960, le secteur du bâtiment est en pleine crise, de moins en moins d’ouvriers travaillent dans les carrières. Le besoin existe toujours pour les ostréiculteurs et les viticulteurs, mais le progrès et le mauvais sort font que là aussi les débouchés se réduisent comme une peau de chagrin. Le remplacement des huîtres bretonnes malades par une variété importée du Japon, plus productive et nécessitant des installations moins importantes, la mécanisation des vendanges, ont porté un coup de grâce aux collecteurs et piquets de pierre bleue. Et les carrières, une à une, se sont arrêtées.

http://www.nozay44.com/pierre-bleue.html

Moulin du Don                        Marsac/Don                   Patrimoine économique

Moulin du Don (XIXe siècle) (Route de Guémené)                    Des sept moulins qui occupaient autrefois la commune, le moulin du Don est le plus ancien et le mieux conservé. Son premier propriétaire connu appartient à la famille de la Haye-Jousselin, originaire de Derval, en 1870. La famille Gautier lui succède dès 1887 et le garde ensuite tout au long du XXe siècle, jusqu’en 1960, où il dut cesser ses activités. Le moulin produisait toutes sortes de farines et moulait les céréales destinées à l’alimentation des animaux. Ses meules étaient complétés par un moteur à vapeur, électrifié à partir de 1948. Outre ses roues à aubes et le complexe cheminement de ses conduites en bois, le moulin a conservé son architecture classique. Le pignon de la façade est orné d’une statue de vierge à l’enfant, inaugurée lors d’une cérémonie religieuse vers 1876.

Flohic 1999 p407

Hydrographie et géologie[modifier] Le Don est le principal cours d’eau passant à Marsac-sur-Don. Cette rivière est un affluent de la Vilaine en rive gauche4. On trouve un plan d’eau à l’ouest de la commune avec l’étang de la Roche et son ruisseau de la Roche qui rejoint ensuite le Don2.

Marsac se situe à l’est du Massif armoricain. Une partie des sols sont schisteux, en témoigne l’ancienne exploitation des carrières de la commune. Le sol du bourg est constitué de phyllade grisâtre5.

Les rives du Don accueillaient autrefois plusieurs moulins. On peut citer le « moulin du Don » datant du xixe siècle24.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marsac-sur-Don

Au VIe siècle, en Europe, les moulins à eau peuvent encore se compter sur les doigts de la main : celui de Dijon, celui de Nicet-sur-Moselle, celui de Genève.

En France, le nombre de moulins à eau connaît une extension énorme au Moyen Age, entre le Xe et le XIIIe siècle. « Invention antique, le moulin à eau est médiéval par l’époque de sa véritable expansion » écrit M.Bloch.

Au Moyen Age, la plupart des moulins à eau sont d’origine seigneuriale ou dépendent de monastères, qui doivent nourrir une importante population. En effet, il faut disposer juridiquement du cours d’eau et pouvoir faire face aux frais de construction et d’entretien.

Les paysans des alentours semblent trouver commode de venir y moudre leur blé.

Cependant, à partir du Xe siècle, les seigneurs, usant de leurs pouvoirs de commandement (appelés le ban), instaurent à leur profit certains monopoles. Le plus ancien et le plus répandu de tous est celui du moulin banal : tout le blé récolté dans un certain périmètre du moulin, doit y être amené et moulu contre redevance. Cette redevance s’appelle le droit de banalité, reversée d’une part au maître de l’eau, le seigneur et au maître des meules, le meunier. Mais les meules domestiques, à mains, résistèrent longtemps à ce monopole.

Le meunier ne possède pas le moulin qui appartient au seigneur, mais celui-ci lui donne des terres à cultiver pour sa propre consommation. Le meunier est tenu de tout le service qui incombe au moulin : entretien du canal, du bâtiment et des meules qui doivent être piquées régulièrement. Les revenus des meuniers ne sont pas très bien connus, on connaît simplement les droits de mouture qu’ils prélevaient. En 1152, un statut des consuls de Toulouse déclare que les meuniers ne pourront prélever qu’ 1/16 du grain porté à moudre. Ce taux est très fréquent en France, on trouve aussi des taux de 1/24 ou 1/32. Il n’est en théorie pas permis aux meuniers de mesurer eux-mêmes leur droit de mouture, mais c’est souvent le cas.

A la Révolution, la vente des biens de l’Eglise et des nobles permet aux meuniers assez aisés de racheter leurs moulins à l’Etat. C’est aussi à partir de cette époque et surtout au XIXe siècle que des paysans en construisent pour moudre les céréales du hameau, du village ou parfois simplement pour leur famille.

La France du nord est le pays du moulin à roue verticale : vingt-quatre départements ne comptent pas un seul moulin horizontal comme on peut le voir sur la carte (départements en rouge). Deux exceptions cependant : le Finistère et la Corse.

Au commencement du XIXe siècle, il y avait en France plus de 75 000 moulins et usines hydrauliques fonctionnant avec des roues traditionnelles et il en restait encore 50 000 au début du XXe siècle.

La fin de la première guerre mondiale voit le début de l’exode rural, les enfants du monde rural partant à la ville profiter du travail dû à l’essor industriel. Peu à peu, les meuniers disparaissent faute de successeur pour reprendre le moulin et par manque de travail. D’autre part, le moulin traditionnel est concurrencé par de nouvelles techniques : les turbines se sont améliorées et affichent un rendement allant jusqu’à 70%, les cylindres se substituent aux meules, la machine à vapeur s’installe dans les minoteries… et les meuniers n’ont pas les moyens de moderniser leurs installations comme le font les grandes minoteries. En outre, en 1935, une loi fixant un contingent par moulin calculé suivant sa moyenne d’écrasement, puis en 1953 sa transformation en « droit de mouture » achèvent ceux qui ont survécu à la révolution industrielle.

La plupart des moulins à eau ont été abandonnés dans les années cinquante-soixante; très peu ont été conservés en état de marche par manque d’entretien et de rénovation. Les paysans de la génération des moulins à eau se souviennent d’un travail difficile et pénible quand il fallait porter les sacs de blé sur le dos ou piquer les meules, et la génération suivante préfère investir dans des techniques nouvelles plutôt que rénover des machines obsolètes et peu rentables. D’autres moulins ont été vendus par leurs propriétaires et transformés en maison de campagne! Cependant, quelques rares moulins à eau traditionnels continuent de tourner ou sont encore en état de marche pour moudre le grain destiné aux bêtes dans certaines fermes (Tarn, Pyrénées).

http://champjl.chez-alice.fr/Moulins/part3.html#partie3

En France le nombre des moulins à eau connaît une extension énorme au Moyen Age, entre de Xe et le XIIIe siècle. C’est la fin des grands systèmes esclavagistes entre l’Antiquité et le Moyen-âge et l’augmentation de la population dans les villes qui sont les causes principales du développement du moulin à eau.. On peut ajouter un facteur agricole : l’expansion des cultures céréalières qui se développent sur les terres gagnées par le défrichement et le glissement de la culture des blés vêtus (épeautre) vers les blés non vêtu (seigle, froment) qui se prêtent mieux à la mouture.

http://si.suevres.com/actualite2815.html?id=80

Les types de roues : – La roue à palette, à pales ou à aube (nom breton : galegen) : Ce type de roue était essentiellement utilisé sur des rivières à pente

faible mais à fort débit. Elle était dite pendante ou au fil de l’eau.

http://educatif.eau-et-rivieres.asso.fr/pdf/moulins.pdf

Moulin de Juzet                      Guémené-Penfao                    Patrimoine économique

Crêperie du Moulin de Juzet – GUEMENE-PENFAO 44290

Dans un cadre magnifique sur les rives du Don, Charlène et Damien vous accueillent à la Crêperie du Moulin de Juzet et vous proposent leurs recettes de galettes et de crêpes garnies de produits locaux et bio                   50 couverts Crêperie, saladerie, glaces. Terrasse au bord du Don

http://www.tourisme-pays-redon.com/fr/restaurants-creperies/creperie-moulin-juzet-guemene.html

12 moulins dont le moulin à eau de la Garde, du Pavillon, de la Vallée, Brehaud, de Ligançon, Grand Moulin du Bourg, du Pont des Claies (XVIIIème siècle), de Juzet (XVIIIème siècle) et deux usines ;

http://www.infobretagne.com/guemene-penfao.htm

Le moulin du Tenou, bâti en 1854 près du Château de Juzet à Guémené, n’est plus en activité. La roue est endommagée, seul le moyeu subsiste. Une crêperie s’y est installée.

Autour de la Forêt du Gâvre date? Béchard-Dizerbo.

Journée sportive Les jeudis 21 juin et 13 septembre et tous les mercredis du 11 juillet au 29 août

A l’occasion d’une journée, venez découvrir la Vallée du Don au fil de l’eau, avec une balade en canoë le matin, au départ de Conquereuil, en direction du Moulin de Juzet, site remarquable, et profitez d’une pause déjeuner à la Crêperie du Moulin de Juzet pour déguster de délicieuses crêpes et galettes. Pour terminer cette journée, découvrez cette Vallée à travers les bois lors d’une balade à dos de cheval.

http://www.tourisme-pays-redon.com/fr/idees-balades-sejours-alajournee/ideesweekend-vallee-don-canoe-cheval.html

Profitez d’un petit séjour pour découvrir la Vallée du Don, Vallée sauvage et escarpée, pleine d’histoires et de légendes. Il paraît qu’à la nuit tombée, la Fée Carabosse retrouve son apparence humaine et rôde à travers les bois dans la Vallée du Don. Au choix : randonnée pédestre, balade en vélo, location de canoë, balade à cheval, balade en calèche, petite pause gourmande à la crêperie du Moulin de Juzet, site magnifique au bord de l’eau.

Un large choix d’hébergements possibles

http://guemene-penfao.stationverte.com/fr/goutez/guemene-penfao/a-la-decouverte-de-la-vallee-du-don_s693_t198046_60.html

Au XVIII ème siècle, tous les moulins sur le territoire des Touches étaient des moulins banaux. Un moulin banal était attaché à une seigneurie, les vassaux du seigneur du lieu étaient obligés d’aller faire moudre leur grain dans ce moulin, moyennant une redevance.

La Révolution a supprimé tous les droits d’exclusivité des seigneurs, et c’est donc à partir de là qu’ont été construits d’autres moulins sur la Commune : 3 supplémentaires sur le Mont-Juillet, et celui de la Papionnière.

http://dossiershl.voila.net/div/dixmoulins.htm

Le moulin a évolué considérablement durant le Moyen Âge. En effet, dès le Haut Moyen Âge et très nettement à partir du xiie siècle, on assiste en Europe à une multiplication des moulins à eau. Ces derniers sont utilisés à des fonctions de plus en plus diversifiées et la variété des aménagements hydrauliques qui leur sont associés ne cesse de croître. En majorité destinés aux blés, ils sont équipés de roues horizontales, plus couramment verticales (recevant l’eau au-dessous ou au-dessus). Ces derniers, les plus puissants, sont aussi les plus coûteux du fait de l’engrenage dont ils sont pourvus. Tous sont installés sur la berge d’un bief ou d’un cours d’eau, ou encore sur une embarcation (moulin à nef). Ancien Régime[modifier]

En France, sous l’Ancien Régime, le moulin, comme le pressoir ou le four à pain étaient soumis aux droits banals. Ils étaient construits et entretenus par le seigneur et les habitants (serfs) étaient contraints de l’utiliser, contre paiement de surcroît. C’était une forme de monopole. Dans le droit communal ces biens sont partagés entre les citoyens. C’est la Révolution de 1789 qui abolit ces privilèges seigneuriaux.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin

Le meunier ne possède pas le moulin qui appartient au seigneur, mais celui-ci lui donne des terres à cultiver pour sa propre consommation. Le meunier est tenu de tout le service qui incombe au moulin : entretien du canal, du bâtiment et des meules qui doivent être piquées régulièrement. Les revenus des meuniers ne sont pas très bien connus, on connaît simplement les droits de mouture qu’ils prélevaient. En 1152, un statut des consuls de Toulouse déclare que les meuniers ne pourront prélever qu’ 1/16 du grain porté à moudre. Ce taux est très fréquent en France, on trouve aussi des taux de 1/24 ou 1/32. Il n’est en théorie pas permis aux meuniers de mesurer eux-mêmes leur droit de mouture, mais c’est souvent le cas.

Un droit seigneurial (le seigneur perçoit une redevance) portant monopole de meunerie, avec, en contrepartie l’obligation pour lui d’assurer un service public en bon état de fonctionnement. BANAL, terme de coûtume, se dit d’un moulin, four, pressoir, ou autre chose semblable, que le seigneur entretient pour l’usage de ses censitaires, & dont il peut les contraindre d’user. Voyez ci-dessous BANALITE.

BANALITÉ, est un droit qu’a le seigneur de contraindre les habitans de son territoire, d’aller moudre leur blé à son moulin, cuire à son four, ou porter la vendange à son pressoir.

les banalités : droit seigneurial par lequel certains seigneurs pouvaient prescrire l’usage payant et obligatoire du moulin, du four ou du pressoir (dit banal). La banalité du moulin figurait parmi les droits seigneuriaux les plus lourds et les plus détestés ;

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l’imposition_en_France

Mouture impot pour l’utilisation du moulin. 1 sac sur 16 au meunier. Pour 5 minots (15 boisseaux)de blé à moudre, le seigneur touche 1 boisseau.

http://medieval.mrugala.net/Seigneurs%20et%20nobles/Redevance%20seigneuriale.htm

Moulin à eau de Pontveix                          Conquereuil                Patrimoine économique

Le domaine du Grand Pont-Veix

C’est en traversant le gué gaulois, au niveau de l’ancien moulin à eau, que l’on arrive au domaine du grand PontVeix. Dès le moyen âge, un château occupe le site et le domaine devient une étape d’accueil sur la route de Rennes à Nantes. Derrière l’actuel château, on peut admirer l’hôtellerie. Elle date du Xve siècle et permettait aux voyageurs et aux pèlerins de s’abriter et de se restaurer. Ils entendaient la messe à l’extérieur de la chapelle Sainte-Marguerite (XVesiècle). Par une ouverture pratiquée au niveau de l’autel, les lépreux trouvaient les hosties qui leur étaient destinées.

Si le four à pain, attenant à l’hôtellerie, fournissait à la fois les châtelains et les habitants du village, l’usage du colombier (XVIIIe siècle) était réservé au seigneur.

Le carnet de route de la fée Joyance – La voie romaine.

http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf

La voie romaine dont j’ai parlé ci-dessus est fort apparente dans toute la traverse de la commune de Conquereuil. Elle y arrive de Blain, par le Gâvre, et franchit la rivière du Don à la chaussée des moulins de Pont-Veix. Cette chaussée paraît de fondation fort ancienne, et n’est formée que de larges dalles de schiste ardoisier tabulaire placées de champ. C’est là que la voie, unique depuis Blain, se divise en deux branches, dont l’une continue la direction nord , allant à Rennes, et l’autre prend au nord-est, allant passer au midi et dans un voisinage très-rapproché de Chateaubriant, puis de là probablement à Jublaius , dans le Maine. Biz.

http://marikavel.com/bretagne/conquereuil/accueil.htm

3 moulins dont le moulin du Grand-Pont-Veix et le moulin à vent Duperay ; http://www.infobretagne.com/conquereuil.htm

Un moulin est une machine à moudre les grains de céréales afin de les transformer en farine et, par analogie, une machine à broyer, piler, pulvériser diverses substances alimentaires, pour seulement les fragmenter ou pour en extraire certains produits (huile, café en poudre, semoules, épices moulues, sel fin, sucre, …), ou non alimentaires (plâtre, gypse, fibres textiles, tabac…).

Période médiévale[modifier]

Le moulin a évolué considérablement durant le Moyen Âge. En effet, dès le Haut Moyen Âge et très nettement à partir du xiie siècle, on assiste en Europe à une multiplication des moulins à eau. Ces derniers sont utilisés à des fonctions de plus en plus diversifiées et la variété des aménagements hydrauliques qui leur sont associés ne cesse de croître. En majorité destinés aux blés, ils sont équipés de roues horizontales, plus couramment verticales (recevant l’eau au-dessous ou au-dessus). Ces derniers, les plus puissants, sont aussi les plus coûteux du fait de l’engrenage dont ils sont pourvus. Tous sont installés sur la berge d’un bief ou d’un cours d’eau, ou encore sur une embarcation (moulin à nef). Les meules actionnées par la force hydraulique peuvent moudre le blé mais aussi écraser les graines d’œillette, les plantes tinctoriales, broyer le minerai.

Ancien Régime[modifier]

En France, sous l’Ancien Régime, le moulin, comme le pressoir ou le four à pain étaient soumis aux droits banals. Ils étaient construits et entretenus par le seigneur et les habitants (serfs) étaient contraints de l’utiliser, contre paiement de surcroît. C’était une forme de monopole. Dans le droit communal ces biens sont partagés entre les citoyens. C’est la Révolution de 1789 qui abolit ces privilèges seigneuriaux.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin

Enjeu de la possession du moulin à eau

Au Moyen Age, la plupart des moulins à eau sont d’origine seigneuriale ou dépendent de monastères, qui doivent nourrir une importante population. En effet, il faut disposer juridiquement du cours d’eau et pouvoir faire face aux frais de construction et d’entretien.

Les paysans des alentours semblent trouver commode de venir y moudre leur blé.

Cependant, à partir du Xe siècle, les seigneurs, usant de leurs pouvoirs de commandement (appelés le ban), instaurent à leur profit certains monopoles. Le plus ancien et le plus répandu de tous est celui du moulin banal : tout le blé récolté dans un certain périmètre du moulin, doit y être amené et moulu contre redevance. Cette redevance s’appelle le droit de banalité, reversée d’une part au maître de l’eau, le seigneur et au maître des meules, le meunier. Mais les meules domestiques, à mains, résistèrent longtemps à ce monopole.

Le meunier ne possède pas le moulin qui appartient au seigneur, mais celui-ci lui donne des terres à cultiver pour sa propre consommation. Le meunier est tenu de tout le service qui incombe au moulin : entretien du canal, du bâtiment et des meules qui doivent être piquées régulièrement. Les revenus des meuniers ne sont pas très bien connus, on connaît simplement les droits de mouture qu’ils prélevaient. En 1152, un statut des consuls de Toulouse déclare que les meuniers ne pourront prélever qu’ 1/16 du grain porté à moudre. Ce taux est très fréquent en France, on trouve aussi des taux de 1/24 ou 1/32. Il n’est en théorie pas permis aux meuniers de mesurer eux-mêmes leur droit de mouture, mais c’est souvent le cas.

Déclin du moulin traditionnel

Au commencement du XIXe siècle, il y avait en France plus de 75 000 moulins et usines hydrauliques fonctionnant avec des roues traditionnelles et il en restait encore 50 000 au début du XXe siècle. La fin de la première guerre mondiale voit le début de l’exode rural, les enfants du monde rural partant à la ville profiter du travail dû à l’essor industriel. Peu à peu, les meuniers disparaissent faute de successeur pour reprendre le moulin et par manque de travail.

La plupart des moulins à eau ont été abandonnés dans les années cinquante-soixante; très peu ont été conservés en état de marche par manque d’entretien et de rénovation. Les paysans de la génération des moulins à eau se souviennent d’un travail difficile et pénible quand il fallait porter les sacs de blé sur le dos ou piquer les meules, et la génération suivante préfère investir dans des techniques nouvelles plutôt que rénover des machines obsolètes et peu rentables. D’autres moulins ont été vendus par leurs propriétaires et transformés en maison de campagne! Cependant, quelques rares moulins à eau traditionnels continuent de tourner ou sont encore en état de marche pour moudre le grain destiné aux bêtes dans certaines fermes (Tarn, Pyrénées).

http://champjl.chez-alice.fr/Moulins/titre.html

Patrimoine de Pays, Commémorations

Croix des quatre contrées                         Le Gâvre                      Petit Patrimoine

Sentier d’interprétation de 2h, au départ de la Croix des 4 Contrées près de la forêt du Gâvre (fléchage Voie Romaine) depuis Conquereuil.

http://guemene-penfao.stationverte.com/ht/guemene-penfao/la-voie-romaine_s693_t195123_60.html

Départ du sentier: la Croix des Quatre Contrées.      Arrivée: Allée des chênes au Grand Pont-Veix.                        Longueur du parcours: 4 kilomètres.

Durée du parcours: environ 2 heures.

Croix des Quatre Contrées Les Rogations L’orée de la forêt du Gâvre est notre point de départ. Mais avant de nous mettre en route, regardons la lande s’animer au loin. Des bannières multicolores ondulent à l’horizon et le vent porte l’écho chanté des litanies

✵. Ce sont les processions des Rogations…

Elles arrivent de quatre communes : Vay, le Gâvre, Marsac, Conquereuil et se rejoignent ici au pied de la Croix des Quatre Contrées. Proche du bois sacré des druides, les villageois viennent implorer le ciel pour les biens de la terre et les travaux des hommes.

Les Rogations (du latin rogare, demander) étaient un mélange de religion et de traditions païennes s’étendant aux trois jours précédant le jeudi de l’Ascension. Le premier jour était consacré au foin, le deuxième au blé et le troisième au sarrasin.

Les rites agricoles primitifs étaient repris sous forme de processions. Celles ci conduites par les marguilliers, parcouraient la campagne, de calvaire en calvaire, pour attirer sur les champs, la bénédiction du Ciel. La poussière de la route, le poids des croix et la longueur du chemin donnaient soif. Les tonneaux de cidre étaient mis en perce, et chaque halte était prétexte à se désaltérer. Le retour au village était joyeusement et rondement mené…

Cependant, la tradition voulait que l’on s’abstienne de faire la lessive pendant ces trois jours, sous peine de deuil dans la famille.

“Lessive aux Rogations, cercueil à la Moisson “.

http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf

Cette très grande croix en granit, de 1850 proche de l’ancienne voie romaine, porte ce nom car elle est érigée sur la commune de Vay à la limite du Gâvre ; de Guénouvry et de Marsac. Son fût octogonal porte une croix latine. Elle repose sur un socle rectangulaire avec entablement de pierre bleue directement construit sur le perron de pierre bleue.

http://www.vay.fr/PATRIMOINE-BATI.html

Axe de circulation très ancien, cette voie romaine reliait Nantes à Rennes. Aujourd’hui, elle se découvre magnifique, telle un chemin creux, du départ de la Croix des 4 Contrées, depuis l’extrémité de la Forêt domaniale du Gâvre, jusqu’au site de Pont-Veix à Conquereuil.

http://www.gralon.net/tourisme/loisirs-culturels/info-voie-romaine-guemene-penfao-3973.htm

À l’époque gallo-romaine, Blain étant un centre secondaire (un vicus) de la cité des Namnetes, le site de Curin Note 1 sur la voie romaine Angers-Blain-Rieux4-Vannes fut pourvu de thermes. D’autre part, la voie romaine Nantes-Blain-Rennes traversait l’actuel territoire communal entre l’Emion et le Haut Luc5, d’où elle gagnait Conquereuil par Grand Pont Veix (pons vetus, vieux pont) sur le Don.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_G%C3%A2vre

Après la conquête de la Gaule,les Romains y tracèrent deux voies importantes. L’une reliait Juliomàgus (Angers) à Vorganium (Carhaix).

L’autre voie reliait Condate (Rennes) à Condevincum (Nantes) par Blain, qui était un centre gallo-romain important.

SITE des JEUNES du M.R.J.C. (Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne) http://muides2.free.fr/G%E9n%E9alogie/Orain/histoire%20de%20bains.htm

Voie Romaine de Pont-Veix – Conquereuil

Sur les traces des Romains et des Jacquets, Pont Veix est un lieu de fréquentation très ancien, puisque là, l’ancienne voie romaine menant de Nantes à Rennes passe le Don.

C’est là aussi qu’une hostellerie fut construite par les moines du prieuré de Marsac sur Don, pour accueillir les pèlerins en route vers St-Jacques-de-Compostelle. Un secteur pavé récemment mise en valeur, la voie romaine est facilement identifiable sur les cartes IGN mais c’est en approchant le site de Pont-Veix qu’elle laisse découvrir toute une portion encore pavée. Un sentier d’interprétation. A l’aide d’un carnet de route, découvrez ce sentier touristique d’une façon originale et très agréable ! A l’aide du carnet de la Fée Joyance, parcourez l’ancien chemin celte devenue voie romaine. Mais avant de partir, imaginez les landes d’autrefois, à perte de vue une contrée sauvage et déserte en remontant le temps, vous allez y faire de bien étranges rencontres.

http://www.bretagne-tourisme-hebergements.com/ille-et-vilaine/monuments-redon.html

Pont sur le Don                       Marsac/Don                   Petit Patrimoine

Ecrit le 15 avril 2009           Travaux routiers            Marsac sur Don : les Ponts des Noës

A Marsac-sur-Don, le Conseil Général est propriétaire du pont des Noës du Don, un ensemble de trois ponts successifs, à une arche, en maçonnerie de pierres. Construits en 1852, ils constituent une entité architecturale remarquable.

Pont des Noës à Marsac sur Don

Situé sur la D 124, long de 200 m, ce pont est emprunté par les personnes se rendant à Guémené-Penfao, Conquereuil, Jans ou Derval. Il franchit la rivière du Don à cet endroit divisée en trois bras. Il est situé à proximité du Moulin du Don (XIXe siècle), qui fut propriété de la famille de La Haye Jousselin, de Derval, en 1870.

Avec le temps, cet ouvrage a présenté de nombreux défauts : infiltrations d’eau et fissures, développement et incrustation de végétation, déstabilisation des talus… A l’automne dernier, le Conseil Général a engagé la restauration, visant également à élargir la plate-forme routière. Après 6 mois de travaux, le chantier qui vient de s’achever restitue un ouvrage sécurisé et modernisé, mais dont l’aspect architectural est préservé. Son coût s’est élevé à 900 000 €, financé par le Conseil général.

http://www.journal-la-mee.fr/772-conseil-general-travaux-routiers

11 mai 2010 – Il s’agissait notamment d’élargir et d’aménager les ponts en maçonnerie existant sur ….. parler L’élargissement des ponts des Noës du Don, rivière traversant Marsac-sur-Don, a été confié à DLE Ouest par le Conseil général …

https://www.google.fr/webhp?source=search_app#q=Marsac+sur+Don+:+les+Ponts+des+No%C3%ABs+conseil+g%C3%A9n%C3%A9ral&ei=VYTkUaKWFqHQ0QW3voDwCg&start=30&sa=N&bav=on.2,or.r_cp.r_qf.&fp=145429bae158cf49&biw=1366&bih=600

Objet du marché : RD 124, Ponts des-Noés-du-Don élargissement des ouvrages.

Lieu d’exécution : commune de Marsac-sur-Don.

L’avis implique un marché public.

Caractéristiques principales :

le marché a pour objet la réalisation des travaux de l’élargissement des ponts des Noés du Don sur la RD 124 Ces travaux comprennent essentiellement : – les études d’exécution et les contrôles interne et externe – la réalisation d’une dalle support d’étanchéité avec partie avec encorbellement (180 mètres cubes) – la réalisation d’une étanchéité de l’extrados de l’ouvrage (580 mètres carrés) – les nouvelles superstructures et les travaux de voirie connexes – l’engraissement et le reprofilage des talus hors ouvrages (2300mètres carrés) – la reprise d’enrochement et la mise en oeuvre d’enrochements complémentaires (2800t) – la refection du radier de l’ouvrage de décharge (45 mètres carrés) – le rejointement des maçonneries (200 mètres carrés). Marché ordinaire

Options : descriptions concernant les achats complémentaires : des avenants ou décisions de poursuivre et des marchés complémentaires pourront etre conclus au cours de l’exécution du contrat.

Refus des variantes.

http://www.klekoon.com/boamp/boamp-appels-offres-elargissement-ouvrages-conseil-general-nantes-848476.htm

Oratoire St Benoît                  Massérac                         Petit Patrimoine

Dans le cimetière, une chapelle, reconstruite en grès et en schiste au XVIIe siècle, est dédiée au saint fondateur et chaque année, en septembre, un pèlerinage a lieu à l’oratoire Saint Beboît, calvaire moderne adossé au coteau et tourné vers les marais.                     

Guide Siloë 2002 p 189.

Saint Benoît créa une communauté au vieux village de Penbu. La chaire de Saint Benoît, monument érigé en 1859, en perpétue le souvenir. Un reliquaire du saint se trouve dans l’église.

Guide Gallimard 1998, p318

l’oratoire Saint-Benoît (1859), situé sur les rochers de Penbu. L’abbé Louvel fait placer en 1859 une statue du saint, une croix, le tout fermé par une grille ;

http://www.infobretagne.com/masserac.htm

L’oratoire de St Benoît ; En prenant la direction de sainte-Mélaine, vous trouverez ce calvaire moderne où les fidèles de saint Benoît se réunissent début septembre. Il représente saint Benoît, moine originaire de Patras en Grèce, et fondateur de Massérac. Saint Benoît a fondé la cité en 812, il y fit bâtir un ermitage dans lequel il mourut en octobre 845.

Le Petit Futé 2009-2010 p 202

l’oratoire Saint-Benoît (1859), situé sur les rochers de Penbu. L’abbé Louvel fait placer en 1859 une statue du saint, une croix, le tout fermé par une grille ;

les ruines de l’ancien prieuré de Saint-Benoît et de l’abbaye, le tout situé entre l’actuel cimetière et un antique four à ban. A noter que la ferme qui jouxte le cimetière porte encore le nom de l’Abbaye. Sous la Révolution, le prieuré est acquis, comme bien national, par Joseph Aubinet pour 20 000 livres ;

http://www.infobretagne.com/masserac.htm

L’oratoire est en fait un aménagement assez vaste qui s’appuie sur des rochers (les rochers de Paimbu ou Penbu), comprenant, en surplomb, un calvaire et une statue peinte de Saint-Benoît, et, en contrebas, un petit autel et une chaire avec une balustrade de fer peinte en blanc. Une grille blanche surannée enclot le tout, au bord d’un chemin. Un escalier de grosses pierres branlantes permet d’accéder par les côtés à la partie supérieure.

L’ensemble, couronné de grands arbres, regarde et domine le marais qui vient mourir à ses pieds et, dans l’humidité ambiante, semble un peu à l’abandon.

La composition, dans son état actuel, fut inaugurée le 4 septembre 1859 par un certain Abbé Louvel. Une plaque métallique, fixée au pied de la chaire d’où les prédicateurs devaient haranguer la foule, conserve le souvenir de cet évènement où l’on imagine un grand rassemblement de peuple endimanché.

Je retourne à ma source, Paul Sébillot qui cite à nouveau le Marquis de l’Estourbeillon, ce nobliau et historien régional qui a rédigé entre autres ouvrages une monographie intitulée « Saint Benoît de Macérac (sic) ». Le Marquis rapporte les éléments suivants :

« …sur un coteau qui domine la vallée de la Vilaine, on voit une masse de rochers, appelés dans le pays la chaire de saint Benoît : C’est là, disent les paysans, que sainct Benoist preschait au paouvre monde, et disait à nos anciens de tant si belles chaouses sur noutre divin seigneur Dieu . »

Il semble qu’une procession soit organisée chaque année (est-ce encore le cas ?), le 28 octobre. A bon entendeur, salut ! et prenez une petite laine…

http://lahyonnais.blogspot.fr/2012_11_01_archive.html

Au nord du village, au hameau de Paimbu se tiendraient les origines de Massérac que Saint Benoît aurait fondée en 812 en y édifiant un ermitage. Dans le cimetière, une chapelle reconstruite en grès et en schiste au XVIIe siècle, est dédiée au saint fondateur et’ chaque année en septembre, un pèlerinage a lieu à l’oratoire St Benoît, calvaire moderne adossé au coteau et tourné vers les marais.

Loire-Atlantique, éditions Siloë, 2002 p 189

Le village, pittoresque, et vivant désormais du tourisme, est constitué de maisons construites en schiste ardoisier. Parmi elles, on remarque l’ancien prieuré, improprement appelé abbaye Saint Benoît, qui conserve une belle cheminée de schiste du XVIIe siècle. Le site de Paimbu, où s’élevait le village d’origine, sur les bords du lac de Murin, présente les mêmes caractéristiques.

Bretagne Loire-Atlantique Gal’Art édition 1999 p 161

Environnement, Sites Naturels

Vallée du Don                   Guémené-Penfao                          Sites naturels ou aménagés

La vallée du Don s’étend de Marsac/Don à Guémené-Penfao et abrite des milieux variés, boisements de feuillus et de conifères, landes, escarpements rocheux…

Au centre, le Don s’est frayé un chemin sinueux dans les crêtes rocheuses de Guémené-Penfao. Son nom serait en rapport avec la déesse mère irlandaise Dana, incarnant la fertilité et la richesse de la nature. Il se jette, après quelques kilomètres plus loin, dans la vilaine, près de Murin, jonction que l’on peut admirer depuis le rocher du Veau à Avessac.

Fiche de sentier pédestre n°29 Circuit de la Vallée du Don (16 km)

http://www.bretagne-rando.com/randonnees_detail.php?num=494

Le Don, venant de l’est de la Loire Atlantique, s’est frayé un chemin au milieu des schistes ardoisiers, créant une vallée sauvage et escarpée. Après Guémené Penfao, il élargit son lit pour venir se jeter dans la Vilaine au Rocher du Veau, où il crée une vaste zone de marais. (Source : Maison du Tourisme du Pays de Redon)

http://www.bretagne-rando.com/randonnees_detail.php?num=494

La Déesse Mère Dana La Grande Déesse Dana ou Ana, mère des dieux d’Irlande, a donné son nom à la rivière: le Don. Cette déesse était honorée dans les régions marécageuses et proche des sources (en vieux celtique, Anam signifie marécage).

Les bretons ont toujours considéré que le domaine des morts était un enfer de marais et d’eau, c’est pourquoi les âmes des trépassés s’appellent les Anaons (les gens d’Ana). La déesse mère représente donc le cycle de la vie, où s’alternent continuellement mort et renaissance.

Plus tard, elle fut christianisée en Sainte Anne et devint la patronne des bretons. http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf

Le Don est un affluent de la Vilaine d’une longueur de 119 km qui coule dans le nord de la Loire-Atlantique.

Le Don prend sa source dans les Marches de Bretagne-Anjou dans la commune de Saint-Michel-et-Chanveaux dans le Maine-et-Loire. La rivière coule vers l’ouest en traversant le bourg de Saint-Julien-de-Vouvantes, le Petit-Auverné où il reçoit les eaux du Petit-Don. Les deux rivières unies traversent Moisdon-la-Rivière, puis les bourgs d’Issé, de Treffieux et de Jans, où il trouve la rivière nommé Cône. Après être passée sous la Nationale 137 (2×2 voies Nantes-Rennes), elle continue vers Marsac-sur-Don, Guémené-Penfao, puis Massérac où elle se jette dans la Vilaine à la limite entre la Loire-Atlantique et l’Ille-et-Vilaine.

http://pechepeinard.quickbb.net/t273-fleuves-et-rivieres-de-bretagne-le-don

Ensemble de milieu riche et diversifié du fait du relief marqué et de la présence contiguë de secteurs humides de fonds de vallées, de zones xérophiles (landes sèches, bois de résineux) et de parties rocheuses. Intérêt botanique remarquable : Présence de groupements végétaux typiques, des milieux représentés, avec plusieurs espèces rares ou peu communes dont certaines méridionales en limite nord de répartition localement abondantes comme Helianthemum umbellatum.

Intérêt ornithologique : nidification de nombreux passereaux. Intérêt mammalogique : Présence occasionelle de cervidés. Fort intérêt paysager.

http://www.donnees.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=fiche&id_type=8&id_regional=10270000

Vallée du Don Le Don, venant de l’est de la Loire Atlantique, s’est frayé un chemin au milieu des schistes ardoisiers, créant une vallée sauvage et escarpée. Après Guémené Penfao, il élargit son lit pour venir se jeter dans la Vilaine au Rocher du Veau, où il crée une vaste zone de marais.

http://www.tourisme-pays-redon.com/fr/decouverte-patrimoine-sites-naturels/sites-naturels-vallee-don-chere.html

Coteaux et Vallée du Don à l’aval du Tenou et Vallon du Ruisseau de Mezillac;

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_zones_naturelles_d’int%C3%A9r%C3%AAt_%C3%A9cologique,_faunistique_et_floristique_de_Loire-Atlantique

ZNIEFF 520120020 – COTEAUX ET VALLEE DU DON A L’AVAL DU TENOU ET VALLON DU RUISSEAU DE MEZILLAC 2ème génération

Zone présentant une mosaique de milieux variés (boisements divers, landes, escarpements rocheux et éboulis, rivière, étang…) , abritant une flore et une faune riche et diversifiée comprenant en particulier de nombreuses espèces végétales et animales d’intérêt patrimonial.

Espèces Déterminantes : 47 espèces (Batraciens) Lissotriton vulgaris (Linnaeus, 1758) (triton commun)

(Insectes) Calliptamus italicus (Criquet italien) Chorthippus binotatus (Criquet des ajoncs) Chorthippus dorsatus (Criquet verte échine) Cordulegaster boltonii (Cordulé gastre annelé  ) Erythromma viridulum (Naïade au corps vert ) Hipparchia statilinus (le Faune)

Orthetrum coerulescens (Orthétrum bleuissant ) (Mammifères) Lutra lutra (Loutre d’Europe )

(Oiseaux) Alcedo atthis ( Martin-pêcheur d’Europe ) Reproduction Caprimulgus europaeus  Engoulevent d’Europe

Circus cyaneus ( Busard Saint-Martin ) Reproduction Dryocopus martius ( Pic noir ) Motacilla cinerea  Bergeronnette des ruisseaux

(Reptiles) Natrix maura (Couleuvre vipérine ) Zootoca vivipara (lézard vivipare )

(champignons) () Usnea ceratina Usnée cornée Usnea florida (‘usnée florida )

(Plantes à fleurs)() Armeria alliacea ((Armérie faux-plantain ) Asplenium obovatum ( Asplénium lancéolé ) Bazzania trilobata

Campylopus introflexus () . Cistus umbellatus (Hélianthème en ombelle ) Convallaria majalis (muguet) Fritillaria meleagris (Fritillaire pintade )

Hedwigia ciliata (). Hypericum androsaemum (millepertuis androsème) Hypericum linariifolium (Millepertuis à feuilles de lin ) Luzula sylvatica ( Luzule des bois ) Micropyrum tenellum ((Catapode des graviers ) Monotropa hypopitys (Monotrope sucepin ) Myrica gale (piment royal )

Najas minor ( Petite naïade ) Oxalis acetosella (‘Oxalide petite Oseille ) Poa palustris (Pâturin des marais ) Rhabdoweisia fugax

Sanguisorba officinalis (grande pimprenelle ) Scapania gracilis () Sibthorpia europaea () Sphagnum capillifolium () Sphagnum palustre (). Sphagnum quinquefarium () Sphagnum subnitens() Thysselinum lancifolium (Peucédan à feuilles en lanières ) Tuberaria guttata (Hélianthème taché )., Veronica montana ( véronique des montagnes )., http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/520120020/tab/especes

Rochers de la Vallée du Don           Guémené-Penfao                 Sites naturels ou aménagés

La fée Carabosse                   Ne cherchez pas un champ de lin dans la vallée de Juzet … Cela fait bien longtemps qu’il n’y pousse plus, depuis le jour où des habitants de la vallée de Juzet, en semant du lin, se moquèrent d’une vieille femme maigre et bossue. C’était en fait la fée Carabosse. Pour se venger de leurs, elle leur jeta une malédiction: « Ecoutez-moi insolents, rappelez-vous quel jour et quelle heure vous avez ri de moi, car si dorénavant vous semez du lin un autre jour et à une autre heure, jamais il ne poussera et jamais vous n’en récolterez ». Mais les paysans n’en tinrent pas compte et la malédiction se réalisa.

Les rochers légendaires de la vallée. Après le moulin de la Vallée, il faut s’amuser à retrouver, parmi la succession de rochers de schiste aux formes étranges, la Roche à la Gente, le rocher de la fée Carabosse ou celui des amoureux. Le premier est une énorme pierre dressée dont le nom rappelle, par déformation, la Roche à la Jeance, c’est-à-dire le rocher de la fée Joyance. Un peu plus loin, le rocher de le Fée Carabosse fait allusion à une légende née de l’imaginaire de Monsieur Tuard, curé chansonnier, à la fin du XIXe siècle. Le dernier, situé après le virage, domine le Don et porte le doux nom de Rocher des Amoureux.

Fiche de sentier pédestre n°29 Circuit de la Vallée du Don (16 km)

http://www.bretagne-rando.com/randonnees_detail.php?num=494

Tout au fond du vallon, nous apercevons le Bois de Guémené-Penfao. C’est ici que commence le territoire des Fées. La Fée Joyance y a élu domicile, près du Rocher à la Gente. C’est là qu’elle vient méditer pour guider sur les chemins de la vie, le voyageur en quête d’amour. Toutes les Fées sont généreuses et bonnes, mais en vieillissant, elles peuvent devenir susceptibles, surtout si des humains se moquent d’elles. Elles sont capables, telle la Fée Carabosse de jeter un sort à une vallée entière. Gente… Jouvence… Joyance Dans toute la Bretagne, on retrouve un personnage imaginaire nommé “la Gente”, ou “Jouvence”, ou “Joyance”. La malédiction de la Fée Carabosse

“Rappelez vous, quel jour, à quelle heure, vous avez ri de moi, car si dorénavant, vous semez votre lin à une autre heure, un autre jour, jamais, jamais, vous n’en récolterez!….” Proféré par Carabosse, ce sortilège de stérilité a frappé, il y a bien longtemps la vallée du Don. La fée punit ainsi l’insolence des semeurs de lin pour l’avoir raillée sous son misérable aspect de femme vieille et laide. Toujours puissant, le sort empêche encore le lin de pousser. Selon Joyance, si les humains n’apprennent pas à voir derrière les apparences, rien de fécond ne peut voir le jour…

http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf

Samedi 15/3/2008 Sortie découverte dans le nord de la Loire-Atlantique

Ce samedi, une douzaine de membres du CERAPAR se sont retrouvés à Guémené-Penfao pour une sortie sous la conduite de Cyrille Chaigneau.

La journée a commencée au « Rocher du Veau », affleurement de quartzite associé à des mégalithes dominant la confluence du Don et de la Vilaine. Le site marque un point de passage ancien sur le Don.

A Masserac nous allons voir la chapelle Saint-Benoît du XIième siècle, montrant des récupérations de blocs anciens.

De retour à Guémené, au bois du Juzet, nous nous rendons sur l’affleurement de schiste associé par la tradition populaire à la fée Carabosse (originaire de Guémené-Penfao !). Là aussi, c’est un point culminant en rebord de plateau, dominant le fond de vallée.

Non loin de là, se trouve la Roche à la Gente, piton naturel surplombant le Don, associée à la fée Joyance.

http://cerapar.free.fr/go.php?section=article&page=detail&id=147

CERAPAR Centre de Recherches Archéologiques du Pays de Rennes

Dès le début de la sortie, la silhouette du château de Juzet s’offre dans un écrin de verdure, au bord du Don. Puis, en s’enfonçant dans les bois, on nous invite à découvrir le rocher de la Fée Carabosse au détour d’un chemin…

En effet, on raconte qu’il y a très longtemps, « en passant un jour la rivière, la vieille fée se fit mal au talon. Ne pouvant se guérir elle-même, elle eut recours aux bons soins d’un «Rebouteux» de Redon. Mais le remède que celui-ci lui donna, loin de lui faire du bien, lui durcit les talons, et à mesure que les jours passaient, les jambes se durcirent aussi, puis tout le corps, si bien que la mauvaise fée se trouva changée en pierre. Mais il paraît que par les nuits très sombres, elle retrouve sa mobilité et rôde encore dans les bois de la vallée ».

http://www.pulceo.com/actualites/guemene-penfao/tourisme/balades-a-cheval-dans-la-vallee-du-don

Une dame de Bruc, se plaisait à la cour, à parler du menhir de la « fée Carabosse », si bien que Perrault en fit un conte merveilleux.

Annales de Nantes … N° 104  1956 p 32

La fée Carabosse, attachée aux racines celtiques de Guémené-Penfao serait née à Caratel dans la terre de Beauregard.

Cette fée et sa cour … avait leur lieu de réunion. La nuit ces dames blanches se réunissaient en suivant le cours d’argent du Don, autour de la fée bossue, la plus astucieuse. La fée Carabosse avait son camp en face du château de Bruc sur l’autre coteau.

Un jour d’orage tout un groupe de chasseurs du Gâvre foncèrent à cheval sur des biches. La fée provoqua un éclair qui tua les chasseurs mais elle fut elle-même pétrifiée. D’aucun affirment que le grand menhir qualifié de Carabosse s’anime encore toutes les nuits.

A la cour, les Condé et les de Bruc parlèrent de la fée Carabosse à la marquise de Sévigné, qui en parla à Perrault, et c’est alors q’il inventa un conte dont il ne garda que le titre.

Annales de Nantes  …  n°107  1957 p 24

Gente… Jouvence… Joyance Dans toute la Bretagne, on retrouve un personnage imaginaire nommé “la Gente”, ou “Jouvence”, ou “Joyance”.

http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf

Etang de la Roche                   Marsac/Don                Sites naturels ou aménagés

Plus à l’est, à Marsac/Don, l’étang de la Roche, havre de paix, offre quelques kilomètres de promenades le long de ses rives boisées.

Géoguide Bretagne sud Gallimard loisirs 2008. p 179

L’étang de la Roche à Marsac/Don. AAPPMA le pêcheur du Don.

Ce plan d’eau ceinturé de châtaigniers off re des rives fraîches et boisées. Sa faible profondeur dominante (en moyenne 1,20  m) fait de lui un milieu riche en végétaux aquatiques, ce qui permet aux poissons de grossir très rapidement ! Peuplé de brochets, sandres, perches, gardons, il ravira toute la famille. À noter un restaurant et un camping sur place. http://www.federationpeche44.fr/IMG/pdf/guide2013-fd44-bd.pdf

On trouve un plan d’eau à l’ouest de la commune avec l’étang de la Roche et son ruisseau de la Roche qui rejoint ensuite le Don

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marsac-sur-Don

Le Domaine de la Roche à Marsac sur Don : Domaine vert et boisé de 22 hectares dont 9 de plan d’eau.

Site exceptionnel qui accueille un camping**, un gîte d’étape, un gîte rural et une auberge.

Lieu idéal de détente et de loisirs avec tout un panel d’activités nature : randonnées pédestres, équestres, pêche, parcours de santé, VTT,…

http://www.tourisme-derval.fr/index.php?module=pagesetter&func=viewpub&tid=13&pid=6

Pêcheur du Don Bassin versant du Don

Etangs de Nozay

Rivière « Le Don » à Nozay

Rivière « Le Don », de St Vincent à Guénouvry

Plan d’eau de Marsac-sur-Don, dit aussi « Etang de la Roche »

Affluents du Canal de Nantes à Brest

Plan d’eau de Langast à Vay

Etang de Clégreuc à Vay

Nozay Pêcheur du Don 10 route de Nort s/Erdre 44170 Nozay BLAIN Patrick 0240793211 0680595387

pecheur-du-don@aappma44.fr

http://www.federationpeche44.fr/spip.php?article149

Le domaine de la Roche :

Véritable richesse de la commune sur le plan touristique, ce site verdoyant de 22 ha dont 9 ha en plan d’eau acheté en 1976, propose aux amoureux de la nature, diverses activités avec un intérêt différent à chaque saison.

Pêche aménagée Parcours de santé Sentiers pédestres, équestres et VTT Aire de pique nique Aire de jeux enfants, terrains de boules

http://www.mairie-marsacsurdon.fr/index.php?module=pagesetter&func=viewpub&tid=13&pid=28

Domaine vert et boisé de 22ha dont 9ha de plan d’eau. Site exceptionnel qui accueille un camping**, un gîte de groupe, un gîte rural et une auberge. Lieu idéal de détente et de loisirs avec tout un pannel d’activités nature: randonnées pédestres et équestres, pêche, parcours de santé, VTT…

http://www.gralon.net/tourisme/sports-et-loisirs/info-domaine-de-la-roche-marsac-sur-don-4155.htm

Lac de Murin (Marais)               Massérac                      Sites naturels ou aménagés

A l’approche de Guémené-Penfao, le Don quitte son humeur sauvageonne et se dirige nonchalamment vers Massérac. Plus large, il créée sur son passage une zone de marais appelée « Mer de Murin ». Nombre d’oiseaux s’y plaisent et l’accompagne jusqu’au bout de son voyage.Le saluent depuis le rocher du Veau qui offre un large panorama sur la vallée. Le Don se jette amoureusement dans le lit de la Vilaine et quitte finalement la Loire-Atlantique pour le Morbihan.

Loire-Atlantique, éditions Ouest-France 1998, p121

Rive droite, terres et eaux se mèlent sur la commune de Massérac, qui compte, à elle seule, huit cents hectares de marais. Pendant la saison estivale, l’exposition de la maison des marais et de la pêche et de la chasse présente les richesses naturelles du patrimoine masséracéen et les activités humaines qu’elles engendrent depuis des siècles.

Guide Siloë, 2002 p189

La Mer de Murin : Selon la légende, une ville entière fut engloutie dans la Vilaine, qui à Avessac, forme de vastes marécages appelés lac ou mer de Murin.

Parfois, on entendrait les cloches de l’église Saint Melaine, volées par les Normands au IXe siècle. Dieu aurait puni les hommes du Nord, qui descendaient la Vilaine, en faisant chavirer leur embarcations chargées du butin.

Guide Gallimard 1998, p 318

Le Don se jette dans la Vilaine sur la commune, en amont de St Nicolas-de-Redon. A cet endroit, de vastes marécages se sont formés, on les appelle mer ou lac de Murin. En se dirigeant vers le lieu-dit de Bas Paimbu, on aperçoit toute l’étendue de cette perspective d’eau et de roseaux. Un lieu propice aux légendes. On raconte ainsi qu’une ville y serai engloutie et que l’on y entendrait sonner les cloches de l’église Saint-Mélaine, qui furent arracher au clocher par des piates normands au IXe siècle. Une autre légende affirme, elle, que Dieu aurait puni les Normands du Nord, qui descendaient la Vilaine en faisant chavirer leurs embarcations chargées de butin.

Le Petit-Futé 2009-2010 p 202

Le territoire de la commune est divisé en deux parties : le sud-est de la commune est un plateau en pente descendante de sud-est vers le nord-ouest ; le nord et une étroite bande à l’ouest sont des zones alluvionnaires très plates et humides2.

Hydrographie [modifier]

La Vilaine traverse le nord de la commune d’est en ouest. Son lit est bordée d’une zone large et plate, abritant des zones marécageuses. Cette zone est parcourue de « bras » : bras de Via, bras du Cerné, bras Tortu, bras du Moulinet, bras des Travéniaux. Le Don coule du sud vers le nord à la limite de Massérac avec Avessac. Au niveau de l’embouchure du Don dans la Vilaine se trouve le lac de Murin. Il s’agit d’une grande cuvette aquatique et marécageuse colonisée par des roselières, ou par des prairies-roselières fauchées ou pâturées en bordure3. En 1999, les marais couvrent 800 hectares, soit 64 % du territoire de la communeF 1.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mass%C3%A9rac

La commune se distingue par de vastes marécages appelés Mer ou Lac de Murin. La ville offre une vue imprenable sur l’immense étendue d’eau et de roseaux alentour.

http://www.cc-pays-redon.fr/La-CCPR/Annuaire-des-communes/Masserac

Le paysage est contrasté. Aux vallées, fertiles et cultivées depuis longtemps, s’oppose un plateau couvert de landes. De plus, si les cultures telles que celles du lin, des céréales ou encore de la vigne sont riches et les prairies d’un grand rapport, les marais couvrent une superficie de près de 800 hectares.

Bretagne-Loire-Atlantique Editions Gal’art 1999 p161

La commune se caractérise donc par deux grandes unités topographiques :

– les marais de Vilaine liée à la vallée de la Vilaine et la vallée du Don, limites naturelles de la commune où ses deux rivières serpentent doucement dans le paysage.

– le plateau où le relief augmente légèrement avec ces nombreuses haies et petits boisements qui offrent un paysage beaucoup plus fermé que les marais de Vilaine.

Le réseau hydrographique est fortement développé sur la commune : en plus de la Vilaine et du Don, on retrouve plusieurs ruisseaux qui traversent le territoire communal mais aussi plusieurs bras de la Vilaine et enfin un lac : le lac de Murin, vaste marécage qui a fait l’objet d’un projet d’assèchement au XIX siècle et qui constitue aujourd’hui une zone de stockage des eaux de crue de la Vilaine et du Don.

Vaste cuvette aquatique et marécageuse largement colonisée par des roselières, ou en bordure par les prairies-roselières, fauchées ou pâturées. Quelques restes de plan d’eau. présentant un intérêt sur le plan phytosociologique principalement. Avifaune nicheuse caractéristique fort intéressante(rapaces,rallidés,passereaux paludicoles…).

http://www.donnees.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=fiche&id_type=10&id_regional=10060002

ZNIEFF de Type 1 (2ème génération) (données historiques) : 10060002 LAC DE MURIN

12 espèce(s) déterminante(s) recensée(s) dans cette ZNIEFF. : Agrion vert, Anguille européenne, Brochet, Rousserolle turdoïde, Phragmite des joncs, Sarcelle d’été, Busard des roseaux, Cisticole des joncs, Locustelle luscinioïde, Gorgebleue à miroir, Marouette ponctuée, Flûteau fausse-renoncule.

http://www.donnees.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=liste_especes&id_type=10&id_regional=10060002

Allée de Chênes de Pont-Veix                 Conquereuil                Sites naturels ou aménagés

. L’allée des chênes date du XVe siècle. Les écuries datent du XVIIe siècle. Le colombier date du XVIIIe siècle.

– L’ancienne hôtellerie du Grand-Pont-Veix (XVe siècle). La cheminée et le four à pain datent du XVe siècle.

http://www.france-voyage.com/communes/modifier.php?cid=15542

Derrière l’actuel château, on peut admirer l’hôtellerie. Elle date du Xve siècle et permettait aux voyageurs et aux pèlerins de s’abriter et de se restaurer. Ils entendaient la messe à l’extérieur de la chapelle Sainte-Marguerite (XVesiècle).

L’allée des Chênes Nous sommes arrivés au terme de notre parcours. Les chênes de la forêt du Gâvre ont présidé à notre départ, ceux de Pont-Veix ponctuent avec majesté notre voyage dans le temps. Présents depuis 600 ans, les arbres de cette allée sont les témoins historiques de la vie du domaine.

http://www.mairie-guemene-penfao.fr/iso_album/circuit_d_interpretation.pdf

C’est là aussi qu’une hostellerie fut construite par les moines du prieuré de Marsac sur Don, pour accueillir les pèlerins en route vers St Jacques de Compostelle.

http://www.tourisme-pays-redon.com/fr/decouverte-patrimoine-circuitsdinterpretation/circuits-dinterpretations-voie-romaine-pontveix-conquereuil.html

Symbole de force et de justice, le chêne pédonculé (Quercus robur), facilement reconnaissable, il atteint de grandes dimensions et marque le paysage français avec des sujets en forêts, dans les parcs, les jardins privés, mais aussi le long des voies.

Dans la tradition populaire, le chêne symbolise la force et la majesté, notamment liées à la justice de Saint-Louis rendue sous un chêne. Si le chêne pédonculé (Quercus robur) et le chêne sessile (Quercus petraea) sont souvent confondus, ils se différencient grâce à leurs glands. En effet, ceux du pédonculé sont portés par un long pédoncule tandis que ceux du sessile sont directement accrochés au rameau.

Le chêne rouvre recouvre 40 % des forêts françaises.

Sa bonne résistance à l’eau lui a valu une grande utilisation en construction navale. C’est même pour cette raison qu’en 1670 Colbert décide de réaménager la forêt de Tronçais (Allier) afin de produire du bois de marine sur un cycle de 200 ans.

Le feuillage du chêne est dit marcescent (durant la saison de repos végétatif, les feuilles mortes restent attachées aux branches). Les fruits sont les glands. Ceux-ci ont longtemps servi à l’alimentation des porcs. Torréfiés, ils étaient utilisés pour l’élaboration d’un substitut de café, notamment pendant la seconde Guerre mondiale. Son écorce de couleur grise est lisse dans les premières années puis avec l’âge profondément crevassée. Elle est utilisée pour tanner le cuir. Dense et lourd, son bois est utilisé en charpenterie, pour la fabrication de traverses de chemin de fer, en ébénisterie, en tonnellerie et en sculpture.

Il peut atteindre 40 mètres de haut et peut vivre jusqu’à 1 100 ans.

Le plus vieux chêne pédonculé de France est celui d’Allouville-Bellefosse (Seine-Maritime), âgé de plus de 800 ans, classé « naturel » depuis 1932 et comportant deux étonnantes chapelles recouvertes de bardages en bois.

http://www.agglo-gpso.fr/espaces_verts_chenes_pedoncules_de_chaville_et_de_sevres.html

elle fut exploitée au XVIIe s, sous l’impulsion de Colbert, pour approvisionner les chantiers navals Guide Evasion Bretagne-Sud Hachette Livre 2010 .

Comment le reconnaître ? Les feuilles du chêne pédonculé, aux bords très sinueux, sont directement reliées à la branche sans avoir un pétiole (la petite « tige » à la base de la feuille) ou alors ce dernier est très court. On distingue 2 petites oreillettes à la base de la feuille. Les fruits, les glands, sont fixés au rameau par une longue tige, nommé pédoncule. C’est ce critère anatomique qui a donné son nom au chêne pédonculé. L’écorce est brun-noir, rugueuse et très fissurée.

http://www.caue44.com/IMG/pdf/Guide_AR.pdf

Sur le terrain, ce qui permet de distinguer le plus sûrement le chêne sessile du chêne pédonculé, c’est la différence de forme entre les fructifications. Chez les chênes, celle-ci est constituée par le gland, la cupule qui enveloppe la base du gland et, éventuellement, par le pédoncule qui relie le tout à la branche.

Chêne pédonculé Le gland est au bout d’un long pédoncule. Chêne sessile Le gland est fixé directement sur le rameau.

http://crpf-paysdelaloire.fr/sites/default/files/fiches/Distinguer_les_chenes_sessile_et_pedoncule.pdf

Le Chêne pédonculé (Quercus robur) Ar Dervenn

Le chêne pédonculé est l’une des deux espèces de chêne naturellement présentes en Bretagne, l’autre étant le chêne sessile (ou rouvre).

Cette essence est certainement la plus familière de nos paysages bocagers où elle occupe la plupart des haies arborées.

C’est principalement grâce à un oiseau, le geai, qui transporte ses glands sur plusieurs kilomètres, que le chêne pédonculé gagne de nouveaux espaces libres où il confirme sa réputation de colonisateur.

Le bois de chêne pédonculé est d’excellente qualité, très durable et aux multiples usages.

Les bois de meilleure qualité produisent des placages ou sont destinés à l’ébénisterie, la menuiserie, la tonnellerie (merrains) et la parqueterie.

Il trouve encore de nombreux usages dans la construction (charpentes, poteaux…) ainsi qu’à la SNCF (fonds de wagons, traverses…). C’est également un très bon bois de chauffage. Pendant très longtemps ses glands ont servi à nourrir les porcs.

http://www.crpf.fr/Bretagne/pdf-fiches-essences/ChenePedoncule.pdf

Le chêne d’Allouville est un chêne pédonculé situé au centre du village d’Allouville-Bellefosse, dans le pays de Caux, en Seine-Maritime. Son âge exact n’est pas connu ; estimé au xixe siècle âgé de 800 ans, une estimation ultérieure lui en attribue 1 200. Il est réputé comme étant le plus vieux chêne de France et est classé monument historique depuis 1932. Sa hauteur est de 18 m et sa circonférence atteint les 15 m à 1 m du sol1. Localisé à proximité immédiate du clocher de l’église du village, il abrite en son sein deux minuscules chapelles et draine chaque année quelque 30 0002 à 60 000 visiteurs3.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%AAne_d’Allouville

Les Rivières (Vallée du Don)                Conquereuil                Sites naturels ou aménagés

Le Pays de la Mée est traversé d’est en ouest par le Don. Cette rivière prend sa source dans la commune de Saint-Michel et Chanveaux dans le Maine-et-Loire, dans les Bois de Chanveaux à 100 m d’altitude. Deux petits ruisseaux, dont la Gravelle, alimentent l’étang de Maubusson (le mauvais buisson ou le mauvais petit bois), sur la commune de Juigné-les-Moutiers, mais à cheval sur le Maine et Loire et La Loire-Atlantique. Il prend officiellement le nom de « Don » à la sortie de cet étang. Après, il traverse les communes de :-Saint Julien de Vouvantes -Petit-Auverné -Moisdon-la-Rivière -Issé -Treffieux Jans-Nozay -Marsac-sur-Don -Conquereuil -Guémené-Penfao

Le site de Guémené-Penfao était un site dédié à la déesse Dana, mère des Dieux d’Irlande (d’où le nom de la rivière Le Don). Cette déesse était honorée dans les régions marécageuses et proches des sources. Ce lieu était donc occupé par des prêtresses druidiques et la tradition a conservé la mémoire de ces magiciennes en les transformant en fées et en les «matérialisant» en rochers : le rocher à la Gente ou Joyence et le rocher de la Fée Carabosse.

Figée dans un rocher après avoir proféré un sortilège de stérilité pour punir les semeurs de lins, le sort de la Fée Carabosse empêche encore le lin de pousser dans la Vallée du Don.

Dans la forêt du Gâvre, le long d’une ancienne voie romaine, une charmante fée prend les randonneurs par la main et leur souffle à l’oreille comment éviter les sortilèges des Korrigans, lutins aux longs cheveux et au large chapeau… Le «carnet de route de la fée Joyance» dévoile ainsi tous les secrets imaginaires, naturels et historiques de ce sentier. En s’appuyant sur les éléments du paysage, la fée Joyance invite ainsi à la rencontre des émotions du passé. L’imaginaire, la nature et l’histoire s’accordent pour le plaisir de la découverte. Bonjour jean yves, voici ce que j’ai pu glaner sur le sîte Moisdon-la-Rivière.org,

http://pechepeinard.quickbb.net/t273-fleuves-et-rivieres-de-bretagne-le-don

ZNIEFF 520006662 – COTEAUX ET VALLEE DU DON A L’EST DE GUEMENE-PENFAO 2ème génération

Vallée pittoresque très encaissée ou coule une petite rivière bordée de versants pentus et rocheux couverts de boisements de feuillus et de conifères, de landes et de pelouses. Ensemble de milieux riche et diversifié du fait du relief marqué et de la présence de secteurs humides de fond de vallée, de zones xérophiles (landes et pelouses sèches sur affleurements rocheux). Intérêt floristique et phyto-sociologique remarquables, avec présence de groupements végétaux intéressants, abritant diverses plantes rares ou peu communes, certaines espèces méridionales se trouvant ici en limite de leur aire de répartition.

Zone intéressante sur le plan faunistique et ornithologique en autre. Nidification d’oiseaux typiques des milieux boisés peu répandus dans notre département. Présence occasionnelle de cervidés. Reconquête récente du site par la Loutre d’europe. Cette vallée présente aussi un intérêt indéniable sur le plan paysager. http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/520006662/tab/especes